Quelle pouvait être la pire humiliation pour Antoine ? Lui dire que je le trompais ? Non trop simple et ça n’aurait fait qu’égaliser le score. Lui dire que c’était avec son patron que je couchais ? Qu’on lui avait torpillé son plan ? Non ça ne me suffisait pas et puis ça aurait gâché la surprise de la plainte à la répression des fraudes que Patrick avait déposée.
Avant que je n’apprenne que j’étais cocue, j’avais un fort désir d’enfant avec mon mec. Cette envie était retombée avec toute cette histoire mais je la voyais revenir au galop sauf que le rôle du papa était tenu par Patrick cette fois. Je ne savais pas où il se situait par rapport à ça. S’il en avait envie ou non. S’il envisageait plus avec moi ou pas. Si je n’étais qu’une simple aventure, une coucherie sans lendemain. Je me suis dit « tant pis. Si il ne veut pas, je le ferais toute seule quand même ». Par contre il y avait un problème : Comment s’assurer que l’enfant ne soit pas celui d’Antoine ? Parce que si jamais c’est le sien, il risque de me faire chier comme pas possible. Toute la semaine je couchais avec Patrick et le weekend je donnais le change, à contre cur, avec Antoine pour qu’il ne se doute de rien. Garder le secret sur ma relation adultérine avec Patrick était devenu un peu plus compliqué surtout depuis que toute la boite savait.
Un jour, avec Patrick on était resté plus tard le soir et c’est quand sa sur, la DRH, est partie qu’il m’a appelé et a sortie plusieurs cordelettes avec un regard coquin. On avait déjà fait de saletés au bureau. Par exemple, son bureau, le meuble pas la pièce, étant complètement fermé. Je me suis plusieurs fois retrouvé à genou dessous pour. Vous devinez quoi bien sûr. Le plus marrant c’était qu’une fois, il avait reçu un client alors que j’étais sous le bureau : Le fameux directeur de la centrale d’achat qui avait eu des vues sur moi (voir chapitre précédent). Leur entretien avait duré un long moment et durant tout ce temps J’avais la queue de Patrick dans la bouche. Quand il a jouis, il a simulé une quinte de toux. A la fin, le client a tout de même demandé « Où est votre si charmante assistante ? » Il lui a dit que j’étais parti faire une course et a tenu à préciser que j’étais déjà prise. Comme on ne voyait pas ce qu’il se passait dessous, ce gros dégueulasse ne s’est jamais douté de ce qu’il s’était déroulé juste sous son nez.
D’autant qu’au moment de partir, Patrick pouvait difficilement se lever. Il a prétexté un mal de dos et le client s’est contenté d’une poignée de main.
Quand on s’est fait surprendre, ça s’est passé dans le local photocopieuse. Patrick m’avait attaché les mains devant moi et m’y avait entrainé comme si j’étais en laisse. Puis après m’avoir bien galoché et m’avoir retiré le haut pour mieux me ploter les seins à outrance, il a attaché la corde de telle manière que je me suis retrouvé bloquée et attachée à plat ventre sur la photocopieuse, les seins plaqués contre la vitre de l’appareil. On était tellement occupé à ce qu’on faisait qu’on n’a pas remarqué que la DRH était revenue, ayant oublié quelque chose. Intrigué par le bruit qui se dégageait du local, elle s’est approchée et nous a surpris en pleine action : Moi criant des « Oh oui monsieur le directeur » et lui en train de violemment me culbuter sur la photocopieuse en vociférant des « Alors tu l’aimes la grosse queue du patron hein ? ».
Patrick, tout penaud, a tenu à s’expliquer alors qu’il remettait son pantalon mais elle avait bien compris, et surtout quand elle a ramassé les feuilles qui étaient sorties de la photocopieuse avec ma poitrine plaquée sur la vitre. Elle était à la limite de l’hilarité d’avoir surprise son frangin dans une telle situation. Contente pour nous deux et surtout pour son frère, elle commença par me féliciter pour mon zèle (elle n’en attendait pas tant de ma part) avait promis de ne rien répéter .. Et elle n’en a rien fait car une semaine plus tard tout le monde savait que je couchais avec le boss. Je ne m’en suis pas réellement rendu compte de suite. Au départ, j’avais bien remarqué que les filles de l’administratif étaient au courant avec leurs sourires moqueurs mais j’ai vraiment su que tout le monde était au courant quand j’ai surpris une conversation entre les chauffeurs routiers qui curieusement semblaient prendre mon parti. Je les entendais prononcer des phrases qui ne laissaient aucun doute. « Bien fait pour sa petite gueule de con » en parlant d’Antoine. « Normal qu’elle aille voir ailleurs. Avec les cornes qu’elle a, elle se venge mais j’aurais préféré que ce soit avec moi ! », « Au moins on sait maintenant que le boss n’est pas PD. J’avais les boules de me retrouver seul avec lui dans une pièce » ou encore « si jamais elle se lasse du patron, je suis dispo.» .. Et ce n’était là que quelques exemples parmi tant d’autres.
