PREMIERE PARTIE SOFT avec la présentation du cadre…Ca devient plus hard au chapitre 2…
Souviens toi l’été dernier…ah ça oui, je m’en souviendrais toute ma vie…
Je m’appelle Benjamin, j’ai 31 ans. Mon histoire est assez particulière, mais quand j’y repense aujourd’hui encore, je dois admettre que j’aimerais bien y être à nouveau!
Je suis le seul garçon, et le cadet d’une famille de 3 enfants.
Quand nous étions plus jeune, les liens qui nous unissaient, moi et mes deux soeurs, Lili et Camille, étaient très fort. Nos parents nous couvaient toujours un peu trop, mais cela a abouti à une vraie complicité entre nous: nous n’hésitions jamais à nous parler, dès qu’un problème se posait, et nous avons grandi, découvert l’univers qui nous entoure ensemble. Nous avions donc, consciemment et inconsciemment des manières de penser très similaires.
Quand nous sommes devenu de jeunes adultes, nous étions évidemment moins souvent ensemble, faisant notre chemin, notre expérience, chacun de son coté, mais le lien qui nous unissait était toujours le même. Pourtant, comme vous pourrez le constater, nous avons chacun un caractère très différent.
Un été, mes parents avaient décidé que nous partirions en vacance dans le sud de la France, en famille. J’avais 20 ans à l’époque. Il était prévu que mes deux surs et mes parents partent quelques jours avant moi. Il s’agissait d’un petit village, un coin soit disant charmant sur lequel ma mère avait totalement craqué.
Je devais en effet rejoindre mes parents avec quelques jours de retard, parce que j’avais des examens à passer.
Ma grande sur, Lili, avait alors 22 ans, elle n’avait pas le problème des examens, puisqu’elle venait de terminer ses études, et profitait de ces 15 jours de vacance avant de se lancer à la recherche d’un travail. Il faut dire que j’étais curieux de voir ça, parce que je n’imaginais pas du tout Lili affronter le monde du travail. Elle était tellement extravertie, comme déconnectée de la réalité, dans son monde…du genre tout feu tout flamme, à commencer plein de trucs et ne jamais rien finir.
Finalement, Camille était aux antipodes: ma petite sur avait 18 ans… elle était un peu l’intello de la famille, toujours la tête sur les épaules, un livre à la main, très mature, organisée…un peu coincée aussi…et très réservée: on ne la verrait pas dans un bar, ou encore moins en boite: cette timidité était comme un frein qui l’empêchait de s’épanouir, d’apprendre à se connaître et se construire…et à s’éclater! Bref, un caractère radicalement à l’opposée de celui de Lili.
Lili et Camille étaient deux filles plutôt jolies. Lili était peut-être un peu plus costaud que Camille, mais elle n’était pas ronde non plus, loin de là.
On dira qu’elle était juste bien en chair. Cette impression ne se justifiait pas spécialement sur la balance, mais comme Lili ne faisait pas plus d’1m50, il est clair qu’on ne lui donnait pas non plus la taille mannequin.
Elle avait par contre un visage à tomber, avec une chevelure blonde naturellement gaufrée, un nez fin, des yeux bleus en amande qui adressaient les clins d’il comme personne, et lui permettaient de faire tomber les garçons comme des mouches. Les petites taches de rousseur parsemées sur le haut de ses joues et sur son nez la rendaient coquine, un peu libertine, et cette impression se confirmait dans son comportement, parce qu’elle était toujours en train de rire sans se moquer, et chambrait tout le monde sans cesse… Je ne peux terminer ma description de ma Lili sans parler de ses formes: bien qu’elle ne soit pas d’une taille de guêpe, ma soeur semblait vraiment avoir des seins magnifiques, du 95C à mon avis. Ils mettaient parfaitement en valeur sa silhouette et faisait oublier les quelques petites surcharges disproportionnées.
