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Transportés de plaisirs – Chapitre 4




Invitation à la découverte

Bien évidemment, ma brune et moi, nous sommes restés en contact après notre aventure lilloise. Comment en aurait-il pu être autrement ? Mails, messages, appels. Moyens simples mais efficaces pour échanger, partager, et attendre une nouvelle rencontre. Moyens de communication certes simples mais qui nous permettent de faire passer les nuances, les complexités des sentiments, des sensations qui nous animent.

Nos obligations, professionnelles et autres, nous obligèrent à patienter quelques semaines. Journées dattente, dimpatience, de rêveries câlines et coquines, occupées par les réminiscences de moments sensuels et torrides.

Enfin, loccasion se présente. Un créneau se libère.

La belle minvite à passer le weekend en sa compagnie, chez elle. Impossible de refuser. Rien naurait pu empêcher ces retrouvailles. Le besoin, lenvie, la nécessité, étaient devenus impératifs, viscéraux.

Rendez-vous est pris. Elle mattendra chez elle et je sonnerai à sa porte. Tout simplement. Elle me demande si je souhaite quelle shabille dune façon précise pour me plaire. Je ne peux que lui répondre que je fais entièrement confiance à son instinct, son choix et que je sais quelle ne me décevra pas.

Le jour dit, vers la fin de la journée, jarrive devant lentrée de son immeuble. Habillé comme à mon habitude, de façon pratique, décontractée, je souhaite rester lhomme qui lui a fait découvrir de nouveaux chemins sensuels. Je porte un sac de voyage léger avec juste lessentiel. Et, sans que cela ne soit superflu, japporte une boite de chocolats pralinés, une bouteille de vin blanc, et une surprise soigneusement emballée. La bouteille est déjà fraiche et emballée dans un récipient isotherme.

Jappuie sur le bouton de la sonnette de son appartement. Elle répond et après mavoir entendu elle me dit :

« – Je touvre. Monte ! La porte sera ouverte. Entre et installe-toi dans le salon. Je te ferai patienter un peu. Je finis de me préparer. »

Je pousse la porte et me dirige vers lascenseur. Jappuie sur le bouton de létage avec la certitude que la cabine me conduit au plus près du septième ciel. Le souvenir de nos étreintes nordistes est imprimé dans ma chair et mon être veut revivre ces moments de délices intenses. Jarrive sur le palier et trouve sa porte. Elle est entrouverte comme prévu. Jentre, referme derrière moi et verrouille. Par habitude, je me déchausse. Je pose dans un coin mon bagage et en sors la bouteille et la surprise emballée. Pieds nus, je poursuis et arrive dans un salon lumineux. Une grande baie vitrée laisse entrer la lumière déclinante de cette fin daprès-midi et offre une superbe vue sur la ville et létendue azur de la mer au loin. La pièce est décorée simplement et japprécie la façon dont elle est agencée. Meubles modernes et quelques objets anciens qui trouvent naturellement leur place. Je retrouve la touche de ma jolie dame. Bon goût, simplicité et un brin de classe discrète. Je la ressens plus que je ne la voie. Je sais qui a créé cette ambiance. Je my sens bien, à laise, détendu.

« – Prends ton temps ! Je minstalle ! »

Je trouve trois dessous de verre et attrape deux verres à vin dans le vaisselier. Après avoir ouvert la bouteille à laide du Laguiole qui dort dans mon sac à dos je pose tout lensemble sur la table du salon avec la boite de chocolat. Je dissimule la surprise sous un coussin du canapé et massieds. Jentends du bruit venant du couloir qui, je limagine, conduit vers la chambre et la salle de bain. Je patiente, impatient. Je verse un peu de vin dans les verres et ouvre le coffret de chocolats.

Elle se montre enfin, appuyée au chambranle de la porte du couloir habillée dun peignoir blanc.

« – Bonjour Monsieur ! Je ne vous ai pas fait trop attendre ? »

« – Bonjour Jolie Dame ! Non, jen ai profité pour nous servir à boire. »

Je mapprête à me lever mais elle me fait signe de patienter. Elle ouvre son peignoir et le laisse tomber au sol. Elle mapparait simplement vêtue dune guêpière de satin rouge et noir, de bas en dentelles délicatement brodés de papillons et de fleurs, et de hauts talons rouges. Les balconnets de la guêpière mettent superbement en valeur les globes de sa poitrine. La taille serrée souligne ses hanches et ses jambes gainées de dentelle sont merveilleusement galbées par la hauteur des escarpins. Un régal pour mon regard. Dans ma poitrine, mon cur accélère aiguillonné par un afflux de délicieuses sensations et en même temps une agréable chaleur irradie mon être. Cette femme a un effet inouï sur moi. Elle sait si bien se montrer désirable tout en restant dune simplicité désarmante. Jai déjà envie delle. Je ne peux plus attendre et me lève puis mavance vers elle. Elle sapproche de moi. Je la regarde avancer, la détaille.