Pour couper court à toute rumeur, Patrick organisa alors une réunion surprise avec tout le monde . Sauf Antoine. Il confirma la rumeur qui circulait en me roulant une grosse pelle devant tout le monde, ce à quoi je n’étais pas préparé. Il demanda aussi à tout le monde de garder ça secret et en profita pour révéler que les difficultés de la boite dont tout le monde avait pris connaissance n’étaient dues qu’à un homme : Antoine. Il indiqua alors que je les avais aidé à redressé la barre (celle de l’entreprise et celle du patron).
Après ça, beaucoup m’ont remercié car ça faisait deux ans qu’ils n’avaient pas eu d’augmentation de salaire à cause de restrictions budgétaires, ce qui allait changer, qu’ils avaient du mal à boucler les fins de mois et que, grâce à mon aide, la boite allait continuer sa route. Devant la gentillesse que mes collègues me témoignaient et la haine qu’ils avaient désormais envers Antoine, certains m’avaient même proposé d’aller lui casser la gueule pour moi, Patrick révéla finalement qu’une procédure de licenciement et qu’une plainte déposée à la répression des fraudes était lancées. Il demanda avec un plaisir sadique de ne rien dire en la présence d’Antoine, histoire de lui faire la surprise.
A partir de ce moment-là, j’étais devenu « la femme de patron » aux yeux de tous. Je me souviens du gros Roger, le plus ancien des chauffeurs de la boite, qui, pensant être discret, a dit à d’autres chauffeurs avant de prendre la route « : « Pas étonnant que le patron soit content. T’as vu les nibards qu’elle sa copine ? Moi aussi je garderais le sourire de me faire pomper le dard par une fille comme elle ». Enfin bref ça se passait bien et c’est là que j’ai décidé d’arrêter la pilule. Pour éviter que ce soit Antoine qui me fasse cet enfant que j’attendais tant, j’avais prévu plein d’excuses « Désolé chéri, je passe le week-end chez une collègue », « Non pas ce soir, je suis malade » mais pour ne pas qu’il pense que je le rejetais, je lui avais promis ce que je lui avais toujours refusé : la sodomie. Pensez donc, ça faisait depuis le début qu’il me disait vouloir le faire. Moi ça m’arrangeait car tant qu’il ne lâchait pas la purée là où il fallait .. Juste une fois j’ai dû avoir recours à la pilule du lendemain. Ce n’était pas au moment de la bonne période du mois mais je voulais rester prudente.
Ce n’est qu’après dix semaines après avoir pris cette décision que j’ai senti les premiers symptômes. J’ai fait un test et le résultat était positif. Je l’avais fait un samedi et je me demandais comment annoncer la nouvelle à Patrick. Heureusement je n’ai pas eu le temps de trouver une solution. Le destin s’en est charger pour moi. Le jour où Patrick l’a découvert, c’était le lundi matin suivant. Comme souvent Patrick était arrivé tôt au bureau et moi peu de temps après pour lui faire sa petite pipe du Lundi. Le personnel de la boite commençait à arriver quand la DRH, qui supposait à raison ce qu’il se passait dans le bureau, nous a alerté par un message qu’Antoine arrivait alors qu’il devait partir pour sa tournée commerciale.
— Merde, il arrive . Vite planque toi sous le bureau . Dépêche-toi, il frappe Voilà c’est bien . Oui Entrez ! A-t-il dit avant de le faire entrer
— Bonjour patron Euh Melinda n’est pas là ? demanda-t-il, étonné
— Si, elle doit faire le tour de la boite pour dire bonjour. Elle fait ça tous les matins. Elle a tendance à prendre du temps pour ça. Prétendit-il alors qu’il sentait ma bouche sur sa queue.
— Ah Ok . Tant pis si je ne la vois pas. Je lui parlerai par téléphone ce soir.
— Vous ne devriez pas être sur la route là ? Demanda-t-il un peu agacé par sa présence
— Si .. D’ailleurs ce n’est pas plus mal que je vous vois. Je voulais savoir si c’était possible de prévoir un congé d’ici sept à huit mois environ ?
