LA RENCONTRE
(Le personnage de Dorothéa parle uniquement l’Allemand, mais par souci de lecture, tout est traduit directement)
Jy étais Après huit heures de train jarrivais enfin en Gare de Leipzig en ex-RDA pour la première fois de ma vie.
Le trajet avait été long et fastidieux. Javais dû changer plusieurs fois de correspondance et avais craint autant de fois de mettre fourvoyé dans de mauvaises directions. Il fallait dire quà lépoque, javais tout à apprendre, mon niveau dallemand devait être de 2 sur une échelle de 20.
Pour préparer mon concours passerelle dentrée en école de commerce, je devais absolument rehausser mon niveau dAllemand pour un ultime oral éliminatoire. Il me restait un mois pour préparer cette dernière épreuve et mes parents mavaient envoyé pratiquer le plus possible pour me mettre à niveau. Ils mavaient mis en contact avec une de leur vieille connaissance quils avaient beaucoup côtoyé à une époque puis pour ainsi dire perdu de vue jusqualors.
Une certaine Dorothéa, ravie davoir des nouvelles de ma mère après tant dannées, était prête à maccueillir chez elle et maider à renouer avec la langue de Goethe. Daprès ma mère, Doro était branchée nourriture bio, yoga, sofrologie, tofu et tous ces trucs de hippies. Jappris quelle était en fait Néerlandaise et quelle avait immigré en Allemagne pour devenir un genre de masseuse-kinésithérapeute après plus ou moins une carrière dans limport-export. Je savais aussi quelle avait ouvert un salon de massage chez elle mais quelle travaillait très peu, doù sa grande disponibilité pour moi.
Ne layant jamais rencontrée, javais du coup du mal à me faire une réelle idée du personnage. Javais bien vu une photo ou deux où Doro faisaient la fête avec mes parents ou était avec eux en camping mais les photos étaient vieilles, floues, mal cadrées, parfois sombre. Je devinais néanmoins quelle avait été blonde et plutôt gironde. Une très belle plante ! Mais Vingt ans plus tard, je mattendais à rencontrer une vieille bonne femme un peu crade avec les cheveux salles. Des préjugés de petit bourgeois
Disons simplement que je ne mattendais pas à vivre de telles aventures, Doro a véritablement fait toute mon éducation sexuelle. Elle a été mon guide, mon Mentor inassouvie, ma Maîtresse insatiable Dès mon arrivée notre relation a pris une tournure charnelle fougueuse pour ne pas dire débridée. Elle a fait de moi son jouet sexuel, son esclave, son chien de sexe comme elle disait. Elle ma accueillie, baptisé, initié, fait entrer en communion puis relâché dans la nature sous la forme dune bête de plaisir aguerrie. Elle a fait de moi un amant hors pair, hédoniste à lécoute et savant Mais ce savoir avait un prix : Celui de lobéissance aveugle et de la soumission la plus totale.
Tout ça, je ne my attendais pas à mon arrivée là-bas. Une fois le train à quai je navais quune seule envie : repartir immédiatement ! Inconscient que jétais de tout le plaisir quelle allait me faire découvrir et que nous allions nous partager durant trois semaines, à censurer
Arrivé en gare, donc, je prenais mon temps pour descendre le dernier du wagon. Je traînais la patte et voulais mépargner ainsi le moment pénible où il me faudrait me faire reconnaître de Doro, une inconnue parmi la foule danonymes venus attendre les voyageurs du Paris/Leipzig. Si jarrivais le dernier il ne resterait plus quelle en bout de quai ! Pensais-je !
Tout au long des rails je me disais de plus en plus que ce nétait pas une bonne idée. Que de passer trois semaines ici allait être un enfer ? Cétait tellement gênant Mais malgré lappréhension de rencontrer Doro je me sentais aussi un rien désinvolte. J’étais un étranger à l’étranger ! Sûr de moi et un peu excité de découvrir un tout nouvel univers et d’y façonner une toute nouvelle personnalité.
