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Ecole du sexe : seconde année – Chapitre 9




    Plusieurs mois s’étaient écoulés depuis le brusque départ de Guillaume. Bien que ce dernier eût causé quelques torts à Bastien, le jeune homme ne pouvait pas lui en vouloir. Il l’admettait d’ailleurs tout haut. Même si je le voulais, je ne serais pas capable de réellement lui en vouloir , répétait-il à toute personne lui posant la question. À ses yeux, il n’était rien de plus qu’une nouvelle victime de l’infâme Fabian. Une victime indirecte, certes, mais tout de même une victime. Cette pensée ne pouvait être extirpée de son esprit, malgré les très nombreuses tentatives d’Alice et de Mylène.

    Une autre conséquence était également apparue suite au départ du jeune blond. Daphnée, qui était devenue sans partenaire une SPF (sans partenaire fixe), comme elle s’était amusée à s’appeler -, dut être placée dans un nouveau groupe. Toutefois, l’idée d’un trinôme n’avait pas plu à monsieur Auburn qui eut décidé, sans consulter la concernée, de mettre en place un système de roulement : chaque semaine, elle avait dû changer de binôme jusqu’à ce qu’une solution plus stable fût découverte. Cependant, le mois de décembre était arrivé, et le système de roulement était toujours d’actualité. Bastien et Alice avaient déjà connu la joie de la compter dans leur groupe pendant sept jours, ils en avaient d’ailleurs largement profité durant les cours de Jeu de Rôles, d’Amour Sensuel ou même de Kama Sutra.

    La neige tombait abondamment dans l’air extérieur, recouvrant la majeure partie des toits, routes et rebords de fenêtre d’une couche blanche glacée. Alice, le visage appuyé contre la fenêtre des dortoirs des étudiants de seconde année, admirait le spectacle que la nature acceptait de lui montrer. Alice adorait la neige. Petite, elle n’avait de cesse de jouer avec ses amis, alternant entre batailles de boules de neige, concours de bonhomme de neige et créations d’anges dans la neige. Quand le printemps arrivait, elle n’avait qu’une hâte : que l’année passât afin de pouvoir à nouveau s’amuser dans cette étendue hivernale. À vingt ans, son amour pour la neige ne s’était pas le moins du monde atténué. C’était peut-être même l’inverse : combien de fois avait-elle demandé à Bastien, son petit-ami, de lui faire l’amour sur un duvet de neige ?

-Dis, dit-elle à l’attention de son petit-ami sans pour aucun quitter la neige des yeux, tu ne voudrais pas recommencer ?

-Ce sera la cinquième fois, cette semaine, fit remarquer Bastien, assis sur leur lit commun.

-Tu as dit « ce sera », et pas « ce serait ». Donc c’est comme si tu avais dit oui, se réjouit Alice en daignant enfin poser son regard sur le visage de Bastien.

-Disons que je n’ai pas envie de subir les conséquences si je répondais non, maugréa-t-il à voix basse.

-Tu as dit quelque chose ? renchérit la jeune femme en plissant dangereusement les yeux.

-J’ai dit qu’on y allait de ce pas, princesse, se contenta de répondre le jeune homme en se levant du lit.

Ainsi, lorsque le couple sortit à l’extérieur, Alice se jeta dans la neige avant de s’allonger sur le dos, cuisses écartées. Le froideur de la neige lui brûlait légèrement la peau, mais cette sensation, plutôt que de lui infliger une légère souffrance, l’apaisait. Ou plutôt, elle lui rappelait son passé, quand elle jouait dans la neige.

-Désolé, mais sous ce froid, difficile de bander, se plaignit Bastien en regardant son pénis pendant mollement dans le vide.

En entendant cela, le jeune femme se redressa en position assise et se déplaça légèrement en avant. Elle tendit la main droite et attrapa le pénis de son petit-ami avant d’en caresser le gland du bout des doigts.

-Aucun soucis pour la princesse de la neige, chantonna Alice en déposant un baiser sur le sexe de Bastien.

-La princesse de la neige ? T’as rien trouvé de mieux ?

Alice lança un regard agacé à son petit-ami. Elle ouvrit alors la bouche et y enfonça la verge molle du jeune homme jusqu’à la base du gland. Là, elle referma ses lèvres. Puis ses dents.

-OK, la princesse de la neige, c’est très bien ! réagit-il aussitôt en sentant naître une désagréable sensation.

Un sourire se dessina sur le visage d’Alice, puis elle desserra les dents avant d’entamer sa fellation. Elle s’attela à sa tâche pendant environ deux minutes. Une fois ce délai passé, ce fut un sexe en pleine érection qui sortit de sa bouche.

