Je m’appelle Olivier, j’ai 43 ans, et je suis prof de français dans le lycée d’une petite ville de provinces. Marié, deux enfants aujourd’hui en hautes études, tout ce qu’il faut, donc, pour être un homme heureux et comblé.
C’est la raison pour laquelle je ne me m’attendais pas à vivre l’histoire que je vais devoir narrer aujourd’hui. Je dis « devoir », car croyez-moi, ça n’est pas de gaîté de cur que je le fais je m’y mets un peu trop en danger mais simplement parce que Jennifer m’en a donné l’ordre aujourd’hui. Un des « exercices de rédaction » qu’elle affectionne de donner à son prof de lettres.
Jennifer est parmi les plus jeunes élèves de mes classes de Terminales, mais elle est loin d’être la plus naïve ni la plus innocente. Et ce qu’elle m’oblige à faire aujourd’hui, coucher noir sur blanc, aux vues de tous sur le net, l’état de servitude dans laquelle elle m’a peu à peu contraint, n’est que la moindre de ses perversités.
Tout a commencé un matin où, avant de rejoindre le lycée, je trouvais un mail d’une certaine « Suly ». Rien à voir avec les spams qui envahissent nos boites mails, le message, laconique, disait simplement « J’ai réussi à obtenir votre adresse-mail, après bien des recherches, et je désire vous parler. ».
J’y pensais de façon distraite toute la journée, en me demandant qui pouvait être cette Suly. J’avais déjà oublié l’affaire en rentrant chez moi le soir, après une première journée de cours éreintante, lorsque je trouvai un second mail de ma correspondante, m’envoyant cette fois des photos de moi, prise au cours de la journée au lycée. Cette fois, je frémis, j’étais assuré qu’il ne pouvait s’agir d’une inconnue qui aurait, au gré d’un caprice, tapé par hasard ma propre adresse mail. Suly me connaissait, et je la connaissais certainement aussi.
Avant de m’endormir, je ne pus m’empêcher de passer en revue toutes les filles de mes classes de la journée, me demandant laquelle aurait pu envoyer ces deux mails, innocents au demeurant, mais qui ne laissaient pas de m’intriguer. Elle devait déjà me connaitre, ce devait être une élève que j’avais déjà eu en cours l’année précédente.
À quoi penses-tu, mon chéri ? m’interrogea ma femme, se rapprochant de moi sous les draps, me trouvant sans doute trop pensif. Quand sa main glissa le long de ma cuisse, qu’elle remonta très lentement, laissant savamment le temps à ma verge de se gonfler un peu, je compris qu’elle était disposée à ne pas s’endormir en lisant, ce soir.
Rien répondis-je évasivement.
Des soucis ? demanda-t-elle, se rapprochant encore, et prenant délicatement mon sexe dans sa main chaude, en le décalottant de son pouce. Je vais t’aider à dissiper tout ça, c’est toujours la même chose à la rentrée, tu es trop tendu. Vraiment très tendu Hum
Et elle disparut aussitôt sous les draps, pour joindre son geste à sa parole. Alors que je faisais défiler les visages de mes élèves féminines, je sentais mon sexe se durcir un peu plus sous les coups de langue experts de Nicole, et plus encore lorsqu’elle faisait très lentement glisser mon pénis entre ses lèvres fines et bien humectées.
Le lendemain, je trouvais un nouveau mail de Suly, pour le moins énigmatique, qui disait simplement « Es-tu prêt ? » et, deux lignes plus bas, un « Réponds ! » que je trouvais quelque peu autoritaire. D’humeur joueuse ce matin, je sais ce qui me prit de vouloir jouer le jeu, et de répondre « J’en serais ravi, mais à qui dois-je m’adresser ? Suly comment ? ».
Je pensais sincèrement reprendre le dessus avec cette réponse, repousser cette élève un peu tumultueuse au fond de sa timidité, et mettre un terme à ce jeu stérile. C’était compter sans la personnalité de Jennifer, alias Suly Ce jour-là, je n’avais pas cours l’après-midi et lorsque j’ouvris ma boite de mail en rentrant à midi espérant sans vouloir tout à fait l’admettre un mail de ma correspondante , je trouvais un nouveau message qui, cette fois, n’était plus signé Suly.
