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Hélène – Chapitre 27




Mél

Ça fait maintenant une heure et demie que nous parcourons les boutiques, et nous nous sommes copieusement chargées de paquets quand Hélène se bloque devant une vitrine.

— Celle-là, il te la faut, elle est magnifique ! Fait-elle en me montrant un mannequin,

C’est vrai que cette robe est superbe : la jupe évasée descend jusqu’à mi-mollet. Le haut, à manches courtes s’agrémente d’un décolleté en pointe descendant entre les seins, avec un col droit remontant sur la nuque.

Elle est taillée dans une cotonnade décorée de fleurs et d’oiseaux rouges et verts.

— Euh, elle est un peu voyante. Dis-je en hésitant

— Puisque tu n’en veux pas, je la prends. Au fond, c’est moi qui l’ai vu la première. Me rétorque-t-elle en entrant dans le magasin d’un pas assuré

Sans s’arrêter, elle fonce vers la vendeuse, derrière son comptoir et lui demande le modelé choisi.

Elle entre dans la cabine et ferme le rideau, mais elle le tire incomplètement. Je peux apercevoir son reflet dans le miroir. J’essaie de détourner les yeux, mais mon côté voyeuse reprend le dessus

Elle déboutonne son chemisier, et s’en débarrasse, dévoilant un beau soutien-gorge gris perle. Elle fait glisser sa jupe, découvrant un cul opulent emballé dans une grande culotte assortie, puis la chair nue de ses cuisses soulignée par la bordure de ses bas. Cette coquine met des porte-jarretelles !

Mais elle enfile la robe et le coton qui dégringole sur ses jambes met fin à ce spectacle.

Elle sort en réajustant son décolleté.

— Ça me va bien, me lance-t-elle en faisant quelques pas.

— Superbe.

— Et tu vois, j’ai pris du quarante-quatre, je ne suis pas boudinée, mais je ne fais pas grosse !

C’est vrai qu’elle est splendide, le tissu tombe jusquà ses mollets, mettant en valeurs ses chevilles fines. La corolle de la jupe s’évase autour des hanches, La taille légèrement serrée souligne à la fois ses fesses et sa poitrine, découverte par le V de l’échancrure du corsage. Bref une belle silhouette de quinqua dans sa pleine féminité.

— L’astuce, c’est de ne pas regarder l’étiquette. Il faut juste essayer. Après tout 42, 44, 46, ce ne sont que des chiffres. Et il n’y a que les comptables qui aiment les chiffres.

— C’est vrai qu’on dirait qu’elle est faite pour vous. Ajoute la vendeuse.

— Et vous, Madame, cet ensemble vous tente ? Complète-t-elle en s’adressant à moi.

— Oui, mais il est déjà pris.

— Nous avons exactement le même mais avec des motifs jaunes et bleus.

— Essaye, la coupe Hélène, et puis ces couleurs sont plus discrètes, ça ira bien avec ton tempérament

— Allez en cabine, Madame, je vous l’apporte conclut notre hôtesse.

Je suis en collant quand on me tend la robe. Je l’enfile et je l’ajuste à peine tellement je suis pressée de connaître l’opinion de mon amie.

— Ah voilà qui est bien ! dit-elle pour m’accueillir.

— Mais il y a quelques détails à parfaire ! Ajoute-t-elle.

D’abord elle renoue le petit nud du haut du corsage pour agrandir le V du décolleté, puis elle me fait pivoter et resserre la ceinture. Au passage, je crois bien sentir une caresse légère sur mes fesses.

— Voilà c’est mieux, regarde-toi.

— C’est vrai je fais plus pimpante, même un peu sexy.

— En fait, il faut jouer avec ses atouts, ma belle conclut-elle.

Après avoir payé, nous nous installons à une petite table chez l’Italien de la galerie marchande.

— Dis Hélène, j’ai vu que tu avais un porte-jarretelles.

— Oui, j’ai remarqué que tu me matais dans le miroir de la cabine. Et elle poursuit

— D’abord ce n’est pas un porte-jarretelles, c’est un serre taille

— C’est quoi la différence

— Un porte-jarretelles c’est surtout une ceinture qui te rentre dans la chair, alors que le serre-taille est plus large, et souvent baleiné, il ne glisse pas.

