Les aveux de Loulou

Quatrième partie :

Deux semaines environ après cette séance, et alors que nous avions bien baisé comme il disait, il sest penché vers moi.

Jétais encore allongé sur le lit, la tête sur loreiller et je récupérais.

Il ma embrassé avant de me dire : « Dis, je pense à un truc ; ça te dirait quon se fasse un petit resto un de ces soirs. Je dirai à ta grand-mère que je fais ça pour te remercier pour les courses et le ménage. Alors ? »

Là, jétais surpris mais jai répondu. « Euh, oui, ça serait sympa mais comment on va faire pour y aller. Vous navez pas de voiture. »

Il a caressé les longs cheveux bruns de ma belle perruque.

« Viens me sucer ma Loute chérie, jai encore envie. Je vais texpliquer pendant que tu me fais ça. »

Il a appuyé sur ma tête pour que je vienne sucer sa bite flasque et humide.

Bizarrement, faire ça mexcite et je me suis appliqué à bien la sucer, cette queue mouillée offerte à ma bouche et à mes lèvres.

« Voilà ! En fait, jai tout prévu. On va y aller avec Félicien, un vieux copain à moi qui a une voiture. On ira dabord chez lui et là, pour faire plaisir à Ti-Jo, tu vas thabiller en fille. Ca te dit de faire ça pour aller au resto ? Ca te gêne pas, au moins ?»

Sortir un soir habillé en fille ? Je ny avais jamais songé mais pourquoi pas après tout. Cétait sans doute loccasion ou jamais, mais à condition que ce soit loin et que personne ne puisse me reconnaître.

Jai relevé la tête et lui ai fait part de mes craintes.

« Tinquiète ma Loute, on va aller dans un bon resto de la rive droite, sur les hauteurs, et personne ne se doutera de rien. Seul le copain est au courant de la combine et avec lui, cest sûr, on a rien à craindre ! Il ne dira rien à personne et ne vendra pas le morceau. Pour le resto, jai pensé à tout. On dira que tu es notre nièce et quon te paie ça avec Félicien parce que tu travailles bien au lycée. Faudra que tu thabilles bien comme une vraie jeune fille et que tu te tiennes comme elles font. Jai acheté tout ce quil faut pour que tu sois belle pour loccasion et même un petit sac à main. Tu vois ? »

Oui, je voyais. Jai hoché la tête.

Ma bouche avant redonnée de la vigueur à sa queue. « Continue ma Loute, cest bon ! Tu suces bien, tu sais ! Ca se voit que taimes ça ! »

La seule chose qui me préoccupait quand même était la présence de Félicien, le copain. Comment cela allait-il se passer avec lui ? Comment allait-il se comporter avec moi, celui-là ?

Sinon, cette sortie, ma première sortie en ville habillé en femme, mexcitait énormément, comme si jallais vivre quelque chose dincroyable, une sorte daventure palpitante, un rêve.

Là, dans son récit, Loulou a marqué une pause. Il était presque sur le point de pleurer. Il ma dit quil avait peur de me choquer avec toutes ses conneries. Je lai rassuré et il a continué son récit.

Jen avais envie, de plus en plus envie au fur et à mesure quil me parlait.

« Chez Félicien, on prendra lapéro pendant que tu thabilles et que tu te fais toute belle pour la soirée. Après le resto, on repassera chez lui pour que tu te changes. Pas question que tu reviennes par là en fille. Ca te va comme ça ? »

Jai hoché la tête.

Il a ajouté : « Dis ma Loute ! Tu sais ce que tu pourrais faire pour faire plaisir à Ti-Jo, ce soir là ? »

Il a hésité un peu avant de poursuivre mais moi, javais déjà une petite idée de ce quil avait dans la tête.

« Eh bien, tu vois, le copain, Félicien, il vit tout seul, comme moi quoi, et il na pas de copine. Alors ça me ferait plaisir si,. tu comprends, quoi, disons, si tu faisais avec lui un peu comme tu fais avec moi, quoi ! Alors, quest ce que ten penses ? Tu veux bien, pour me faire plaisir ? Pour faire plaisir à Ti-Jo, ma Louloute ? Si tu veux, après, moi, je vais bien moccuper de ton petit sucre dorge ? Tu vas voir !»