-Maintenant, à toi de jouer, s’extasia-t-elle en s’allongeant derechef sur le dos.

Ses jambes, largement ouvertes, offraient une superbe vue à Bastien qui ne put qu’admirer le tableau : un sexe féminin à quelques centimètres de la blancheur parfaite de la poudreuse. De la neige recouvrait une partie des cuisses de la jeune femme.

-J’attends ! se plaignit-elle.  

Revenant à lui, Bastien positionna son sexe à l’entrée de la grotte intime de sa partenaire. Nul besoin de l’humidifier, elle semblait terriblement excitée par la situation. Il put donc la pénétrer sans aucune difficulté. Lorsque son sexe fut totalement entré, il poussa un soupir de plaisir tandis que la sensation de chaleur autour de son pénis et la sensation de fraîcheur caressant ses jambes se mélangeaient luxurieusement. Le jeune homme entama alors un mouvement oscillant du bassin ; Alice ne put réprimer de petits cris aigus. Enivrée à la fois par la pureté de la neige et la tendresse de l’homme lui faisant l’amour, elle se sentait transportée et ne pouvait s’empêcher de fermer les yeux. C’était comme si la simple présence de cette poudre naturelle décuplait le plaisir qu’elle ressentait, pour son plus grand bonheur. Tandis qu’elle sentait son bassin être agréablement torturé, elle étendit les bras avant de leur ordonner d’effectuer des mouvement du haut vers le bas, et du bas vers le haut. Lorsque Bastien expulsa son plaisir à l’intérieur de l’antre intime de sa partenaire, Alice stoppa tout mouvement et laissa la sensation de sentir un fluide parcourir son corps de l’intérieur la bercer. Puis elle se leva, et le couple rentra dans leurs dortoirs. Derrière eux ne subsistaient qu’une trace de leur passage : la figure d’ange dessinée par le corps et les bras mouvants de la jeune femme.

    Quelques jours s’écoulèrent sans que les habitudes d’Alice changeassent. La neige, brillante de pureté, appelait la jeune femme, et cette dernière répondait toujours à son appel. Même lorsque le vingt-quatre décembre arriva, la séance extérieure du couple eut lieu. Il y avait également autre chose que les sens des deux amants ne pouvaient ignorer : la promesse d’un festin royal en guise de dîner. Afin de célébrer le réveillon de Noël, l’école préparait un repas hors du commun à ses étudiants. L’année dernière, les deux tourtereaux avaient été subjugués par le contenu de leurs assiettes. Le simple fait d’y repenser les fit saliver, même pendant leur coït hivernal.

    Le soir-même, l’euphorie régnait en maître dans l’école. Dans cinq minutes, le réfectoire ouvrirait ses portes. Alice, Bastien, Mylène et Romaric discutaient entre eux afin que ce court délai passât plus rapidement. Toutefois, à cause du nombre hallucinant d’étudiants rassemblés au même endroit, le bruit atteignit bientôt un sommet tel qu’il était impossible d’entendre distinctement à plus de deux mètres, à moins de crier. Lorsque les deux portes du réfectoire s’ouvrirent, un silence s’imposa de lui-même. Puis ceux se trouvant en face de la porte pénétrèrent dans la vaste salle du festin. Les quatre amis avancèrent prudemment, non sans se faire bousculer de tout côté. Arriva enfin l’instant où ils entrèrent à leur tour dans le réfectoire. Des guirlandes blanches, vertes et rouges avaient été accrochées aux murs de la pièce ; un sapin de Noël, dont une étoile jaune brillante trônait au sommet, illuminait la pièce d’une douce lumière festive par de nombreuses guirlandes électriques ; des nappes rouges recouvraient leurs tables habituellement marron ; des chemins de table dorés, décorés çà et là de paillettes, reflétaient la douce lueur des bougies blanches et dorées disposées à intervalle régulier au centre des tables. Les lustres avaient été éteints, de telle sorte que seuls le sapin et les bougies éclairassent le réfectoire.

-C’est magnifique ! s’extasia Alice tandis qu’elle se dirigeait vers sa place.