Jarrivais en bout de rame et il ny avait là plus que quelques personnes attendant les derniers passagers. Jétais pourtant le dernier jen étais sûr ! Parmi eux, une vieille dame, desséchée dans un imper beige, agrippée à son sac-à-main. Et merde
Comme je nétais sûr de rien je préférais la jouer par le biais du téléphone portable et composais le numéro que ma mère mavait donné. Ca sonnait Ouf, la vieille venait de partir avec une femme aussi vieille quelle arrivée derrière elle, venant dun autre quai. Ca sonnait toujours, mais personne ne décrochait ! Quand enfin une voix derrière moi mappelait :
Friedrich ? (oui au fait, je mappelle Frédéric) Je me retournais doucement et cest là quelle mapparut, la divine Dorothéa
Je me retrouvais nez à nez avec elle et si cela faisait plus de sept secondes que je navais pas penser au sexe, je faisais là un rattrapage sévère ! Devant moi se tenait une créature souriante aux dents blanches, blonde platine aux yeux verts. Malgré son âge – elle devait avoir une cinquantaine dannées bien tapée – elle était habillée comme une trentenaire urbaine et fashion. Un rien aguicheuse. Elle devait mesurer un mètre soixante cinq et faire soixante-dix kilos répartis de la meilleure des façons Elle portait un jean moulant, de hautes bottes noires, un pull sombre, une veste en cuir courte et un chapeau savamment incliné sur ses tresses blondes ramassées en macarons. Elle me faisait penser instantanément à une serveuse dauberge Autrichienne typique, portant de larges bocks de bière à la poitrine opulente ! Un de mes fantasmes… Je remarquais immédiatement de très belles fesses très très rondes. Son sourire menvoutait déjà et je lui rendais du mieux que je pouvais. Je voulais lui faire la bise mais elle me prit carrément dans ses bras. Penaud je lâchais mon sac et passait maladroitement mes bras autour delle. Elle me serrait fort et tout son corps se pressait contre le mien. Je sentais ses seins sécraser doucement sur moi et ses cuisses contre les miennes. Je souriais toujours bêtement. Ses joues étaient fraiches mais fermes et cuivrées avec de légères tâches de rousseur. Son parfum frais et pétillant était une invitation au printemps en ce mois gris de novembre. Je mattendais à trouver une prof dallemand beaucoup moins sexy et je me disais que ce séjour linguistique intensif sannonçait plus agréable que prévu.
Javais vingt ans et je me sentais à lépoque vraiment très attiré par les Cougars Marre des midinettes de mon âge, sans formes, sans expérience. A peine arrivé, javais envie delle, je voulais Doro !
— Mon Dieu c’est toi ? J’ai bien reçu des photos de ta mère mais je ne m’attendais pas à trouver un aussi joli garçon ! Et quel morceau, tu es un ours !
Comme je lai dit javais vingt ans, jétais grand, brun et plutôt sportif mais jétais très surpris par son comportement plutôt désinvolte lui aussi même si ça devait être flatteur d’être comparé à un ours Elle me fit même tourner sur moi-même en me matant ostensiblement.
— T’es tout à fait mon genre ! Dit elle en riant.
— Merci, tu es aussi très mignonne. Lui dis-je hébété. Mon accent était terrible et je ne sais pas si cétait lui ou le compliment tartignole qui la faisait sourire, en tout cas elle appréciait et riait de nouveau. Moi aussi je la trouvais belle et je voulais le lui dire. A tout âges les femmes aiment ça.
— Allons- y tu veux ?
Elle agrippa mon bras et mentraina dans la grande salle des pas perdus de la gare de Leipzig. Je sentais ses doigts presser mon bras et je tendais un peu plus mon biceps sous cette pression coquine.
— Dis-donc, Friedrich dit-elle admirative.