Lorsque le corps change et qu’on joue avec sa soeur à se chamailler, il arrive parfois que notre main vienne à se perdre accidentellement sur cette poitrine naissante…et je peux vous dire alors, que parfois, ces caresses impromptues n’était pas toujours le fruit d’un accident…
A 18 ans, ma petite soeur Camille avait déjà un corps de femme. Je ne pouvais m’empêcher de penser que Lili était au moins aussi jalouse que fière de sa petite soeur, parce que si Lili avait besoin de jouer des clins d’oeil pour attirer ses proies, Camille, elle, ne faisait absolument rien, et commençait seulement à s’habituer aux regards des garçons, sans piquer un fard.
Si elle se rendait compte du nombre de mecs qui se retournaient juste après l’avoir croisée dans la rue, pour admirer ses courbes et ses fesses parfaites…elle n’aurait plus osé sortir! Plus grande que Lili, avec des seins moins imposant, Camille devait mettre du 85C. Elle était la brune aux yeux verts, au charme simple, aux sourires timides qui ne laissaient pas indifférents non plus…
Mais revenons à nos vacances, j’imaginais la fière embarcation arrivée à destination, installée, et moi, les rejoignant. J’étais finalement parti plus tôt que prévu de Paris, et mon arrivée avait eu lieu avec pas mal d’avance. Toutefois, je voulais leur faire la surprise, et j’avais donc décidé de chercher l’adresse tout seul: je finis par arriver sans surprise devant le bon numéro de rue.
La maisonnette était vraiment toute petite, mais elle était entourée de grands espaces avec un jardinet fleuri devant, tandis que l’arrière de la maison étaient composée de plusieurs transats autour d’une piscine grand luxe. A défaut d’être dans une grande ville, on peut dire que mes parents avaient trouvé la maison idéale.
J’arrivais donc devant l’entrée, tout content d’imaginer la tête de ma famille en me voyant arriver si tôt. L’effet semblait pourtant un peu gâché, parce que mes parents étaient absent: je compris plus tard qu’ils étaient parti se promener dans le village.
Je pénétrais donc dans la maison sans être spécialement bruyant, ni silencieux. Comme j’avais entendu les clapotis de l’eau, et voulant faire la surprise, j’arrivais directement à l’arrière de la maison, vers la piscine. Mais surprise fut à son comble quand j’arrivais sur la terrasse: à l’instant précis où je fis mon apparition, je surpris Lili et Camille en train de s’embrasser dans la piscine…
Bon, je vous arrête tout de suite, il ne s’agissait pas d’un vrai baiser de lesbiennes avec langue et tout le reste, c’était beaucoup plus pudique, presque un baiser volé…mais un baiser quand même…Je remarquais au passage que Camille semblait très peu à l’aise, presque effrayée par ce baiser…
Totalement déboussolé par le spectacle, et après quelques secondes, je finis par m’annoncer.
-« Euh…Coucou!…Je tombe mal peut-être? »…
Lili fut la première à me répondre, l’air de rien:
-« Salut Benji! Comment ça va? T’es super en avance! T’as fait bon voyage?…
– Euh….oui, et…vous, ça va?…Camille?…tout va bien?…vous…me briefez un peu là?
Camille était rouge pivoine, et visiblement à deux doigts de tomber dans les pommes.
-« Salut Benjamin…écoute, c’était un idée de Lili, moi aussi je trouvais ça totalement débile…c’est…
-« Oh, Benji, tu vas pas nous la jouer choqué, ca fait un moment qu’on papote entre frangine, et figure toi que Camille n’a jamais embrassé un mec, tu te rend compte?…et comme elle craque sur quelqu’un, et qu’elle a peur de ne pas assurer,je lui ai proposé de l’aider…des petits cours particulier, pas de quoi fouetter un chat! »…
-« Ben, écoutez, les filles, ça fait quand même un drôle d’effet…Admettez quand même que c’est…spécial!…
-« Tu diras rien aux parents dis!… » me supplia Camille, visiblement pas à l’aise du tout.