Pendant quil me disait tout ça, jai continué à lui sucer la queue.

Je ne savais pas trop quoi répondre, en fait, mais peu à peu, jai réalisé que cette idée de faire ça avec un autre homme, loin de meffrayer ou de me rebuter, mattirait vraiment.

Javais envie de plaire, de me prouver que jétais belle et en plus, javais vraiment envie de baiser.

Je lavoue. Javais maintenant tout le temps envie de sucer, de me faire sucer et de me faire enculer, de mhabiller en femme et de prendre mon pied avec des mecs. En fait, je ne pensais plus quà ça dès que javais un moment de libre.

A cet instant précis, jai réalisé que jétais bien devenu un homo ou, peut-être, un mec à voile et à vapeur, comme on dit, mais comme je navais jamais essayé avec une fille, je ne savais pas trop ce quil en était réellement.

Je me suis dit quil faudrait que je le fasse un jour avec une fille, au moins pour voir ce que cela donne et si possible rapidement.

Jai relevé la tête pour répondre. « Bon, je veux bien si ça vous fait plaisir. Vous voudrez que je fasse quoi avec votre copain, monsieur Jo ?»

Jai repris sa queue en bouche pour attendre sa réponse.

« On verra le moment venu, ma Loute. Faut juste être gentille avec lui. Suce moi ma Loute, je vais larguer. Bouge pas, je sens que ça vient. »

A peine avait-il fini de dire ça que jai senti quil se contractait en gémissant et lâchait son jus dans ma bouche.

Je me suis retiré et le sperme qui séchappait de la petite fente située au bout du gland est venu couler tout le long de sa tige et sur mes mains. Jen avais quand même un peu dans la bouche et je lai avalé. Jai avalé ce liquide tiède un peu gluant au goût bizarre puis il ma demandé de me mettre sur le dos, de bien écarter mes jambes et il ma longuement sucé tout en me pénétrant le cul de ses doigts. Jai adoré ça.

Après cette séance de baise, Ti-Jo était épuisé et il sest endormi.

Moi, je suis monté me laver un peu et me changer et je suis retourné à la maison avec le petit paquet quil avait préparé à mon intention.

Je navais plus honte du tout, en fait, même si je savais que ce que je faisais aurait choqué beaucoup de gens, surtout à lépoque et dans le milieu dans lequel je vivais. Moi, je ne voyais plus quune chose. Je prenais mon pied à faire ça et rien dautre ne comptait plus. Jétais devenu accroc au sexe, quoi et je me moquais bien du reste!

Jai réécouté les enregistrements pour être sûr de bien recopier le récit. Jai mieux perçu la gêne de Loulou.

Dans un récit, en fait, manque lessentiel : le ton de la voix, les émotions, les moments de silence, les hésitations.

Je me rappelle quil mavait fallu le convaincre de continuer. Finalement, il avait poursuivi son récit, ses aveux, comme il disait.

Des aveux, comme si il avait été coupable mais coupable de quoi ?

La suite du récit de Loulou.

Dans les deux semaines qui ont suivi, je suis venu cinq ou six fois chez Ti-Jo, à chaque fois pour des séances de baise intenses, de plus en plus intenses car je me lâchais peu à peu et parvenais à prendre des initiatives.

On faisait toujours la même chose pour commencer.

Je mhabillais en fille et jaimais ça de plus en plus, je me maquillais puis venais sur ses genoux ou directement sur le lit et on passait aux choses sérieuses.

Baisers, fellations réciproques, puis il menculait, prenait son plaisir comme ça et jaimais de plus en plus ce truc là.

Il mettait toujours un préservatif à chaque fois.

Jamais il na tenté quoi que ce soit lorsque jétais habillé en garçon.

Nous navons jamais parlé dagent, je ne lui ai jamais rien demandé. Jy mettais un point dhonneur mais après chaque séance, je retrouvais des cadeaux, comme un petit bijou, une vêtement, un flacon de parfum ou un bouquin porno et un petit billet plié au fond du sac surprise.

Jamais il ne ma jamais demandé de lenculer. Je crois quil naimait pas ça.

En plus, cela marrangeait bien car je ne sais pas si jaurai pu le faire avec lui car Ti-Jo, pour être clair, nétait pas beau. Vieux, trop gros, rougeaud, poilu, presque chauve, quasi édenté. Il était même laid, en fait, si jy repense mais cela ne ma jamais gêné.