Pile poil leffet escompté ! Merci aux entrainements de rugby et la muscu 2 fois par semaine depuis mes 14 ans ! Javais limpression que la tentation de safficher en pleine foule au bras d’un inconnu de vingt ans son cadet ne leffrayait pas le moins du monde, bien au contraire !
Elle me proposait daller tout dabord déposer mon bagage dans sa voiture puis daller faire un tour dans le centre commercial de la gare, immense ! Dans lascenseur tout en échangeant quelques banalités sur ma famille elle se regardait dans les miroirs, réajustant son chapeau et prenant la pose pour pouvoir sadmirer de pied en cape. Elle se mettait même sur la pointe des pieds pour aviser ses fesses ! Je nen perdais pas une miette évidemment et je remarquais quen plus de son superbe cul, elle arborait une paire de seins on ne peut plus généreuse et fière ! Oui, une très belle plante.
Dans le parking souterrain elle magrippait encore le bras pour maccompagner jusquà sa voiture : Le tout dernier modèle de chez Mini Décidément cette femme était pleine de surprises. Elle avait remarqué que javais tiqué sur son véhicule et amusée elle me dit :
-Si tu te montres très gentil avec moi, je te laisserais peut-être la conduire.
Jadorais le double sens de ses propos et allais donc tâcher dêtre le plus gentil possible.
Je déposais mon sac à larrière, pris mon portefeuille et elle se saisit dun petit paquet rose sur la banquette arrière. Elle avait quelque chose à échanger dans une boutique du centre et me demandait si je voulais bien laccompagner. Natürlich, dis-je en lui tendant mon bras Je faisais mouche encore une fois.
LA BOUTIQUE :
Nous remontions et arpentions un couloir de galerie commerciale géante, bondée en ce samedi après-midi. Doro se pavanait fièrement à mon bras. Les talons de bottes claquaient et nous attirions un peu lattention autour de nous. Je sentais le regard de certains badauds sur le couple que nous formions avec Doro. Elle avait deux fois mon âge et pourtant, nous allions bien ensemble. Comme une espèce dalchimie, de rencontre de phéromones complémentaires. Notre couple était à limage dun cocktail explosif : Elle se fait pas chier de prendre un mec aussi jeune. Putain le salaud, il a pas honte de senvoyer une femme de lâge de sa mère Au pieu, elle doit grimper au rideau ! Mais regardez les !
Cest ça que les gens devaient se dire. Jaloux pour les uns, choqués pour les autres, nous ne laissions personne indifférent et cétait plutôt pour me plaire. Ici personne ne me connaissait, jétais qui je voulais, je pouvais tout faire ! Je me prenais pour un conquistador, fier, tout en couille, prêt à tout sans aucune retenue. Jadorais dailleurs aller à létranger rien que pour ce sentiment galvanisant. Jétais sur un petit nuage de me faire trimballer librement au bras de cette créature. Jétais prétentieux, arrogant, excité
Toujours à mon bras, elle me conduisit jusquà une boutique rose comme son petit sachet.
Je le croyais pas, sans aucune hésitation elle mentraîna droit à lintérieur dune boutique de lingerie et ce jusquau comptoir pour sadresser à une jeune vendeuse. Elle navait pas froid aux yeux. Soit elle se servait de moi comme faire-valoir et cétait une sacrée provocatrice, soit elle avait envie de me chauffer et cétait une sacrée coquine. Dans les deux cas, j’aimais çà. La vendeuse prit le sachet et en déballait sous nos yeux le contenu. Un string microscopique en dentelle noir et rose et le soutien gorge assorti, tout aussi moléculaire Doro désirait garder la culotte mais demandait cette fois le shorty et la taille au-dessus pour le soutien gorge. La vendeuse linvitait à laccompagner dans les cabines et je me retrouvais seul, au milieu dune boutique de lingerie, entouré de femmes qui devaient penser très clairement que jétais le jeune amant de Doro, ou son escort. Quà cela ne tienne, je jouais le jeu à fond. Je me dirigeais sans appréhensions vers les modèles que je trouvais les plus sexy. Je remarquais que le modèle que Doro était venue échanger nétait pas le plus cheap et sur le buste du mannequin, il était ultra sexy ! Javais envie de le voir sur elle maintenant…
Cétait en pleine réflexions entre les sous-vêtements pour hommes et dautres modèles féminins, que la jeune vendeuse vint me voir et me tendit un soutien gorge similaire à celui échangé plus tôt au comptoir. Elle mindiquait un numéro de cabine et me laissait le soutif à la main pour aller accueillir un couple dans la boutique. Mais quest-ce quelle fait ? Quoi cabine six Il faut que je lui apporte, moi ?
