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Et Dieu créa la chienne – Chapitre 3




Chapitre 3 : le point de non-retour

Dans le jardin, une pelouse s’étendait à perte de vue. Des chênes centenaires s’y dressaient majestueusement. Un chemin de gravillons blancs serpentait à travers l’étendue herbeuse, puis longeait le ruisseau bordé de saules.

L’endroit était véritablement bucolique et Annabel s’y sentait détendue. Elle en oublia presque ses émotions d’avant et surtout son appréhension à l’idée de partager un verre avec le couple qui l’avait prise en flagrant délit de voyeurisme.

Après quelques minutes de marche et de palabres, Annabel et Vincent virent un petit banc en pierre, posé juste devant le ruisseau, entouré d’arbres. Face au banc, de l’autre côté de l’eau, le jardin cédait la place à une dense forêt.

Ils s’assirent instinctivement sur le banc pour profiter de l’ombre et du calme que le lieu offrait. Rapidement, Vincent posa une main sur la cuisse d’Annabel. Il passa un bras autour de son cou et s’approcha d’elle pour l’embrasser. Annabel approcha sa bouche de celle de son mari qui l’embrassa fougueusement. Leurs langues se mêlaient langoureusement, et leurs souffles se firent de plus en plus intenses et bruyants. La main de Vincent glissa à l’intérieur de la cuisse de sa femme, lentement. Encore échaudée par sa douche érotique, Annabel écarta légèrement les jambes, confirmant tacitement à son mari l’accès à son intimité. Après quelques effleurements, Vincent baissa la culotte d’Annabel de quelques centimètres. Il commença par masser la base du clitoris de sa femme, en faisant de petits mouvements circulaires et irréguliers, variant la pression qu’il exerçait.

Il n’en fallut pas plus pour mettre Annabel dans tous ses états, qui ouvrit les jambes, comme pour inviter son mari à la pénétrer. Vincent bougea légèrement sa main, pour pouvoir introduire son majeur dans le sexe humide d’Annabel. Sa paume appuyait sur son pubis et continuait des mouvements et pressions, en cherchant le clitoris. Annabel ruisselait, et Vincent n’eut aucune peine à introduire son index pour accompagner son majeur. Les doigts sondaient littéralement la chatte d’Annabel, en faisant des mouvements de va-et-vient.

Les joues en feu, le sexe en fusion, Annabel écarta l’une de ses jambes et la posa sur celle de son mari, offrant de ce fait la vision de son sexe à quiconque se serait trouvé dans la forêt, de l’autre côté du ruisseau. L’idée même qu’on puisse la voir fit frémir Annabel, et lui fit ressentir des décharges dans le bas-ventre. Elle perdait le contrôle.

doigte-moi le cul Vincent.

Interloqué et surpris par l’invitation de sa femme, Vincent ne chercha pas à la questionner. L’occasion était trop belle. Sa queue était aussi dure que le banc en pierre, et il ne se fit pas prier. Il déplaça sa main, introduisit son pouce dans la chatte de sa femme et commença à titiller, de son index encore humide de cyprine, l’anus d’Annabel. Elle émettait de petits gémissements, et il sentait son cul se dilater, si bien qu’il y introduisit son doigt. Son pouce et son index ondulaient dans les deux trous d’Annabel, qui, submergée de plaisir, crut apercevoir un mouvement de l’autre côté du ruisseau. L’idée d’un voyeur qui les observait ne fit qu’accroître son excitation. N’en pouvant plus, Vincent se leva, sortit sa queue turgescente et poussa légèrement Annabel en avant. Elle s’appuyait des mains sur le banc en pierre, le regard porté sur le cours d’eau. Elle sentit le membre de Vincent s’introduire en elle, puis commencer un va-et-vient bestial.

Vincent, les mains sur les hanches de sa femme, la défonçait littéralement, lui donnant quelques claques sur les fesses. Annabel, le regard dans le vague, haletant d’excitation et de plaisir, aperçut cette fois clairement une silhouette, accroupie dans les arbres à quelques mètres d’eux. Elle ne parvenait pas à discerner de visage, mais vit clairement que l’individu tenait son smartphone devant lui : il les filmait. Sous le coup de l’excitation, Annabel éluda toute question morale, sociale ou toute forme de réflexion en lien avec les conséquences d’un tel film. L’idée l’excitait terriblement. Elle se faisait baiser sous les yeux d’un inconnu… Vincent accéléra le rythme, ses mains se crispèrent sur les fesses d’Annabel. Il allait jouir. Dans un ultime coup de boutoir, elle sentit un jet de sperme lui remplir les entrailles. Elle n’avait pas joui. Vincent se retira. Annabel remit sa culotte.