« – Toujours aussi superbe ! »

Elle sourit et ses joues sempourprent légèrement.

« – Je ne savais pas comment mhabiller pour te plaire et jai opté pour une tenue simple qui, je lespère, te convient. »

« – Tu es parfaite ! »

Je mapproche et pose ma main sur sa taille avant de lattirer vers moi et de lembrasser chastement à la commissure des lèvres. A son tour, elle pose sa main sur ma nuque et me guide pour que nos bouches se rejoignent, se retrouvent. Ce baiser est comme une source fraiche trouvée après une traversée du désert. Il nous redonne immédiatement force et vigueur. Je la serre dans mes bras. Son corps contre le mien se fait liane. Mes mains courent sur son dos et saccrochent à sa croupe pour la serrer plus fort encore. Sa bouche se promène sur mon visage, sa langue lexplore. Déjà, le désir est palpable et nous entoure. Mais nous avons le temps et nous voulons profiter pleinement de ces deux jours. Nous nous reculons, nous séparons un peu, et, en échangeant un immense sourire nous nous regardons.

Je prends sa main et lentraine vers le canapé où nous nous asseyons collés lun à lautre. Nous néprouvons pas le besoin de discuter. Nous le faisons régulièrement. Le silence est suffisant pour nos sens à fleur de peau. Je lui tends un verre et saisis le mien. Nous trinquons.

« – Aux plaisirs de nous retrouver ! Jespère que ce petit vin te plaira. »

Je me lève et vais chercher un CD dans mon sac à dos. Je lui donne.

« – Je pense que cette artiste et son style te plairont. »

Elle se lève et va le mettre dans le lecteur. Alors que la musique commence je mapproche delle avec nos verres à la main. Je vais vers la baie vitrée et regarde la ville qui sillumine. Elle me rejoint. Je lui tends son verre et passe ma main autour de sa taille pour la coller à moi. Nous buvons une gorgée de vin et échangeons ce doux breuvage dans un baiser passionné. Une goutte échappe à sa bouche et je la lape le long de son cou. Elle soupire. Je me place derrière elle et la plaque contre la vitre. La bouche collée à son oreille je lui dis :

« – Jolie vue que nous avons là ! Juste pour nous et personne dautre. »

Mes lèvres descendent sur sa nuque. Mes mains tiennent sa taille. Je me colle à ses fesses et elle peut me sentir durcir de désir. Elle murmure :

« – La vitre est froide et mon ventre brule ! Contraste troublant ! Hummm! »

Je passe une main sur son ventre et la remonte vers sa poitrine pour la pétrir légèrement. Ses tétons érigés, pointés montrent son émoi. Je presse ses seins et pince ses pointes à travers la dentelle. Elle gémit. Notre excitation monte. Mais je veux que nous en profitions. Je la ramène vers le sofa. Nous nous rasseyons. Je bois un peu de vin puis je fouille dune main sous loreiller. Je pose sur la table un petit paquet cadeau.

« – Jai trouvé ce petit rien mignon et jai pensé quil te plairait et tirait parfaitement. »

« – Il ne fallait pas ! »

« – Ce nest rien ! Ouvre-le !»

Le paquet ouvert elle trouve une chaine avec quelques petites breloques accrochées.

« – Une chaine pour décorer ta cheville. »

« – Elle est très jolie. Merci ! »

Je laide à la passer à sa cheville par dessus le bas. Elle regarde son pied en souriant et se tourne vers moi pour membrasser tendrement.

« – Encore merci ! Ainsi tu mattaches ! »

« – En quelque sorte mais cest un lien léger qui se rappellera à ton souvenir et jespère réveillera de délicieuses sensations. »

Je me régale de son sourire et de la lueur de ses yeux. Nous nous embrassons fougueusement et commençons à nous embraser. Il nous est difficile de résister à lenvie, aux envies qui nous prennent. Malgré leffort que nous faisons pour nous raisonner, le feu du désir nous consume. Incroyable effet qui perdure depuis notre rencontre dans le train. Pour tenter de nous calmer et prendre un peu de temps et de recul, je me lève. Tout en la regardant je commence à me déshabiller. Elle fait mine de se lever et je lui fais signe de patienter. Elle ajoute :

« – Il était temps que je puisse retrouver la sensation de ta peau ! »

Nu, je la rejoins et me colle contre elle alors que ses mains viennent explorer mon corps, ma peau, retrouvant instinctivement les chemins parcourus. Serrés lun contre lautre nos corps se parlent en silence. Nos bouches, nos mains, saventurent, de ci, de là. Nous profitons ainsi calmement lun de lautre en nous caressant, en nous câlinant. Délices de la redécouverte mutuelle. En buvant une gorgée de vin, nous restons maitres de nos désirs même si nous bouillons dimpatience.

