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Sincères condoléances – Chapitre 1




Sincères condoléances

A vingt ans, c’est difficile de perdre subitement sa maman. Son père lui avait appris la triste nouvelle par téléphone. Après avoir raccroché, elle avait pleuré dans les bras de son mari. Une envie irrésistible d’être prise brutalement l’avait saisie. La pulsion de vie s’imposait face à la mort. Elle voulait que Jean lui fasse mal.

Ils étaient mariés depuis presque six mois. Son éducation et sa pudeur l’empêchaient d’exprimer le désir animal qui la saisissait, par des mots. Elle s’était mise à genoux comme une dévergondée et, pour la première fois, avait offert son cul à son mari.

Plus enclin à la consoler tendrement qu’à la brutaliser, Jean ne comprit pas qu’elle lui offrait enfin ce qu’elle refusait jusqu’alors. Il l’avait prise rapidement en levrette. Déçue par la douceur de la pénétration, elle se consola en se disant que cette fois sera peut-être la bonne et qu’elle tombera enceinte.

Sophie, submergée par le chagrin, monte l’escalier à pas lents pour informer monsieur Montaggio de la triste nouvelle. Son mari était resté au premier, près de son beau-père malade et effondré de chagrin.

Arrivée au quatrième étage, c’est le cur battant et un peu essoufflé qu’elle presse le bouton de la sonnerie.

Ce doit être le seul immeuble bourgeois du quartier sans ascenseur !

Des pas; un bruit de serrure; puis la porte s’ouvre. Monsieur Montaggio est un homme imposant aux larges épaules. Sa maman appréciait cet homme sympathique au visage agréable, qu’elle connaissait depuis plus des lustres. Sophie l’aimait bien aussi. Il était souriant, et avait toujours un mot gentil et des bonbons pour elle lorsqu’ils se croisaient dans le hall ou dans l’escalier.

Vêtu d’une sortie-de-bain et une serviette à la main, il la regarde d’un air étonné. Ses cheveux mouillés sont en bataille. Visiblement, il vient de sortir de la salle de bains pour ouvrir la porte.

Tiens, Sophie ! Cela me fait plaisir de te voir. Entre !…Tu es venue voir ta mère ? Tu es arrivée quand ? demande l’homme nerveusement en refermant la porte derrière elle.

Bonjour monsieur Montaggio. Excusez-moi de vous déranger…J’ai une bien triste nouvelle…Maman est décédée d’un accident vasculaire hier, en fin d’après-midi. Elle n’a pas souffert ! Elle lâche d’une voix rauque d’émotions contenues.

L’homme vacille tandis que son visage se décompose.

Ce n’est pas possible ! Il murmure en s’appuyant contre le mur de l’entrée, les bras ballants.

A cause du choc sans doute, la ceinture, serrée à la hâte, se dénoue, provoquant l’ouverture du peignoir, exposant de façon incongrue un grand corps nu et musclé. La poitrine est couverte de poils grisonnants ainsi que le pubis. Sophie est stupéfiée par la vue des bourses et surtout par le pénis épais qui pend. Elle n’imaginait pas qu’un sexe d’homme pouvait être aussi développé. Elevée dans un pensionnat de jeune fille, et arrivée vierge devant l’autel, elle n’avait vu, jusqu’à ce jour, que les attributs sexuels de son mari. Elle n’avait jamais pensé qu’ils puissent être si différents d’un homme à l’autre.

L’homme, visiblement ému, glisse contre le mur. Se reprenant, Sophie se précipite à son secours. Elle passe un bras derrière le dos pour le soutenir. Des effluves fleuris de savonnette flottent dans l’air.

monsieur Montaggio ! Vous allez bien ? demande-t-elle.

Des larmes coulent sur les joues rasées de frais. Les sanglots de cet homme si viril la bouleversent. Emue par le chagrin sincère qu’elle partage, elle serre l’homme dans ses bras. Son souffle chaud halète contre son oreille.

Oh, Sophie ! Si tu savais ! Je l’aimais tellement !

Les mots et le ton l’amènent à penser que, peut-être, il y avait plus que des relations de bon voisinage entre sa mère et cet homme.

Elle va tous nous manquer, répond-elle machinalement.

Tu lui ressembles tellement, gémit l’homme.

Un peu plus tôt, son père lui disait qu’elle était tout le portrait de sa mère au même âge. Sophie ne peut résister à l’émotion et se presse contre le malheureux qui pleure dans ses bras.

Laissez-vous aller, soupire-t-elle, chamboulée par le chagrin, le grand corps nu collé tout contre elle.

