CHAPITRE 2 : La confirmation.
Je venais donc de vivre l’expérience la plus folle de ma vie. Passer d’hétéro convaincu à chienne lubrique en l’espace de quelques minutes.
L’ennui dans tout cela, c’est que les jours passant, aucun regret ne se fit sentir. Au contraire. J’avais envie d’aller encore plus loin. Je découvris alors un site de prêt à porter spécialisé dans les vêtements pour travestis. J’y commandai divers sous-vêtements, un corset rouge et noir, plusieurs robes, des escarpins aux talons de 10 cm, une jolie perruque brune à frange, mais surtout un buste à faux seins en silicone, bonnet E. Au total, cette commande avoisinait tout de même les 900 euros.
A leur réception, j’étais toute excitée. J’essayai tout et pris des photos avec un minuteur. Je regardais ensuite ces photos. C’est fou comme j’étais belle et sexy ! C’était certain ! Je pouvais être l’objet de fantasme que je souhaitais être. J’étais une femme, tout simplement. Ironiquement, je décidai de prendre le nom de Jessica, une fille avec qui j’avais couché et éjaculé avant même de la pénétrer. Elle avait alors raconté cela à tout le lycée, ce qui m’avait valu une fin de scolarité difficile. Quelle pute !
Désormais, la pute de Jessica, ce serait moi.
Le jeudi soir, je décidai de rendre une visite surprise à mon amant qui, un mois plus tôt, m’avait libérée de mon enveloppe masculine. Selon ses dires, sa femme ne devrait pas être là.
Bien sûr, hors de question de sortir de mon appartement habillée en femme, mes voisins pourraient me voir. Je rassemblai donc mes affaires dans un sac, pris ma voiture, et me garai en lisière d’une forêt pour me changer, éclairée par les phares de ma voiture.
J’enfilai d’abord ma fausse poitrine en silicone. Deux poches de mousse préformées donnaient leur volume et leur structure aux seins. Cela dit, pour un effet plus réaliste au toucher, et une inertie plus commode pour qu’ils puissent mieux se balancer, je remplaçai les poches de mousse par deux ballons de baudruche que j’avais préalablement pris soin de remplir d’eau. Effet presque aussi vrai que nature !
Puis j’enfilai porte-jarretelles, bas, string, soutien-gorge, corset, et recouvrit le tout par une robe moulante rouge descendant jusqu’à mi-cuisse, agrémentée d’une ceinture noire serrée assez haut, juste sous la chute de mes seins, afin de bien dessiner à la fois ma poitrine, et ma taille rendue encore plus fine par le corset.
Cette robe épousait parfaitement mes formes, mettant parfaitement en valeur mes larges hanches et mon cul de femme.
De retour dans la voiture, j’ajustai enfin ma perruque brune dans mon rétroviseur, qui achevait de totalement me transformer. J’étais méconnaissable.
Arrivée sur place, c’est angoissée que je parcourus la dizaine de mètres séparant ma voiture du pas de sa porte. Le claquement de mes talons que je posais encore maladroitement sur la dalle en béton me dictait un rythme encourageant. Chaque pas représentant une unité en moins au compte à rebours dont le zéro fut le retentissement de la sonnette d’entrée.
Mon homme ouvrit la porte.
« Ah ! Arnaud, enfin ! Je t’attendais !
— Vous m’attendiez ?
— Mais oui Arnaud, tu es une pute et tu as besoin de ma queue.
— Oui euh à ce propos, répondis-je, gênée à l’idée qu’il m’attendait, comme s’il avait tout calculé et me possédait, moi c’est Jessica désormais, et vous ?
— Enchanté Jessica, un bon prénom de salope. Moi, ce sera Monsieur ! »
Monsieur’ ? Que voulait-il dire ? Etait-ce un souci de discrétion ? Voyant mon étonnement, il coupa fin à mon silence, précisant :
« Oui, Monsieur. C’est ainsi que tu appelleras ton maître. Désormais, tu m’appartiens.