Si cétait un coup de Doro elle ne manquait pas daudace, ni de malice ! Mon bas ventre pétillait comme une coupe de Champagne. Je pris quelques secondes pour profiter de linstant avant de me lancer, comme emporté. Je ne réfléchissais pas, je ressentais un plaisir fort.
Japprochais donc des cabines et cest juste devant le rideau de la numéro six que je réalisais que je navais peut-être pas été piégé par Doro mais par la vendeuse, qui delle même, pensant que nous étions ensemble, mavait envoyé rejoindre Doro ! Et merde !!! Elle va me prendre pour un pervers et me renvoyer chez moi illico ! Ce malentendu risquait faire tâche lors des prochaines réunions de famille Je ne pouvais plus faire marche arrière et décidais donc de lappeler doucement, timidement.
— Doro ?
Elle ouvrit un pan du rideau pourpre et se cachait lentement avec, façon toge. Je remarquais que ses jambes étaient nues et jen déduisais quelle essayait la combinaison complète. Elle devait donc ne porter sur elle que le shorty Elle sourit quand elle me vit et posait un regard amusé sur le soutien gorge que je tenais du bout des doigts avant de revenir sur moi. Elle parut amusée. Elle le prit délicatement. Sans me quitter des yeux, et en détachant les syllabes pour rendre son compliment le plus compréhensible possible, elle me dit, complice :
— Tu veux que je te dise, tu es vraiment trop mignon.
Elle me fit un clin dil et referma le rideau aussitôt.
Waouh Jeus très chaud et éprouvais le besoin de sortir. Je ne voulais pas non plus quelle pense que je lattendais derrière le rideau pour me rincer lil encore une fois. Même si dans un fantasme immédiat jaurai aimé cela très fort En sortant des cabines, je repensais à ses jambes, elles aussi dorées, comme ses joues. Je lavais approché alors quelle ne portait sur elle en tout et pour tout quune culotte… Je commençais à bander sévèrement et il valait mieux que je sorte de la boutique avant de passer pour un pervers. Dehors, je pourrais lattendre en regardant les modèles en vitrine. Je navais pas envie que la vendeuse vienne me chercher à nouveau et découvre ma queue en train dessayer de sortir de mon pantalon ! Je soufflais, je me calmais, je me forçais à penser à autre chose !
Un peu plus tard, depuis la galerie, japerçus Doro sortir enfin des cabines. Elle discutait avec notre vendeuse qui lui montrait du doigt les modèles que javais regardé plus longuement tout à lheure. Elles avaient lair de se connaître parce quelles riaient et que la vendeuse touchait le bras de Doro Elle séchangèrent quelques mots à loreille et Doro me fit signe de venir les rejoindre. Elle avait croisé mon regard, je ne pouvais plus esquiver. En oubliant un peu ma raison je sentais à nouveau comme une vive excitation me secouer le bas-ventre et jy retournais inconsidérément… Parce que quelque chose me poussait à jouer le jeu, une sorte d’excitation.
Doro mattendait effectivement près dun modèle que javais regrdé un moment en boutique. Il sagissait dun ensemble shorty soutien gorge noir et rouge en soie et une sorte de latex Un vrai truc de coquine super chaude dans un style néoburlesque.