— Mais tu me dis tout le temps qu’il ne faut pas être boudinée,

— Le serre taille n’est pas un corset, tu peux l’ajuster comme tu veux. En ce moment je suis juste un peu serrée, mais j’adore cette sensation. Pierre aime que je sois contrainte, même s’il n’est pas là.

— Alors tu mets des bas pour lui faire plaisir.

— Oui et non : depuis qu’il m’a demandé d’abandonner les collants, je me sens si féminine. Mais toi, tu en mets de temps en temps. ?

— Non jamais, de toute façon, ça n’intéresse pas Éric. D’ailleurs ça fait une éternité que je me suis acheté de la lingerie.

— On peut réparer cet oubli. Es-tu libre dimanche, je connais un magasin génial pour les femmes épanouies.

— Pas ce dimanche, mais celui d’après, mon mari part en Finlande, je suis toute seule.

— Ça marche, je suis seule aussi, Pierre l’accompagne, je passerai te prendre vers onze heures. Conclut Hélène.

Hélène

Il est presque minuit quand Mel me dépose devant la maison.

Je monte directement dans notre chambre. Mon chéri m’attend en lisant. Je me déshabille devant lui

Je sais déjà qu’il a posé son bouquin, je sens la caresse de son regard sur mes formes. Je me douche en vitesse et je me colle contre lui, à peine sèche, peau contre peau.

— C’était bien, m’interroge-t-il

— Super, on a bien rigolé. Et je lui raconte notre soirée. Puis je me tais.

Et puis, tout doucement, Pierre me murmure

— Je veux que tu emmènes Mel, en laisse à la villa. Il faut qu’elle veuille se faire fouetter pour toi !!!

Récit de Mel

Deux coups de Klaxon, et je me précipite dans la rue. Ma belle amie est là dans une Evoque rouge.

J’ouvre la porte, je commence à monter quand je reconnais sa tenue. C’est la robe du centre commercial.

— Attends-moi cinq minutes, je reviens fais-je en descendant.

Je rentre dans la maison, je jette en vrac ma jupe et le tee-shirt que j’avais choisis et je fonce dans le dressing. J’enfile l’ensemble que j’ai acheté avec Hélène.

— Tu es superbe ma poule. Me fait-elle quand je m’installe sur le siège passager.

— Merci ma belle, tu n’es pas mal non plus.

Elle éclate de rire en passant la première.

Nous garons à une centaine de mètres du magasin.

A peine entrée, une grande mince se précipite sur mon amie.

— Ca faisait si longtemps. Fait-elle en lui claquant deux bises sonores

— Oui, regarde, je t’ai amenée Mél, elle est en panne de dessous.

— Mel qu’est-ce qui vous ferez plaisir.

— Ben. euh…

— Odile, s’il te plaît montre-nous ce que tu as comme ensemble, avec des beaux serre-tailles

— Et des guêpières, ça vous intéresse aussi ? Me renvoie notre lingère

— Oui, bien sûr.

— Passez en cabine, je vous apporte les modèles, mais avant je ferme la porte du magasin pour ne pas être dérangées

Ces essayages sont un vrai bonheur pour moi. Je suis l’objet unique de l’attention des deux femmes

Odile ou Hélène me passent les pièces sans se soucier de ma tenue, que je sois en petite culotte ou en soutien-gorge. Je me prends au jeu, et je ne ferme même plus le rideau entre les essayages.

Je me laisse caresser furtivement quand ma lingère règle les bretelles d’un balconnet ou quand ma belle copine me fixe un bas sur la jarretelle.

Je ne me sens même pas impudique, quand Odile me passe une guêpière ivoire alors que je suis complètement nue.

Cette séance de shopping est un vrai délice de sensualité.

Mais tout à une fin et je dois me rhabiller.

— Qu’est-ce que vous avez choisi Mél ? Me demande Odile.

— Euh, je ne sais pas trop.

— Ma chérie, tu as bien pris la carte de ton mari ? me lance Hélène.

— Oui, pourquoi ?

— On prend tout Odile, cette coquine a du retard à rattraper.

— Hélène, regarde, j’ai quelque chose pour toi propose Odile, en ouvrant une grande boîte.