— D’accord euh Monsieur, répondis-je en simulant une hésitation, alors que je n’en attendais pas moins de cet homme que j’avais connu très dominateur. Je serai vôtre corps et âme. Vous me faites entrer ?
— Non, ce soir, nous sortons. On est jeudi, et je sais où t’emmener. »
Et nous prîmes la route, dans sa voiture, pour un trajet d’une trentaine de minutes durant lequel il n’hésita pas à déballer sa queue, et où je ne me fis pas prier pour le sucer longuement.
Nous arrivâmes alors à l’entrée d’une boîte libertine, où une pancarte indiquait :
« Tous les jeudi soirs, soirée 3è sexe, entrée gratuite pour les trav/trans. »
Voilà mon expérience de travestie qui démarrait sur les chapeaux de roues. J’étais soudainement très anxieuse lorsque nous entrâmes à l’intérieur de l’établissement, non sans que le vigile à l’entrée m’eût bien matée. Il n’était pas 22h, la boîte était quasi déserte, et Monsieur alla me présenter à la patronne, qu’il semblait connaître :
« Bonsoir Josiane, je te présente Jessica, une chienne complètement novice que je viens d’acquérir. Comme tu peux le voir, il lui manque quelque chose.
— Salut Rob, enchantée Jessica, tu es ici chez toi, enchaîna Josiane. N’hésite pas à m’en faire part, ou au personnel de l’établissement si tu as le moindre besoin, continua-t-elle, comme si elle avait senti chez moi l’inquiétude de celle qui découvre un nouveau monde.
— C’est donc Rob, votre nom, interpelai-je celui que j’appelais jusqu’à présent Monsieur’
— Ta gueule poufiasse ! Pour toi c’est Monsieur, me lança-t-il. Peux-tu t’occuper d’elle afin qu’elle soit totalement prête lorsque l’affluence de soirée battra son plein, s’adressa-t-il enfin à Josiane ?
— Je suis très occupée, comme tu t’en doutes. Mais Lucille saura très bien s’y prendre. Viens, Jessica, me dit-elle, suis-moi. »
Un regard approbateur de Monsieur, et je m’exécutai, suivant Josiane qui me conduisit au vestiaire où se trouvait la dénommée Lucille, séduisante femme blonde d’une quarantaine d’années à la poitrine généreuse, un gros cul mais une silhouette somme toute très bien dessinée. Elle avait dans sa tenue le subtil mélange de la working-girl sérieuse, et de la coquine en chaleur. Dualité qu’évoquait également à lui seul son regard allumeur derrière ses lunettes carrées aux épaisses montures noires. C’est simple, Lucille était l’incarnation même du fantasme de la secrétaire coquine.
« Bonsoir Lucille, l’interpela Josiane. Peux-tu prendre cette jeune novice en mains ? Tu fais ça mieux que quiconque en général. Elle s’appelle Jessica, et c’est Rob qui l’amène.
— Rob ? Ce boulet de service ? Je parie qu’il nous a encore amené un mec qui se déguise en femme pour pouvoir toucher des nibards
— Laisse-lui au moins une chance à cette petite, reprit Josiane. Allez je vous laisse tranquilles toutes les deux. »
C’est incroyable comme cette femme est belle, mais surtout le charisme naturel qu’elle dégage et la prestance de son regard.
« Dis-donc, tu es bien équipée, ma jolie. Très belle poitrine, et j’adore ta robe !
— Merci, répondis-je timidement, incapable de contribuer davantage à la conversation.
— N’aie pas peur et sois détendue, ma belle. Je vais bien m’occuper de toi. Mais sais-tu justement ce qui te manque ?
— Non, je me trouve déjà bien féminine.
— Là, tu es un mec déguisé en femme, m’explique-t-elle. Je vais faire de toi une femme. Et là, ma jolie, je suis navrée, mais il va falloir commencer par le plus douloureux. Enlève tes bas. »
Et c’est alors qu’elle sortit de son sac plusieurs bandes de cire. Mes poils allaient tous y passer.