L’homme se relève, l’entoure de ses bras et la serre à son tour contre son large poitrail. Des baisers fiévreux mouillent sa joue. Un peu gênée, elle tourne la tête pour dire un mot gentil avant de prendre congé. Ses lèvres rencontrent celles brûlantes de l’homme qui l’embrasse soudain à pleine bouche. Elle suffoque sous la surprise et repousse vigoureusement le vieux fou. Elle perd l’équilibre, son dos bute durement contre la porte d’entrée qui résonne sous le choc.

Des mains passent fébrilement sur ses fesses et la soulèvent. Ses cuisses sont ouvertes sans ménagement repoussant sa petite robe noire plus haut sur ses hanches. Avant qu’elle ne comprenne ce qui lui arrive, des doigts épais écartent son fond de culotte et fouillent sa vulve encore humide du sperme de son mari. Horrifiée, elle sent ses chairs intimes s’ouvrir sous la poussée impitoyable du phallus.

Non ! Ce n’est pas possible ! Je suis mariée ! Ce n’est pas bien ! Que va dire, Jean ?

Ne faites pas ça ! Arrêtez ! Je vous en prie ! lance-t-elle désespérément, en se retenant de crier pour ajouter un scandale à ce jour de deuil.

L’homme déchaîné ne semble rien entendre. Son vagin est forcé sans pitié par l’épais mandrin qui s’enfonce inexorablement dans le délicat fourreau qui se dilate comme jamais avant.

Haletant comme un animal, l’homme dessert soudain son emprise. Surprise, elle s’affaisse et s’empale de tout son poids jusqu’à la garde sur le pieu de chair dur comme du bois.

Les pensées affolées s’entrechoquent dans son esprit tandis que l’homme la bourre à grand coup de reins contre la porte qui résonne comme un tambour endiablé.

Non ! Il ne faut pas ! Monsieur Montaggio ! Arrêtez ! Elle gémit inutilement, les genoux relevés de part et d’autre des hanches de l’homme, sans appuis ni force suffisante pour échapper à la folle et virile étreinte.

Les doigts de l’homme écartent ses fesses, pénètrent son anus, tandis que le gland dur heurte sans répit une zone sensible au fond de son vagin dont elle ignorait jusqu’alors l’existence.

Monsieur Montaggio ! Arrêtez ! Je vous en supplie !… Je…Je…Ooohh !

C’est trop d’émotions en un seul jour. Elle abandonne toute résistance. Des sensations, inconnues jusqu’à ce jour, naissent dans son ventre, parcourent sa colonne vertébrale, irradient tout son corps, des reins au cuir chevelu. C’est affreusement délicieux. Les parois de son vagin se resserrent et pulsent autour du membre dur et épais qui va, et vient en elle. Elle n’a jamais ressenti un tel plaisir !

Noonn ! gémit-elle langoureusement tandis qu’elle se cambre instinctivement sur la queue dure qui explose sa chatte.

Marie, mon amour ! gronde monsieur Montaggio en fourrant son visage contre la poitrine de la jeune femme.

Maman ! crie Sophie dans son extase.

Après un dernier et puissant coup de reins, l’homme la plaque contre la porte qui vibre bruyamment et la pénètre au plus profond. Un flot de sperme brûlant inonde son utérus frémissant et déclenche le premier vrai orgasme de sa vie. La sublime jouissance emporte toute pensée cohérente tandis que son corps se convulse de plaisir.

Alors que l’homme, tétanisé par le plaisir, jouit en elle, Sophie pousse instinctivement son pubis en avant pour prolonger l’extase.

Leurs deux corps restent pressés l’un contre l’autre encore quelques secondes, puis la verge de l’homme glisse souplement hors de sa chatte.

Monsieur Montaggio la repose doucement à terre avant de tomber à genoux devant elle, le visage tourmenté.

Excuse-moi, Sophie ! Je ne sais pas ce qui m’a pris ! Cela m’a fait un choc ! J’ai perdu la tête, bafouille l’homme entourant sa taille de ses bras et pressant sa joue contre son ventre.

Que dire alors que ce qui n’aurait jamais dû arriver est irrémédiablement accompli ?

Tout était allé si vite ! C’était à la fois bestial et émouvant. Jamais elle n’avait éprouvé une telle jouissance. Elle est toute bouleversée; d’autant plus que l’homme, pris manifestement d’un coup de folie, l’a prise pour sa mère. Elle n’éprouve ni colère ni rancune, seulement de la compassion pour la souffrance de cet homme. Une souffrance qu’elle partage.

Elle pose doucement sa main sur la chevelure encore drue de l’homme qui aimait tant sa mère et la caresse. Elle se penche sur lui et murmure.