Et elle présente une élégante guêpière de soie blanche ornée de motifs fleuris jaunes et orange.

— Je passe en cabine, et je lessaie. Odile, tu m’aides ?

Mes deux amies tirent le rideau, me laissant seule dehors, avec un petit pincement de jalousie.

— Voilà tu es agrafée, je te laisse te débrouiller fait notre lingère, en sortant, mais sans tirer complètement la tenture.

Je déplace légèrement pour mater, mais hélas Hélène finit de couvrir son cul opulent de la culotte assortie. J’ai juste le temps de discerner une bizarre estafilade sur le côté de sa fesse droite. Elle attache ses bas, enfile ses talons, et ouvre le rideau.

— Alors ?

— Tu es superbe, et quelle belle taille.

— Je me sens bien, j’aime être serrée sans être étouffée. Et derrière, c’est comment ?

— Ça te fait un cul magnifique, mais pourquoi tu n’as pas mis un string.

Odile éclate de rire

— Hélène n’aime pas ce genre de slip

— Oui, j’appelle ça le fil à couper la motte. Et puis si on veut avoir les fesses en liberté, autant ne rien mettre. Je garde l’ensemble, ma chérie, je la garde, tu coupes les étiquettes.

Nous payons, et prenons nos paquets quand je pose la question qui me brûle les lèvres.

— Hélène, comment fais-tu pour avoir cette démarche dansante.

— Facile, j’ai deux trucs.

— Tu me montres ?

— Si tu veux, mais tu vas être surprise, d’abord passe-moi une de tes chaussures, et attends-moi je reviens tout de suite.

Cinq minutes plus tard, elle est de retour, avec une boîte à la main.

— Tiens, c’est pour toi.

— Ils sont vraiment très beaux ! Fais-je en ouvrant le carton et en sortant une paire d’escarpins avec des talons de huit centimètres.

— Enfile-les et hop, dans la cabine.

Une fois dans la cabine, mon coach m’ordonne.

— Penche-toi en avant, pose les mains sur le tabouret, et laisse-toi faire.

J’obéis. Dans un glissement de tissus sur mon dos, Hélène me trousse. Puis elle baisse ma culotte, jusqu’aux genoux. J’ai envie de protester, mais je veux savoir jusqu’où elle va aller.

— Ouvre la bouche et mouille-le, me commande-t-elle en présentant à mes lèvres, un beau gland d’acier orné d’une pierre bleue.

Je m’exécute et je suce le leurre.

— Tu es une bonne fille obéissante. Commente-t-elle.

Ses deux mains se posent sur mes fesses et les écartent. Je frissonne, surprise par ma propre impudeur. Un filet humide coule sur ma raie ouverte. Puis je sens un doigt qui étale la salive sur mon anus. Une phalange tente de forcer mon passage étroit. Un sursaut de pudeur me fait contracter mes muscles.

— Comment veux-tu que je fasse si tu te bloques. Fait-elle en claquant mes fesses.

Alors en signe de soumission, j’ouvre moi-même mon cul et j’écarte mes deux globes.

L’index de ma coquine investit alors mon oignon et masse mon conduit anal, puis à mon regret, elle se retire.

La pointe de l’objet appuie au centre de mon cratère. Je bloque la poussée, mais une claque sur le cul me rappelle à l’ordre, je me relâche. Une petite sensation d’écartement et puis mon sphincter se referme.

— Voilà il est en place. Fait elle, tu peux te relever.

— Attends, je veux le voir, lui réponds-je en tournant sur moi-même, la culotte toujours aux genoux.

Je retiens ma robe à deux mains. Mais je ne vois que mes fesses dans la glace, le petit bijou se cache au milieu.

— S’il te plaît, aide-moi.

— Ça t’apprendra à avoir un gros cul, fait-elle en attrapant mes fesses et en les écartant.

Je peux enfin voir un cristal bleu qui masque mon il de bronze.

— Marche un peu, mais bouge doucement tes hanches.

Je m’avance, faisant rouler légèrement mon cul.

L’effet est immédiat. Le poids du bijou tire mon muscle anal vers le bas, mais en même temps il bouge en accompagnant mon mouvement, créant une étrange sensation pas du tout déplaisante.