— Un congé ? de quel ordre ? Pourquoi ça ?
— Un congé paternité. Figurez-vous que j’ai découvert ce matin que Melinda était enceinte .
— Ah oui ? demanda-t-il avec de l’inquiétude dans sa voix.
— J’ai trouvé un test de grossesse positif dans la poubelle ce matin.
— En effet. Et bien il y a encore le temps. On verra ça plus tard par contre je ne veux pas vous mettre en retard pour votre tournée.
— Oui vous avez raison. J’y vais.
— Bon bah félicitation Antoine. Bonne semaine. Lui dit-il alors pour donner le change.
A peine Antoine avait-il franchi la porte que Patrick s’est reculé. A son visage, il n’était clairement pas d’humeur à continuer sa petite gâterie.
— C’est quoi cette histoire de grossesse ? demanda-t-il en colère
.
— Je n’avais pas prévu qu’il l’apprenne.
— Alors c’est vrai ? Tu t’es fait quand même engrosser par ce type ? demanda-t-il alors qu’il se relevait pour remettre son pantalon.
— Ce n’est pas .
— Je ne veux rien savoir. Tu vas encore me trouver une excuse fumeuse c’est ça ?
— Non, c’est juste .
— Stop ! La ferme. J’aurais dû me douter que ça finirait comme ça.
— Mais laisse-moi finir.
— Tu t’es bien foutu de moi . Tu voulais ..
— C’EST TOI LE PERE !
— Je ne veux rien sav .. Attend t’as dit quoi là ? demanda-t-il avec des grands yeux.
— Oui j’ai arrêté la pilule mais j’ai fait en sorte que ça ne marche pas avec lui. Pilule du lendemain, porte de derrière, fausse migraine, J’ai tout fait pour ..
— Attend, je m’en fous de tout ça. Répète-moi juste ta phrase.
— OK : C’est toi le père. Tu vas être papa. Ai-je annoncé après m’être remise debout.
— .
— Ecoute je sais que je te prends de court. J’aurais dû t’en parler mais j’en avais tellement envie. Si tu ne veux pas t’impliquer je comprendrais. Lui ai-je dit alors qu’il restait muet.
— Attend juste une seconde . Ok sa voiture n’est plus sur le parking, ça veut dire qu’il est parti .. YAHOOOOO ! A-t-il crié en faisant éclater sa joie.
— Ça a l’air de te réjouir. Tu ne m’en veux pas d’avoir décidé ça toute seule ?
— T’en vouloir ? Mais pourquoi donc ? C’est une super nouvelle. Bon Ok, c’est peut-être un peu tôt mais ce n’est pas si grave. J’avais fini par croire que je finirai seul, sans trouver de femme acceptant mes envies et là je vais avoir un môme ! c’est super. Alors voilà ce qu’on va faire. Ce soir je débarque chez toi avec ma voiture, tu fais tes valises et tu viens chez moi.
— Ah carrément ?
— Bah ouais ! Tu ne resteras pas une minute de plus avec ce futur repris de justice. Il va très bientôt se faire arrêter pour sa magouille, j’ai tout préparé pour son licenciement pour faute lourde et .
— Dans ce cas J’ai une idée que j’aimerais que tu m’aides à mettre en place. Juste histoire de me venger de manière personnelle.
— Mmmmh Je ne sais pas pourquoi mais je sens qu’on va bien s’amuser.
— Tu verras bien.
— Ok mais en attendant, tu termines ce que tu as commencé.
— Comment ça ?
— Bah, On n’arrête pas une pipe en plein milieu voyons. D’autant que ce petit bout de chou va avoir besoin de protéine. Donc tu me finis et tu avales.
Je me suis remise à genou et je suis retourné sous le bureau. Inquiète par le cri que son frère avait poussé, la DRH fit irruption dans le bureau. Patrick ne donna pas plus de détail mais exhorta sa sur à le laisser seul. Elle avait visiblement compris ce qu’il se passait dans cette pièce car elle est sortie en disant « Bon appétit Melinda ». Comme il me l’avait demandé, j’ai tout avalé.
