Le serveur s’éloigne pendant une minute avant de revenir avec un autre homme. Lui est également nu et aussi musclé que le précédent , mais il est en revanche blanc de peau et blond. Les deux hommes nous invitent à les suivre dans le deuxième salon où la vapeur est plus épaisse et plus chaude.
Effectivement, à l’ouverture de la porte de ce deuxième salon, j’ai l’impression d’entrer dans un nuage. J’entends distinctement, venant du fond du salon une voix féminine qui alterne soupirs, plaintes et mots crus. Instinctivement je prends la main de ma Tante.
— C’est sans doute la Comtesse qui prend un peu de bon temps, me dit-elle.
— En public ?
— Nous ne sommes pas vraiment dans un lieu public, Muriel. Mais je l’ai souvent vu faire l’amour devant d’autres personnes. Elle est très exhibitionniste. Et moi, j’aime regarder !Viens ! Allons jeter un coup dil !
Ma Tante me tire alors par la main vers le lieu où la Comtesse exprime fougueusement son plaisir. Nous arrivons bientôt près d’une table, vraisemblablement une des tables de massage. La femme est allongée sur le dos et se tient les seins. Son bassin est positionné près du bord de la table et ses jambes sont repliées. Un homme debout, vraisemblablement un autre serveur, la pénètre vigoureusement. À chaque à-coups, la comtesse laisse échapper une plainte ou un juron, voire les deux.
Une femme debout sur le côté je pense qu’il s’agit de sa compagne regarde la scène avec un visage hébété. Je remarque que sa main s’active entre ses cuisses.
— Ce sera comme cela pour moi aussi, aussi brutal ? Demandé-je à ma tante.
— Je ne pense pas ! Je ferais tout pour que cela te laisse un magnifique souvenir. Mais peut-être toi aussi prendras-tu goût à des coïts violents.
— Je ne crois pas. J’ai l’impression de regarder des animaux, pas des êtres humains !
— C’est également mon impression, mais cela ne m’empêche pas d’être fascinée. Mais viens, allons nous faire nettoyer et masser, il ne nous reste plus beaucoup de temps.
Ma tante et moi revenons vers l’entrée du salon où nous attendent nos deux serveurs. Ces derniers nous dirigent chacune vers une grande vasque. Mon serveur m’invite à monter dans la vasque et me présente une grade coupe remplie d’eau.
— Pouvez-vous vérifier que la température vous convient, Mademoiselle ?
Je trempe la main pour estimer la température.
— Cela à l’air de convenir, dis-je.
— Je conseille à Mademoiselle de s’asperger le ventre. C’est la partie la plus sensible aux écarts de température et cela permettra d’être sûr que ce n’est ni trop chaud, ni trop froid.
Je mets mes mains en coupe pour prendre un peu d’eau que je verse doucement sur mon pubis.
— Que Mademoiselle m’excuse, je voulais parler du ventre, pas du bas-ventre.
Décidément, je vais passer pour une gourde ! Je reprend de l’eau dans la coupe que je verse autour de mon nombril.
— C’est peut-être un peu froid, constaté-je.
Le serveur remet de l’eau chaude dans la coupe qu’il me représente aussitôt. Je recommence à m’asperger le ventre et j’indique que la température désormais me convient.
Le serveur prend alors une grosse éponge naturelle qu’il trempe dans la coupe et commence à m’humecter la figure, puis descend sur le cou, mes épaules, le dos et la poitrine. Ses mouvements sont doux et caressants. C’est agréable. Il passe sur le haut de mon corps ce que je crois être du savon noir pour permettre le nettoyage de ma peau. Il rince ensuite en utilisant une autre éponge.
— Souhaitez-vous que je passe le gant de crin ?
Interloquée, je hoche la tête, ne sachant pas trop ce qui m’attend. Il enfile alors un gant constitué de grosses fibres.
— Je vais devoir frotter pour permettre le décollement des peaux mortes. N’hésitez pas à me prévenir, si je frotte trop fort.
Ouh là, oui ! Voilà qui s’appelle frotter ! N’est-il pas en train de m’écorcher. Toutefois je résiste à la tentation de lui demander d’arrêter car je vois que ma Tante, dans la flasque voisine subit le même sort sans broncher. Je ne serai certainement pas la plus douillette en plus d’être la plus gourde !
Après deux ou trois minutes, je ressens une douce chaleur parcourir ma peau. Je passe ma main droite sur mon épaule et je suis surprise de la douceur de mon épiderme.
Le serveur s’attaque désormais à mes bras, mon ventre et mon bas du dos. Il recommence le même cycle, humidification, savonnage puis passage du gant de crin. Je savoure la sensation de bien-être qui envahit mon corps. C’est délicieux !
Alors que je me tourne sur place pour offrir mon dos à ses soins, ma main heurte son sexe.
— Oh ! Excusez-moi !
— Vous n’avez pas à vous excusez, Mademoiselle, je suis tout à vous.
Je reste cependant troublée par ce nouveau contact avec sa verge.
— Voulez-vous bien vous asseoir sur la marche de la vasque de façon à ce que je m’occupe de vos jambes ?
Je regarde ma Tante qui est déjà assise tendant sa jambe droite au soin de son serveur. Je l’imite bientôt. Le serveur s’agenouille et dépose ma jambe tendue sur son épaule gauche. Mon pied est à la hauteur de son oreille.
Je pense qu’il voit mon ventre et cette pensée me trouble. Heureusement, du fait de l’eau dont il m’asperge la jambe et qui coule le long de ma cuisse, il ne peut voir que je suis humide, tout à fait humide ! Je jette un coup dil furtif sur son sexe bien sage. Je ne pensais pas que les hommes puissent ainsi contrôler leur érection. Où peut-être faut-il un entraînement pour acquérir cette capacité ?
Ses mains fermes parcourent mes jambes, mes cuisses et je ressens une profonde excitation, surtout lorsque ses doigts s’approchent de mon intimité.
Il relâche ma jambe droite pour s’occuper pareillement de la gauche. Je jette un coup d’oeil vers ma Tante et je reste figée ! Ma tante est agenouillée devant son serveur dont elle a pris le sexe en bouche ! Est-ce le pourboire qu’il faut donner au serveur ?