Bastien ne dit rien, mais il n’en pensait pas moins. Pour lui, cette ambiance lui rappelait son enfance quand, avec ses parents, il célébrait le réveillon. Seulement, depuis la disparition de son père, il n’avait plus jamais connu la joie de Noël. Lorsque, l’année précédente, il avait redécouvert toutes ces sensations anciennes, il n’avait pu contenir l’une de ses larmes. Cette année, le résultat ne changea pas : une légère goutte se fraya un chemin le long de la joue du jeune homme. Totalement subjugué, il ne chercha pas à l’effacer. Fixant leurs tables, il avançait en silence. Si Alice ne lui avait pas attrapé le bras, il n’aurait pas remarqué qu’il avait atteint sa place et aurait continué à avancer bêtement jusqu’à, peut-être, la table des professeurs. Ces derniers, assis à leurs tables, portaient tous un chapeau rouge de Noël. Celui de monsieur Auburn se terminait pas deux grelots argentés accompagnés d’une réplique de feuille de houx. Lorsque Bastien s’assit, il remarqua que les chaises étaient ornées de housses rouge et blanc, desquelles un pompon blanc pendait à leurs extrémités. Leurs couverts, argentés, brillaient tandis que les assiettes reflétaient les visages de leurs propriétaires.

-Ils ont vraiment mis le paquet, se réjouit Mylène.

Tous acquiescèrent en s’asseyant. S’ensuivit alors un discours du proviseur. Pendant ce discours, les grelots de son bonnet teintèrent de nombreuses fois, et les faibles sourires naissant sur ce visage laissèrent Bastien penser qu’il les faisait sonner volontairement. Arriva alors le moment que tout un chacun attendait : le dîner du réveillon. Le personnel de cuisine défila alors avec un chariot et distribua à chaque étudiant un bol fumant. Alice et Bastien, faisant partie de l’atelier cuisine, avaient aidé à préparer quelques entrées, ils ne furent alors pas étonnés de trouver, devant eux, une soupe de saint-jacques. Lorsque tout le monde fut servi, les mots « Bon Appétit » traversèrent la salle. Les étudiants se ruèrent alors sur leurs cuillères et attaquèrent leurs entrées avec appétit.

-C’est délicieux ! cria presque Romaric.

-Bastien et moi avons un peu aidé à les faire, dit alors Alice. En fait, on a surtout fait la sauce. Le reste, on a laissé faire les pros.

Lorsque les étudiants eurent terminé, le personnel de cuisine les débarrassa de leurs bols en un temps record, puis les plats vinrent bientôt orner les tables. Comme d’habitude, plusieurs mets étaient proposés, et chacun se servait comme il le souhaitait. Seulement, le nombre de plats semblait avoir été multiplié par deux. Bastien ne put alors que saliver en admirant une dinde fourrée aux marrons, un Osso bucco fumant, un risotto aux champignons, un homard grillé à la mangue et un bar accompagné de citron. Arrivèrent alors en accompagnement des pommes de terre aillées, des haricots verts, blancs et rouges ainsi qu’une purée de légumes. Les différents mets furent dégustés avec soin, et enfin une bûche de Noël vint achever leur repas.

    Le lendemain, au réveil, les étudiants eurent droit à une nouvelle surprise : de nombreux cadeaux les attendaient au pied de leurs lits. Sans doute le personnel de l’école les leur avait apportés pendant leur sommeil. Tout le monde se rua alors sur les paquets afin de découvrir ce que leurs familles et leurs amis leur avaient offert. Tandis qu’Alice découvrit une robe de soirée rouge, elle remarqua que Bastien la regardait en souriant.

-Tu n’ouvres pas les tiens ? demanda-t-elle à son petit-ami.

Ce fut à ce moment qu’elle remarqua que, contrairement aux autres, Bastien n’avait rien à ouvrir.

-Ce sont les parents aimants qui offrent des cadeaux à leurs enfants. Et ma mère est tout sauf aimante.

Alice se mordit la lèvre en se maudissant intérieurement pour avoir oublié la situation familiale de Bastien. Elle qui avait toujours vécu dans une bonne famille, elle ne s’était jamais douté que, pendant qu’elle se réjouissait devant des montagnes de présents, d’autres devaient se contenter d’un « Joyeux Noël » en guise de seul et unique célébration.

-Excuse-moi, dit-elle alors faiblement.

-Tu n’y es pour rien.

Bastien se dirigea alors vers la porte menant aux toilettes et aux douches.

-Je vous laisse, je n’ai pas envie de gâcher l’ambiance.

    La journée s’écoula sans que rien de particulier ne se produisît. Afin de ne pas blesser Bastien et Mylène, ni Mylène, ni Romaric, ni Stéphane, ni Véronica ne mentionnèrent les cadeaux qu’ils avaient reçus le matin-même. Seulement, les discussions alentour étaient majoritairement portées sur ce sujet, alors leur effort se retrouva vite vain. Aux alentours de trois heure, le groupe de six se sépara, et chaque binôme partit de son côté.

-Tu te souviens de Rachel ? demanda Alice à son petit-ami tandis qu’ils saluèrent Louis et Louise, les deux première année avec qui ils avaient fait connaissance.

-La rousse du gymnase ?

