Tous les soirs, il rentre chez lui, tout heureux de pouvoir honorer sa femme. Le pauvre. Il ne sait pas que son épouse le trompe toute la journée avec son collègue de bureau qui s’était soi-disant mis en arrêt maladie pour mieux le poignarder dans le dos. Ceci est inadmissible. Au nom de la dignité masculine, il est temps que je m’en mêle.

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Un soir du mois de mai 2016, je vois le malheureux mari cocu rentrer chez lui. Une fois de plus, son collègue qu’il croyait en arrêt maladie a couché avec sa femme pendant que lui était au travail.

Cependant, je savais que ce soir-là, le mari trompé qui répond au nom d’Alain, était sensé rester au bureau jusqu’à tard dans la nuit pour des raisons exceptionnelles. Il était également contraint à passer la nuit dans un motel en raison de l’entretien de sa voiture chez le garagiste et du manque de transports publics à ces heures tardives.

Je n’étais pas le seul à le savoir puisque son épouse, nommée Fabienne, en avait profité pour inviter Guy, le collègue d’Alain, pour qu’il puisse la sauter toute la journée et toute la nuit.

Lorsque le metteur de cornes arrive devant sa porte, Fabienne lui ouvre et l’accueille d’un long baiser sur les lèvres. Sa main descend le long du corps de son amant pour lui malaxer l’entrejambe à travers le tissu de son pantalon. C’est alors que j’ai l’idée lumineuse de prendre une photo. Je vérifie le cliché. Il est net.

Je prends donc ma voiture et me rends sur le lieu de travail d’Alain, ma marchandise dans le coffre. En arrivant dans le hall du bâtiment, j’ai la chance de voir une belle jeune femme blonde assise derrière le bureau de la réception.

Bonjour, belle demoiselle. Je cherche le bureau de Monsieur Trompé. Pourriez-vous me l’indiquer ?

Troisième étage, dernière porte sur la gauche.

Merci infiniment, belle demoiselle.

Je m’en vais donc vers le bureau d’Alain. Devant la porte, je frappe trois coups et la voix énergique du mari trahi me répond d’entrer. Si je ne savais pas ce que je savais, j’aurais pensé qu’il était le genre d’homme à avoir la fidélité de sa femme.

Bonjour, jeune homme. Nous n’avons pas rendez-vous mais comme j’ai un peu de temps, je consens à vous recevoir. Bon, de quoi s’agit-il ?

J’aimerais vous parler de votre épouse et de votre collègue Guy.

Je ne suis pas sûr de comprendre.

Pendant que vous travaillez d’arrache-pied pour vous offrir une belle vie, Guy et Fabienne vous trompent.

Allons, jeune homme ! C’est tout à fait grotesque ! Guy est en arrêt maladie et ma femme n’est pas du genre à voir ailleurs !

Ça, c’est ce que vous croyez.

Je sors mon téléphone et lui montre le cliché que j’ai pris de Fabienne et de Guy. Désormais, Alain était devant le fait accompli.

Ils vont me le payer ! Ce soir, c’est la mort qui les attend !

J’ai quelque chose de plus cruel et de plus légal que le meurtre à vous proposer.

Qu’est-ce que c’est ?

Suivez-moi au parking et vous comprendrez.

J’obtiens d’Alain qu’il me suive jusqu’à ma voiture. J’ouvre le coffre et sors ma marchandise. Mon client fut abasourdi de voir ces articles.

Que voulez-vous que je fasse de ces cages et de ces ceintures de chasteté ?

Cela me paraît évident. Les tuer serait trop gentil.

Je crois que je saisis. Vous avez les clés également ?

Bien sûr.

Je suppose que vous revendez ces articles. Combien vous dois-je ?

C’est 20 euros par cage et par ceinture, clé comprise.

Parfait.

Il me tend deux billets de 20 euros et me prend une ceinture et une cage dont je lui remets les clés.

Il nous faudra attendre ce soir pour accomplir notre plan. La vengeance est une chose que l’on ne doit faire qu’au moment opportun.

J’ai hâte d’y être.

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La nuit tombe. Il est trois heures du matin. Alain et moi nous introduisons chez lui. Afin de gagner du temps, nous avons décidé au préalable qu’il mettrait la cage de chasteté à Guy tandis que je m’occuperais de la ceinture pour sa femme.

Une fois notre plan accompli avec succès, Alain et moi allons dans la cuisine et mon client rédige deux lettres, l’une pour Fabienne, l’autre pour Guy.

« Pour Fabienne,

Tu m’as fait beaucoup trop de mal pour que je puisse te pardonner. Je plains le prochain homme qui aura le malheur de t’aimer. En attendant, cette maison est à mon nom. Je te donne donc trois jours pour décamper et disparaître de ma vie.

Alain »

« Pour Guy,

Le mensonge et la trahison sont impardonnables et le sexe doit être puni par le sexe. Tu as couché avec ma femme. Par conséquent, jamais plus tu ne coucheras avec une femme.

Alain »

Mon client dépose les lettres auprès des deux amants et s’en va en me remerciant de lui avoir ouvert les yeux. Curieux de voir ce qu’il allait faire des clés, je le suis jusqu’à un pont et le vois les jeter dans la rivière.

Épilogue : Fabienne et Guy finiront unis dans leur désespoir de ne plus jamais connaître les plaisirs de la chair et finiront leurs vies dans cette condition. Alain, lui aura gain de cause à son procès et déménagera au centre-ville parisien et y trouvera un nouveau travail ainsi qu’une nouvelle épouse. Quant à moi, Roberto Kappa, alias Erka, je me ferai beaucoup d’argent grâce aux époux cocus désireux de se venger et parviendrai à m’offrir une villa en bord de mer, mon rêve de toujours.

FIN

Note de l’auteur : ce texte a pour but de montrer qu’il est possible pour les cocus de se venger, contrairement à ce semblent dire beaucoup d’histoires de ce genre.

N’hésitez pas à commenter pour me donner vos impressions.

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