ÉVOLUTION

Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.

Chapitre 54 : Cochon qui s’en dédie.

Alice étant redevenue humaine dans son comportement, nous allons prendre une douche rapide au bord de la piscine, dans le but de nous décrasser. Ensuite, nous retournons dans la maison après nous être séchés, et je vais poser le collier et la laisse dans notre salle de bain, parce que si j’allais les mettre dans l’entrée comme tout maître de chien le ferait, cela soulèverait des questions embarrassantes auxquelles il nous faudrait répondre.

Bien que les belles fesses de mon amante aient eu le temps de retrouver une teinte normale, j’y applique tout de même du baume cicatrisant tandis qu’elle est penchée en avant avec les mains posées sur le lavabo, et je fais ensuite la même chose sur ses genoux, qui comme je le craignais ont été légèrement écorchés au début de la promenade.

Je me doute que la punition que mon petit bout de femme a reçue doit être encore douloureuse, et qu’elle aura encore plus mal lorsqu’elle devra s’asseoir, mais je suis content de pouvoir constater que ce que je lui ai fait subir n’est déjà plus visible, et qu’elle s’en sera complètement remise lorsque nous recevrons demain de nouveaux invités.

Non pas que j’aie peur que Marc et Charlène apprennent que je mets des fessées à ma nouvelle compagne, parce qu’ils n’en seraient pas choqués, étant donné qu’ils sont au courant qu’avec mon ex-femme, nous avons eu ce genre de pratiques, et qu’ils savent également que c’était elle qui était demandeuse. Par conséquent, mon seul souci est que la femme que j’aime ne souffre pas trop longtemps des mauvais traitements que je lui fais subir, même si c’est entièrement de sa faute, puisque c’est elle qui a envie que je me comporte de cette manière.

Mais pour l’instant, elle n’a pas l’air trop malheureuse, et son visage parfaitement détendu qui affiche un air serein m’indique que la douleur qu’elle doit ressentir n’est pas trop vive, ce qui me rassure complètement sur son état général.

Lorsque nous passons par la chambre en quittant la salle de bain, Alice me demande avec une pointe d’ironie dans la voix :

Bon, maintenant que j’ai reçu ma rouste parce que j’ai mis en doute ta virilité, et que tu m’as promenée en laisse comme une bonne petite chienne, je peux me venger en te mettant la pâtée aux échecs, mon gros Nounours ?

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Évidemment, une fois que nous avons fini nos joutes amoureuses d’un genre particulier, mon petit bout de femme recommence à me provoquer, cependant cela ne me dérange pas. Non seulement parce que je me suis habitué à ses petites piques qui sont parfois assassines, mais qu’en plus, si ma compagne avait un caractère effacé, je pense que notre vie deviendrait monotone. Car se regarder sans rien dire dans le blanc des yeux c’est bien joli, et qui plus est très romantique, mais même si tout comme nous on n’aime pas parler pour ne rien dire, il est plus que probable qu’à la longue, on doit finir par ennuyer.

De plus, cette façon de se comporter démontre que ma compagne est parfaitement à l’aise avec moi, puisque sa timidité est ensevelie sous sa confiance en elle, et ne refait surface que lorsque je la provoque à mon tour, ou qu’une situation inédite lui créée à nouveau du gène.

C’est pour ces raisons je pense que notre relation est harmonieuse, et qu’elle est en train de devenir solide. Parce que nous savons alterner les moments de silence pendant lesquels nous nous parlons uniquement avec nos yeux, ceux plus bruyants teintés d’ironie et de moqueries bon enfant, ou encore ceux qui sont plus piquants, pendant lesquels nous nous déchaînons dans des ébats sexuels, qui feraient rougir une fille des rues. Sans oublier nos élans de tendresse, bien entendu.

Tout cela n’est qu’une théorie de ma part due à mes cogitations, et même si je suis convaincu que la femme dont je suis tombé amoureux partage mon point de vue, je vais arrêter de digresser pour revenir à la suite de mon récit.

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Je réponds à mon amante sur un ton encore plus railleur que le sien, tandis que nous sommes arrivés dans la pièce à vivre :

Moi, je pense plutôt qu’on devrait aller sur l’ordinateur, et commander de quoi te brider davantage. Comme par exemple des menottes un martinet et une cravache, de manière à ce que tu retiennes de manière plus efficace, la façon dont toi tu te comporter avec le maître des lieux.