« Aie ! hurlai-je à la première bande. »
Puis je m’y habituai finalement très vite. Il faut souffrir pour être belle, et j’avais envie d’être belle. Lucille ne s’attaqua qu’à mes jambes, mes testicules, mon cul, mon pubis et mes bras. Mon ventre et mon dos étant imberbes, et mon torse étant couvert par mes faux seins. La séance dura une bonne demi-heure, avant que Lucille ne m’appliquât une lotion sur les jambes, afin que les rougeurs s’estompent rapidement.
Nous passâmes ensuite à une étape que j’avais également complètement négligée, mais ô combien importante afin d’estomper mes traits masculins : le maquillage.
Je laissai les mains de fée de Lucille faire leur office. Elle commença par m’épiler les sourcils afin de les affiner, puis les redessina au crayon, avec subtilité. Mon regard était déjà changé. Un mascara donna ensuite du volume à mes cils, achevant de féminiser mon regard. Je me sentais complètement différente à chaque battement de cils.
Puis par je ne sais quel miracle le talent probablement , Lucille parvint à totalement redessiner mon visage, par un savant mélange de fond de teint et de blush.
Enfin, avec un rouge à lèvres rouge vif, elle sut faire de mes lèvres fines, une bouche à l’apparence aussi pulpeuse qu’Angelina Jolie.
Je n’avais plus qu’un seul mot pour me qualifier : « belle ».
Une heure que j’étais dans le vestiaire avec Lucille. Les clientes commençaient à se succéder. Ce que je voyais dans le miroir me bouleversait. Jamais Arnaud ne m’avait paru aussi séduisant que Jessica ne l’était en cet instant précis. Moi qui n’avais jamais réussi à devenir le bel homme que j’avais toujours souhaité être, j’étais devenue la ravissante femme que je voulais désormais rester.
Et je ne tardai pas à exprimer toute ma gratitude à Lucille.
« Ne me remercie pas, ma belle, j’ai pris beaucoup de plaisir à te pouponner. Tu es très belle. Tiens, c’est cadeau, tu peux les toucher. »
Lucille défit trois boutons de son chemisier, laissant apparaître son opulente poitrine qui semblait encore à la fois ferme et douce. Arnaud n’y résisterait pas, et pourtant :
« Je suis désolée Lucille, vraiment, tu es l’une des femmes les plus séduisantes que j’aie jamais vues, et j’aurais sauté sur l’occasion il y a encore quelques semaines, et peut-être même il y a une heure. Mais ce n’est pas simplement mon visage que tu viens de maquiller. C’est l’homme et ses besoins d’homme que tu viens d’effacer, libérant ainsi la femme qui sommeillait en moi. Pour la première fois de ma vie, j’aime ce que je suis. Et celle que je suis devenue a besoin d’hommes. J’espère que tu me comprends. »
A ces mots dont je craignais qu’ils fussent blessants, Lucille m’enlaça vigoureusement, et laissa échapper un soupir de soulagement, comme si elle venait d’ôter sa carapace de femme stricte. Son regard devint plus juvénile, sa voix même porta davantage dans les aigus :
« Dans mes bras, ma chérie ! J’espérais que tu réagirais ainsi. Tu es donc une vraie travestie, et à mes yeux une vraie femme. Je sens que nous allons être de grandes amies, toutes les deux. Allez viens ! Allons nous amuser. »
Nous retournâmes alors dans la salle principale. Elle n’était pas encore pleine, mais s’était tout de même bien remplie. Il était 23h passées, et l’ambiance commençait à monter. Je sentis alors de nombreux regards se poser sur moi, lorsque je fis irruption dans la pièce. Hommes, femmes, trans, travs, tous avaient au moins un coup d’il pour moi. Je ne sais si c’était parce que j’étais nouvelle dans ce club, ou si je plaisais vraiment, mais être la cible de tous les regards pour la première fois m’enchantait.
J’étais encore très maladroite, perchée sur mes talons de 10 cm. Mais malgré la douleur que cela infligeait au bout de mes pieds, je m’y habituai progressivement, me laissant même parfois aller à quelques timides pas de danse.