Faire ça avec lui mexcitait et je ne pouvais plus me passer ce ces séances de baise où, habillée en femme, je devenais un autre personnage : la petite « Lou », comme il a fini un jour par mappeler.

Javais juste envie de sucer une queue et la sienne était facile à trouver.

Il suffisait que je vienne chez lui et cétait parti. Je devenais sa femme, sa maîtresse et je me donnais à lui, comme on dit dans les romans à leau de rose que ma grand-mère lisait.

Un jeudi soir, après la baise, nous étions sur son lit, à récupérer.

« Dis, Lou, au fait, cest samedi quon va au resto. Jen ai parlé à ta grand-mère. Elle est daccord. On voulait te faire la surprise. Dis lui que tes content. Elle, elle est ravie car ça va te sortir, toi qui ne fais rien que bosser et faire ton sport. On a rendez-vous chez moi à 19h avec le copain. Tes affaires seront prêtes. Prend juste ta paire de chaussures noires de femme. Pour le reste, il y a ce quil faut. Tu vas voir, on va passer une belle soirée. Ca va être super, tu verras. Il y a longtemps que je ne suis pas allé au resto, et un bon encore. Félicien viendra chez moi et il va nous emmener en voiture.

Il me caressait la poitrine et sétait penché sur moi pour capter mon regard.

« Ca te plaît daller au resto habillée en fille ? »

En doutait-il ? Jai hoché la tête.

« Ca tembête pas que Félicien vienne avec nous, hein ? »

Sa main a glissé plus bas pour toucher ma bite humide de sperme et de salive. « Faudra être gentille avec lui, hein ma Loute ? Pour faire plaisir à Ti-Jo, daccord ? Et puis, tu verras, il est gentil, Félicien. Un bon gars. Je le connais depuis longtemps. Daccord? »

Jai de nouveau hoché la tête et lui est revenu me sucer, encore une fois.

Oui, alors quil me suçait comme il savait le faire, je me suis dit que jallais être gentille avec son copain. Après tout, quest ce que je risquais à faire ça ?

En plus, si jétais honnête, je dirais même que javais vraiment envie de coucher avec un autre mec, rien que pour essayer, voir ce que cela fait avec un autre, de toucher un autre corps et de me faire toucher par dautres mains.

Il ma encore fait jouir.

Je suis reparti peu après avec mon petit sac plastique.

Si je me souviens bien, jamais je nai eu daussi bonnes notes, jamais je nai aussi bien marché en sport quà cette époque de ma vie dadolescent.

Jétais plus serein, plus sûr de moi, plus cool comme on dit et des filles me tournaient autour.

Même, le prof dEspagnol, un homo dune bonne cinquantaine dannées me tournait autour. Il moffrait souvent le café au distributeur du bahut et voulait me prêter des livres ou memmener en Espagne pour un séjour linguistique tous frais payés. En silence et sur la réserve, je le laissais tenter sa chance. Ca, cest un autre épisode de ma vie.

Loulou ma aussi parlé de ça mais il na pas voulu que je publie encore son récit. Il veut se donner un peu de temps.

Le samedi soir, jétais prêt à aller chez Ti-Jo.

Jétais habillé en jeune homme de bonne éducation : pantalon de tergal gris perle et chemise blanche sous un blazer bleu marine neuf que ma grand-mère avait tenu à moffrir pour loccasion. Elle était ravie que je sorte un peu. Elle en rosissait de plaisir.

La pauvre, si elle avait su !

Je lui ai fait la bise, je suis allé dire au revoir à mon grand-père puis je suis parti. Il pleuvait un peu, mais ça cétait normal.

Arrivé chez Ti-Jo, je suis entré directement. Félicien était déjà là et il aidait Ti-Jo à enfiler un veston. Ils étaient prêts à partir.

Je leur ai dit bonsoir et Félicien ma serré la main puis nous sommes allés vers sa voiture. Félicien portait un grand sac plastique que lui avait remis Ti-Jo.

Jai aidé Ti-Jo à sinstaller devant puis je me suis assis derrière.

Félicien avait une AMI 8 spéciale, lun de ces modèles plus puissants, plus spacieux, un Break confortable et très propre, en tout cas.