Cette fois, et contre toute attente, elle y dévoilait sans fard son patronyme, et pire encore, elle joignait une photo d’elle. Pas à proprement parler une photo d’écolière Elle y était habillée très légèrement, dans un déshabillé transparent qui aurait pu appartenir à sa mère, sans rien dessous, et se tenait assise, jambe écartée, face à l’objectif, sans la moindre pudeur, les deux bras appuyés en arrière et la tête un peu basculée sur le côté. Un petit sourire qui ne trahissait aucune gêne parachevait le tableau.
Je ne pus m’empêcher de rougir en reconnaissant cette élève que j’avais eu le matin même dans ma salle de cours, au troisième ou quatrième rang, je ne savais plus exactement. Jennifer Coulon C’était bien elle, et je fus encore plus gêné de ne pas tourner le regard de ce cliché, d’admettre que ces formes, que ce corps, ne me laissaient aucunement indifférent.
Je relus cette phrase qui m’avais choquée à la première lecture, et qui concluait son mail.
ps : si tu as envie de te branler sur ma photo, ne te gêne surtout pas. Mais n’oublie pas de prendre un cliché pour moi. Avec ton iPhone. Envoie-le moi en MMS. Et elle concluait en donnant son numéro de téléphone.
J’étais rouge de honte, mais son mail avait fait l’effet d’un bombe incendiaire qu’on aurait propulsé au cur de ma libido. Je bandais. Peut-être, si Nicole avait été là, j’aurais pu dresser les barrières convenables à cette pulsion qui me poussait à lui obéir, mais ma femme, prof elle aussi, était restée dans le collège du centre ville où elle enseignait pour la journée.
Bouillant, j’ouvris mon jean, baissai mon slip, sorti mon sexe qui me faisait mal, et commençai à me branler en admirant la posture provocante de cette Jennifer que je ne reconnaissais pas alors que je la croisais toutes les semaines. J’avais au moins raison sur un point : ce n’était pas une nouvelle élève, je l’avais déjà eu l’année précédente, une élève assez médiocre, immature. De toute évidence, les vacances scolaires semblaient l’avoir métamorphosée.
Il ne me fallut pas plus de deux minutes pour jouir entre mes doigts, et la honte m’envahit à nouveau. Sans attendre, après m’être lavé les mains et rhabillé, après avoir nettoyé le sperme qui avait coulé sur le parquet de notre bureau, je jetai le mail à la poubelle et la vidait sans attendre.
J’y pensais toute l’après-midi, et Nicole dût s’apercevoir de mon malaise lorsqu’elle rentra. Je n’osais la regarder dans les yeux, encore sous le coup de la honte. Heureusement, elle semblait d’humeur enthousiaste, et bavarda beaucoup toute la soirée, presque en monologue, autour d’un verre de vin, me racontant sa rentrée à elle, et les charmants nouveaux et nouvelles collègues dont elle avait fait la connaissance.
Alors que je feignais de l’écouter, souriant de tant à autre à ses éclats de rire, mes pensées ne pouvaient se détacher du souvenir du dernier mail de Jennifer. Du dernier mail et de sa photo de ses formes de sa désinvolture de ses cuisses écartées dévoilant son pubis duveteux, de l’audace incommensurable qu’il lui avait fallu pour oser me contacter de la sorte. Je sentais son insidieuse puissance, sa force redoutable. Mais ce que je redoutais par dessus tout, le feu aux joues quand j’y revenais, c’était ce lundi à venir. Un simple week-end me séparait du moment où j’allais devoir rentrer dans la classe et me trouver face à Jennifer. Qu’allait-il se passer ? Comment réagirais-je ? Quelle attitude feindre pour, surtout, surtout, ne pas me trahir ? Je n’en fermai pas l’il de la nuit.
À suivre