Je retrouvai Monsieur, adossé sur le bar, discutant avec un couple d’échangistes qu’il connaissait.
« Jessica ? C’est toi ? me demanda-t-il. Tu es ravissante ! Bravo Lulu !
— Ne m’appelle pas Lulu, Robert. Je ne suis pas ta pote. »
Visiblement, il y avait des antécédents difficiles entre eux.
« Très bien, Lulu, rétorqua-t-il, un brin provocateur. Je récupère ma chienne maintenant, continua-t-il, m’agrippant par la taille. »
Lucille n’insista pas, et s’éloigna de nous, non sans m’avoir déposé un doux baiser sur la joue, et après m’avoir susurré à l’oreille :
« Ne t’inquiète pas ma belle, je ne t’abandonne pas. »
J’étais déçue de voir partir ma nouvelle amie, mais je compris qu’il était impossible de côtoyer Lucille et Monsieur en même temps. Et je n’oubliais que j’étais venue ici avec Monsieur, grâce à Monsieur, et que je savais la queue de Monsieur capable de miracles avec mon corps de femme. Rester l’objet de Monsieur me paressait donc une évidence, et c’était de toute façon une obligation.
La soirée passant, de nombreux hommes vinrent à ma rencontre. Certains me plaisaient même beaucoup. Mais toujours, Monsieur exprimait avec fermeté son droit de propriété :
« Cette poufiasse est à moi. On touche avec les yeux et on va se branler plus loin ! »
Deux heures que cela durait. Ce n’était pas vraiment la soirée que j’avais imaginée. A part pour repousser mes prétendants, Monsieur ne m’accordait pas la moindre attention. Il cherchait surtout à draguer toutes les femmes qu’il croisait, se faisant constamment rejeter.
« Vois-tu, ma petite pute, me dit-il. Tu es mon assurance baise pour ce soir. Si aucune gonzesse ne s’offre à moi, j’aurai ton cul pour me soulager, alors tiens-toi prête. »
La soirée devenait vraiment longue. 2h du matin. C’était la folie dans le club, et j’étais attachée en laisse, liée à un homme qui enchaînait les râteaux et ne daignait pas me baiser ou me laisser me faire baiser. C’est bizarre, mais j’aimais pourtant cette sensation d’appartenance à Monsieur, l’homme par qui tout était arrivé, et qui exerçait sur moi une emprise de tous les instants.
2h30. Monsieur m’attacha au bar, alors qu’il partait aux toilettes. Aussitôt, Lucille qui m’avait surveillée durant toute la soirée, accourt et vient m’adresser la parole :
« Es-tu certaine de passer une bonne soirée, Jessica ?
— Je reconnais que je m’attendais à davantage de liberté pour une première soirée, j’espérais plaire aux hommes, qu’ils me draguent
— Mais beaucoup n’ont d’yeux que pour toi, regarde autour de toi, ils ont simplement peur de Robert, et je les comprends.
— Qu’y a-t-il entre Robert et toi ? lui demandai-je alors, saisissant l’occasion.
— La vraie question est qu’y avait-il ?’ Lorsque j’avais 16 ans, j’ai rencontré un homme de 20 ans mon aîné. En pleine crise d’adolescence et en quête d’indépendance, j’ai quitté le domicile familiale pour m’installer chez lui, séduite par les belles paroles de cet homme, son assurance, et son sexe qui faisait des merveilles à la jeune fille sans expérience que j’étais
— Et cet homme, c’était Monsieur, c’est bien ça ?
