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Soirée en Sous Préfecture 1 – Chapitre 2




Un vague salut à leurs compagnons de table et les voilà partis, lui quelques mètres devant, histoire de ne pas trop attirer l’attention…

Il l’attendait au bas de l’escalier et avant même qu’elle ait pu lui dire un seul mot, il la poussa dans un recoin sombre du hall d’entrée, heureusement désert, à part le planton de service absorbé à visionner un match dans sa guérite de fonction, les ignorant totalement, et la plaquant contre le mur lui pris ses lèvres d’assaut….. ce fut un baiser d’anthologie tant l’un et l’autre le désiraient….dans le même temps, il la tenait par les hanches, directement même la peau, s’encombrant peu de la robe légère et s’attelant à lui baisser sa petite culotte, pour un accès direct et plus facile à ce sexe juteux qu’il avait appréhendé sous la table… très vite le dernier rempart de tissu se retrouva à mi mollet puis à terre grâce aux effort combinés du couple….La voie était libre et comme un ballet pré-réglé, elle releva sa robe le temps qu’il se glisse dessous baisant l’intérieur de ses cuisses où s’écoulait l’abondante mouille résultat de cette excitation qui ne la quittait plus depuis qu’elle avait décidé de se donner à lui….Sensation divine que ces lèvres, cette langue qui remontaient le long de ses cuisses, se rapprochant de son intimité, maintenue béante par les deux pouces de son futur amant placé de chaque coté de son sexe….

Elle écartait les cuisses pour favoriser cette intrusion,fléchissant sur ses jambes, lui maintenant la tête plaquée contre son pubis presque douloureux du désir accumulé et non satisfait….

La langue désormais avait investi les grandes et les petites lèvres de son sexe, titillant au passage son bouton de chair, peu habitué à un tel traitement de faveur… elle vivait l’inédit, incapable de le gérer mais en profitant pleinement….Les vagues de plaisir revenaient, comme à table, sauf que prévenue de leur effets dévastateur elle s’y préparait et lorsque le flash l’aveugla de nouveau elle ne put contenir un long râle qui usant de la résonance de ce grand hall vide, s’amplifia dans tout le rez de chaussée du bâtiment….

Il n’en fallu pas plus pour voir jaillir le planton de sa guérite tel un diable de sa boite, alerté par un tel cri, mais tellement surpris qu’il s’en vint du mauvais coté, prévenant involontairement le couple de sa présence par le bruit pesant de ses pas sur le marbre du hall….

Se tenant par la main, courant tels deux adolescents pris en flagrant délit, le couple franchit le seuil de la Sous Préfecture, abandonnant, sur place, la petite culotte, désormais seul témoignage de leur frasque préfectorale…..

Une fois dans le parc, ils ralentirent l’allure et bien que dans la nuit ,ils furent pris tous deux d’un violent fou rire dès que leurs regards se croisèrent….tout cela se terminant par de longs baisers d’amoureux au cours desquels le compagnon d’Albane lui prodigua les plus encourageantes caresses à sa croupe nue et libérée de toute entrave…. et il ne se refusait aucun détour, prenant plaisir à s’attarder sur les points les plus réceptifs, ne faisant ainsi que renforcer l’intensité des baisers échangés et l’attitude plus que bienveillante de sa compagne à l’égard de cette main fouisseuse…. Libre de ses mouvements, Albane anticipait chacune de ses caresses, venant à sa rencontre, manoeuvrant ostensiblement de son bassin, afin de présenter le meilleur angle d’ouverture à ces doigts qui la maintenaient en limite d’explosion….Elle avait besoin de sexe….d’un sexe d’homme, être prise, sans délai ni détail, être pénétrée, fouillée, violée….ses mains s’activait sur la ceinture de son futur violeur et elle fut la première à s’étonner de la dextérité avec laquelle elle parvenait à ses fins, baissant pantalon et caleçon d’un même élan, et se retrouvant ainsi à hauteur de la hampe de chair dressée à l’horizontale qu’elle engloutit d’un trait, l’amenant dans sa précipitation à buter au fond de sa gorge….. Ainsi accroupie, son propre sexe à l’air libre, pratiquant de lents aller retours sur le mâle attribut d’un inconnu dont elle ne connaissait même pas le prénom, Albane réalisait, entre deux gouteux va et vient, combien cette situation était des plus surréalistes pour l’épouse modèle qu’elle avait été jusqu’à une heure auparavant….

Les yeux presque clos, il accompagnait de ses deux mains les mouvements de tête d’Albane, appréciant comme il se devait, l’honneur et la gâterie qui lui étaient ainsi offerts….Moment privilégié s’il en était, il peinait à retenir l’explosion de ses sens qu’il sentait venir et tentait de ralentir l’enthousiasme de sa compagne à lui montrer l’intensité de son désir….

Il avait envie mais voulait faire durer ce moment d’exception….Interrompant l’auguste prestation buccale de la belle, il la releva et reprenant sa bouche, la dirigea lentement vers le véhicule garé tout près d’eux et la plaquant contre la carrosserie, colla son corps contre le sien…. Le voile de la robe ne cachait plus grand chose de l’anatomie de cette jolie femme qu’il devinait sous le léger vêtement qui lui collait au corps comme une seconde peau sous l’action conjuguée de la chaleur de cette lourde nuit d’été mais aussi de la transpiration due à leur récentes frasques…..