La silhouette avait, quant à elle, disparu. Annabel se demanda si elle avait fantasmé ou si quelqu’un les avait véritablement filmés.

tu n’as pas vu quelqu’un de l’autre côté du ruisseau ? dit-elle à Vincent.

non. Mais j’ai regardé à la ronde en arrivant et il n’y avait pas âme qui vive dans le périmètre. Pourquoi ?

oh non comme ça. J’ai dû rêver, mais j’ai cru voir quelqu’un en face.

je te cause des hallucinations maintenant ? On n’est pas sortis de l’auberge… lui dit finalement Vincent pour plaisanter.

Ils se levèrent puis regagnèrent leur chambre d’hôtel.

Ils profitèrent des dernières heures de l’après-midi pour se reposer. Vincent pensait à l’attitude de sa femme, dans le jardin. En quinze ans, elle ne s’était jamais montrée si audacieuse. Le seul fait de se remémorer la scène excita Vincent. Annabel s’était quant à elle endormie. Il décida de ne pas la réveiller et de garder ses ressources pour la nuit qui les attendait.

Après une sieste, ils se préparèrent et descendirent pour aller manger.

Le restaurant se trouvait au rez, dans une pièce située à côté du grand hall où se trouvaient le bar et la réception. Il devait y avoir une dizaine de tables, toutes occupées.

A l’autre bout de la salle, Cyrille et la rousse Camille partageaient leur repas. Après avoir mangé, et surtout bu, Annabel se sentait légèrement pompette. Au moment du dessert, ils virent Camille et son conjoint sortir. Vincent leur lança un « on se voit au bar dans quelques minutes ?! », ils acquiescèrent.

Annabel n’en avait pas envie, mais elle n’avait plus le choix.

Elle décida de raconter à Vincent ce qu’elle avait vu – ou plutôt entendu – dans l’après-midi. Il n’en fit pas grand cas. Cela l’avait plus émoustillé que dissuadé.

Arrivés au bar, Camille et Cyrille les attendaient. Quatre verres étaient posés sur la table. Des mojitos selon toute vraisemblance.

on vous a commandé des mojitos.

vous avez démasqué mes penchants alcooliques.

enchantée.

Ils lui répondirent par un sourire. Annabel remarqua chez Camille un je-ne-sais-quoi qu’elle ne parvenait pas à expliquer. Une forme de dureté sous ses airs de poupée. Elle était grande, dotée de fesses galbées, de jambes fines, mais musclées. Elle devait s’entretenir pour avoir un corps pareil. Ses yeux étaient d’un bleu profond et il en émanait un magnétisme irrésistible.

De fil en aiguille, Annabel oublia sa gêne et se détendit. Ils bavardèrent et passèrent un bon moment. Aucun sous-entendu scabreux. Aucun propos embarrassant. Leurs nouveaux « amis » étaient véritablement sympas. Quadragénaires sans enfants, lui avait fait fortune dans la finance, et consacrait une bonne partie de son temps à faire du sport et à s’adonner à diverses activités plus ou moins exotiques. Camille était, selon ses dires, « une sorte d’artiste touche-à-tout ».

Après plusieurs verres et discussions, le barman leur annonça qu’il devait fermer, car il était deux heures du matin. N’ayant pas envie de terminer la soirée à ce stade, tous décidèrent d’aller faire un tour ensemble dans les jardins qui étaient éclairés la nuit. Vincent et Annabel montèrent pour chercher chacun de quoi se couvrir, puis rejoignirent Camille et Cyrille qui les attendaient au bar, une bouteille de vin blanc à la main.

on en a commandé une dernière pour la route, au cas où.

des gens vraiment recommandables.

Ils se dirigèrent tous à l’extérieur, et empruntèrent chaque couple main dans la main, le chemin de gravier serpentant dans le jardin. Ils continuèrent à plaisanter, Cyrille ayant passé la bouteille à Vincent qui n’avait pas envie d’arrêter de boire.

Ils arrivèrent au niveau du banc en pierre où Vincent et Annabel s’étaient divertis durant l’après-midi, et s’y installèrent pour continuer à discuter.

