Qui n’a pas eu sa crise mystique? Sa rencontre avec la religion, etc… En ce temps-là on faisait sa communion solennelle et on allait au catéchisme pour se préparer à l’événement. L’aumônier du coin, le père François, était un franciscain, viril, taillé comme un roc qui avait la particularité d’être ce qu’on appelait alors "une gueule cassée". C’est à dire un blessé de guerre. Ce vénérable personnage avait été officier dans les blindés pendant la guerre et avait sauté sur une mine avec son char. Il en était ressorti tout tordu avec des cicatrices partout mais il en imposait par son physique et ce qu’il représentait. Nous, les enfants de Dieu, étions très respectueux et admiratifs de toute cette gloire. Tout le monde dans le coin lui vouait un respect certain.

Donc il nous avait catéchisé, fait communier solennellement et fait persévérer dans notre foi. Finalement, après de longues insistances il m’a convaincu d’entrer chez les glorieux scouts de France porteurs de la sainteté et de la grandeur de l’esprit de discipline, futurs orgueil de la France. Avec enthousiasme je m’intégrai au groupe, ma patrouille était formée par des copains avec qui j’allais au lycée. Donc tout allait bien et le père François nous galvanisait. Il avait un peu le défaut des franciscains: il n’était pas très propre (voeux de pauvreté exigent…) mais peu importait.

Tous les jeudis, on avait nos exercices préparatoires au grand moment: le camp d’été! Un mois en camping à jouer les David Crockett et autres Baden Powell. Le père François était très affectueux avec ses garçons. Il nous prenait toujours par la main, jouait à des tas de jeux et aimait par dessus tout la bagarre et la lutte au corps à corps. Nous on y allait mollo de peur de manquer de respect.

Le grand jour arrive. En fait c’était un soir parce que le trajet était long et on allait dormir dans une ferme avant de monter le camp. On s’est entassé dans plusieurs camionnettes. Avant le départ, ça chahutait un max. On était bien cinglés dans nos uniformes de scouts (shorts et chemises kakis). J’avais trouvé une place sur le siège arrière d’une voiture où on avait casé plein de sacs à dos. Le père François allait d’une voiture à l’autre et discutait gentiment avec tout le monde. Il est venu vers nous, s’est accoudé au montant de la portière et sa main est tombée tout naturellement sur mon genou nu. Il plaisantait avec le chauffeur et les passagers assis sur les sièges avant.

Contrairement à mon attente, il n’a pas retiré sa main. Au contraire, elle a bougé un peu, insidieusement. J’étais gêné, je me suis tortillé un peu pour briser le contact. Mais il faisait déjà nuit et personne ne pouvait voir ni la rougeur qui me montait au front ni mes tortillements. La main s’est faite plus lourde et s’est aventurée un peu plus haut sur ma cuisse, l’enserrant doucement mais fermement à l’orée de mon short en pleine chair. Je me suis mis à bander sous ce contact ferme et pressant d’une main savante, les doigts qui se lèvent et se reposent les uns après les autres… les fourmis me montaient le long du dos.

Le moment du départ était arrivé, je sentis que j’allais être soulagé et libéré, mais le père François ouvrit la porte de la voiture et, aussitôt fait, il s’assied sur le siège à côté de moi. Il n’y a pas beaucoup de place, on était collé l’un contre l’autre. La voiture démarre. Tout le monde crie, rit etc.. Puis ça se calme. Après un moment, ça commence à fatiguer et à s’assoupir. Le silence règne. Le père se penche vers moi, pose sa main sur mon genou et me dit: "Ça va? Tu es bien installé? Viens te caler contre moi, tu seras mieux." J’obéis à moitié, mais il m’a déjà saisi et enlacé de son bras gauche, sa main droite me tient par le genou et va rechercher la position qu’elle avait avant le départ sur le haut de ma cuisse, puis elle s’insère dans la jambe de mon short et va se blottir dans mon entrejambe. Pendant ce temps son autre main glisse contre ma poitrine, me palpe, me pince un peu les tétons.

Aussitôt je bande comme un fou, je retiens mon souffle de peur de me trahir, mais tout le monde dort déjà. Il approche sa bouche de mon oreille, murmure: "Tu vois comme on est bien, repose-toi, laisse-moi te bercer." Je sentais le chaud de cette main qui suavement me caressait les couilles et la bite, lentement mais savamment. Il soufflait un peu, me léchait l’oreille, me disait que j’avais une peau douce. Il a accéléré un peu le mouvement de sa main dans un geste que je ne connaissais que trop bien pour le pratiquer des tas de fois moi-même tous les jours en recommandant mon âme à Dieu (catéchisme oblige).

Il me disait encore: "Tu as déjà fait ça tout seul? Avec d’autres?" Comme je n’osais pas répondre, il insistait: "Tu sais ce n’est pas un péché si c’est fait avec amour." Etc.. Moi à ce stade je ne demandais même plus d’être convaincu de la bonté divine, je n’allais pas tarder à gicler, ce qui a fini par arriver. Il a rit doucement et m’a dit: "Dis-moi si tu as aimé, comme ça on pourra recommencer à jouer tous les deux n’est-ce pas?" Moi je bredouille un "Voui mon père!" aux senteurs de sperme……..suite à venir

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