Je devrais être furieuse après vous, mais je ne le suis pas. Moi aussi, j’aurais aimé dire au revoir à maman, la serrer dans mes bras et l’embrasser. Ce qui vient de se passer est une merveilleuse preuve d’amour envers elle. Ce sera notre secret.

Merci pour ta compréhension. Elle va tellement me manquer. Tu reviendras me voir ? demande-t-il en levant vers elle des yeux suppliants.

Elle hésite. Elle sait que si elle revient, ce ne sera pas pour évoquer le souvenir de sa mère, mais pour faire l’amour et jouir. Elle ouvre la porte.

Je ne sais pas, répond-elle sincèrement avant de s’en aller.

Tandis qu’elle descend l’escalier, sa vulve gonflée et sensible trempe dans le jus qui tapisse son fond de culotte. Elle s’inquiète de son apparence, rajuste sa chevelure, puis lisse sa robe. Elle regarde sa montre. Elle ne s’est absentée qu’un quart d’heure !

C’est fou !

Elle se dit en poussant la porte.

Son père et son mari regardent sans leur enthousiasme habituel un match de football à la télévision.

Il a pris ça comment ? demande son père sans bouger de son fauteuil.

Ça l’a pas mal secoué, je crois, répond-elle avant de se diriger vers la salle de bains.

Je veux bien le croire, commente son mari d’un ton grave.

Quelques mois plus tard, assise confortablement sur le lit, elle écoute son époux raconter une étrange histoire.

Je peux te le dire maintenant que ton père est parti pour toujours. Le lendemain de la disparition de ta mère, pendant que tu étais chez le voisin du cinquième, il m’a fait des confidences, dit-il d’un ton mystérieux.

Quelles confidences ? s’inquiète Sophie.

Il m’a confié qu’il n’était pas ton père biologique, assène Jean.

Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? proteste-t-elle.

Il se savait stérile. Il a attrapé les oreillons quand il a fait l’armée. Il ne l’a jamais dit à ta mère qui désirait un enfant. Quand elle est tombée enceinte, il a su qu’elle le trompait. Il n’a rien dit de peur qu’elle le quitte.

Ce n’est pas possible !…Mais alors…Si ce n’est pas lui, qui est-ce ? demande-t-elle, la voix tremblante d’émotion.

Le voisin du cinquième, justement. Ta mère a été sa maîtresse pendant plus de vingt ans ! révèle Jean.

Monsieur Montaggio ! Oh, mon Dieu ! murmure-t-elle.

Assommée par l’extraordinaire nouvelle, elle prend le bébé endormi sur son sein et le tend à son mari.

Je vais me reposer un peu, dit-elle d’une voix blanche.

Elle a surtout besoin de mettre ses pensées en ordre. Elle s’allonge et tourne le dos à son mari qui berce le bébé d’un air attendri.

Tonio !

Pour une raison qui lui appartenait, sa mère avait dissimulé sa paternité à son amant. De quelle manière ? Mystère.

Des images défilent dans sa tête. Deux jours après l’enterrement de sa mère, sous prétexte d’aller consoler son père malade, le ventre en feu, elle montait directement au quatrième étage se jeter dans les bras d’Antoine Montaggio.

Cette fois, il prit son temps. Il l’emmena par la main dans sa chambre et lui fit tendrement l’amour. L’odeur musquée de l’homme la surprit sans la contrarier. Elle n’eut pas de véritable orgasme, mais apprécia le plaisir d’être longuement, profondément et totalement remplie. C’était une sensation délicieuse, de plus en plus délicieuse au fur et à mesure que ses chairs et son esprit se détendaient.

Ils restèrent allongés sans rien se dire pendant un moment puis il l’embrassa sur la bouche et sur les seins. Il poursuivit son chemin jusqu’au nombril, s’attarda sur le ventre à la peau tendre, puis butina le petit bouton gonflé par l’excitation.

Haletante de désir, elle écarta les cuisses.

Quelques semaines plus tard, elle annonçait à Jean qu’elle était enceinte. Il fut ravi de la bonne nouvelle. Quand ce fut le tour de Tonio, son enthousiasme inquiéta Sophie.

Ne vous emballez pas; je ne vous ai pas caché que je ne refuse plus rien à Jean depuis que je vous donne tout, rappela-t-elle à son amant avec un doux sourire.

Je ne suis pas jaloux de ton mari ni des compensations que tu lui offres; mais avoir un enfant de toi ! Ce serait un cadeau de la vie tellement formidable que je veux y croire.

A propos, pourquoi maman n’est-elle pas tombée enceinte de vous ? demanda-t-elle d’un ton qu’elle voulait léger.

