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La Gestionnaire – Chapitre 9




La semaine suivante, Charlotte me demande de venir dès le vendredi soir. Elle a une chose importante à me dire. Elle m’attend à la gare dans sa Mini noire. Je pose mon sac dans la malle et m’assois à ses côtés. Elle porte un tailleur noir. La jupe est courte et la veste est largement décolletée. La dentelle de son soutien-gorge est visible.

— Pourquoi m’avoir fait venir si tôt ?

— J’ai une proposition à te faire…

— De quel genre ta proposition ??

— Tu vas voir…

Nous arrivons chez elle. J’ai à peine le temps de descendre mon sac de voyage qu’elle m’entraîne dans la salle obscure. Elle me tend un livre.

— Voici de quoi trouver des idées sur l’éducation d’une femme…

Je feuillette le livre. Des photos saisissantes, des modes d’emploi clairs et avec des schémas permettent de dresser une femme.

— Tu veux que je pioche des idées dans ce livre pour te dresser …

— Oui, prends tous les exemples que tu veux…

— Certains sont durs, violents… C’est ce que tu recherches ???

— Oui je veux connaître la soumission dure…

— Comme tu veux…

Je la prends par la main et l’amène à l’étage. Je sors sur la terrasse. La toiture est supportée par un pilier de bois. Je la positionne devant le pilier. La nuit est tombée. La douceur du climat permet de rester dehors sans subir la fraîcheur.

— Pose ta veste…

Charlotte me regarde. Mon regard est dur. Elle commence à défaire les deux boutons qui tiennent les deux pans du vêtement joints. Elle rejette en arrière les épaules. La veste glisse sur ses bras. Elle est en soutien-gorge noir pigeonnant.

— Fais-moi face !

Charlotte se tourne. Je fouille dans ma poche. En technicien avisé, j’ai toujours dans ma poche mon Laguiole. Je sors la lame. L’acier brille dans la lueur blafarde de la nuit. Je passe la lame sous la bretelle droite. Charlotte frémit. Elle est tendue. Elle a lu dans des récits SM que des Maîtres n’hésitent pas à taillader leurs esclaves. Je tire sur le couteau. La bretelle se tend. La lame est aiguisée. La bretelle claque. Une partie a sauté par-dessus l’épaule ronde l’autre partie pend à côté du sein. Je passe la pointe de la lame le long de la dentelle. Une légère marque rose suit la pointe, dessine le décolleté sur la peau de la poitrine offerte. Je passe sous la seconde bretelle. Elle subit le même sort. Charlotte se cambre. Elle gonfle sa poitrine pour m’exciter encore plus. Je pose la pointe du couteau sur le sternum. Je remonte lentement entre les deux seins. Elle passe sous le pontet qui tient les deux bonnets. Je regarde Charlotte droit dans les yeux. Elle joue la fière. Elle soutient mon regard.

Elle attend que je coupe le sous-vêtement en deux. Je tire un coup sec. La lame tranche la dentelle. Les restes du soutien-gorge tombent au sol. Les seins de Charlotte s’épanouissent sur son torse. Ils sont splendides. Charlotte a un hoquet de surprise. Elle ne s’attendait pas à ce que je mette en pièces son soutien-gorge. Je passe ma main sur son sein droit. Je pince entre le pouce et l’index, le téton, fort, très fort. Charlotte grimace mais ne se plaint pas. Je pratique de la même manière sur l’autre globe. Charlotte ne peut contenir un gémissement.

— Tais-toi… tourne-toi et enlève ta jupe…

Charlotte obéit en bonne petite esclave qu’elle est et qu’elle souhaite devenir. Ses mains passent dans son dos et cherchent la fermeture éclair. Le zip déchire le silence de la nuit. Charlotte soulève un pied puis l’autre pour se libérer de son vêtement. Elle le pose à côté d’elle, avec la veste qui gît déjà sur le carrelage de la terrasse. Elle est en porte-jarretelles et en bas noirs. Mais je découvre une fine bande noire qui sort de la raie de ses fesses. Charlotte porte un string. Elle m’avait promis de ne plus jamais porter de culotte et là elle arbore un string.