— Exactement. Progressivement, la vie avec lui est devenue un calvaire. J’avais besoin de la tendresse qu’il m’offrait de moins en moins, et puis il me trompait régulièrement, sans même s’en cacher. Mais j’étais sous son emprise, et acceptais mon sort sans broncher. Jusqu’au jour où, alors que je rentrais de cours plus tôt que prévu, j’ai trouvé Robert au lit avec ma mère. Pour la première fois après 6 ans de vie de couple, je suis entrée en furie, ai rassemblé mes affaires, et me suis enfuie. Mais je n’avais nulle part où aller. Mes parents ne souhaitaient plus m’accueillir, ma mère arguant que si je les avais abandonnés pour une queue, elle pouvait à son tour me délaisser pour la même queue. Seule et sans revenu, j’ai dû me prostituer pour terminer mes études, et cela m’a forgé une carapace d’acier, faisant de moi celle que je suis aujourd’hui. Mais depuis quelques années, Robert a perdu de son sex appeal auprès des femmes, comme tu auras pu le remarquer ce soir, et il n’a jamais cessé de vouloir recoucher avec moi depuis notre rupture, ce que j’ai toujours refusé
— Oulala ! Quelle histoire ! J’admire ton courage, mais aujourd’hui, tu es la reine, j’ai cru comprendre que tous les hommes ici rêveraient de coucher avec toi.
— Oui, ma chérie, merci. Mais s’il y a bien un homme ici qui ne m’aura plus jamais, c’est bien ce vieux con de Robert Et je te conseille de le fuir, car je vois en toi beaucoup de celle que j’étais lors de ma rencontre avec Robert Attention le voilà ! N’oublie pas ce que je t’ai dit. »
Et Monsieur récupéra la poignée de ma laisse, tandis que Lucille s’éloignait. J’étais toute travaillée par ce qu’elle venait de me raconter. J’avais bien compris le pouvoir de persuasion de Monsieur, et il était évident qu’il avait la même emprise sur moi. Mais un je ne sais quoi d’idiot chez moi instaurait une sorte de complaisance dans cette situation. Être la chose de Monsieur m’excitait au plus haut point, et même si je mourais d’envie de me jeter sur toutes les bites qui me tournaient autour ce soir, il était hors de question que je désobéisse à Monsieur.
3h du matin, la soirée est entrée au paroxysme de la dépravation. Tout le monde trouve chaussure à son pied, ou plutôt bouche à sa langue, ou trou à sa queue. Sauf moi et Robert qui regarde justement, vert de rage, la belle Lucille entraînant deux jeunes hommes dans une pièce isolée, dans un but évident.
Juste avant qu’elle ne ferme la porte derrière elle, je croise furtivement son regard, triste mais contente pour elle. Mais moins d’une minute plus tard, je la vois sortir, le chemisier entièrement déboutonné, et se diriger vers nous.
« Viens Robert, dit-elle alors. Ce soir je suis à toi. Va t’amuser, ma chérie. »
Ne souhaitant pas décevoir Monsieur, je le consulte du regard.
« T’as entendu Lulu, espèce de pouf ? Va t’amuser et fous-nous la paix ! »
Monsieur défit alors ma laisse, et s’éloigna avec Lucille, dont le regard était triste à son tour.
La pauvre, elle faisait cela pour moi. Elle se livrait à son bourreau pour me libérer du mien. Je ne la connaissais que depuis quelques heures mais déjà je savais que de forts liens d’amitié réciproque s’étaient noués entre elle et moi.
A peine ma laisse dénouée, je m’avançai timidement au milieu de la piste de danse. Il n’en fallait pas tant pour qu’une demi-douzaine d’hommes s’approche de moi, certains n’hésitant pas à me peloter. Toutes ces heures à attendre m’avaient tellement excitée que je ne pouvais plus patienter le temps de la séduction. Je m’accroupis directement au milieu d’eux et plaçai mes mains sur le sexe de deux d’entre eux, à travers leur pantalon. Déjà bien durs, ils libérèrent leurs queues de leurs vêtements, et je me jetai bouche la première sur la plus grosse des deux.
Je la suçais langoureusement, tout en branlant la seconde. Pendant ce temps, je vis les quatre autres hommes se rapprocher et se masturber autour de moi.
Certains me malaxaient les fesses, d’autres les seins, puis je me mis à 4 pattes et relevai ma robe, comme pour leur faire savoir qu’une nouvelle place de parking attendait d’être occupée.
