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Les métamorphoses de Sylvie – Chapitre 7




7 – Des nouvelles plutôt bonnes.

Quelques jours avant l’anniversaire ou plus exactement la célébration de l’anniversaire de Nadine, mon parrain me demanda de venir dans son bureau.

Là, il m’a appris que mon mari avait accepté toutes les conditions qui lui imposait, pressé qu’il était de vivre avec sa « gamine », comme l’avait baptisée Nadine. Il m’a dit que je pouvais désormais envisager de devenir propriétaire du petit magasin de mes rêves. Je l’ai remercié du fond de mon cur et il m’a embrassée en me disant:

Tu sais bien que tu es ma filleule préférée.

Je l’ai interrompu en riant:

Rarrain, je suis ta seule filleule!

Il a repris:

Je sais bien, ma chérie! Il n’empêche que je suis très heureux pour toi. C’est probablement la seule décision intelligente de ton ex-mari!

Je l’ai quitté pour annoncer la bonne nouvelle à Nadine et à Charles.

Dans les jours qui ont suivi, je me suis rendu compte de l’habileté manuvrière de mon parrain et aussi de l’étendue de ses relations. Sans rien dire, il avait fait signer à Georges, par l’intermédiaire de son avocat, une sorte de contrat, il m’a dit que ça porte un nom particulier mais je l’ai oublié depuis longtemps, dans lequel Georges reconnaissait tout, il avait tort à 100%, il s’engageait à payer tous les frais du divorce, il s’engageait surtout, c’était ça le plus important pour moi à me donner immédiatement une somme d’argent considérable, tout du moins à mes yeux, pour que je puisse acheter les murs de mon futur magasin, l’appartement qui était au-dessus et le garage d’à côté, en plus, il me donnait un complément très important pour que je puisse faire arranger la magasin comme je le voulais.

Inutile de dire que je flottais sur un petit nuage, parce que Rarrain m’avait dit que, même si le divorce ne serait réellement prononcé que dans environ un an, malgré tout ce qu’il avait pu faire en s’adressant à toutes ses relations, tout ce que Georges avait signé l’obligeait à tenir sa parole. Je n’avais plus qu’à me rendre chez l’agent immobilier pour acheter mon bien, comme il disait et à faire aménager mon magasin.

J’ai donc ouvert un compte bancaire à mon nom, sur lequel Georges a viré tout ce qu’il avait promis. Dès que j’ai eu cet argent sur mon compte flambant neuf, je suis allé chez l’agent immobilier et j’ai acheté mon magasin.

Le lendemain, je suis venue en compagnie de Nadine et des enfants dans ce qui serait mon futur magasin. Il n’y avait pas de gros travaux à prévoir ni dans l’appartement ni dans le garage, mais il fallait que je trouve l’agencement idéal de mon magasin et ce serait là bien plus long.

Effectivement, comme Rarrain connaissait très bien le plus gros entrepreneur de la ville (ils avaient été à l’école ensemble), j’ai pu, juste avant l’anniversaire de Nadine, emménager dans mon nouvel appartement.

Nous avons refait, Nadine et moi, mes trois valises et nous avons tout mis dans la belle armoire à glace que j’avais acheté pour ma chambre. Nadine était en admiration devant le lit, qu’elle trouvait de « rêve », parce qu’il était très large et romantique, puisque je m’étais offert la fantaisie d’acheter un lit à baldaquin.

Lorsque nous avons pénétré pour la première fois toutes les deux dans cette pièce, Nadine m’a regardé attentivement. Elle m’a dit:

Je suis sûre que tu vas trouver le beau garçon qui va avec cette chambre et que vous vous aimerez comme des fous.

Comme je gardais les yeux baissés, elle m’a pris dans ses bras et m’a affirmé:

J’en suis certaine, ma chérie! Et tu sais que mon intuition ne m’a jamais trompée en ce qui te concerne.

Elle avait raison, elle n’avait jamais été enchantée par Gorges, comme Charles, d’ailleurs.

Inutile de dire que, le jour même, j’ai invité Nadine, Charles et les enfants à partager ma joie autour d’un repas mitonné par un traiteur. C’était la première fois que j’avais quelqu’un dans mon nouveau chez moi.

Lorsqu’ils m’ont quittée, je me suis mise nue et je me suis glissé dans mon nouveau lit.

Pour la première fois, je me suis caressée non pas en repensant à la scène que j’avais photographiée, mais en rêvant à un bel inconnu qui saurait me faire jouir au-delà de tout ce que je pensais.

Pour cette première nuit, j’ai tellement sollicité les pointes de mes seins, mon sexe et surtout mon clitoris raidi mais trempé avec mes doigts, que j’ai joui d’une manière encore plus forte que d’habitude, sans regarder la moindre photo.

Et je me suis endormie d’un seul coup, jusqu’au lendemain matin.

(à suivre)

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