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Je suis un jouet entre ses mains – Chapitre 16




Le lendemain, rien de particulier n’est prévu et je songe naïvement que je vais pouvoir en profiter pour me reposer ou, mieux encore, faire l’amour normalement avec Thomas. J’entends par « normalement » de le faire tous les deux, si possible de manière à peu près conventionnelle.

  Pourtant, quand on sonne à la porte vers 10 h du matin, je suis immédiatement saisie d’un mauvais pressentiment. Ou d’un bon, je ne sais pas trop.

  Qu’elle n’est pas ma surprise, en ouvrant la porte, de me retrouver avec Samia, la greluche avec laquelle Thomas a couché devant moi !

— Salut Justine ! me lance-t-elle avec bonne humeur en me claquant une bise sonore sur les joues, comme s’il était évident que nous étions désormais les meilleures amies du monde.

  Elle entre ensuite sans se gêner, considérant apparemment cet appartement comme le sien.

— Je peux t’aider ? lui demandé-je en espérant découvrir la raison de sa venue.

  Elle me jette enfin un coup d’il, certainement un peu refroidie par mon ton plutôt sec, qu’elle remarque enfin. Elle se reprend pourtant très vite en pépiant de nouveau :

— Tu te rends compte Juju, on couche avec le même mec ! Ça fait un peu de nous des surs, tu crois pas ?

Des surs ? Ça fait surtout de toi une effroyable connasse !

— Euh, je suis pas sûre, non, bafouillé-je avec moins d’emphase que prévu.

  Elle ne tient pas compte de ma remarque et s’engouffre dans le couloir, probablement à la recherche du mec en question.

— On s’y met tout de suite, qu’est-ce que vous en pensez ? Je suis un peu pressée, et surtout j’ai la chatte en feu !

  Je la vois disparaître dans notre chambre dans laquelle se trouve Thomas aux dernières nouvelles et je réalise seulement que je n’ai pas bougé du hall d’entrée. La scène qui vient de se jouer est surréaliste !

  Pourtant, je me dirige à mon tour vers notre chambre. Si partie de jambes en l’air il doit y avoir, qu’au moins je participe !

  Je ne peux me retenir de sursauter en passant le seuil de la porte : Samia est déjà pendue au cou de mon amoureux, en train de lui rouler une galoche du tonnerre ! Il faut dire aussi que Môssieur ne se fait guère prier

  Soudain Thomas m’aperçoit, son regard s’illumine.

— Justine, viens vers nous ! me lance-t-il.

  Je m’exécute, finalement assez excitée de les voir ainsi tous les deux. Mon copain me tend les bras, prêt à m’enlacer, mais je me détourne de lui et plaque mes lèvres sur celles de Samia.

Pas de raison qu’il soit tout seul entre les deux !

  C’est donc seulement toutes les deux que nous nous embrassons, en le gardant sciemment à l’écart. Samia joue le jeu, mais ça ne semble absolument pas déranger Thomas qui prend son pied en nous regardant.

— Vous êtes magnifiques, nous lance-t-il.

  On se sépare enfin pour lui sourire, il nous rejoint en une cercle lubrique des plus excitants. Je n’ai jamais couché avec une fille, mais Samia est pas mal du tout et, si je ne pense pas que je la supporterais dans la vie de tous les jours, ce n’est pas une mauvaise manière de commencer !

Et je suis avec Thomas, alors tout va bien

  Bien décidée à découvrir de nouvelles sensations, je retire le T-shirt de Samia qui fait immédiatement tomber son soutien-gorge à ses pieds. Très bien, c’est ce que je voulais. Je lui caresse les seins, délicatement, prenant le temps de profiter de ce plaisir inconnu.

  Bien sûr j’ai moi-même des seins, mais toucher ceux d’une autre fille n’a rien à voir. Et à vrai dire j’aime beaucoup ! Je les prends à pleines mains, ce qui est difficile car ils sont gros, puis je les presse. Je comprends pourquoi Thomas adore ça, c’est une sensation très agréable !

  Pendant ce temps Thomas me caresse, ce qui n’est pas désagréable non plus. Mon haut subit le même sort que celui de Samia, puis le bas également. Je suis en culotte, et bientôt elle aussi. Et lui ?

  Comme s’il avait lu dans mes pensées, Thomas se déshabille rapidement. Mais il ne perd pas de temps en fioritures : c’est tout nu qu’il se dirige déjà vers nous, le sexe dressé et bien dur. Samia s’accroupit à ses pieds et le prend en bouche, elle commence déjà une pipe endiablée. La voir faire a quelque chose de fascinant : elle salive abondamment sur le membre de mon copain tout en réalisant des mouvements profonds et rapides. Une main sur la tige, l’autre sous les couilles, elle n’oublie pas de lui lancer un regard de chienne soumise.