— Tu m’as désobéi…

— Ma jupe est trop courte et j’ai peur seule dans ma voiture que les hommes voient que je n’ai pas de culotte…

— Tu m’as désobéi, oui ou non…?

— Oui Maître, je vous ai désobéi.

— Je vais être obligé de te punir…

— Oui Maître…

— Ne bouge pas… je reviens…

Je descends rapidement à la salle de tortures et prends quelques objets dont je vais avoir besoin. De retour, je lui ordonne:

— Tends tes bras en haut…

Je lui attache à chaque poignet des bracelets de cuir. Je les relie en passant derrière le pilier et les renforts obliques.

— Écarte tes jambes.

Je saisis la ficelle du string au niveau de la taille et je tire violemment vers le haut. Charlotte crie. La ficelle a mordu les chairs sensibles de son sexe. Toujours tenant la ficelle tendue vers le haut de ma main gauche, ma main droite claque durement le cul de Charlotte. La marque de mes doigts reste imprimée en rouge sur la partie charnue de son cul. Charlotte crie un peu.

— Tu ne dois pas prononcer un seul mot lorsque je te punis…

— Oui Maître…

— Compte les coups…

— Oui Maître…

Je cingle encore une fois le cul rebondi.

— Un !

— Comme tu n’as pas commencé dès le début de ta punition, tu vas commencer à zéro…

— Oui Maître…

Ma main droite retrouve le contact avec la fesse droite.

— Zéro…

Je m’applique à frapper fort. Je sais que j’ai la main dure.

— Un…

Je maintiens toujours la pression sur les lèvres de son sexe avec la ficelle du string. A chaque coup, je tire la ceinture de son fragile rempart vers le haut.

— Deux…

Je passe le bout de mes doigts sur la peau martyrisée de ses fesses. La différence de contact fait se relâcher la vigilance de Charlotte. Son cul se décontracte. J’en profite pour lui asséner un coup plus fort, plus précis.

— Ouille !! Trois…

— Ne recommence pas !! Tais-toi !

Ma main frappe encore. Je vise toujours la même zone sur la fesse. Elle devient rouge. La peau est brûlante.

— Quatre…

J’attends quelques secondes. Charlotte pense que sa punition est finie. Je claque encore une fois.

— Cinq…

Je lâche la ceinture, libérant ainsi les lèvres de son sexe. Je sors à nouveau le Laguiole. Je tranche la ceinture et la ficelle entre les deux fesses.

— Tourne-toi…

Les bras croisés, elle me fait face.

— Écarte tes pieds…

Je passe la main entre ses cuisses. Son sexe ruisselle. Charlotte a mouillé comme une folle.

— Tu es une jolie salope !!! Tu as mouillé…

— Oui Maître…

— Ouvre ta bouche…

Charlotte obtempère. Je lui introduis son string dans la bouche. Pour être sûr qu’elle ne le recrachera pas, je lui pose un bâillon boule. Je lui attache sur la nuque. Ses lèvres rouges épousent la boule de cuir noir. Je lui pose aussi son collier et sa laisse. Je détache ses poignets du pilier et le rattache aussitôt dans son dos. Je la conduis dans le salon. Les fauteuils de cuir fauve trônent au milieu de la pièce. Je la positionne devant le dossier du premier siège. Je pose sur ses chevilles des bracelets. Je les lie au pied. Charlotte est obligée d’écarter les jambes. Je libère ses poignets et les tire sur le devant du fauteuil. Elle se penche sur l’avant. J’attache les poignets aux accoudoirs. Charlotte est pliée en deux sur le dossier. Ses fesses, l’une rouge, l’autre blanche sont offertes à la vue. Je tourne le fauteuil. Face à l’autre. Je me sers un cognac-Schweppes. J’admire le cul de Charlotte ainsi offert.