L’un des hommes entama une lente pénétration dans mon cul. Heureusement, il était le moins bien monté des six, et sa queue rentra assez facilement. Sa sodomie n’était pas aussi riche en sensations que celles de Monsieur, l’autre jour, mais la sensation de soumission à plusieurs hommes me plaisait. Il jouit très vite sur mes fesses, mais je n’eus pas le temps de dire ouf qu’un autre homme, beaucoup mieux équipé, lui emboîta le pas et me déboîta littéralement le cul.
Là, j’étais désolée pour mon précédent baiseur qui ne m’avait pas fait pousser le moindre couinement, mais je hurlais comme une folle dès les premiers aller-retours de ce second amant, si bien que j’avais du mal à bien m’activer sur la fellation que je prodiguais toujours à la même queue, depuis le début. Celui-ci sentit bien que j’avais du mal à le faire jouir, et il agrippa ma tête pour venir faire claquer violement mon visage contre son pubis. Ses violents va-et-viens dans ma bouche eurent tôt fait de le faire déverser sa semence au fond de ma gorge, m’étranglant ainsi, ce qui eut pour effet de me faire involontairement recracher une grande partie de son sperme, dans un bruit non contrôlé mais ô combien excitant de régurgitation.
Un autre prit le relais, pendant que mon cul se faisait toujours pilonner. J’avais beau m’habituer à la douleur qui s’atténuait à mesure que mon anus se dilatait, je hurlai toujours autant de plaisir. Je vis alors les mêmes flashs que la dernière fois avec Monsieur, et je m’effondrai à plat ventre sur le sol, la face contre le damier lumineux de la piste de danse.
Il m’avait semblé qu’il était interdit de baiser sur la piste de danse, mais tout le monde s’était écarté, formant un cercle autour de mes baiseurs et moi, et m’acclamant à leur manière :
« Vas-y petite pute ! Montre-leur que tu peux assumer six grosses bites sans faiblir ! »
Cette phrase parmi tant d’autres que proféraient nos voyeurs eut chez moi un écho particulier. Je devais « assumer », faire mes preuves. Leur prouver à eux, mais également à moi-même que j’étais un plan cul hors du commun.
Toujours la fasse contre le sol, je remontai mon bassin afin de mieux recevoir cette seconde sodomie qui n’en finissait plus de me faire jouir, mais également afin de donner à mes fesses et mon dos une cambrure maximale, que mon corset amplifiait par ailleurs.
L’homme que j’avais commencé à sucer venait de se terminer tout seul, en se branlant au-dessus de moi, et avait éjaculé sur mes fesses. Je sentais les coups de reins dans mon cul faiblir légèrement. Peut-être un petit coup de fatigue de son auteur que je regardai pour la première fois, en tournant légèrement la tête. Ma parole ! Mais il a l’air d’avoir au moins 65 ballets ! Pas étonnant qu’il soit à bout de souffle
« Ah ah ! Papy, tu t’es vu trop beau ! commenta l’un des pervers qui nous mâtaient. »
Il venait de me donner un plaisir intense, le papy, j’entendais bien lui rendre la monnaie de sa pièce. Je retirai alors mon cul de son énorme gourdin, et lui fit signe de s’allonger sur le sol. Et alors que tout le monde s’attendait à ce que je me mette à le sucer, le me positionnai à califourchon au-dessus de lui, avant de m’empaler sur sa queue, sous les acclamations d’un public sous le charme.
C’était alors à moi d’onduler du bassin. C’était très fatigant, mais je mis tout mon cur à l’ouvrage. Cette position ne me procurait pas autant de sensations que la précédente, mais j’y trouvais une autre forme de plaisir. Le plaisir de donner du plaisir. J’alternai les mouvements afin de ne pas solliciter constamment les mêmes muscles. J’ondulais parfois du bassin, puis je sollicitais davantage mes cuisses en redressant tout mon corps, sautant littéralement sur cette queue, ce qui provoquait par ailleurs un balancement de mes seins que j’appréciais particulièrement.
Vint le moment de la jouissance pour celui que tout le monde appelle « Papy ». Je sentis un puissant jet de liquide bien chaud se déverser en moi, puis coulant le long de mes fesses lorsque je me retirai, l’anus encore très dilaté.