J’ai beaucoup à apprendre d’elle Très bien, j’apprends ! Je la regarde faire une minute puis je me positionne à côté d’elle. Heureusement notre rivalité semble s’être envolée : elle me tend la bite de Thomas pour m’inviter à prendre le relai. Avec plaisir.

  Je l’imite comme je le peux, essayant de prodiguer à mon amoureux une pipe aussi sensuelle que possible. Pendant ce temps Samia n’est pas en reste : elle lui lèche les couilles avec appétit.

  Thomas nous glisse chacune une main dans les cheveux, nous félicitant comme les bonnes petites chiennes attentionnées que nous sommes. Pour lui, la situation doit être follement excitante : sa copine et sa maîtresse sont agenouillées devant lui, prêtes à se battre pour lui sucer la queue !

  Je libère d’ailleurs le sexe en question, que je suçais de plus en plus profondément, puis je roule une pelle à Samia pour lui faire profiter des sécrétions de Thomas. Nos langues mêlées, l’odeur de la bite de mon amoureux tout cela est tellement érotique !

  Il semble du même avis que moi, puisqu’il nous fait nous relever, ivre de désir. Il me pousse sur le lit, sur lequel je m’allonge sur le dos, puis Samia ne tarde pas à venir me lécher les parties, ce qui m’arrache immédiatement un gémissement de plaisir. Ce faisant, elle expose sa croupe voluptueuse à Thomas, tendue en l’air comme une chatte en chaleur. L’invitation est évidente et aussitôt acceptée : mon copain l’enfile sans prendre de gants et la pistonne avec force en lui tenant les hanches.

  Cette situation est doublement excitante : non seulement Samia me lèche divinement bien, mais je sens chacun des coups de boutoir de mon amoureux puisque la bouche de son vide-couille de service est contre mon vagin. Je m’étonne moi-même de ne plus être jalouse ni triste au vue de ma nouvelle situation. Je profite et j’en jouis, dans tous les sens du terme

  D’ailleurs, je sens que l’orgasme approche. Je gémis de plus en plus, indiquant par là mon état, ce que Samia comprend immédiatement puisque sa succion de mon clitoris s’accentue. Je hurle bientôt ma jouissance sans aucune retenue, ce qui excite Thomas à tel point qu’il se répand à son tour dans le ventre de sa maîtresse.

  Même quand quelqu’un se trouve entre nous, nous arrivons à jouir en même temps ! J’éprouve une petite poussée de triomphe en me disant que mon amoureux et moi sommes ainsi connectés alors que Samia, elle, n’a pas atteint l’orgasme, mais je chasse vite cette pensée revêche. L’heure n’est plus à la jalousie, mais au contraire à l’union.

  Samia ne fait pas partie de notre couple, Thomas a été très clair là-dessus. Elle n’est qu’une friandise que l’on peut s’offrir de temps en temps, et après tout j’aime autant que lui. Il faudra sûrement encore quelques sessions avant que la jalousie ne disparaisse complètement, mais j’apprécie déjà beaucoup les changements survenus ces derniers temps dans ma sexualité !

  Reprenant peu à peu mes esprits, je commence à me rhabiller, puis une fois que c’est fait je m’apprête à quitter la pièce pour aller prendre une douche.

 – Ah au fait Justine, va donc voir dans le placard des tenues, j’en ai ajouté une dernière ! me lance Thomas alors que je suis sur le seuil de la porte.

  Je suis un peu intriguée, je n’avais pas conscience que le jeu devait continuer. Pour moi il ne s’agissait plus désormais que de mener notre vie sexuelle comme on l’entendait, à l’aune de tout ce que mon amoureux m’avait appris.

  Je vais donc fouiller dans le fameux placard à l’intérieur de notre dressing. En tirant sur le porte-ceintres, je les vois apparaître les tenues une par une : celle de l’écolière, celle de l’infirmière, celle de la policière, celle de la prostituée, celle de la joggeuse Je tombe enfin sur la dernière, mais je ne comprends pas immédiatement à quel fantasme elle peut faire référence : il s’agit d’une combinaison de moto.

  Soudain l’évidence me frappe : ça ne correspond pas à un fantasme, c’est la tenue qu’il avait à l’hôtel !

Mais c’est impossible, sa collègue Chloé m’a dit que

— J’imagine que tu as passé en revue tous les suspects possibles dans ta tête ?

  Je me retourne, Thomas est là à m’observer.

— Oui, mais personne ne pouvait être JB !

— Pourquoi ? insiste-t-il tandis que son sourire s’élargit.

  Il s’adosse tranquillement contre le mur. Il est évident qu’il attendait ce moment depuis un bon moment.

— A chaque fois, quelque chose ne collait pas : j’ai pensé à mon collègue Alexandre, à Christopher, le stagiaire, à toi, à mon chef il y avait toujours un moment où chacun de vous avait un alibi en béton !

— C’est exact.

  Il jubile visiblement, et moi je suis perdue comme jamais.

— Mais alors, comment ?