— Tu as un beau cul, salope…

— …

— Tu ne dis rien…

— …

Je fais le tour du fauteuil. Ses cheveux sont retombés sur ses épaules et sur sa tête. Je les rassemble de la main gauche et les tire vers le haut. Une lueur affolée se lit dans son regard. Elle ne sait pas ce qui va se passer. Je passe la main droite sous elle et flatte son sein. Elle gémit de plaisir. C’est vraiment la première caresse depuis que je suis arrivé. Son téton se dresse. Je le titille de la pulpe de l’index. Il se gonfle de sang. Il est très sensible. Je saisis entre le pouce et l’index et le tords tout en le pressant. Charlotte grimace. Je maintiens la pression. La douleur irradie dans tout le sein. Je relâche ma prise. Charlotte ferme les yeux. Je gifle autre sein. Nouvelle grimace… je lâche la chevelure blonde. La tête de Charlotte retombe.

Je bois une autre gorgée. Je descends chercher un autre objet de torture. Dans tout le bric-à-brac SM que Charlotte a acheté, je trouve une série de godes, de plugs. Je remonte avec mes trouvailles. Je m’approche de mon esclave. Sa chatte est ouverte, béante. Je glisse deux doigts entre les lèvres. Aussitôt, le sexe suinte. La mouille coule… C’est une véritable fontaine… je prends le gode que j’ai remonté. Il est noir, d’un diamètre d’environ six centimètres et d’une longueur de 25. Je frotte la tête du gland entre les lèvres et sans aucune précaution, je pousse. Je fais entrer le gland. Les lèvres se sont retournées et sont entrées dans le vagin, poussées par le gland. Charlotte crie derrière son bâillon. Bon prince, je ressors le gode. De la main gauche j’écarte les lèvres martyrisées, et de nouveau d’un seul coup, je pousse. Charlotte se cabre sous la poussée violente. Je ne m’arrête de pousser que lorsque les couilles factices butent contre le périnée de Charlotte. Assis au fond du fauteuil, je contemple le paysage : Deux jolies jambes gainées de noir, une paire de fesses somptueuses, dont l’une perd lentement sa couleur rouge, un sexe d’où sort un gode noir de bonne taille.

Au-dessus, l’anus brun rosé, est libre. La rondelle plissée attend vierge, libre. Cet aspect est insolite. Je vais de ce pas, modifier la vue du site. Je saisis un plug métallique. C’est un gros. Je pointe le bout effilé sur la rosace brune. Instantanément, une contraction fait se resserrer la pastille. Je tourne sur l’anneau et doucement je pousse. Charlotte se défend. Elle refuse l’intromission supplémentaire. Je claque sa fesse. Je continue et pousse. La claque a-t-elle mis au pas Charlotte, toujours est-il que l’anneau se détend. Il absorbe l’instrument métallique. De l’index je facilite la pénétration. Une fois la partie renflée passée, c’est comme si l’anus aspirait le plug. Il vient se ficher dans le cul de Charlotte. Il ne va pas plus loin dans le fondement de Charlotte car la partie plate qui le finit, bute sur les fesses rondes. Je retourne m’asseoir et admire le paysage. Je termine mon apéritif, en prenant mon temps. Je veux que Charlotte comprenne que la soumission n’est pas toujours une partie de plaisir.

Je vais déballer mon sac, je n’aime pas avoir des plis disgracieux sur mes pantalons. De retour dans le salon, je claque les deux fesses offertes de Charlotte. Je passe devant le fauteuil. Je libère Charlotte de son bâillon boule. Elle fait marcher à plusieurs reprises ses mâchoires, ankylosées par le blocage en position ouverte. J’ouvre ma braguette. Mon sexe saute hors de sa prison de tissus. Je prends Charlotte par les cheveux. Je lui soulève la tête. Je présente mon sexe à sa bouche. Elle ne refuse pas le chibre et aspire. Sa langue tourne autour de ma bitte. Elle suce divinement. Je lui fais bouger la tête selon le rythme que j’ai choisi. La pression augmente et mon excitation devient de plus en plus palpable. Charlotte doit le sentir. Mon sexe se gorge de plus en plus de sang. Je me sens énorme dans la bouche accueillante. Soudain, le plaisir arrive, j’éjacule. Je me retire de la bouche soyeuse de Charlotte. Mes jets de sperme fusent et maculent le visage de mon esclave. Le sperme dégouline sur son front, passe dans ses yeux, continue sa descente sur le nez.