Je me lève soudain et la prends par la main. Je laide à se relever et la guide vers le fauteuil proche. Je la pousse doucement pour quelle y tombe en la retenant de la main. La surplombant, je plonge mon regard dans le sien et avec un sourire carnassier je lui dis :

« – Jai faim ! »

Je magenouille alors devant le fauteuil et minstalle entre ses genoux que je sépare. Elle me regarde en silence, mobserve. Je pose mes mains sur ses cuisses, me penche en avant et embrasse son ventre. Je laisse descendre mes mains vers ses genoux. Jouvre le ciseau de ses jambes. Ma bouche joue sur son pubis. Elle pose une main sur ma nuque et lautre sur mon épaule. Jembrasse sa toison. Je passe mes mains sous ses genoux et je les relève, posant ses pieds sur mes épaules. Jécarte doucement ses jambes et viens poser mes lèvres là où la peau est la plus douce, au creux du pli de la cuisse. Je savoure le satin, le velours, et la douce chaleur de lendroit. Je reviens vers son triangle brun. Je lembrasse et joue avec mon souffle sur sa peau. Elle frissonne et soupire. Je lève les yeux vers son visage et vois dans son regard limpatience qui grandit. Ma bouche sattarde sur son bas-ventre, promeneuse. Je passe les mains le long de ses cuisses puis les glisse sous ses fesses. Je la soulève légèrement et lattire à moi, pour la reposer au bord de lassise. Pour quelle soit plus confortablement installée, je glisse un coussin derrière elle. Elle sabandonne en arrière, offerte, ouverte. Je me recule un peu et profite pleinement du panorama qui mest offert. Son coquillage nacré minvite à un délicat festin et je ny résiste pas. Je saisis avec délicatesse ses hanches. Je pose ma bouche sur son sourire vertical, lembrasse, laspire, le suçote. Elle se promène le long de ses lèvres délicates et son parfum enivrant me captive. Ma bouche sarrête sur le capuchon qui peine maintenant à dissimuler son bouton de rose. Je tête doucement son clitoris érigé lui faisant pousser de tendres gémissements. Ma langue entre en lice. Je la promène pour une découverte approfondie des replis délicieux de son intimité. De haut en bas, lentement, pour profiter pleinement de son paysage intime. Un côté, puis lautre. La belle se tortille sur le sofa en gémissant de plus belle. Son émoi est mon guide et mon plaisir. Ma langue atteint lentrée de sa grotte inondée et sy immisce pour sabreuver à sa source. Ce nectar est un appel aux plaisirs, et je ne pense quà lui faire atteindre ce but au plus haut. Je ramène ma main droite entre ses jambes et vers son sexe offert. Je glisse en douceur mon index dans son vagin brulant. Je sens son ventre qui palpite. Mon doigt explore malicieusement, doucement, les recoins de son antre damour. Je retourne ma main paume vers le haut et mon majeur rejoint son frère. Réunis, ils commencent un lent va et vient tout en sactivant, tout en sécartant. Le bout des doigts masse les chairs de ma brune. Ma bouche ne reste pas inactive et retourne prendre soin de la perle nacrée si sensible. Elle se colle dessus et, de coups de langue en suçotements, elle commence son travail de sape afin de faire tomber pierre par pierre le barrage qui libérera le flot de son plaisir. Mes doigts fureteurs poursuivent leur exploration. Ils sont à la recherche de quelque chose de précis. Un endroit, une zone, un point bien défini. Un point de passage, une ouverture vers un plaisir intense et profond. Là, sous la pulpe de mes doigts, je sens une zone douce et plus ferme, comme enflée par un afflux de sang. Le bout de mes doigts sy attarde, frottant, massant, appuyant. A ce moment, ma dame attrape ma tête dune main et enfonce les doigts de son autre main dans mon épaule. Je reste concentré sur laction et porte lestocade finale. En me tenant, elle se redresse en poussant un long gémissement de plaisir qui devient un cri alors quelle retombe en arrière anéantie par un orgasme puissant et profond.