-Tu aimes ce genre là ? Me demande Doro.
La vendeuse, collée à Doro nen perdait pas une miette, un léger sourire au coin des lèvres. Elles échangèrent un regard complice, amusées. Jétais un peu gêné
— Euh ja. Répondis-je en essayant de rester le plus sérieux possible. Elle me sourit et me passa une main sur le visage dans un geste très tendre mais qui voilait clairement dire « coquin va ». ce geste m’avait déclenché une envolée de papillons dans tout le corps !
Cest alors que la vendeuse dit quelque chose à Doro que je ne compris pas et elle nous invita à la suivre, jusque devant les modèles masculins ! Je les avais aussi regardé tout à lheure pour faire diversion. Certains étaient plutôt sympas mais jétais loin de mimaginer les porter.
— Alors ça ! Je suis sûr que ça t’ira parfaitement ! Dit Doro en saisissant un boxer noir pour homme en dentelles, large je pense.
— Hmm Extra large plutôt, fit valoir la vendeuse à son tour. Et elles se dirigèrent vers la caisse avec le modèle entre mes mains, heureuses delles mêmes. Jétais pétrifié, je ne contrôlais absolument rien de ce qui se passait. Doro y allait cash et pourtant ne la connaissant pas, elle pouvait encore bénéficier du doute Peut-être se comportait elle comme ça avec tous ces amis masculins, sans aucune arrière pensée… Et je ny avais pas encore pensé mais peut-être avait elle même quelquun dans sa vie
Après avoir payé, Doro amorçait sa sortie. La vendeuse sapprochait de moi et me tendit un petit paquet à moi aussi. Elle y avait glissé un petit catalogue et une petite bouteille dhuile essentielle de je ne sais trop quoi. En tout cas, elle accompagna ce dernier geste dun clin dil coquin. Je ne sais pas ce quelle simaginait, mais jétais tellement séduit par Doro et son comportement que jétais de nouveau prêt à tout laisser croire Je la remerciais et lui souris à mon tour avant de filer après ma cougar le plus calmement possible ;
Je rejoignais Doro à lextérieur de la boutique et la remerciais pour son petit cadeau. Personnellement jamais je naurais acheté un truc pareil et je métais retenu de lui dire, mais ici En Allemagne, avec elle, loin de mon quotidien et de mes habitudes, je me sentais ouvert à toute sorte de chose ! Je lui tendis le bras, comme pour reprendre notre petit jeu et elle mentrainait plus loin, radieuse. Nous avions chacun notre petit sac rose à la main mais au bout dun moment elle me donna le sien et cela eu lair de lamuser beaucoup. Du coup, elle pouvait magripper maintenant des deux mains et se lançait dans une discussion sur la gare, son histoire soviétique, sa réhabilitation après les bombardements alliés etc. Tout ça pour faire diversion jen étais sûr. En vain évidemment puisque je ne lécoutais absolument pas. Tout ce qui mintéressait cétait elle, accrochée à moi des deux mains, déambulant au milieu dune foule dinconnus qui se retournaient sur nous. Son corps proche du mien, sa poitrine frottant contre mon biceps à chaque pas. Jaimais ses odeurs, celle de son blouson de cuir fin glissant sur un pull en cachemire électrique, refoulant son parfum sucré, enivrant. Je me tenais droit, très haut, fier. Je la regardais de haut car je sentais quelle était de celles qui craquaient pour les grands mecs. Je lui souriais souvent. Je voulais donner limpression dêtre un agneau dans le corps dun lion. De par mon attitude conquérante jaimais faire croire quelle et moi étions ensemble et, sous entendu, que nous baisions comme des sauvages et que nous aimions ça… Alors quelle marchait collée à moi je la revoyais derrière ce rideau de cabine dessayage, cachant ses seins et ça me plaisait Mais il fallait passer à autre chose rapidement autrement jallais avoir du mal à contenir une nouvelle érection menaçante.