Mais il ne va pas plus loin. Charlotte fait tous les efforts possibles pour récupérer avec sa langue les traînées blanchâtres. Elle se délecte de mon sperme. Je la laisse terminer son nettoyage.

— Merci Maître…

Je laisse retomber sa tête. Je la libère de ses entraves. Je lui pose une bande de cuir entre les jambes. Elle empêche les olisbos de ressortir de Charlotte. Cette bande est fixée à une ceinture autour de la taille. Charlotte se redresse. Elle vacille sur ses chaussures à talons hauts. Je saisis la laisse métallique qui pend entre ses seins.

— J’ai faim… viens me préparer à manger…

Elle suit sans protester. Dans la cuisine, elle cherche dans son congélateur, de quoi me sustenter. Elle sort une pizza. Elle la met au four. En attendant, elle met le couvert. Elle sort deux couverts.

— Mets ton couvert par terre ! Tu n’es pas assez chienne pour avoir le droit de manger à ma table.

Elle pose son assiette à mes pieds. Elle se met à genoux et attend.

— Mets tes bras dans ton dos…

La pizza est cuite. Je la coupe en deux. Je lui pose une part dans son assiette. Je mange tranquillement. Charlotte me regarde. Je ne lui ai pas donné de couverts.

— Comment fais-je pour manger ?…

— Tu te débrouilles…

Elle essaie de saisir la part. Elle glisse de son assiette.

— Espèce de cochonne… tu n’as pas faim pour mettre la nourriture par terre…

— Mais je ne l’ai pas fait exprès…

— Tu mériterais d’être privée de nourriture…

— Non, mon bon Maître…

Je prends la part et lui tends pour qu’elle morde après. Elle avale goulûment. Une fois terminé, je lui demande de ranger. Les travaux ménagers finis, je la tire vers la salle d’eau.

— Déshabille-toi ! … entièrement nue…

Charlotte obéit.

— Entre dans la douche…

Charlotte frisonne. Je prends le pommeau de la douche. J’ouvre l’eau à fond, l’eau froide. J’arrose Charlotte. Elle crie.

— Non c’est trop froid… arrête…

Je n’ai que faire de ses jérémiades. Je continue.

— Prends du savon et lave-toi…

Elle prend le flacon de gel douche et commence sa douche. Quelques minutes plus tard elle a fini. Je l’essuie avec une serviette très sèche. Je frotte fermement son dos. Sa peau devient rouge. Elle ne se plaint pas.

— J’ai un peu froid…

— Je vais te réchauffer…

Je tire encore sur sa laisse et la guide dans la chambre.

— Reste là…

Je vais chercher un martinet en bas. Quand elle me voit revenir, elle frissonne de peur.

— Tu m’as bien dit que tu avais froid… je vais te réchauffer…

Elle se met aussitôt à genoux, les fesses en l’air, bien cambrée. Je la fouette à grand tours de bras. Dix fois… Dix coups les lanières laissent de jolies traînées rouges sur la peau blanche des fesses dodues de Charlotte.

— C’est fini !! On peut enfin se coucher…

— Merci Maître

Je me glisse à mon tour sous la douche. A mon retour, Charlotte est allongée sous la couette.

— Que fais-tu ici ?

— …

— Tu couches par terre, de mon côté…

— …

Charlotte sort du lit et se couche sur la moquette beige le long du lit. Je m’allonge sous la couette.

— Je suis bien… et toi ?

— Moi aussi Maître…

— Tu n’as pas froid…

— Si un peu…

— Tu veux que je te réchauffe encore un peu…?

— Non merci ! Maître

J’éteins la lumière.

— Bonne nuit ma petite salope d’esclave…

— Bonne nuit mon bon Maître…

Dans le noir, je me pose des questions. Charlotte a-t-elle compris que le SM n’est pas toujours un jeu ? Je m’impose des choses que je déteste. J’espère qu’elle va enfin demander d’arrêter le jeu.

Inquiet pour la suite des opérations, je m’endors.

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