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MAITRESSE SONIA – Chapitre 1




MAÎTRESSE SONIA

Huuummm … jétais comblé

Je visitais fort rarement ce site un peu glauque, parfois en recherche de rencontres illusoires et de tous bords, mais quelle bonne initiative javais eu de répondre à cette annonce atypique, écrite dans un français impeccable, laissant présager dune certaine éducation et par la même dune sensibilité qui pourrait me séduire.

Je me sentais tellement enclin à devenir le jouet dune autre, dans une relation de qualité, pour mabandonner à tous mes fantasmes tout en exauçant – dans un type négoce charnel mais non vénal – le bonheur dune Domina en quête

Jallais pouvoir meffacer, me gommer, me laisser dominer et devenir le soumis et lobjet de ma sublime Maîtresse, comme dans un rêve bientôt réalité

Nous avions échangé quelques mails torrides et nous avions peu à peu développé lenvie de nous rencontrer, de nous explorer et moi de me livrer à elle comme le soumis quelle désirait et que je voulais être au plus profond de moi

Le jour J de notre premier rendez vous était arrivé

Nous y étions, sans doutes chacun avec ses craintes, ses espoirs et ses appréhensions

Comme vous, je métais méticuleusement préparé, en tachant de respecter vos moindres désirs. Dans un complet sombre, une chemise blanche ouverte et une cravate dont vous maviez précisé que vous feriez un certain usage, je vous attendais

Dès votre apparition dans mon appartement coquet qui allait devenir le doux théâtre de nos pulsions, je compris simplement, en quelques regards échangés, que jallais basculer sans réserve dans une appartenance douce et tendre qui me comblerait.

Votre silhouette élégante, vos formes parfaites, votre stricte robe noire et vos escarpins hauts, votre longue chevelure blonde : tout concourait demblée à une admiration sans bornes. A un désir de soumission sans limites

Dentrée de jeux, presque brutale, mais avec retenue, vous vous étiez saisie de ma cravate en mattirant vers vous de manière ferme, sans équivoques

— Alors Charles, tu sais ce que tu va devenir Mon objet, mon jouet, ma chose Pour mon seul plaisir de Domina Tu es prêt pour cela ? Tu as un prénom parfait pour cela, comme un bon valet, comme un bon larbin tu seras mon serviteur dévoué Charles !

Je ne pu quacquiescer tant jétais ému et conquis déjà

Nous nous assîmes sur le divan où je vous servi une coupe de champagne tandis que jadmirais les courbes parfaites de vos jambes galbées dans des bas de satin

— Charles : tu vas devoir te soumettre à mes moindres désirs même les plus extravagants, les plus pervers mais les plus doux aussi parfois en toubliant, en toubliant totalement, en me considérant comme ta reine Sonia ta reine et plus encore

— Maîtresse, cest mon vu le plus cher, cest mon destin

— Voila qui est bien dit Charles ! Montres moi ce dont tu es capable et séduit moi ! Séduit moi donc si tu loses, et tu dois loser !

Quelques confidences épistolaires mavaient révélées vos zones érogènes les plus évidentes et je partis à leurs découvertes, de mes mains et de mes lèvres, dans une recherche douce et tendre où se mêlaient plaisir et respect

— Humm Charles tu es très entreprenant et je suis heureuse de constater que je te fais de leffet, mais tu ne pense pas un seul instant que tu vas camper avec moi une simple relation que tout homme souhaiterait avoir avec moi ? Je te rappelle que tu vas être mon objet ma chose et mon jouet ! Tu dois me témoigner beaucoup plus de respect Charles Beaucoup plus !

— Viens à genoux me goûter, goûter à ce qui va devenir pour toi lobjet de ton plaisir et de ta douleur parfois, dans tout ce que tu vas être, avec moi, pour moi et par moi ! Viens vénérer Sonia ta reine ! Ne mets aucunes limites à ta vénération, aucunes bornes

Je mexécutais sans mot dire, baissant les yeux. Je me mis à genoux et je minclinais avec dévotion pour découvrir les hauts de vos douces cuisses et dévorer avec fièvre le fin tissus de votre body noir, sous votre robe sombre, comme dans un temple obscur où ma vénération appliquée produisit quelques soupirs de votre part méclairant dans mes progressions.

Votre main se hasarda entre mes cuisses pour constater ma vigueur et mon désir

— Charles, tu mérites ta première correction pour avoir ainsi cru que je vais céder à ton petit manège de conquérant macho ! Ici cest moi la maîtresse ! Moi

Entrouvrant ma chemise vous vous mite à me pincer mes mamelons dardés de désir en marrachant une plainte mêlée de bonheur

— Une vraie petite chienne aussi hein ! Quelque part cest très bien de ne pas refouler des désirs et tes pulsions féminines Charles. Peut être un jour te transformerais je en soubrette ? Ma petite Charlotte … Mais conduit moi dans ta chambre à présent que je te montre comment tu dois te comporter avec moi ! Qui est ce qui commande ici Charles ? hein qui ?

