« Bonjour, entrez, il devrait arriver d’ici peu. On vous a déjà fait signer les…

— Oui hier.

— Ok très bien dans ce cas, je vous laisse patienter ».

La secrétaire m’indique les quelques chaises dans le large couloir, face à la porte du bureau du docteur Medien. Je m’installe et tente de chasser ma nervosité en regardant les alentour de mon nouvel environnement de travail. C’est une petite clinique de province, néanmoins très réputée, en partie grâce à celui que j’assisterai durant mon stage. Le docteur Medien est un médecin très reconnu qui s’approche aujourd’hui de la cinquantaine, spécialisé dans la neurologie. Très reconnu, vous me direz, moi je ne le connaissais pas… Je ne suis pas vraiment dans le monde de la médecine, mais plutôt celui du secrétariat et de l’administration… Bizarrement, je suis quand même intimidée. C’est mon tout premier stage professionnel, j’ai la vingtaine et je n’ai encore jamais vu cet homme, alors forcément je suis en train de me mettre une pression monumentale. J’entends soudain la voix de la secrétaire, ce doit être lui qui arrive… Je me redresse et droite comme un pic, j’attends qu’il se présente devant son bureau. Il apparaît enfin, en costume gris, une paire de lunettes ne dissimulant pas un regard très clair.

« Bonjour, c’est vous ma nouvelle souffre-douleur ? Me demande-t-il.

— Pardon ? Rétorqué-je du tac-au-tac.

— Mademoiselle Élise Jouhe ?

— Ah oui, c’est bien moi…

— Pardonnez-moi, je suis meilleur médecin qu’humoriste, dit-il avec le sourire.

— Non mais c’est moi, je suis nerveuse ! Expliqué-je gênée.

— Ne le soyez pas surtout, répond-il.

Je lui souris et le suis à l’intérieur de son bureau. L’endroit est plus grand que je me l’imaginais. Il doit surprendre mon regard vers le canapé.

— J’aime quand c’est plus confortable, les journées peuvent être longues ici… Tenez, là c’est votre bureau, ici le mien. Faites comme chez vous, il y a un petit frigo si vous apportez votre propre repas… »

Il m’explique ensuite rapidement ce que je devrai faire puis s’installe à son propre bureau. Nous nous faisons face, bien qu’il y ait une dizaine de mètres entre nous, je me sens pas exactement à l’aise. Mais le malaise se dissipe rapidement, l’homme m’a fait bonne impression et cela semble se confirmer au cours de la journée, il est professionnel, agréable, compréhensif, bref tout va pour le mieux.

Le lendemain, contre toute attente, je le rencontre dans le bus qui mène à la clinique. Je le rejoins et le salue, sans arriver à cacher mon étonnement.

« Ma voiture est au garage, m’explique-t-il. Et vous ?

— Je prends toujours le bus, je n’ai pas de voiture, puis c’est pratique depuis le centre-ville.

— Oui c’est vrai.

On discute de tout et de rien jusqu’à l’arrivée. Je me surprends à regarder sa main à la recherche d’une alliance et décidément, il est observateur (ou je ne suis pas discrète), il le remarque et me dit alors :

— Je suis séparé depuis peu de temps, c’est pour ça qu’il y a encore la marque…

— Je ne savais pas…

— Comment auriez-vous pu le savoir ? Et vous ?

— Moi ?

— Mariée, en couple, célibataire ? J’espère que vous n’êtes pas mariée, ne commettez pas cette erreur, ajoute-t-il avec humour.

— En couple. Enfin…

— Vous n’êtes pas sûre ? Plaisante-t-il.

— C’est compliqué… Il vit assez loin.

— Ah oui, j’ai connu ça, difficile en effet… à l’époque nous avions un accord, on pouvait coucher avec quelqu’un d’autre à condition qu’on se le dise ensuite, ça n’a pas duré mais au moins, c’était excitant ! Mais je sais pas pourquoi je vous raconte tout ça.

— Je prends note du conseil, réponds-je amusée.

On rejoint le bureau et la journée passe encore sans encombres. Le soir, je raconte tout par skype à mon copain.

« Pourquoi tu me dis ça, tu veux qu’on fasse pareil ? Je sais pas si je pourrais franchement…

— Mais non, je te dis ça comme ça…

— Et il est comment lui ? C’est bizarre qu’il te parle de ça non ?

— C’est venu dans la conversation, ça m’a pas semblé louche écoute. Sinon il est bien, le boulot n’est pas forcément passionnant mais au moins je m’entends bien avec lui.

— Il est comment… ? Me demande-t-il avec un sourire plein de sous-entendus.

— Arrête… D’ailleurs t’as qu’à le googler…

— Oh putain il est plutôt beau pour son âge… J’ai du souci à me faire…

— Tu serais donc jaloux ?

