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Amandine, ma voisine d'en face – Chapitre 4




J’arrive de Pôle-emploi. J’ai couru. Il est pas loin de dix-neuf heures. Je regarde à la fenêtre. Amandine est rentrée. Elle passe dans le salon dans sa robe rouge. J’ai envie d’elle. Elle quitte ses talons, se dirige vers la salle de bain, tout en commençant à se défaire de sa robe… Hooouuuuuh !… Elle ferme la porte. Je n’ai pas le temps de voir quoi que ce soit… Je prends le téléphone, j’appelle. Je la vois qui sort, sa serviette plaquée contre elle. Elle regarde l’immeuble d’en face, détaille chacun des étages, ne voit personne. Elle se tourne vers le téléphone, portant à ma vue ses petites fesses rondes…

— Oui ?…

— Amandine ?…

— Oui, Mathis…

Elle m’a tout de suite reconnu. Mes yeux se portent sur son dos, sa chute de reins semblant faite pour être caressée du regard à longueur de soirée…

— Je ne vous dérange pas ?…

— Du tout !…

Elle me dit çà, tranquille, la main collée sur le tissu éponge, sachant bien que tout le monde derrière pourrait voir…

— Je voulais savoir…

— Oui ?…

— Eh bien… Pourrais-je vous appeler un peu plus tard, demain. Je ne serai pas chez moi à dix heures précises…

— Pas de problème… On dit onze heures ?…

— D’accord !… Bon… Au revoir !…

— Au revoir, Mathis !…

Je vais pour raccrocher. Ses deux fesses semblent me regarder d’un air de dire « Tu es fou de nous laisser tomber, jolies comme nous sommes ». Je pousse presque un cri…

— Amandine ?…

— Oui ?…

Elle n’a pas raccroché. Mes yeux passent et repassent sur ces rondeurs félines. Je ne veux pas les voir partir…

— Demain…

— Oui ?…

— Pourriez-vous vous mettre en jean, petit tee-shirt blanc et pas de soutien-gorge !…

Elle se tourne lentement. Elle ferme les yeux, se pince doucement sur le bord des lèvres…

— Pas de soutien-gorge ?…

— Non…

— C’est d’accord, Mathis…

Onze heures. Je suis surexcité. Elle sort de la chambre. Elle a la tenue que je lui ai indiquée : jean, tee-shirt de couleur blanche très court…

— Bonjour Mathis… Tu as passé une bonne nuit ?…

Sa question me désarçonne. D’abord, elle me tutoie. Ensuite, pourquoi me parle-t-elle de çà ?… Aurait-t-elle vu quelque chose ?…

Hier, quand Lola est rentrée, elle tenait à la main un emballage en carton blanc fermé par une ficelle, contenant les sushis venant du traiteur japonais chez qui elle mange le midi. J’étais sur mon ordinateur. Je ne l’avais pas vue le matin partir. Sa jupe très courte, sa chemise ouverte, ses talons hauts, elle avait dû avoir du succès dans le métro. Je voyais ces hommes qui regardaient ses cuisses, elle qui leur souriait, entrouvrant sa bouche, collée à eux dans la rame bondée, saisie par le moindre changement de voie, mue à chaque coup de frein, frôlée à chaque instant, ces jambes pressant ses cuisses nues. Elle m’a regardé d’un air enjoué en se pinçant les lèvres. Elle a souri. Elle est venue s’assoir sur moi, me montrant le paquet qu’elle tenait de ses doigts. d’un air de dire "Regarde !… On va se régaler, ce soir !…". Elle a posé l’emballage blanc sur le bureau, placé ses bras autour de mon cou, approché ses lèvres des miennes, les a goûté par mille touches. Sa langue s’est insérée. Elle a rejoint la mienne, l’entourant de caresses. Son sexe s’est approché, s’est placé sur le mien, à commencer à le masser. Elle m’embrassait à pleine bouche. Je le lui rendais bien. Je ne l’avais jamais vue ainsi. Elle paraissait prendre un plaisir fou à se frotter à moi.

D’abord, j’ai cru que c’était pour se faire pardonner de m’avoir repoussé la veille ou tout simplement s’être pris au jeu de faire l’amour tous les jours, commencer à y prendre plaisir. Sentant ce sexe débridé qui se serrait contre le mien, sa bouche qui dévorait mes lèvres, j’ai compris qu’il y avait plus. Ces hommes dans le métro. Ils se collaient à elle. Les mouvements la pressaient, son corps, sa taille. Ils étaient beaux. Elle se pinçait les lèvres. Sa jupe courte, leurs mains parfois touchaient ses jambes. C’en était trop !…

Je me suis redressé, l’emportant dans mes bras, la posant sur la table où nous allions manger. Elle s’allonge. Je retire d’un geste vif son string. Elle ferme les yeux. Les jambes écartées, son petit minou joliment coiffé me fait signe. Mes doigts partent, le touchent. Il est mouillé !… Cela date de loin. Combien d’hommes a-t-elle rencontré, ont pu la regarder, ont eu envie de la saisir, la prendre comme moi ?… Mes doigts plongent. Mon pouce se lance sur ses lèvres. Elle frémit. Je tourne autour. Leurs mains filent sous sa jupe, glissent sur les formes, palpent sans cesse. Mon visage court le long de ses cuisses , embrasse la toison mouillée, s’enfonce. Un cri, deux, trois. Leurs pénis s’approchent. Ses deux lèvres s’entrouvrent pendant qu’elle descend leurs torses de ses doigts. Sa tête part en arrière, au rythme de ma langue qui tourne. Elle est loin. Elle crie. Elle a les yeux fermés. J’entre, sors. Elle cherche de sa bouche les lèvres des garçons qui la prennent. Elle gémit, bouche ouverte, sens débridés. Ils s’enfoncent plus fort. Elle hurle. Je jouis…

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