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Marion – Chapitre 11




Marion se comporte comme une petite fille prise en flagrant délit par ses parents.

Depuis quelle est arrivée, elle semble terrorisée.

Quand ils ont voulu la débarrasser, elle sest recroquevillée, emmitouflée son manteau, redoutant de lenlever.

Sans prévenir, elle a grimpé les escaliers, une valise dans chaque main. Elle sest précipitée dans sa chambre, la chambre quelle occupe à chaque séjour, pour sy enfermer comme dans un refuge

Elle claque la porte derrière elle et soupire, soulagée de se retrouver dans cet environnement familier. Elle est rassurée en constatant que malgré les années qui passent, rien ne change, tout reste intact et à sa place, comme dans ses souvenirs

Elle renverse le contenu de sa valise sur le lit puis enlève enfin son manteau son bouclier à labri des regards.

Avant de faire le tri, elle se regarde dans le miroir de larmoire où, adolescente, elle sest si souvent contemplée et jugée.

Face à son reflet, elle reste sans voix. Il ny à rien à dire, le constat est accablant : dans cette tenue tapageuse qui accentue ses courbes et exacerbe ses formes, elle a vraiment lapparence et lallure dune putain ; une très jolie putain, certes, mais une pute tout de même.

Elle se regarde, ne se reconnaît pas, hypnotisée malgré elle par limage quelle renvoie.

Elle imagine leffroi de ses parents, sils lavaient découverte sous ce jour.

Marion à compris très jeune quand ses formes épanouies ont commencé à faire partie de léquation – que les hommes avaient tendance à la fantasmer docile et très salope au pieu. Elle possède tous les attributs qui stimulent ce genre de libido bien macho.

Que son fils ait insisté pour quelle soit déguisée de la sorte ne fait que confirmer ce quelle a toujours su : les mâles, petits ou grands, sont tous les mêmes.

La seule chose quils réclament, cest quune femme corresponde aux attentes quelle inspire.

Sa généreuse plastique annihilant les autres aspects de sa personnalité, ils la cantonnent à un seul rôle : un fantasme sur pattes, inaccessible, La-Femelle- Ultime…

Elle sassied au bord du lit et aperçoit sa chatte dans le reflet du miroir. Elle constate, de visu, quelle na effectivement pas de culotte. Elle en ricane damertume, se sent désabusée.

Pour posséder, pour apprivoiser ce joli petit animal – que les femmes protègent en le dissimulant entre leurs cuisses , elle sait que les hommes sont vraiment prêts à tout.

Cet eldorado convoité devient une source inépuisable de larmes et de drames lorsquelles en interdisent laccès.

Son esprit vagabonde, bondit, au gré de ses divagations.

Elle sest enfuie comme une voleuse, sans raisons, ses parents se posent probablement des questions sur son étrange comportement.

Elle sort de sa torpeur et se trouve soudain ridicule, à scruter ainsi son intimité.

Elle na tout de même pas fait tous ces kilomètres pour se retrouver dans son ancienne chambre, à sextasier béatement devant sa propre chatte comme sil sagissait dun calice sacré capable de damner tous les hommes sur la terre.

Tous les hommes ?

Bien-sûr que non, nexagérons pas.

Mais elle est convaincue cependant quau moins lun dentre se damnerait volontiers. Son fils. Et il a commencé

Ce constat simple lui provoque une succession de délicieux petits frissons.

Que lui arrive-t-il, au juste ?

Ils sont tous rassemblés dans le séjour où brule un grand feu de cheminée qui entretient lambiance.

Marion, puis Mathieu, tour à tour, sont pressés de questions qui fusent, avec la volubilité et la bonne humeur qui caractérisent souvent les retrouvailles.

Marion se prête de bonne grâce à lexercice.

Elle est assise au bord du canapé, en bas de survêtement, avec un gros pull à col roulé et des charentaises aux pieds.

Elle sagite, participe, rit aux éclats ; elle est heureuse, le manifeste, enfin dans son élément.

Mathieu, qui lobserve dun air amusé, trouve quelle en fait vraiment des tonnes, dans le genre gentille-fille-à-son-papa-et-sa-maman.

Après leur avoir mené la vie impossible dans sa jeunesse, les avoir plongés dans le désespoir par ses choix de vie extrêmes (sa grossesse précoce, son mariage express), Marion se comporte aujourdhui avec eux exactement comme ils lauraient souhaité quand elle partageait leur toit. Les enfants sont tous des ingrats, les parents le savent bien

Mathieu boit sa coupe. Grisé par le champagne, il décroche progressivement de la conversation.

Petit à petit, il se laisse submerger par les souvenirs riches en émotions de la journée quils ont partagée.

Sa chatte.

Dans sa bouche, sous son nez, sur sa peau. Sa chatte est partout.

Il se souvient de son gout. De lodeur. De sa chair. Il se souvient de tout, à devenir fou.

Il a beau manqué dexpérience – cétait une première -, il a remarqué quil lui faisait prendre son pied. Il en a été le premier surpris. Le premier enchanté.

Il ignorait être capable de faire autant jouir une femme.

