Chose promise, je n’écris pas pendant deux semaines. Valérie m’écrit alors et je laisse passer deux jours avant de répondre. Autant jouer correctement.
Nous cherchons une date mais il est vrai que j’ai des journées assez chargées à cette période-là. Au fil des échanges d’emails, je lui propose d’aller manger en soirée. Elle me dit que ça peut lui convenir car il arrive deux ou trois fois par mois qu’elle rentre entre minuit et une heure du matin. C’est ainsi que nous fixons un jeudi soir, peu après la mi-mai.
Je passe la chercher à 19h15 à l’endroit désormais habituel de nos retrouvailles. Il a fait soleil et une chaleur estivale toute la journée, la soirée est très douce. J’attends quelques minutes puis elle arrive. Débardeur noir à col en V, jupe de tailleur grise avec une fine ceinture noire, sandales à talons noires, elle est sublime. Elle s’assied dans la voiture, la mine contrariée. On se fait la bise, tout près de la bouche. Je démarre. Elle ne dit rien.
— Il y a quelque chose qui ne va pas, Val ?
— Oui. Je me connais trop bien. Je voulais mettre une petite robe cache-cur que j’ai achetée le week-end passé. J’en étais sûre que ça allait me faire ça. Quand je l’ai passée au vestiaire, je n’ai pas osé sortir et traverser les couloirs menant à la sortie ainsi vêtue. Voilà, ça m’apprendra à penser que je suis plus courageuse que je ne le suis réellement.
— C’est tout ?
Valérie s’emporte un peu.
— Oui, c’est tout ! J’avais achetée la robe exprès pour cette soirée et je suis super déçue de ne pas la porter.
— Tu es tellement belle ainsi, ça paraît impensable que tu puisses l’être plus.
Elle sourit enfin alors que nous sortons de la zone industrielle dans laquelle se trouve son entreprise.
— Arrête-toi, j’ai envie de t’embrasser.
Obéissance immédiate. Je me range sur le côté et embrasse la très jolie brune avec chaleur. Je repars ensuite. Comme d’habitude, Valérie ne demande pas où nous allons. D’ailleurs, je ne vais pas bien loin. Un quart d’heure de voiture, un village. Je me gare. Hors de la voiture, nous nous embrassons plus longuement. Je bande déjà.
— En petite secrétaire, tu m’excites comme jamais.
Elle rit.
— Je remarque ça !
Nouveau baiser.
— Cette jupe te fait des fesses Mon Dieu !
— Qu’attends-tu pour les caresser alors ?
Je passe mes mains sur son cul et la plaque contre moi, tout en l’embrassant à nouveau. Musclées, dures, bombées, ses fesses sont vraiment fabuleuses. Déjà bien chauds, nous prenons tout de même le chemin du restaurant et nous installons sur la terrasse.
Durant le repas, je ne peux détourner le regard de cette femme magnifique, ses jambes galbées font mon bonheur, ses seins ronds égayent mon appétit, son visage mutin excite mes envies. Au dessert, sa nouvelle robe revient sur le tapis. Valérie est toujours aussi déçue et fâchée de ne pas l’avoir mise. Je dis :
— Mais elle est où cette robe ? Tu l’as laissée au travail ?
— Pas du tout, elle est dans ta voiture, dans le petit sac blanc.
— Alors pourquoi tu ne la mettrais pas maintenant ?
— Déjà, elle est dans ta voiture qui n’est pas garée à côté et ensuite, je fais quoi de ma tenue ? Le sac est minuscule.
— Alors on boit le café, on règle et tu te change dans la voiture. A cette heure-ci, aucun risque de croiser quelqu’un dans ce patelin.
Valérie ne répond pas. Elle interpelle le serveur :
— Deux cafés et l’addition, s’il vous plait !
J’éclate de rire.
Le chemin jusqu’à la voiture nous prend le double du temps. On se taquine, on se chamaille, on s’arrête pour s’embrasser, on rit, on s’enlace, on se repousse. De vrais adolescents. Cette soirée est rafraichissante. A la voiture, j’ouvre les portes avant et arrière du côté d’un buisson afin que Valérie puisse se changer entre les portes. Je reste avec elle :
— Hé ! Ça doit être une surprise ! Alors tu sors de mon vestiaire !
Rires.
— Tu permets ?
J’attrape la mince ceinture, l’ouvre et la retire. Je la pose sur le siège passager. Valérie sourit et se tourne. Je descends lentement la fermeture Éclair de sa jupe, découvrant petit à petit un nud blanc qui retient deux sublimes pans de string en dentelle blanche qui glissent entre ses fesses. De la lingerie de grande qualité.
— Tu me rends fou
J’accompagne la jupe tombe ensuite à ses pieds et me retrouve accroupi devant ses fesses que je vois pour la première fois. Je suis subjugué et incroyablement excité. Son cul est à tomber. Je me demande alors comment je n’avais pas remarqué cela lors que nous travaillions dans la même entreprise
Valérie se tourne. La face avant du string est finement transparent et je discerne légèrement les contour d’une fine toison se le haut du sexe de la belle. Je me relève. Comme les précédents, le balconnet blanc ne dissimule pas grand chose de ses tétons. Je l’embrasse, lui répète qu’elle est une femme magnifique et qu’elle m’émoustille au possible. Il n’y aurait aucun problème à ce que Valérie me suce là mais elle me repousse doucement.
— File ! Je suis impatiente de te montrer la robe.
J’attends deux minutes, maximum. Je ne triche pas. A vrai dire, j’adore les surprises alors je ne cherche pas à la voir en douce. J’entends les portes qui se referment mais je ne bouge pas. J’attends son signal. Elle me dit de fermer les yeux et lorsque je les rouvre, Valérie est devant moi, radieuse. Elle porte un courte robe fluide, nouée sur sa hanche gauche. La robe est bleu marine imprimée de marguerites en bouquet sur les épaules. Le décolleté est superbe.
— Oui, en fait, oui. Tu peux être encore plus belle.
Elle me saute au cou et m’embrasse. Je demande :
— Que dirais-tu d’une petit balade digestive au clair de lune ?
— Je pense que c’est une très bonne idée.
Je prends un sac à dos dans la voiture et nous partons, mais dans la main, sur un chemin goudronné au milieu des vignes. Il n’y a plus d’habitation alentours. Ni âme qui vive.