J’étais toujours abasourdi de ce que je venais de voir, et je dois bien avouer que j’aurais eu au moins aussi honte qu’elle si à l’instant où j’avais débarqué, je m’étais retrouvé en maillot de bain ou en caleçon. Car bizarrement, ce baiser avec fait naître en moi une sorte de désir malsain, et la canne que j’avais dans mon boxer en était le parfait témoin. Je ne compris même pas ce que mes lèvres répondirent…
-« Non, t’inquiète Camille, je ne dirais rien…C’est pas bien grave tout ça, faut bien apprendre!…par contre, si je te rend ce service, il est claire que tu m’en devras un…je sais pas quoi encore…voyons voir…je vais y réfléchir… ». Camille ne faisait pas la fière, mais semblait soulagée…
-« T’es vraiment un enfoiré de première, me répondit Lili, avec un sourire jusqu’aux oreilles…
L’incident était clos, et je tentais de ne plus trop y penser les jours suivant…avec difficulté toutefois. Ce qui est sur, c’est que nous nous regardâmes avec un sourire complice avec Lili, lorsque les parents rentrèrent, et que Camille avait de nouveau piqué un phare monstrueux!
Mes parents étaient content que tout le monde soit rassemblé pour ces 15 jours de vacance dans un coin très sympa. Tout se passait bien, nous profitions des belles journées de soleil, autour de la piscine, mais aussi à la mer… Je dois tout de même admettre que la petite scène du bisou avait réveillé en moi un désir naissant…je me réveillais parfois la nuit, suite à un rêve bizarre ou je prenais tour à tour la place de l’une ou l’autre de mes soeurs dans la piscine. J’étais excité comme un fou, pas le peine de se mentir.
Et comme mes deux soeurs avaient chacune un caractère bien différent, cela rendait mes rêves encore plus mémorables. Il m’arrivait même parfois après un tel rêve, de me masturber en me remémorant ces scènes imaginaires…une fois le jeu des hormones passé, je me trouvais méprisable, pire qu’un animal.
Et puis, je dois admettre que ma réponse à la supplication de Camille m’avait surpris, je ne savais pas trop ce que je voulais dire moi même: était-ce si innocent? Ou au contraire, je savais peut-être exactement ce que je voulais, sans oser me l’avouer…
Je me trouvais ignoble, Camille était si fragile, si influençable, si innocente, je me jurais alors de ne jamais abuser de la situation. Pourtant, je devais bien admettre que j’avais pour elle, comme pour Lili, un vrai désir pervers, et que je ne pouvais jurer avec certitude comment je réagirais le jour où Lili voudrait me faire ce genre de baiser dans la piscine..
L’air de rien, sans parler de ce trouble, je décidais de parler à Lili de la scène de la piscine.
«- Mais qu’est ce que tu t’embrouilles là?… Ca fait quelque temps que j’ai remarqué que Camille était ailleurs, et comme toi maintenant, elle est venue me parler. Tu sais, elle est encore super jeune Camille, elle est un peu paumée, et elle flippe un peu. Tu la connais quand même, c’est claire qu’elle est un peu coincée, alors elle ne se sent pas normale…J’ai voulu l’aider à se sentir normale, à prendre confiance en elle, à devenir une femme quoi! On a eu une conversation entre femmes, et comme elle n’a aucune expérience avec les garçons, et qu’elle craque sur un mec dans sa classe, elle avait besoin d’être sereine… »
"-Ouais mais quand même, ce bisou dans la piscine…tu trouves pas ça un peu bizarre?
"-Mais quoi? Qu’est ce qui est bizarre? On s’amusait c’est tout…et t’as pas intérêt à aller le raconter aux parents, la pauvre Camille, depuis tu l’as fait flipper!…attend, en fait, c’est pas la situation qui est bizarre…on t’a fait de l’effet ou quoi?"
-"Pfff…t’es chiante, on ne peut même pas avoir une conversation sérieuse avec toi!"
-"Si, c’est ça, espèce de sale pervers! Tu as vu tes deux soeurs se faire un petit bisou dans la piscine, et ça t’as donné la trique! Du coup, tu flippes!…"
"-Ecoutes, laisse tomber, c’est bon!…"
J’étais furieux après moi même, et furieux après Lili qui semblait avoir compris que je n’étais pas resté de bois… Elle était vraiment maligne, et ultra lucide…elle lisait en moi comme dans un livre, et ce coté pervers que j’avais, je la soupçonnais aussi de l’avoir en elle. Mais elle ne devait pas le faire découvrir à Camille…jamais!