"Calmez-vous, ma petite Éléonore !… Mais d’ailleurs, pourquoi pleurez-vous comme ça ?! Que vous est-il arrivé pour que vous soyez dans un tel état ?!…
— Il est parti, l’âne… Il est parti avec le méchant bélier et il ne reviendra plus !… Ce n’est pas de ma faute…
— Ce n’est pas grave, ma chérie… vous voyez, votre oncle n’est pas en colère ; il voulait juste savoir ce qu’il s’était passé pour que vous pleuriez à chaudes larmes comme une petite fille… mais, en regardant votre robe, j’ai déjà une petite idée. Il vous est sans doute arrivé un peu la même chose qu’à Luna, la première fois qu’elle a astiqué le chibre d’Hub… euh… enfin, de l’âne !
— Madame Morgane !?!…
— Oui, je sais… Luna ! Ne t’inquiète pas, ça reste entre nous !…
Puis, se tournant de nouveau vers Éléonore et lui tendant le bras pour l’aider à se relever…
— Allez, ma belle princesse, remettez-vous debout et séchez vos larmes ! Vous allez voir, il va revenir tout seul de lui-même, notre gentil baudet… Et puis le méchant bélier aussi… et nous lui donnerons une grosse fessée pour le punir !
— Oh oui, une très grosse… Hein, tonton Henri ?!
— Mais bien sûr que oui, ma petite chatte… et si ça ne suffit pas, je prendrais la trique pour corriger le méchant bélier !
Une lueur de perversité traversa le regard du sexagénaire, ce qui n’échappa pas à la "bonne" fée Morgane. L’oncle Jacques-Henri devait sûrement aimer le sexe violent, parmi tant d’autres pratiques inavouables… elle en était maintenant intimement persuadée. Elle fit un clin dil à la belle marocaine qui avait manifestement eu le même sentiment en entendant s’exprimer le vieil homme et qui mouilla sa petite culotte presque instantanément !
Les perspectives qui s’ouvraient aux deux femmes, puisque Luna ne doutait pas un instant que la tante Morgane ne résisterait pas à la tentation, devenaient vraiment alléchantes et se devaient d’être explorées, quitte à laisser Éléonore s’amuser toute seule avec son âne…
D’ailleurs, puisqu’on parlait du loup, le sieur Hubert arriva à la porte de son box l’air tout guilleret, du genre l’âne satisfait du devoir accompli… avec, qui plus est, ce sentiment jouissif de s’être pleinement vengé, d’avoir eu une revanche éclatante sur son triste sort ! Quant à notre valeureux et beau prince charmant, il suivait le canasson à bonne distance, la démarche claudicante et le regard hagard. Il semblait porter sur son frêle corps de bélier toute la misère du monde !
Personne ne sut jamais ce qu’il s’était réellement passé pendant le laps de temps où les deux quadrupèdes avaient disparu… mais, depuis, une légende circule à travers forêts et prairies du nord de la France, comme quoi un bel âne plein de vigueur aurait sodomisé à sec un pauvre bélier, après l’avoir coincé dans un taillis d’aubépines. On raconte même qu’un effroyable bêlement transperça la douce quiétude de la forêt dArgenteuil, en cette belle fin d’après-midi d’avril, comme s’il sagissait de la fin du monde.
Mais vraiment… que ne sont-ils pas prêts à inventer, ces conteurs, pour essayer de se rendre intéressants ?! Un âne sodomisant un bélier… et puis quoi encore ? La marmotte qui met le chocolat dans le papier d’aluminium ?!… [Ndr : "Encore un qui ne connais pas les contes et légendes de la Yaute, parce que nous savons tous ici que la marmotte est une chaudasse de première… mais ça, c’est une autre histoire !…"]
Toujours est-il que Jean-Édouard laissait apparaitre des signes évidents de dépression aiguë, même si cela ne faisait qu’une demi-journée qu’il avait l’apparence d’un bélier. Sans doute était-ce davantage sa vie d’avant métamorphose, à toujours courir à gauche à droite, sans aucun répit et toujours sous pression… qui l’avait amené dans cet état proche du burn-out ! A moins que ce fusse le fait de ne plus avoir ses deux magnifiques ROLEX aux poignets ?!
Seulement, la suite ne fut pas pour lui remonter le moral, bien au contraire… à croire qu’ils s’étaient tous ligués contre lui pour l’achever avant la fin de la journée et faire un méchoui avec sa dépouille !?
— Oh ! Il est revenu mon petit âne d’amour !… Mon gentil petit âne à qui je vais faire un gros câlin pour le consoler du coup de corne du méchant bélier…
Puis, se tournant vers son oncle…
— Tonton Henri, il faut que tu attrapes le méchant bélier et que tu lui coupes les couilles !
Jean-Édouard, qui n’était déjà pas dans une grande forme, passa tout près de linfarctus du myocarde. L’idée qu’on l’émascule et lui enlève sa seule raison de vivre en tant que bélier… lui était tout bonnement insupportable ! Autant finir en côtelettes et tajine de mouton tout de suite ! Il gisait donc sur l’allée en terre battue, la tête recourbée contre le sol et les cornes sous son corps… dans un état semi-comateux. Il voulait de toute façon se laisser mourir là, pour donner mauvaise conscience à tous ceux qui passeraient devant sa carcasse bouffée par les asticots et les vautours d’Argenteuil.
Mais bon, la "bonne" fée Morgane sauta à sa rescousse… sans doute son côté humaniste !