Le soir même, il est venu et m’a aidé à faire mes valises. Quand on est arrivé chez lui, Patrick m’a fait visiter sa maison et j’avais clairement gagné au change. Lors de la visite, une porte m’intriguait. Quand on y est entrée, il me l’a décrite comme son « donjon ». Il y avait quantité de films et d’accessoires pour adulte, une balançoire en cuir tenue par des chaines au plafond et même des armatures en fer avec des crochets pour « jouer » comme il le disait. Je m’imaginais déjà attachée à tout ça, le laissant abuser de moi à sa convenance. J’avais hâte et je n’ai pas attendu longtemps car le soir même, il m’a attachée presque toute nue, les bras et jambes en X. Je ne portais qu’une culote en moumoute blanche fendue au milieu, attachée avec du velcro pour la retirer facilement, et un haut, aussi en moumoute blanche qui ne servait qu’à cacher mes seins. Curieusement il y avait comme de petites ailes dans le dos. J’ai tout de suite pensé à ce qu’il voulait faire : Un démon qui dévergonde un ange et j’ai eu raison quand je l’ai vu arrivé avec un pantalon, un gilet et une cagoule, tous trois de cuir noir. Sa cagoule laissait la bouche et le menton visible. Elle était ornée de petite cornes façon démon, un peu à la Daredevil pour ceux qui connaissent. Il s’est approché et m’a fait son speech.
— Alors comme ça, un ange a fait une grosse bêtise ?
— S’il vous plait ne me faites pas de mal.
— Oh mais je ne vais pas te faire de mal.
— Qu’allez-vous me faire ?
— Tu connais Rosemary’s baby ?
— Oui mais . Oh non pas ça.
Comme je le pensais, il était parti dans un délire d’ange qui se fait dévergondé, corrompre et même engrossé par un démon. Après m’avoir bien galoché, il s’est mis à genou. Il a écarté la moumoute de la culotte, au niveau de la fente pour me lécher. Voyant que je m’agitais, faisant semblant de me débattre, il m’a alors maintenu le bassin avec les mains. Ensuite, jugeant que cette culotte en moumoute était une belle connerie il me l’arracha avec les dents.
Ainsi, j’étais un ange, immobilisé et attaché en X pendant qu’un démon abusait de moi. Je faisais semblant de l’implorer d’arrêter alors qu’en fait je voulais tout le contraire. Après s’être bien dégourdi la langue, il s’est mis derrière moi, dans mon dos. Il a eu vite fait de se débarrasser de ce petit haut, taillé dans la même moumoute que la culotte. Il n’a plus voulu perdre de temps. Il a alors retiré son froc pour me prendre par derrière sans ménagement, me laissant attachée à subir ses assauts.
Pendant de longues minutes, j’ai senti sa queue aller et venir dans chacun de mes orifices. Ses mains ne cessaient de parcourir mon corps. Il me plotait les seins le plus souvent mais j’ai bien remarqué que ses mains s’arrêtaient aussi sur mon ventre, au niveau du bassin. Rien d’étonnant après ce qu’il avait appris. Après avoir jouis, il me détacha. Il me rattrapa alors que j’allais tomber au sol.
— Bah alors ? T’as du mal à tenir debout ?
— Non, j’aurais juste voulu que tu me préviennes avant de me détacher.
— OK . Dis-moi, tu m’avais parlé d’un plan pour le retour d’Antoine vendredi ?
— Je vais tout te dire. Tu vas adorer.
J’avais prévu une soirée très spéciale pour Antoine. Ça allait se dérouler le vendredi au moment de son retour et Patrick était impatient. Quand il a su ce que j’avais prévu, il l’était encore plus au vu du programme proposé. Quand le fameux vendredi est venu, on est parti du boulot plus tôt que prévu. Quand on s’est parlé durant la semaine avec Antoine, je l’avais prévenu d’une petite surprise que je lui réservais. Il avait hâte de savoir car j’étais resté évasive. Juste après cette conversation, je me suis dit « mon pauvre vieux ! Si tu savais ce que je te réserve, tu ne serais pas aussi pressé d’y être ».
Dans la maison, j’avais disposé, sur la table de la cuisine, un soit disant cocktail. J’avais juste dit à Antoine de se rendre dans la cuisine, de boire le verre et de m’attendre assis sur la chaise. En fait ce verre c’était un puissant somnifère. Comme convenu, à peine la porte passé, il s’est précipité dans la cuisine, a bu son verre et il m’a attendu. Le somnifère a très vite fait effet. Patrick l’a alors attaché à la chaise avec ses cordes (je laisse ça au spécialiste) et il l’a porté jusque dans la chambre. Je lui avais préparé un show très particulier. Il ne nous restait plus qu’à nous préparer et à le réveiller. Nous étions près. Patrick s’est positionné à poil sur le lit et moi juste devant lui. Ma vengeance était en marche.