Après quelques minutes, il y eut un bref silence. A ce moment, en tournant la tête, Annabel vit Cyrille embrasser fougueusement Camille. Cette vision lui rappela que le couple n’était pas contre un peu d’exhibitionnisme, comme elle l’avait constaté durant l’après-midi.

Vincent était somnolent, affalé sur le banc, la bouteille dans la main. Annabel était gênée, et ses voisins n’avaient pas l’air de faire grand cas d’elle.

Puis ils interrompirent leurs baisers pour se tourner vers Annabel.

Ça t’a plu de nous écouter baiser cette après-midi ? lui demanda Camille.

je n’ai pas vraiment eu le choix… répondit Annabel, écarlate.

mais ça t’a excitée non ? On t’a entendue gémir… rétorqua Camille.

peut-être.

tu sais, on n’est pas un couple conventionnel.

ah bon ? Pourquoi ça ? demanda Annabel.

Sans dire un mot, Camille s’approcha d’Annabel et l’embrassa fougueusement, en la tenant légèrement par la nuque. Prise au dépourvu, et n’ayant jamais été embrassée par une fille, Annabel ne sut pas comment réagir.

Mais surtout, elle se surprit à apprécier ce baiser qui en disait long sur les intentions de la belle rousse.

Vincent, hagard, regardait les deux femmes s’embrasser, sans bouger…

Annabel était tétanisée, non pas de peur, mais de stupeur. Elle ne savait pas comment réagir, lorsqu’elle sentit une main lui caresser les cuisses. Camille était manifestement entreprenante. Cyrille les regardait en souriant. Annabel était en train de céder au désir. Elle enlaça Camille, puis lui rendit son baiser. Elle brûlait de l’intérieur, et, finalement, son mari était là et ne semblait pas contre ce qui était en train de se passer.

Camille passa sa main entre les jambes d’Annabel, puis commença à lui titiller le clitoris. De légers gémissements s’échappaient de la bouche de la brune qui appréciait visiblement ce qui lui arrivait. Elle mouillait et son bas-ventre s’électrisait de plus en plus. Elle s’offrit à la belle rousse, écartant les jambes et se cambrant pour lui faciliter l’accès à son intimité. Elle chercha à approcher l’entrejambe de Camille qui écarta doucement sa main, comme pour lui en empêcher l’accès.

Soudainement, Cyrille se leva et s’adressa à Camille, d’un ton directif :

mange lui la chatte.

Sans rien dire, sans en demander la permission à Annabel, Camille s’agenouilla devant elle et dirigea son visage entre ses jambes. Annabel se laissa faire, et sentit la langue experte s’introduire en elle. Elle faisait des va-et-vient, des mouvements à l’intérieur de sa chatte, tout en lui massant le clito de sa main droite.

Voyant Annabel s’abandonner, Cyrille s’adressa à elle :

tu sais, on vous a vu tout à l’heure, sur ce banc… j’ai tout de suite su que tu étais prête à t’éveiller.

Annabel comprit aussitôt que la silhouette qui les observait, elle et Vincent, était bien réelle et qu’il s’agissait de Cyrille. Ivre d’alcool et de plaisir, Annabel ne pouvait répondre. Elle haletait sous les coups de langue de Camille. Cyrille ajouta :

pour être sûr de ta fidélité, j’ai pris quelques précautions. Des garanties, en quelque sorte.

Annabel comprit : Cyrille les avait filmés et il allait exercer sur eux un chantage à la sextape. En temps normal, elle aurait été sidérée. Mais là, en se faisant bouffer la chatte par cette rousse canon, sous les yeux de son mari, elle ne réagit pas. D’ailleurs, Vincent semblait pétrifié. Apathique.

t’en fais pas pour ton mari. Je lui ai mis un petit bonus.

Annabel allait jouir quand Camille cessa soudainement de la lécher. Cyrille la regarda et lui ordonna :

c’est à ton tour de faire plaisir à Camille maintenant.

Annabel hésita. Elle n’avait jamais eu de relations avec d’autres femmes et ce n’était pas spécialement sa tasse de thé. Elle était véritablement bloquée.

à genoux.

Sans réfléchir, Annabel s’agenouilla devant Camille qui s’était assise sur le banc en pierre. Elle passa ses mains sur ses cuisses musclées, et en profita pour remonter sa jupe. Elle approcha timidement son visage de l’entrejambe de Camille. Puis elle tira sur son string pour pouvoir mener sa mission à bien. Ce qu’elle vit la stupéfia : Camille exhibait, sous sa jupe, une énorme queue et bandait comme un âne. Camille était une transexuelle.

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