Je ne bouge plus, attends un instant. Je retire lentement mes doigts et les porte à ma bouche pour me régaler du jus de ma belle. Ses mains se desserrent et je redresse la tête pour la regarder. Elle est allongée sur le dos, souffle court, yeux fermés. Son corps frémit encore. Avec malice je me rapproche de son sexe et souffle doucement sur son clitoris, puis lembrasse. Elle se met à trembler en gémissant un non qui devient un oui. Je recolle mes lèvres à son sexe et suce son clitoris avec une douce insistance. Elle tremble de plus belle et halète, cherchant son souffle. Dans un cri, me demandant darrêter elle jouit à nouveau. Je me colle à elle pour la réconforter et laide à sallonger sur le canapé. Je la prends dans mes bras et lui murmure des paroles dapaisement. Je lui enjoins de garder les yeux fermés et de se laisser porter par ma voix en se concentrant sur elle. Jentame une description du cheminement des étincelles de plaisir dans son corps. Je la tiens simplement contre moi sans bouger. Portée par ma voix elle se détend, puis, un bref instant, se cambre en gémissant, avant denfouir son visage au creux de mon cou.

Nous restons ainsi de longues minutes. Aurions-nous besoin de faire autre chose après tout ?

Elle se redresse sur un bras et me regarde les yeux encore brillants de plaisir.

« – Cétait Comment ? »

Je pose un doigt sur ses lèvres. Il ny a pas besoin de commentaires.

« – Jai faim aussi maintenant ! »

Elle se glisse sur moi et, souplement, sinstalle tête bèche au dessus de moi. Je la laisse faire en mabandonnant à son appétit. Sa bouche commence à parcourir mon bas-ventre avec de tendres baisers. En même temps, sa main vient caresser mon sexe délicatement et savamment. Pendant ce temps une de mes mains caresse ses seins et lautre son dos en descendant vers ses fesses. Au dessus de mon visage, son minou me nargue et mappelle. Quand sa bouche vient gober mon sexe, je me soulève et, lui prenant la taille des deux mains, jattire sa croupe plus bas. Sa bouche et sa langue sactivent délicieusement sur ma hampe tendue. Elle sait parfaitement jouer avec ma corde sensible pour mon plus grand délice. Je ne veux pas la laisser en reste et je commence à embrasser, lécher son sexe luisant de désir, trempé de plaisir. Je me laisse emporter par mon élan et, lattirant encore plus près, je promène ma langue sur son périnée et, enfin, donne de coquins coups de langue à son anneau froncé. Je le sens vibrer et elle pousse un gémissement étouffé. Cette caresse la touche. Son anneau serré palpite. Ses caresses et cette adorable vision augmentent encore mon excitation et me donnent des envies torrides. Mes mains agrippent ses fesses en les écartant pour mieux pouvoir offrir cette feuille de rose à la belle. Elle sactive de plus belle sur mon pénis. Son excitation aussi monte. Je repose ma bouche sur son bouton nacré et, après lavoir humecté, je glisse mon index entre ses fesses, forçant en douceur lillet palpitant. Je donne quelques va et vient mais mon plaisir arrive du plus profond de mes reins et je me retrouve incapable de faire le moindre geste. Mon doigt planté en elle, je la sens parcourue dondes de plaisir alors que mon ventre se met à trembler, victime dun orgasme libérateur. Jessaie de me contrôler pour mieux savourer ce plaisir attendu, et, en courts jets saccadés je fonds dans la bouche de ma gourmande. Elle sabreuve, ne laissant pas une goutte se perdre. Je lâche son joli cul et je ne reste ainsi, allongé, pendant quelle sallonge sur moi.

Elle se retourne pour poser sa tête sur ma poitrine et me caresse tendrement le torse dune main. Nous savourons nos plaisirs partagés en silence. Des mots ne rajouteraient, napporteraient rien. Nous préférons profiter ainsi.

Epuisés par ces sensations intenses nous nous sommes assoupis quelques minutes.

Elle méveille complètement en membrassant le visage et minvite à aller prendre une douche bienfaisante avec elle. Je la suis et nous apprécions la chaleur de leau sur nos corps. Nous nous régalons de promener nos mains sur nos corps, conscients des plaisirs que nous sommes capables de nous offrir.

Après cette douche délicieusement sensuelle, mon hôtesse minvite à prendre un apéritif pendant quelle met la dernière touche au dîner quelle a préparé. Simplement vêtus de peignoirs, nous parlons de ce weekend et elle mannonce que demain elle aimerait faire une balade en ville. Et le lendemain, si le temps le permet nous ferons une promenade en campagne. Nous passons à table et japprécie ce dîner léger et raffiné aux accents exotiques et, érotiques. Une invitation supplémentaire aux désirs, aux plaisirs, prélude à une nuit qui sannonce torride, sensuelle, charnelle. Un rêve éveillé.

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