— Tu passes tes journées avec lui, je te connais, tu dois déjà fantasmer ma coquine ! Dit-il en riant.

— Déconne pas, je vais être trop gênée devant lui après !

— Oui docteur, auscultez-moi, oh oui… mime-t-il en poussant des gémissements ridicules.

— Oh la la Damien… Ne t’étonne pas que j’aie envie d’un homme mûr après !

— Passons cet accord Élise, tu couches avec lui et tu me racontes ensuite !

— Et je perds mon stage, brillante idée !

— Bon d’accord, tu n’as qu’à juste le sucer, hop sous le bureau ni vu ni connu…

— Mais arrête enfin !

— Une branlette ?

— Damien. »

Le lendemain, j’essaie d’oublier cet idiot de Damien et finis par y parvenir, jusqu’à son appel à midi. Comme pour chaque déjeuner, je prends mon sandwich et m’installe sur le canapé. Cette fois, monsieur Médien fait de même.

« je peux répondre ?

— Bien sûr, ne me demandez pas la permission !

Je décroche.

— Chérie c’est moi…

— Oui je sais que c’est toi Damien…

— Je te dérange pas au boulot ?

— Non je déjeune là, il y a un problème ?

— Non pas du tout, mais je me demandais si tu étais libre ce weekend, je pourrais passer te voir.

— Super, on t’a donné ton samedi ?

— Oui alors autant en profiter… j’ai très envie de toi depuis hier…

Je me sens bêtement rougir et je réponds de la façon la plus neutre possible :

— Ah, oui, moi aussi.

— T’as l’air bizarre, ça va ?

— Oui ça va, je suis au bureau avec monsieur Medien là.

— Aaaaaah je comprends mieux, et alors qu’a-t-il pensé de sa petite fellation ?

— Damien !

— Oh tu as décidé de faire plus finalement ? Je le savais ahah !

— Je vais raccrocher.

Le docteur me regarde avec amusement.

— Il n’est pas trop tard pour une petite branlette. »

Je raccroche au nez de Damien et range mon portable parfaitement agacée.

— Votre compagnon ?

— Oui, mon imbécile de compagnon !

— Vous voyez, rien de tel que le célibat ! La tranquillité et du sexe quand on le souhaite !

— Quand vous le souhaitez, vraiment ? Demandé-je intriguée.

— Je ne suis pas le seul qui ne cherche rien d’autre au fond vous savez.

— Oui j’imagine. Mais vous rencontrez où ?

— Attendez, je vous montre.

Il retourne à son bureau et me fais signe de le suivre. Sur son pc, je vois un onglet ouvert de site de rencontre.

— Ne me dites pas que ça marche ça !

— Bien sûr que si !Bon pas tous les soirs non plus mais ce n’est pas si rare… Tenez regardez, en ce moment je discute avec elle et je lui ai proposé un rendez-vous ce soir…

Il ouvre la fenêtre de dialogue et remonte la conversation. Je vois qu’elle a juste quelques années de plus que moi et qu’elle est manifestement très tentée au vu de ce qu’ils ont échangé… La conversation a même été carrément sexuelle, elle lui demande de l’insulter, lui dit qu’elle voudrait le sucer… Je suis étonnée et embarrassée maintenant.

— Tenez attendez…

Il revient à la fin et écris :

"Bonjour salope, j’ai envie de toi"

— Non mais ça ne peut pas marcher… lui dis-je.

— Qu’est-ce que vous croyez ? On veut la même chose, c’est tout ! Ah, elle est là, elle répond.

"Bonjour, je me suis caressée en pensant à toi ce matin, je veux bien qu’on se rencontre ce soir"

— Vous voyez ! Attendez encore…

"Hmmm j’en suis très heureux salope, que voudrais-tu faire exactement ?"

— Là elle répond…

"Je voudrais mettre ta queue dans ma bouche… t’avaler… tu bandes ? Je mouille j’ai envie de toi"

Je ne peux empêcher mon regard de descendre vers l’entrejambe du docteur et je vois qu’effectivement, il bande. Il se tourne vers moi et sourit.

— Allez-y répondez-lui vous verrez, c’est amusant on se prend au jeu !

Je le regarde incrédule puis m’avance vers le clavier, devant lui, et écris à mon tour :

"Oui je bande, moi je voudrais coucher"

— Non soyez plus crue !

"…baiser avec toi dès maintenant "

— N’oubliez pas le « salope ».

"…salope"

J’envoie le message, troublée. J’attends sa réponse. Je l’entends, lui, qui respire fort derrière moi.