Continuant à l’embrasser, ses mains avaient trouvé le moyen de remonter sous le tissu jusqu’à ses seins nus et durcis par le désir dont il roulait délicatement les mamelons épais en alternance avec ce plaisir qu’il avait de tenir en ses mains ces deux globes de chair repérés sous la robe dès son premier coup d’oeil de la soirée à cette femme. Douces caresses que semblait apprécier Albane dont la langue et les lèvres se faisaient l’écho au travers de longs baisers qu’elle offrait à son compagnon.

Le sexe de ce dernier, toujours raide du traitement qu’elle venait de lui infliger se frottait au pubis nu que ne protégeait plus aucun tissu et il prenait un malin plaisir à le faire rouler entre les deux ventres au hasard des frottements qu’ils s’appliquaient l’un à l’autre.

D’une main décidée Albane s’en empara et le dirigea vers son entrejambe située à hauteur idéale….L’invite était claire et l’homme entama de lents aller-retours, son sexe à l’horizontale coulissant dans ce fourreau de chair lubrifié comme il se devait dans de telles circonstances…. Impression délicieuse pour les deux amants que ce moment dont ils savaient, l’un et l’autre qu’il n’était que le prémisse à une pénétration qui ne saurait tarder… Effectivement Albane n’attendait que ce moment où, inclinant légèrement vers le haut son bassin, elle dévia de sa course le bâton charnel l’invitant à forcer son intimité qui ne demandait qu’à l’être. Nul besoin de grand coup de rein pour que le sexe mâle tout entier n’envahisse ce sexe de femme tout acquis à sa cause.

Les amants s’étaient figés et profitaient de ce moment d’extase où leur corps réunis s’étaient enfin trouvés et soudés par une étreinte charnelle d’une intensité rarement vécue par l’un et par l’autre.

Au bord de la jouissance il n’osait bouger, profitant de ce répit pour regarder, à la pâle lueur de l’éclairage public, cette belle femme qui venait de lui ouvrir ses cuisses et réclamer la saillie. Les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, des mèches brunes en bataille, collées à son visage perlé de sueur, la respiration courte, à moitié dénudée, elle incarnait le désir.

Lentement, il reprit ses va et viens à l’intérieur de ce sexe détrempé qui ne cessait de s’épancher… rythmant de son bassin ces mouvements de piston, elle gémissait à chaque pénétration, agrippé à son amant dont elle dévorait avidement les lèvres dans l’attente de cette lame de fond qu’elle sentait poindre….Sa respiration se faisait de plus en plus hachée, et elle avait du mal à maitriser les tremblements de tous ses muscles qui, comme atteints de tétanie, semblaient hors de tout contrôle.

Les mains crispées sur les fesses de son amant rythmaient le profond pilonnage qu’elle subissait pour son plus grand plaisir et chaque pénétration sapait d’avantage sa volonté de femme…. prisonnière de ses sens, elle s’abandonnait désormais à ces derniers ayant perdu toute capacité à apprécier le socialement correct de l’impudeur la plus jouissive…Seul ce sexe et le plaisir qu’il lui procurait comptaient….

Chaque parcelle de son corps était à l’affut de ce désir que son amant véhiculait en elle….Ses mains triturant sa poitrine offerte, ses lèvres lui dévorant sa bouche, son corps la collant rajoutant sa sueur à la moiteur de cette soirée d’été, et ce sexe qui la labourait, la fouissait comme l’aurait fait d’une terre en friche le soc du laboureur pressé de déflorer cette terre fertile après le somme de tout un hiver…..

Cet éperon de chair dont elle sentait qu’il occupait de plus en plus son sexe inondé et dont elle pressentait qu’il allait y déverser sa mâle semence, venait buter contre la paroi de son ventre, amplifiant ces vagues de désir qui remontaient inlassablement du tréfonds de ses entrailles libérant toutes cette frustration accumulée depuis de long mois…

" Prends moi, pénètre moi, baise moi, viole moi, fais moi tienne, encore et encore…" répétait-elle en boucle, tel un leitmotiv libératoire et salutaire…

Et puis cette vague de chaleur et d’humeur qui se répandit en son ventre signant la jouissance de son partenaire, et telle une explosion nucléaire l’aveugla simultanément à cette onde brulante qui la submergea de la tête aux pieds.

Contrairement à sa première jouissance, dans la salle des pas perdus, elle ne cria point mais râlait telle une bête fauve que l’on tenterait de maitriser contre son gré…. rauques feulements de femelle en rut, accueillant la saillie du chef de meute, prélude à la fin de ce viol que la nature autorisait lorsqu’il était l’heure que mâles et femelles se rencontrassent.

Les deux amants immobiles, collés l’un à l’autre, récupéraient leurs respirations de leurs souffles courts et hachés, ne se préoccupant nullement de l’image qu’ils eussent offert au témoin hypothétique qui aurait pu assister à leur accouplement.

Cinq bonnes minutes s’écoulèrent avant que l’un ne bougeât, osant ainsi séparer ce couple charnellement uni.

Puis sans un mot, les amants réajustèrent leurs vêtements et, lui prenant la main, elle s’entendit lui dire : " Viens, encore " et tels deux amoureux ayant trop arrosé leur repas, quittèrent d’une démarche de groggy, le parc de la sous préfecture de Briançon s’enfonçant dans la nuit déserte des rues de la ville alpine de garnison.

A suivre……

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