Bien entendu, je plaisante, puisque mis à part par la taille, il n’est pas question que je domine Alice en quoi que ce soit, en dehors de nos petits jeux de rôles, qui paraîtraient bien innocents, voire même ridicules, à de véritables adeptes du sado-masochisme. Cependant, j’ai fait mouche, car même si elle a conscience que je ne suis pas vraiment sérieux et que je ne me suis pas transformé en psychopathe, mon petit bout de femme arrête d’avancer tout en rougissant, puis elle me demande en bafouillant :

Ce… c’est… vraiment ce que tu veux ? Faire de moi une soumise… qui t’obéira en permanence ?

J’éclate aussitôt de rire, content d’avoir réussi mon coup, et je lui réponds hilare :

Bien sûr que non ma Poupée, car si c’était le cas, je ne te demanderais pas ton avis, et j’aurais acheté ces articles en ton absence pour te faire la surprise.

Comprenant qu’elle s’est fait avoir, Alice me donne un coup de poing sur l’épaule, ce qui ne m’empêche pas de continuer sur le même sujet, mais un peu plus sérieusement :

Pour ce qui est de t’attacher, je te rappelle que ce n’est pas moi qui en ai parlé le premier. Quant aux instruments destinés à te punir, c’est à toi de me dire si tu en veux, ou si tu sauras te contenter de mes mains.

Puis j’ajoute sur un ton mi-figue mi-raisin :

En même temps, le fait d’exposer ton abricot aux coups te suffit peut-être. Parce que j’imagine que vu la façon dont tu as réagi tout à l’heure, ça ne doit pas te faire que du bien.

Cette fois, ma compagne devient carrément écarlate, car elle sait que je viens d’aborder le sujet de nos limites à ne pas dépasser, qui ne sont pas forcément les mêmes pour chacun d’entre nous. C’est pourquoi elle me demande en baissant la tête et en me regardant par en dessous, comme le fait parfois Léa lorsqu’elle s’attend à se faire gronder :

Je t’ai choqué, en me comportant de cette manière ?

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Si j’ai été très surpris par le fait qu’Alice expose son intimité à mes coups, cela ne m’a pas pour autant traumatisé puisque j’étais maître de moi, et par conséquent de la situation. C’est pourquoi je lui réponds :

Absolument pas, mais je t’avoue que j’ai hésité avant de te mettre cette dernière claque, parce que la façon dont tu t’es cambrée tout en écartant les cuisses, était équivoque. Je ne savais pas trop comment tu allais réagir, et lorsque tu as crié, je m’attendais au pire. Par conséquent, je pense qu’il est temps que tu me parles de ces limites que tu as définies, de manière à ce que je sache si elles correspondent aux miennes. Parce que nous ne sommes jamais allés plus loin avec mon ex-femme, et si toi et moi nous le faisons, j’entrerai sur un territoire qui m’est encore inconnu.

Comprenant que nous avons besoin de faire une petite mise au point à ce sujet, c’est mon petit bout de femme qui m’entraîne jusqu’à mon bureau, et nous nous asseyons tous les deux en nous faisant face, dans les fauteuils à roulettes qui s’y trouvent. Tandis qu’elle écarte les jambes en posant son pied droit sur sa cuisse gauche, elle me dit :

Je reconnais que je n’ai pas été très claire en ce qui concerne la frontière à ne pas franchir, mais c’est en partie dû au fait qu’elle est élastique, car contrairement à ce que tu as l’air de penser, j’avance encore plus que toi en terrain inconnu. Je sais ce que je ne veux pas, comme par exemple la violence gratuite, les humiliations ou la douleur extrême, causée par des pinces ou des brûlures. Le bondage, qui consiste à immobiliser une personne en la liant avec une corde, ce qui a l’air de prendre un temps considérable et ne semble amuser que celui qui fait des nuds compliqués, ne m’attire pas non plus.

₪₪₪

Alice marque une courte pause, avant de continuer :

Par contre, l’idée d’être attachée avec des menottes en cuir qui ne me blesseront pas les poignets, mais m’immobiliseront de manière à ce que pour moi, le seul moyen de mettre fin à une correction sera de prononcer le mot magique, je trouve ça très excitant. On pourrait même en acheter une deuxième paire pour m’en mettre également aux chevilles, et les lier entre elles avec une chaîne, un peu comme les prisonniers dangereux dans les films américains. Quant au martinet et à la cravache, j’ai envie d’essayer au moins une fois pour savoir quel effet ça fait, et si je ne me suis pas encore décidée à en acheter, c’est uniquement parce qu’ils pourraient ne plus jamais servir par la suite, et que par conséquent, ce serait du gaspillage. Car tu comprendras que vu mon caractère, je me vois mal aller les vendre ensuite dans un vide-grenier.