Ferme, tendre et paradoxale, me tirant par ma cravate, jeus droit à un premier long baiser de votre part qui me subjugua de bonheur en métonnant tout autant par sa tendresse et sa douceur. Par sa langueur amoureuse et surprenante

— Ici, partout, cest moi qui dit cest moi qui fait, cest moi qui ordonne ! Tu es mon soumis Charles ! Mon soumis cest clair ??

Dans une attitude respectueuse, je pris votre main tendue, autoritaire et soignée pour vous conduire à ma chambre où la lumière tamisée, comme suspendue à nos étreintes, allait être la complice de votre conquête assurée.

Tandis que vous étiez debout, fière, altière en me toisant dun regard que je devinais malgré tout tendre et empreint de douceur, je repris quant à moi ma position dadoration, a genoux, en totale soumission. Je poursuivis ma tendre tâche pleine de désir, en dégrafant le zip du body pour découvrir ce mont de Vénus qui serait pour longtemps lautel de mes quêtes exaucées et de mes vénérations. Un mont de Venus si doux, parfaitement épilé, aux effluves délicieuses de cyprine perlante …

Cravache à la main, de ce regard étrange et bienveillant, vous observiez dans un mélange de satisfaction et de victoire ma tache appliquée ponctuée de mes baisers ardents et des inquisitions de ma langue gourmande et insatiable.

— Cest ça Charles : lèche bien Maîtresse ! Bois ce qui est ta source à présent, encore et encore. As-tu compris la relation que je toffre. As-tu bien compris ? As-tu tout compris ?

Je sentis à cet instant précis, de part votre discours, comme un brèche, comme un basculement dans notre relation. Une douce brèche où sengouffraient tout dun coup, votre passé, votre présent et peut être notre futur ? Je captais dune manière indéfinissable cette densité soudaine. Totalement inespérée quelques instants auparavant.

— Charles, poursuis ta tache et vénère moi comme ta Maîtresse Sonia en soumis que tu es comme mon objet, mon jouet et ma chose Mais palpe bien aussi la profondeur de ce qui est aussi à ta portée dans ce que je toffre, au-delà de mon égoïsme et ma soif de domination ! Tu es mon soumis, mais intègre bien « ce rôle » que je toffre dans toute sa dimension ! Sa dimension intégrale et absolue !

Ces étranges propos sous ton de confidences intimes, furent émaillés de coups de cravaches mais contenus dune tendresse certaine

Sans brusqueries aucune, mais avec une détermination sans faille, ce fut vous qui me conduisit sur notre couche, encadrée de lombre du baldaquin comme un cadre étrange et protecteur, un cadre propre à un doux basculement de registre, du registre de notre relation, soudainement plus dense, comme remplie dautres valeurs que la pure attraction réciproque et le désir partagé.

A votre tour vous me prodiguiez – certes avec autorité – force baisers et caresses qui me faisaient fondre, tendrement, totalement, inexorablement vers un état de capitulation inconditionnelle.

— Charles tu dois comprendre ! tu dois tout comprendre ! Tu dois comprendre à demi mots que la relation atypique que je toffre peut avoir des dimensions différentes. Je te veux comme tu me veux, dans des rôles certes différents mais tu comprends quil puisse exister au-delà des rôles un sentiment puissant ? Est-ce que cela devient clair pour toi ? Est-ce que cela devient clair pour toi ?

Pleine de désir, à votre tour vous étiez partie à la conquête de mon intimité la plus secrète en marrachant des soupirs de bonheur. Un soumis pouvait donc bien exister dans laccomplissement du désir de sa Maîtresse, dans tous ces désirs, des plus fous aux plus doux

— Tu vas exister Charles, réellement exister, je vais te rendre heureux et te combler, me consacrer à toi, à nous

Délicatement, vous maviez dévêtu, en ôtant les derniers remparts à vos assauts de Maîtresse avide de victoires. Longuement, vous prépareriez déjà de votre langue experte ma corolle humide. Prêt et conquis, vous me retourniez déjà, tandis que je vous tendais ma croupe brûlante et offerte dans une douce soumission

— Le bonheur de Maîtresse Sonia passe aussi par celui de son Charles et cest cette fusion qui conduit à bien dautres chemins Des chemins vers lesquels je vais te conduire

Harnachée prestement dun phallus seyant totalement à vos pulsions de domination intégrale vous me pénétriez déjà, doucement, tendrement et en découvrant peu à peu votre havre de plaisirs, telle une terre promise. Je fondais de bonheur en savourant votre long et puissant labour dans mes entrailles de soumis offert, vos mains sur mes hanches, comme pour assurer davantage votre propriété totale, dores et déjà acquise

Nos désirs de fusion exaucés se rythmaient de nos soupirs de jouissance aux portes du bonheur, en fécondant la naissance de notre relation torride

Jétais devenue votre mais vous étiez devenue mienne

— Tu as compris Charles ?

— Tu as tout bien compris Charles ??

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