-Oui, elle. Elle m’a proposé de faire un échange pour aujourd’hui. Je couche avec son partenaire, et elle couche avec toi.

-Je pensais que tu ne me voudrais pas, à moins d’un plan à trois, lui fit remarquer Bastien.

-J’ai changé d’avis, répondit alors la jeune femme en haussant les épaules. Alors, c’est oui ou c’est non ?

-Moi, ça ne me dérange pas, admit le jeune homme. Mais tu es sûre que ça te va ?

-Je ne t’aurais pas proposé, si ça n’avait pas été le cas, ricana-t-elle.

    Bastien avait passé la journée avec Rachel. La jeune femme rousse semblait avoir un appétit sexuel difficile à combler : Bastien et elle avaient fait l’amour trois fois en deux heures. Suite à ces séances relativement agréables, les deux étudiants se rendirent dans les douches afin de laver leurs corps des fluides sexuels les recouvrant. Lorsqu’Alice les rejoignit, la jeune rousse interrompit sa douche et commença à se sécher à l’aide d’une serviette sèche. Bastien l’imita et, en quelques minutes, se dirigea vers la sortie de la salle de bain.

-Alors, elle était comment ? demanda Alice à son partenaire.

-Pas mal, mais elle en t’arrive pas à la cheville.

Alice sourit légèrement en se demandant si son petit-ami pensait ce qu’il disait.

-Et toi, tu as pris ton pied ? demanda à son tour Bastien.

Alice s’arrêta à quelques pas de la porte menant vers leur chambre. Bastien, lorsqu’il la vit, s’arrêta également.

-S’il a été un meilleur coup que moi, tu peux le dire, plaisanta-t-il.

-Ce n’est pas avec moi qu’Oscar a couché, avoua Alice.

Le visage de Bastien laissa s’échapper une pointe de stupeur.

-Tu veux dire qu’il t’a laissé tomber ?

-Non. Il n’a jamais vraiment été question d’échange. En fait, il était avec Mylène.

Bastien voulut réagir, mais la jeune femme posa son index sur ses lèvre masculines afin de le faire taire.

-En fait, Rachel n’a jamais proposé d’échange. C’est moi qui lui ai demandé de le faire.

-Pour quoi faire ? demanda Bastien sans rien comprendre de ce qu’il était en train d’entendre.

-Pour t’occuper, avoua Alice. Ouvre la porte, et tu comprendras.

Bastien mit quelques secondes avant de se décider à obéir. Il aurait voulu questionner davantage sa partenaire, mais il sentit qu’elle ne répondrait pas. Il franchit alors la porte avant de se figer. Son lit était occupé. Non pas par un humain, mais par un objet. Un petit objet rectangulaire recouvert de papier rouge et blanc. Bastien était tellement absorbé par cet objet qu’il remarqua à peine Romaric, Stéphane, Véronica et Rachel, alignés de l’autre côté du lit. Il fut ramené à la réalité lorsqu’il sentit deux bras féminins s’enrouler autour de son cou, puis deux seins se presser contre son dos.

-Joyeux Noël, murmura alors Alice en lui embrassant le côté de la nuque.

Bastien crut défaillir. Un cadeau. Cela pouvait sembler anodin, mais cela faisait une éternité qu’il n’en avait pas reçu le moindre. Lorsqu’Alice le lâcha, il s’approcha lentement du paquet sous les regards bienheureux de ses amis. Puis, de ses deux mains tremblantes, il déballa le cadeau. Il découvrit alors un album photo. Il l’ouvrit et admira la première photo qui lui apparut : Bastien et Alice s’embrassaient sous un arbre. C’était une photo qu’ils avaient prise pendant leurs vacances d’été. Il feuilleta alors l’album pour en découvrir beaucoup d’autres. Certains emplacements étaient vides, mais Bastien se promit qu’ils ne le resteraient pas longtemps. Lorsqu’il atteignit la dernière page, il remarqua qu’un post-it avait été accroché sur le dernier emplacement vide. Ce post-it indiquait « RÉSERVÉ ».

-Ce sera la photo que nous prendrons au bal, expliqua Alice. On s’est dit qu’une photo de groupe ne serait pas de trop. Surtout que c’est le seul moment de l’année où on peut être habillé.

-Merci, dit simplement Bastien en fermant l’album. Mais je n’ai pas de costume.

-Que tu crois, intervint Alice.

Elle s’approcha du lit et alla extirper quelque chose en-dessous. Elle en ressortit un long morceau de plastique protégeant un costume noir flambant neuf.

-En fait, ma mère aussi t’a envoyé quelque chose. Il te plaît ?

Pour seule réponse Bastien enlaça Alice et l’embrassa.

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