— Comment tu te sens ?

— Bien, mais c’est assez bizarre, et agréable à la fois.

— Arrange-toi, on va déjeuner au Libanais avec Odile.

— Libanais, mais tu vas me faire grossir.

— Eh bien tu nous regarderas manger

Odile et Hélène ont pris la banquette, et je me retrouve en face des deux amies.

Un petit détail attire mon attention.

— Hélène, tu devrais faire attention, on voit tes bouts par transparence ?

— C’est fait exprès, j’ai décousu la doublure du haut de la robe.

— Mais on voit presque tout, et tes seins vont déborder si tu bouges trop.

— C’est encore fait exprès, je m’entraîne pour Pierre. Avec ce décolleté, il saura qu’il y a des framboises au dessert.

— Mais, quand même !

— Mel, écoute, je ne reçois pas de leçon de tenue, d’une femme qui se balade cul nul à une réception de son mari.

— Mais c’est toi qui m’as dit de l’enlever.

— Eh bien, tu devrais recommencer.

Je suis stupéfaite d’être mise au défi et je me lève.

— Puis que c’est comme ça… Fais-je en me dirigeant vers les toilettes.

Je m’isole dans la cabine, je me trousse, et je fais glisser mon slip, jusqu’aux genoux. Il tombe sur mes chevilles. Je l’enjambe et je récupère ma lingerie. Je la plie, et je la range dans mon sac.

— Et voilà. Fais-je en me rasseyant.

— C’est nul, Mel ! Me lance Odile. Il faut l’enlever dans la salle du resto, c’est plus excitant.

— Mais comment

— Facile ma belle ! M’envoie Hélène, écoute et regarde !

Et elle reprend.

— Petit un, tu te trousses. Faitelle en se soulevant et en se laissant tomber sur son siège.

— Petit deux, coup d’il circulaire dans la salle

— Petit trois, tu glisses deux doigts dans l’élastique de ta culotte, et tu la roules sur tes cuisses, puis tu la pousses jusqu’à tes genoux.

— Petit quatre, tu la laisses tomber sur tes chevilles. Puis tu lèves un pied et tu la rattrapes.

A cet instant mon coach en sexy attitude écarquille les yeux, et s’arrête net.

— Zut, je l’ai perdue. Elle doit être par terre.

— Ne bouge pas je vais la chercher. Et je me penche sous la table.

Sa jupe est troussée sur les cuisses. Tranquillement impudique, elle les écarte, me donnant une vue imprenable sur sa chatte. Ses grandes lèvres charnues sont toutes les deux percées chacune d’un anneau en or. Elle s’ouvre un peu plus et je peux distinguer ses petites nymphes finement ourlées qui s’entrebâillent sur une fente rosée et légèrement humide. Juste au-dessus, le capuchon du clitoris est décoré d’une petite barrette ornée d’une perle.

— Tu la trouves ?

— Oui, oui, elle est juste devant moi ! Et je ramasse le bout de dentelles fleuri.

Je me redresse sur ma chaise.

— Tu veux la garder en souvenir, ou tu me la rends ? M’interpelle ma belle copine.

Je la serre comme une petite boule, dans ma main et je lui tends.

— Tu l’as chiffonnée !

Elle pousse son assiette et l’étale sur la table, puis elle la lisse de la main, et tranquillement la replie en trois.

— Vous… Vous… Vous prendrez des cafés. Fait une voix étranglée derrière moi

Je me retourne. Notre vieux serveur est au bord de l’accident cardiaque.

— Oui, trois, serrés, répond Odile en éclatant de rire.

Nous nous retrouvons dans la rue.

— Bon, les filles, je vous laisse, j’ai un peu de compta à faire, déclare Odile avant de nous claquer une paire de bises

— Je te dépose Mél ? me propose Hélène

— Oui, merci. Et je monte dans sa voiture.

Nous restons silencieuses tout le trajet. Elle se gare, je vais descendre et puis…

— Nos hommes ne vont rentrer que tard ce soir. Veux-tu passer l’après-midi avec moi et nous dînerons ensemble. Et j’ajoute.

— Je me suis tellement amusé, je ne veux pas être seule.

— Moi non plus, tu m’offres un thé pour commencer…

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