Jaimais le bruit rassurant de ces moteurs Citroën: une sorte de ronron et je me suis détendu.

Félicien habitait une maison du quartier du Vieux Château, rive gauche.

Il a garé sa voiture dans son garage et nous sommes entrés chez lui. Les deux copains sont allés au salon boire lapéro et moi je suis allé me changer dans la chambre de Félicien, à létage.

Javais tout ce quil faut dans le grand sac plastique et javais pris soin de venir en douce, la veille eu soir, déposer mes chaussures de femme chez Ti-Jo qui en avait profité pour me tripoter un peu.

Je me suis habillé dun petit tailleur beige, très sage, dun chemisier assorti, dun ensemble blanc avec des bas de couleur chair. Jai enfilé ma perruque.

Je me suis maquillée comme laurait fait une jeune fille et jai mis un peu de parfum et les bijoux achetés pour loccasion : un petit collier de fausses perles blanches et des boucle doreilles assorties.

Jétais très belle ainsi. Bien sûr, moins sexy que lors de nos soirées de baise avec Ti-Jo mais sûrement plus classe et très attirante.

Jai mis les escarpins beiges, ceux avec lesquels je mentraînais, dans ma chambre, à marcher depuis plusieurs jours ; je ne voulais pas être ridicule et en plus je devais adopter une démarche bien plus féminine que celle quont habituellement les pratiquants des arts martiaux.

Jai descendu lescalier et suis entré dans le salon où Ti-Jo et son copain mattendaient.

Ti-Jo, en me voyant, a juste sifflé dadmiration, ce qui ma fait rougir, et Félicien, lui, plus réservé, ne disait rien mais rien quà la façon quil avait de me regarder, jai compris quil nen croyait pas ses yeux, le gros père à binocles décaille et gilet marron avachi sur son fauteuil club.

Je suis resté devant eux puis ti-Jo ma dit de venir masseoir à côté de lui sur le canapé. Là, comme une vraie jeune fille, jai croisé mes jambes et ajusté ma jupe sur mes genoux.

« Tas vu mon Filou comme elle est belle ? Une sacrée nana, pas vrai ? On a de la chance, hein de sortir avec ce morceau de roi ? Et pis, pour la baise, cest un sacré bon coup! »

Il a posé sa grosse main sur mon genou. « Hein, ma Loute que taimes ça ? Dis le à Félicien ! Naie pas peur ! »

Je ne savais pas comment répondre à ça, sauf à tomber de suite dans la vulgarité, ce que je préférais éviter. Jai préféré baisser les yeux.

Sa main a commencé à me caresser le genou puis a tenté de remonter plus haut. Je lai gentiment repoussée. Il la remarqué : » Cest Félicien qui te gêne, faut pas ! Hein, mon Filou que ça te gêne pas, toi ? »

Félicien ma sauvé la mise en se levant pour donner le signal du départ. « Bon, faut penser y aller si on veut être à lheure ! »

Je me suis levé et Ti-Jo a suivi, péniblement, en sappuyant sur ses cannes anglaises.

Il sest installé devant et moi, jai repris ma place à larrière. Je ne disais rien et regardais les lumières de la ville qui se préparait déjà pour les fêtes de Noël. Félicien a dit : « On va à lAuberge de la Flotte ! Un des meilleurs restaurants de la ville. Jai réservé une bonne table ! On va bien manger, cest sûr ! »

Ti-Jo a approuvé puis avec Félicien, ils ont parlé des changements, des constructions nouvelles, de la circulation, des embouteillages.

On a monté la colline et on est arrivés devant cette auberge réputée. Maintenant, chaque fois que je passe devant, ça me fait tout drôle.

Félicien est entré sous le porche et a garé sa voiture, puis nous sommes descendus de voiture.

Descendre dune voiture dont les sièges sont profonds comme ceux de ce modèle, habillé en jupe droite et en plus, quand on na pas lhabitude, ce nest pas évident.

Jai fait de mon mieux pour éviter décarter les jambes, comme on fait en bon mec.

Félicien a aidé Ti-Jo à sortir et les deux hommes mont laissé passer la première.

Une serveuse attendait. Elle nous a guidés jusquà notre table.