"Je vais chercher mon gode je reviens"

Les mains du docteur m’entourent pour lui écrire une réponse :

"Je suis au boulot, je peux pas cam"

"tant pis j’ai trop envie je te laisse imaginer"

Il ne remet pas ses mains tout de suite et m’entoure ainsi de ses bras qui me frôlent les jambes. Je me sens de plus en plus troublée, consciente qu’il bande…

— Ne restez pas debout, asseyez-vous… m’invite-t-il en posant ses mains sur mes cuisses.

Je me laisse guider et m’assieds sur lui, un peu crispée, mais je me sens aussi très excitée par la situation, et la pression de son sexe dur contre mon cul n’aide pas. Il garde ses mains sur mes cuisses et écarte un peu mes jambes.

Je l’ai qu’est-ce que j’en fais… ?

— Continuez de lui écrire, je vous dicte.

Je m’avance un peu et patiente, les mains sur le clavier.

— Commence par le sucer comme tu me sucerais… lèche le comme une petite salope.

Je tape et fais des fautes de frappe tant je suis nerveuse. Ses mains me caressent et se rapprochent de plus en plus de l’intérieur des cuisses pour remonter vers ma chatte à travers le pantalon.

— Bave dessus… qu’il soit bien humide pour ensuite te pénétrer…

Il murmure presque à mon oreille et je frémis.

— Tu es ma chienne…

Comme je n’écris pas de suite :

— Qu’est-ce que vous attendez ?

— Pardon…

Je suis tellement perturbée que je ne sais plus à qui il s’adresse. Son sexe est entre mes fesses et il me tient, me fait presque coulisser dessus, ou est-ce moi qui le fais toute seule ?

"Oui je suis ta chienne je l’ai enfoncé dans ma chatte"

— Défonce-toi maintenant… comme je vais te défoncer ce soir…

Ses mains s’arrêtent à l’endroit de ma chatte et il appuie volontairement dessus à travers le pantalon, j’arrête d’écrire dans mon plaisir et recule, me laisse à moitié tomber sur lui.

— Continue d’écrire Élise.

— Oui monsieur, réponds-je presque automatiquement.

Je me redresse et m’apprête à finir ma phrase, mais je ne me souviens plus de ce qu’il a dit.

— …comme je vais… te… défoncer… ce soir… voilà. Ajoute l’insulte de ton choix.

"Comme je vais te défoncer ce soir salope"

Ses mains glissent sur ma chemise et la déboutonnent doucement, je me laisse faire, à bout, et l’aide à retirer le vêtement… Il fait glisser ses mains sur mes seins mais s’y arrête pas et descend vers mon pantalon, qu’il déboutonne à son tour, pour ensuite passer sa main sous ma culotte.

— Aaaah monsieur je…

Je ne sais plus quoi dire, je gémis lorsque ses doigts touchent mon clitoris, je respire mal…

— Arrête de te défoncer et lèche le gode. Tape Élise…

Je me reprends et écris, en prenant soin d’ajouter « chienne » à la fin.

— Bien…

Soudain il me pénètre d’un doigt… Je pousse un petit cri et écarte mes jambes encore plus, m’effondrant presque sur lui. Il l’entre, le fait coulisser, et le retire enfin et l’approche de mon visage. Je ne comprends pas jusqu’à ce qu’il le passe sur mes lèvres… J’ouvre la bouche et il fait glisser son doigt contre ma joue et sur ma langue…

"c’est si bon je le prendrai ce soir, comme ça je pourrai le lécher pendant que tu me baises et le baiser pendant que je te suce je veux être ta pute"

— Mets-toi à genoux salope, je vais continuer…

Je m’apprête à écrire quand il me prend la main et m’arrête.

— Non Élise, c’est à toi que je parle là… à genoux.

Je me retourne surprise, comme si je réalisais soudain, mais terriblement excitée j’obéis et m’agenouille sous le bureau, la tête juste entre ses jambes. Il sort son sexe et s’avance à peine pour le coller sur mes lèvres. Il ne fait rien de plus, mais j’ouvre mes lèvres et commence à passer des coups de langue. Je l’entends écrire en même temps. Je suis frustrée de ne pas pouvoir savoir ce qu’ils se disent maintenant… Il arrête et me prends la tête entre ses mains, guide la fellation, m’oblige à le prendre plus profond… j’y mets du mien, je n’ai jamais pris autant de plaisir à sucer quelqu’un… je n’attends qu’une chose, c’est qu’il jouisse dans ma bouche, je veux le boire… Comme s’il lisait dans mes pensées, il dit :

— Tu le veux hein ? Tu vas l’avoir ma salope…

Et il explose dans ma bouche, dans un grognement rauque… je sens mes jambes trembler, tout mon corps se raidir et une sensation de plaisir folle m’envahir et me faire gémir, je jouis littéralement en recevant son sperme…

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