Je suis d’accord avec ce qu’elle vient de dire, et une fois ces précisions apportées, mon petit bout de femme hésite un peu avant de se lancer :

En ce qui concerne le comportement que j’ai eu tout à l’heure, cela fait appel à l’élasticité de mes propres limites. J’ai agi sous l’effet de l’excitation, parce que comme tu as pu le constater dans ces moments-là, je ne ressens pas que de la douleur, et ce n’était absolument pas prémédité de ma part.

Je l’interromps, pour lui faire part de ce que j’ai éprouvé à ce moment-là :

Moi ce qui m’a fait flipper, c’est que j’ai pensé lorsque tu as crié que j’étais allé trop loin, et que tu risquais de m’en vouloir à mort.

Eh bien tu as eu tort, mon Amour. Car si je me suis exposée, c’était dans l’espoir que tu te comporterais de la façon dont tu l’as fait, et la seule responsable de cette situation c’était moi. Par conséquent, la prochaine fois que j’ouvre mes cuisses alors que tu es en train de me corriger, tu ne devras plus hésiter ni craindre que je puisse te le reprocher par la suite.

Tu veux dire que tu vas recommencer à les écarter, pendant que je te corrigerai ? Parce que tu as aimé ce que tu as ressenti ?

Alice réfléchit quelques instants, puis elle me répond :

Je ne vais pas prétendre que j’ai aimé, même si je suis certaine que c’est à cause de ça que j’ai eu mon premier orgasme, dès que tu as enfoncé ta queue dans mon trou du cul. Et c’est d’ailleurs ce qui risque de me motiver pour retenter l’expérience. De toute façon, dis-toi que c’était beaucoup moins douloureux et beaucoup plus court qu’un accouchement.

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Pour le coup, me voilà complètement rassuré, même si je sais que je ne pourrai jamais établir de comparaisons avec ma propre échelle de douleur, étant donné que ne porterai jamais d’enfants dans mon ventre, et que par conséquent, je n’aurai pas non plus à les expulser. De toute façon, je suis convaincu que la tolérance dépend des individus, et que ceux qui arrivent à résister à la torture, et ne confessent pas ce qu’on a envie de leur faire dire, ne sont pas plus courageux que les autres, mais tout simplement moins douillets.

Bien entendu, cette théorie n’engage que moi, et étant donné que ce dont Alice a envie et ce qu’elle ne veut pas que je lui fasse, est beaucoup plus clair dans ma tête, je lui demande avec un petit sourire aux lèvres, tout en approchant mon fauteuil de l’ordinateur dans le but de l’allumer :

Bon, on se dispute maintenant pour savoir qui va payer les menottes le martinet et la cravache, ou on attend le dernier moment ?

Je ne la vois pas me sourire en retour parce qu’en me déplaçant, je lui ai tourné le dos, ce qui ne m’empêche pas d’être certain qu’elle l’a fait, et cela m’est confirmé lorsqu’elle me répond avec de l’amusement dans la voix :

Étant donné qu’il s’agit de mes besoins et pas des tiens, il me semble normal que je règle la note.

Je ne suis pas surpris par sa logique, c’est pourquoi plutôt que de commencer à me chamailler avec elle, je tente de passer un marché :

J’accepte, à la condition que tu me permettes de t’acheter de la lingerie coquine.

De la lingerie ?! Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué mon Amour, depuis que nous sortons ensemble, je ne mets plus de sous-vêtements.

Ça, j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte, et moi je te rappelle que c’est de ta propre initiative, et que ce n’est pas moi qui t’ai demandé de sortir cul nu dans la rue.

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Alors qu’elle est en train de rapprocher son fauteuil pour le placer à côté du mien, et que je cherche un site susceptible de nous fournir les articles que nous recherchons, je vois Alice rougir du coin de l’il et elle tente de se justifier :

Ce n’était pas un reproche de ma part, et pour tout t’avouer, j’ai commencé après que Charlène m’a affirmé qu’elle se sentait plus libre sans ces entraves, aussi bien au niveau de son corps que dans sa tête. Elle m’a fait cette confidence lorsque je lui ai demandé pour quelle raison elle ne portait pas de sous-vêtements, alors j’ai eu envie d’essayer, et j’ai continué après avoir constaté qu’elle avait raison. Au début, je me sentais horriblement gênée, parce que j’avais l’impression que tout le monde était au courant même si personne ne pouvait s’en apercevoir, mais peu à peu, j’ai pris confiance en moi, et cela a même renforcé mon assurance d’un manière plus générale.