Je me rappelle de lambiance douce et feutrée de ce restaurant, de la clientèle bourgeoise, du silence presque religieux qui ma intimidé.

On a tiré ma chaise et je me suis assise le plus correctement possible après avoir accroché la lanière de mon petit sac à main au dossier de ma chaise.

Jétais encadré par Ti-Jo à ma droite et Félicien, à ma gauche.

Les deux hommes ont de suite sorti leurs paquets de cigarettes et un serveur est venu leur proposer un cigare et une boîte dallumettes. La classe, quoi !

A lépoque, on fumait beaucoup et partout, mais les femmes moins que les hommes.

Moi, en bon sportif, je ne fumais jamais et ne buvais que rarement un verre dalcool.

Les deux hommes ont commandé lapéro et réservé trois menus dégustation. Le grand jeu. Ils ont allumé leurs cigares, des bons, apparemment à voir leur airs connaisseurs.

Très vite, la main de Ti-Jo est passée sous la table pour se poser sur mon genou et remonter un peu ma jupe.

Je lai laissée faire et je dois reconnaître quil est resté correct, enfin si on peut dire parce quil avait quand même remonté le tissu jusquà la lisière du bas.

Félicien avait perçu ce petit manège et ne disait rien. Il na même pas essayé den faire autant. Jai apprécié sa retenue et lai regardé en battant des cils.

Il me faisait bonne impression.

Le repas a été excellent et bien trop copieux, comme à lépoque. On ne parlait pas encore de cuisine moléculaire et servir un plat ça à Ti-Jo aurait suscité sa colère.

Lui, il aimait plutôt que ça déborde de lassiette.

Si jai goûté un peu de tout les deux copains ont tout mangé : les deux entrées, les ris de veau, les deux autres plats, la salade.

Un chariot de fromage a suivi puis est venu le monstrueux chariot des desserts.

Ils sempiffraient avec application, du genre : « On a payé, on est là pour manger ! »

Cela mamusait bien de les voir comme ça, les deux vieux copains denfance. En plus, les vins et les alcools se sont succédés : apéritif, bien sûr, blanc, rouges, et alcools.

Dabord le Trou normand puis les digestifs avec les cigares qui allaient bien pour le café.

Ils étaient au bord de lapoplexie, tous deux écarlates et repus, gavés.

Bon, à cette époque là, conduire bourré nétait pas encore un problème et au resto on pouvait charger la mule, comme on disait chez nous.

Ti-Jo bafouillait chaque fois quil essayait de dire quelque chose et tanguait dangereusement sur sa chaise.

Félicien, lui ne disait rien et avait le regard perdu dans les brumes de son cigare.

Le retour a été épique. Il a dabord fallu mettre Ti-Jo dans la voiture. A peine sur son siège, il sest endormi puis Félicien et moi avons dû passer chez lui pour le coucher. Ti-Jo pesait comme un âne mort.

Après, Félicien ma emmené chez lui pour que je me change.

Arrivés dans son salon, jai vu quil était plus que fatigué lui aussi, car il avait bu presquautant que son copain, mais il a essayé, timidement, de toucher ma main. Ses doigts tremblaient. Il nosait pas.

Je me souviens que ma main est allée au devant de la sienne pour que nos doigts se touchent.

Il a soupiré de bonheur, je crois, et je suis venu contre lui pour poser ma tête sur son épaule et le laisser faire.

Javais envie quil me touche, que cet homme, en fait, me touche comme il voulait et je sentais lexcitation monter.

Mes mains caressaient son dos pour lencourager à aller plus loin.

Il était timide et pas trop en forme, je crois, mais ses mains sont descendues vers mes hanches puis plus bas pour me peloter les fesses par-dessus la jupe.

Ma main droite est venue par devant pour toucher sa braguette.

« Jai trop mangé et trop picolé. Je peux rien faire mais si tu veux, tu reviens me voir quand tu veux ! Daccord ? »

Je me suis reculé et je lui ai souri avant de lui dire : « Demain en milieu daprès-midi, ça vous dit ? »

Il a hoché la tête puis je suis monté pour me changer.

Il ma ramené chez moi et je lui ai serré la main avant de sortir de la voiture. Jétais habillé en homme, maintenant et ça changeait tout pour lui.

(A suivre)

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