Alors sa mère.

Impensable.

Il mesure sa chance davoir déjà parcouru tout ce chemin.

Il tient entre ses mains lincroyable opportunité de réaliser son rêve, son destin.

Il est convaincu quil en est seul maitre.

Sil persévère, fait le forcing, il la convaincra et nul doute quil y parviendra.

Il laura

Les heures défilent, la soirée se termine.

Mathieu est malheureusement forcé dadmettre que plus rien nest possible ce soir ; elle est partie.

Il espère quil se trompe, quil y aura un signe, quelque chose, nimporte quoi.

Il bavarde avec ses grands-parents, en bon petit-fils concerné, puis sort fumer une cigarette.

Comme il nest pas vraiment accro au tabac, il ne sinflige pas longtemps le supplice dun tel froid et rentre.

De plus, sa seule addiction leur a faussé compagnie.

En effet, sa mère sest retirée dans sa chambre, sans doute éprouvée par sa journée.

Résigné, Mathieu va prendre une douche.

Lorsquil regagne sa chambre pour se mettre au lit, dépité, il saperçoit quil na pas sa valise, emportée à létage par Marion dans lagitation de leur arrivée.

Voilà !

Il a enfin trouvé un prétexte

Il sait quil ne devrait pas, elle va lui faire un drame.

Mais il a une bonne raison, une raison suffisante pour quelle ne flippe pas.

Ses grands parents nimagineront jamais ce quils partagent depuis quelques jours, dans lintimité.

Cest tout simplement inimaginable…

Il rentre sans frapper, la chambre est vide.

Marion, en train de se brosser les dents dans la petite salle de bain indépendante qui jouxte la chambre, ne semble pas lavoir entendu ; elle lui tourne le dos.

Toute à ses ablutions, elle ne remarque pas quil lépie. Elle est délicieusement indécente, nue sous sa nuisette en dentelle, prête à se coucher.

Il est envouté par la vision, sa mère nue sous les dentelles ; il nose pas bouger.

La taille étroite, les hanches dessinées, les reins cambrés et les fesses, si délicieusement bombées. Il la voit. Il voit tout.

Marion devine sa présence et se retourne, comme si elle lattendait ; ses gros seins explosent au visage de Mathieu.

« Oh Maman, quest-ce que tu es bandante ! sécrie-t-il spontanément, avec une désarmante sincérité, pétrifié devant tant de féminité.

— Mon Dieu, Mathieu, quest-ce que tu fais ici ? Tu nes pas fou de venir dans ma chambre, maintenant ? Vas ten tout de suite ! » lui ordonne-t-elle déterminée, en indiquant la porte de son doigt tendu, avec une posture de maitresse décole autoritaire qui renvoie un enfant turbulent de sa classe.

Lair outragé qui fige ses traits limpressionne. Mais il ne le montre pas. Il ne veut pas quelle découvre dans ses yeux la moindre faiblesse qui le trahirait.

Elle est si désirable.

Il lattrape par la taille et lattire brusquement vers lui, possessif.

Lorsque les lourdes mamelles de sa mère sécrasent sur son torse, il comprend pourquoi il a osé.

Il na pas le choix, elle le rend fou.

Il empoigne son cul, malaxe à pleines mains la chair onctueuse et moelleuse de ses fesses pleines.

— Oh, Maman, laisse toi faire, laisse moi te toucher, jen ai trop envie ! » limplore-t-il, en soufflant comme un buf, les yeux exorbités, leurs bas ventre soudés.

Marion se débat pour lui faire lâcher prise mais elle sait que le combat est vain.

Vu son degré dexcitation, elle ne parviendra pas à le raisonner et encore moins le dissuader.

Elle sait quil ne sert à rien de lutter, il ne sarrêtera plus. Elle capitule et se résigne à le calmer le plus vite possible, pour ne pas éveiller les soupçons.

En priant pour que ses parents naient pas la mauvaise idée de monter maintenant, elle se laisse tomber à ses pieds.

Elle ouvre son pantalon, libère sa queue et lavale tout entier.

Mathieu laisse échapper un long râle douloureux dintensité.

Il la tient par la nuque.

Il lui attrape les cheveux, improvise deux couettes quil agrippe et remue en cadence.

Il pousse et senfonce loin, lui baise la bouche, ses amygdales.

Marion sétouffe, elle hoquette, bave, agite ses bras de façon désordonnée, a bien du mal à le contenir sans avoir la nausée.

Ses gros nichons, qui remuent dans tous les sens, excitent énormément Mathieu et décuplent son ardeur. Il les tripote en même temps.

Des larmes plein les yeux, ne pouvant plus respirer, il linvestit tellement quelle a limpression de recevoir sa première giclée directement dans lestomac.

Puis il recule et contemple son uvre, satisfait.

Il finit de se vider sur sa langue, mélangeant son sperme avec la salive qui reflue.

Anéantie, ne pouvant plus déglutir, Marion reste prostrée par terre, cherchant à retrouver son souffle.

Elle a un bref éclair de lucidité et réalise que ses craintes étaient avérées.

Elle devient son objet

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