Cela faisait cinq, mais j’en avais compté six. Ce n’était donc pas fini. Je vis alors un jeune homme d’une vingtaine d’années tout au plus, légèrement en retrait et qui semblait manquer d’assurance. Son sexe était minuscule. A vrai dire, il me rappelait moi, enfin Arnaud. L’homme qui n’existe plus mais qui auparavant était le mauvais coup qui manquait de confiance en lui. Le pauvre, il s’est peut-être lancé dans un truc trop grand pour lui. Tous les regards étaient portés sur lui qui devait assumer la lourde tâche de passer le dernier, et me porter le coup de grâce.
J’avais déjà bien pris mon pied. J’allais donc avant tout m’atteler à sortir ce pauvre gars de cette situation compliquée. Je pris son sexe en bouche et le ne le suçai que pendant quelques secondes. Il ne fallait surtout pas qu’il jouisse trop vite. Puis je lui fis signe de s’allonger à son tour sur le dos, avant de m’empaler sur sa petite queue qui rentrait comme dans du beurre dans mon cul encore dilaté aux dimensions de Papy.
Je fis mine d’avoir mal, puis je démarrai mes ondulations en gémissant, puis en couinant de plus en plus fort. Je sentis alors quelques petits jets de sperme et son sexe se mit à sévèrement ramollir. Il avait joui en moins d’une minute dans mon cul. Mais j’avais bien l’intention de lui créer une image de grand baiseur, alors je conservai la position à califourchon sur sa queue molle, et ondulai de plus en plus vite du bassin, limitant l’amplitude de mes oscillations afin que sa queue ne ressorte pas.
Je fis semblant de prendre un plaisir croissant, commençant à hurler de plus en plus fort. Mon partenaire comprit mon petit manège et m’agrippa la taille, comme pour jouer un rôle plus actif dans cette pénétration, sous les regards ébahis de nos voyeurs. Je criais, je gémissais d’un plaisir simulé à 100%. Puis quand je sentis le temps suffisamment long, je m’effondrai sur mon partenaire, à plat ventre, et lui roulai une énorme pelle comme pour le remercier de sa prestation digne d’un hot d’or.
A la fin de notre baiser, il me glissa un discret « merci » à l’oreille, puis nous nous relevâmes sous les applaudissements de quelques-uns des voyeurs.
J’allai ensuite me passer un brin de toilette, j’étais toute démaquillée, mais incapable de récupérer le beau travail de Lucille. Je retournai au bar dans cet état, où je retrouvai justement Monsieur et Lucille.
« On rentre, Jessica, je vois à ta gueule de pute souillée par le sperme que tu t’es bien donnée pendant mon absence Allez au revoir Lulu, et merci pour ce moment, ma porte te sera toujours ouverte, si tu souhaites revenir, j’abandonnerai tout pour toi, même cette pouf de Jessica.
— N’y compte même pas, Robert, répondit Lucille, aujourd’hui était la dernière fois pour toi avec moi.
— Dis au revoir à Lulu, Jessica. »
En guise d’au revoir, je déposai un doux baiser sur la joue de Lucille, auquel elle répondit par un tendre câlin, durant lequel je sentis que quelque chose se passait. Une vague de chaleur me traversa le corps, lorsqu’elle me glissa à l’oreille :
« A très vite, ma douce Jessica, ta rencontre aura été pour moi la plus belle chose depuis bien longtemps. »
Alors que nous sortions du club, de nombreux hommes sur le parking m’exprimaient leur admiration :
« Merci Jessica, tu as été superbe ! »
« A bientôt Jess ! »
« Eh bien ! s’exclama Monsieur, on dirait que tu as fait sensation ce soir. »
C’était vrai, ma quête de devenir un objet de fantasme avait abouti, et était même allée au-delà de mes espérances. Tous les hommes étaient à mes pieds mais une personne, une seule, occupait mon esprit : Lucille, que j’espérais de tout cur revoir un jour.