Ta mère avait des principes. Lorsqu’elle était féconde, elle m’offrait le choix entre le préservatif et son cul. Une alternative qui, je dois dire, m’a un peu choqué venant d’une jeune femme élevée chez les surs. Après ta naissance, elle a pris la pilule et abandonné le préservatif. Tout comme toi, nous avions pris goût à la seconde option. Tu as profité de notre expérience en quelque sorte, il s’amusa.

Merci maman, plaisanta-t-elle.

Le mystère est résolu. Je suis un bébé Ogino comme des milliers d’autres à l’époque ! Pas très original.

Elle pensa en se retenant pour ne pas pouffer de rire…

Elle s’arrangeait pour rejoindre son amant au moins une fois par semaine, parfois deux. Après que son père fut emporté par la maladie, enceinte de 6 mois, excitée par ses hormones, elle multiplia les rencontres clandestines sous prétexte de rangement.

Jamais elle n’aurait pensé être capable d’une telle perversité. Ce qu’elle préférait et qui lui procurait les plus sublimes orgasmes était que Tonio la baise dès son arrivée, contre la porte d’entrée, bestialement, comme la première fois.

La malheureuse porte présenta bientôt d’inquiétants signes de faiblesse. Elle fut avantageusement remplacée par une solide porte blindée, finition en bois, apte à supporter les élans amoureux les plus déchaînés.

Elle n’était plus l’oie blanche du premier jour. Elle appréciait que son amant la surprenne et lui fasse découvrir de nouveaux jeux. Elle adorait empoigner la verge dure et chaude, sucer le gland lisse, savourer le goût subtil du sperme chaud jaillissant du méat palpitant. Après des débuts douloureux, elle ne rechignait plus à la sodomie et au plaisir nerveux qu’il lui procurait.

La dernière fois, pour ne pas peser sur le bébé à l’étroit dans son cocon, Tonio l’avait installée confortablement à genoux sur le lit, avait massé son anus avec une pommade adoucissante avant de l’enculer avec douceur. Elle était devenue si sensuelle que les va-et-vient lents et profonds l’avaient fait rapidement jouir. C’était probablement ce qui avait provoqué les premières contractions !

L’accouchement, comme la grossesse, se passa bien. La sage-femme tendit le bébé enveloppé de papier à Sophie.

C’est un beau garçon ! Et pas qu’à moitié ! plaisanta-t-elle.

Mon fils ! s’émut Jean.

Nous l’appellerons Antoine si tu veux bien, mon chéri ! lança Sophie, inspirée par la petite saucisse qui pendouillait entre les jambes du bébé.

Il était temps. Sophie préférait attendre la naissance avant de décider.

Comme tu voudras ma chérie, entérina Jean, ému par sa paternité.

Ils avaient discuté de tout ce qu’impliquait la révélation tardive de sa filiation. Jean proposa de maintenir le statu quo dans l’intérêt de l’enfant.

Je suis conscient que cela implique un sacrifice de ta part, ajouta-t-il.

Sophie approuva en rougissant.

Trois semaines plus tard, tandis que le bébé tétait son sein, une agréable langueur l’envahit. Elle n’avait pas fait l’amour depuis la naissance du petit. Son amant lui manquait de plus en plus. Qu’il soit son père posait évidemment un dilemme. Elle sourit gentiment à son mari qui la regardait allaiter avec attendrissement.

Tu crois que je devrais aller voir monsieur Montaggio avec le bébé ?

Mais bien sûr, ma chérie ! C’est ton père après tout ! estima Jean.

Je t’aime, dit-elle avec un charmant sourire. Et si nous allions nous câliner sous les draps ? ajouta-t-elle, en suivant son idée lubrique.

Tu es sûre que ce n’est pas trop tôt ! s’inquiéta-t-il.

Je t’assure que tout va bien, mon chéri, le rassura-t-elle. J’ai envie de te sucer; après, tu feras doucement si tu préfères, proposa-t-elle d’une voix chaude.

Deux jours plus tard, au quatrième et dernier étage d’un immeuble bourgeois sans ascenseur, le petit Antoine dort dans son couffin à peine déranger par les cris de plaisir de sa maman, le cul explosé à grands coups de bite.

Comment repousser son amant sans se trahir ? Une mère doit faire des sacrifices, avait dit son mari.

Un peu plus tard, se tenant bien droit sur le bord d’un fauteuil, Tonio berce son fils avec la douceur embarrassée d’un artificier débutant maniant une bonbonne de nitroglycérine. Affalée face à lui sur le canapé, les tétons gonflés et la chevelure en bataille, Sophie contemple le tableau avec attendrissement, un petit sourire aux lèvres.

A quoi penses-tu, ma chérie ? demande son amant.

Tu ne trouves pas que la vie devient de plus en plus compliquée ? demanda-t-elle.

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