— Ma petite Éléonore, vous n’allez quand même pas châtrer vos anciens amours lorsque vous en trouvez un mieux membré !? Sinon, les mâles vont hésiter à deux fois avant de coucher avec vous… et vous allez vite vous retrouver à devoir vous titiller le minou toute seule. Allez, ma belle princesse… nous allons plutôt nous occuper de notre bel âne qui a sûrement toujours envie de donner un peu de sa personne ! Et si cela ne suffit pas, il y aura encore les étalons du haras…
— Et moi aussi !… rajouta l’oncle Henri qui avait manifestement flairé le bon plan et qui comptait bien être de la partie.
— Et vous aussi, effectivement… mais vous n’allez quand même pas sauter votre jeune nièce, monsieur BUISSET DE BOMPANA, car ce sont des choses qui ne se font pas dans votre milieu, normalement !? Mais, ne vous inquiétez pas, mon cher… avec la belle Luna, nous comptons bien nous occuper de vous, une fois que mademoiselle aura eu sa petite gâterie.
— Petite… petite… Madame Morgane aime jouer sur les mots !
— C’est vrai, mon cher Jacques-Henri… et pas seulement sur les mots ! Mais ça, vous le verrez de vous-même tout à l’heure…
— …
— Tout à l’heure, monsieur BUISSET DE BOMPANA, car pour l’instant, on ne touche pas ! … rajouta la "bonne" fée Morgane, avec un regard qui le glaça tout le long de la colonne vertébrale, alors qu’il sapprêtait à caresser les cheveux de sa jeune nièce.
Le propriétaire des lieux était forcément déçu de ne pouvoir toucher au corps juvénile de sa nièce, surtout que cela faisait de nombreuses années qu’il fantasmait dessus et que la situation ne s’était jamais présentée aussi bien. Il y avait toujours une âme bien-pensante à côté de la jeune femme, puis, ces dernières années, l’autre petit prétentieux de Jean-Édouard, pour l’empêcher de coincer cette petite chienne entre deux portes et lui montrer ce qu’était un vrai mâle. D’ailleurs, si elle avait envie de se faire prendre par son âne, c’est bien qu’elle ne devait pas trouver son plaisir avec son bellâtre !
Il n’avait pas osé poser la question de son absence quand elles arrivèrent toute à l’heure… mais peut-être y avait-il de l’eau dans le gaz entre les deux tourtereaux… et cette pensée enthousiasma au plus haut point ! Une jeune femme qui se sépare juste avant son mariage était forcément un peu déstabilisée et devenait donc une proie d’autant plus facile pour un coureur de jupons comme le beau tonton Henri…
De toute façon, le sexagénaire comptait profiter de la scène qui commençait à se dérouler devant lui et, à la moindre opportunité, s’inviter aux ébats… Il sortit d’ailleurs sa queue d’une taille tout à fait honorable, toute proportion gardée avec son âne, et entama une lente masturbation de celle-ci.
Les trois filles, quant à elles, navaient plus d’yeux que pour le sexe du cousin Hubert, qui comme par magie s’allongeait sous leurs regards ébahis. Elles se mirent les trois accroupies sous les flancs de l’animal et se passèrent à tour de rôle l’énorme mandrin tout en le branlant, comme si c’était un jeu, à celle qui arriverait à le mettre le plus profond dans sa propre bouche… Quitte à se déboiter la mâchoire !
La belle marocaine gagna largement, pour le plus grand plaisir de l’âne qui lui inonda la bouche et le visage… mais les deux autres femelles en chaleur ne lui en tinrent pas rigueur, trop occupées à se caresser mutuellement, leurs mains libres s’immisçant dans l’intimité humide de l’autre. Elles s’embrassaient maintenant goulûment…
L’oncle appréciait de plus en plus le spectacle, mais il était malgré tout frustré de ne pouvoir jouer avec un de ces petits corps exquis à portée de main, ni fourrer une de ces petites chattes toutes dégoulinantes de cyprine. Il décida donc de braver ce que lui avait dit la tante Morgane, même si cette dernière lui faisait peur et qu’il sentait qu’il ne fallait pas trop la provoquer, au risque de le regretter amèrement.
Aussi, il s’approcha tout doucement, progressivement… des trois femmes et de l’âne, la bite toujours à l’air, en se disant qu’elles ne feraient pas vraiment attention à lui, trop occupées qu’elles étaient à branler l’âne et à se faire des caresses intimes entre elles…
Il avait presque le bout de sa queue dans les jolis cheveux dorés d’Éléonore et comptait bien se branler avec… mais la "bonne" fée Morgane, qui se releva pour justement passer à l’étape suivante avec sa jeune protégée, l’aperçut et coupa l’homme mûr dans son élan.
— Que vous ai-je dit, mon cher Jacques-Henri ?!? C’est plus fort que vous, les hommes… quand vous voyez de jolis petits culs, vous êtes incapables de vous contenir et d’attendre que nous vous invitions pour vous joindre à nous !
— Non, non !… Ce n’est pas ce que vous croyez, madame Morgane !… Je ne faisais juste que regarder… je n’ai rien touché !…
— Puisque vous êtes un petit cabotin qui n’écoute rien, je vais vous donner de quoi assouvir vos fantasmes et votre orgueil de mâle !…
— …
Elle claqua des doigts en direction de son hôte qui n’eut pas le temps de réagir… La "bonne" fée Morgane est bien une vraie salope !