— As-tu déjà lu « Le crime de l’Orient Express » ? élude-t-il.

— Non, quel est le rapport ?

— L’identité du coupable.

  Il s’approche de moi en souriant, puis il me prend tendrement le visage dans ses mains et m’embrasse le front.

— Pourquoi ça ne pouvait pas être moi ? me demande-t-il.

— Tu étais avec tes collègues au moins une des fois à l’hôtel, Chloé me l’a dit. Et tu n’avais pas accès à mon travail quand il n’y a personne.

— C’est exact. Pour Alexandre ?

— Il ne pouvait pas non plus être à l’hôtel, il n’aurait pas eu le temps de réaliser les trajets.

— Imparable. Pourtant tu te trompes.

  Là j’étais sur les fesses.

— Pour Alexandre ?

— Pour tous les deux. Tu pensais que je ne me douterais pas que tu vérifierais mon alibi pour l’hôtel ? Tu n’as le numéro que d’une de mes collègues, pas très difficile de la mettre dans le coup.

— Alors tu as demandé à ta collègue de te mentir, et elle a accepté ?

  Il éclate de rire.

— Pour te faire une surprise ! Elle m’a semblé un peu soupçonneuse d’ailleurs.

  Je me sens bête tout à coup. Comment avais-je pu ne pas y penser ? J’avais pris ce que m’avait dit Chloé pour parole d’évangile, mais il suffisait que ce soit faux pour que

— Ce n’est pas possible, réalisé-je soudain. Mon bureau, tu n’aurais pas pu y rapporter ma culotte.

— Non, en effet. Mais heureusement, Alexandre était là.

  Alexandre ? Là j’étais franchement secouée. C’était mon collègue dont je me sentais le plus proche, je le considérais un peu comme mon grand frère !

— Il n’aurait jamais accepté ! lutté-je avec l’énergie du désespoir.

— Tu plaisantes ? me répond Thomas en explosant de rire. Ma Juju, tu as encore tellement à apprendre sur les hommes Je lui ai promis quelques photos et une probable fellation, il aurait vendu sa mère pour moins que ça !

  Je n’y crois pas, je ne peux pas accepter ça.

— Pas Alexandre, c’est pas son genre

— Bien sûr que si ! Tu penses vraiment que son attachement est platonique ? Tu es naïve ma chérie T’es une jeune collègue bien foutue, il est gentil tant qu’il espère te tringler. Il est comme tout le monde.

— Belle vision de l’humanité !

  Il hausse les épaules.

— J’ai tort peut-être ? Ma vision de l’humanité m’a permis d’utiliser les personnes que je voulais pour te faire faire ce que je voulais. Et aujourd’hui tu es telle que je l’ai toujours voulu !

  J’hésite entre lui sauter au cou, fondre en larmes ou lui hurler dessus. Je décide de ne faire aucun des trois.

— Et JB ? lui demandé-je.

— Alors ça, c’est sûrement le plus drôle ! Il y a quelques années, j’ai décidé de faire ma petite enquête pour connaître l’identité de ma correspondante secrète. Ça n’a pas été très difficile, tu m’en avais dit assez pour te retrouver trois fois ! Ensuite je n’ai plus eu qu’à faire ta rencontre en espérant que je t’apprécierais autant en vrai que lors de nos échanges virtuels.

— Et alors ?

— Je me suis trompé.

  Stupéfaite, j’ouvre la bouche, à la fois de colère et de surprise.

— Tu es bien mieux vrai ! poursuit-il en riant.

Bien rattrapé.

— Et maintenant ? demandé-je.

  Thomas hausse de nouveau les épaules.

— Il faudra que tu tailles une petite pipe à ton collègue, ça m’embêterait de lui en devoir une !

— Tu plaisantes ? Ce connard m’a trahi !

  Il explose de rire encore une fois.

— Et tu t’en plains peut-être ?

Touchée.

— Donc c’est réglé : une pipe pour Alexandre. Ça devrait plus trop te poser de problèmes maintenant. Pour le reste on verra selon nos envies !

  Je reste songeuse un instant. Tous ces chamboulements sont venus mettre ma vie en vrac, mais c’est vrai que je n’ai finalement pas trop à m’en plaindre. Qui aurait cru que j’étais en fait une telle salope ? Certainement pas moi en tout cas !

Et Thomas est pire, mais je ne l’en aime que plus

— Il y a une chose qu’il faut qu’on fasse de toute urgence ! lui dis-je en sortant de mes pensées.

  Il semble surpris.

— Quelque chose qui ne peut pas attendre ?

— Ah non !

  Il réfléchit, mais apparemment l’évidence ne lui apparaît pas.

— Je sèche, avoue-t-il.

  Mon sourire s’accentue.

— Il faut absolument que tu me fasses l’amour, là, tout de suite ! lancé-je en lui sautant au cou.

  Et c’est ce qu’il fait.

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