Mince, moi qui croyais que tu avais fait ça pour me plaire, je suis terriblement déçu.

Mon petit bout de femme me semble à présent dépitée, comme si elle était convaincue de commettre erreur sur erreur vis-à-vis de moi, c’est pourquoi elle me dit sur un ton désolé :

Mais mon Amour, si tu désires me voir porter de la lingerie coquine, tu n’as qu’à me le demander et le je ferai.

Tu vas te sacrifier pour moi, et perdre ainsi cette liberté que tu as si chèrement acquise, en arrivant à surmonter ta pudeur ?

Eh bien, disons qu’on pourrait faire un compromis, et je ne mettrai ces dessous que dans certaines occasions, et uniquement pour te plaire,

Ça me convient tout à fait, à condition que tu me donnes carte blanche pour choisir ce que tu porteras, et à quels moments tu devras le faire.

Étant donné que je l’ai déstabilisée en jouant les victimes, ma compagne ne se méfie pas et elle me répond :

Tu l’as mon Amour. Tu les choisiras et je les mettrai sans discuter, lorsque tu me le demanderas.

Promis juré ?

Promis juré craché.

Bien entendu, même si je sais qu’elle est sincère le troisième de ses mots reste symbolique, ce qui ne l’empêche pas de s’étrangler lorsque je lui dis très content de moi :

Cochon qui s’en dédie, car ce que j’ai l’intention de t’acheter, ce n’est pas des petites culottes en dentelle, mais plutôt de la lingerie comme tu en portais dans le club de ton fantasme. Du genre qui t’habillera, sans rien cacher de ton corps magnifique.

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Alice est à présent écarlate, sans que je sache si c’est de colère ou parce qu’elle s’imagine en train de s’exhiber avec ce genre de tenues. Ce qui est certain, c’est que je lui ai coupé le sifflet, et étant donné que tout en naviguant sur internet, j’ai atterri sur un site vendant des articles dédiés au sado-masochisme, et que je fais à présent défiler des martinets sur l’écran de mon ordinateur, cela créé une diversion.

Bien entendu, je ne connais rien à ce genre d’objets, étant donné que la seule expérience que j’ai du martinet, c’est lorsque ma mère en brandissait un lorsque enfant je n’étais pas sage, et qu’elle me menaçait de l’utiliser sur mes fesses. Mais étant donné que la crainte du châtiment tout comme la gentillesse naturelle de ma maman ont fait que nous n’en sommes jamais arrivés jusque-là, je ne sais même pas quel effet ça fait.

C’est pourquoi, alors que nous constatons qu’il y a différents modèles, dont certains doivent être compliqués à manier et nécessitent probablement un apprentissage, puisqu’ils ont des lanières mesurant jusqu’à un mètre de long, après avoir consulté du regard mon petit bout de femme dont je visage a repris une teinte normale, j’en sélectionne un qui est tout à fait classique.

Pour ce qui est des cravaches, le même problème se pose à moi puisqu’il y en a tout un assortiment, mais là encor,e je fais dans la simplicité, et je mets dans le panier l’article de base, celui dont doivent probablement se servir les cavaliers. Ces choix nous sont facilités par le fait que certains acheteurs ont noté ces instruments, ce qui je pense indique pour les novices que nous sommes mon petit bout de femme et moi, le meilleur rapport entre leurs qualités et leurs prix.

Ensuite, je trouve sans problème des menottes en cuir, et j’en prends deux paires identiques puisqu’elles sont réglables, et pourront aussi bien être attachées autour des poignets ou des chevilles de mon amante. Je complète nos emplettes par une petite chaîne mesurant une cinquantaine de centimètres de long, et équipée à chaque bout de mousquetons, ce qui permettra d’entraver ma soumise de circonstances, comme elle me l’a elle-même suggéré.

Étant donné que c’est moi qui suis au clavier, elle va cette fois elle même chercher sa carte de crédit, et en suivant ses indications, je complète la commande en cliquant sur le panier du site, pour créer un compte en utilisant mon nom, et effectuer le règlement avec le sien.

Une fois que tout a été validé, je regarde ma compagne et je lui demande :

J’ai toujours carte blanche en ce qui concerne la lingerie ?

Elle me répond en redevenant écarlate, mais sans aucune hésitation :

Bingo.

À suivre…

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