ÉVOLUTION

Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.

Chapitre 58 : Pa est là.

Une fois qu’elle s’est remise debout, Alice va prendre une douche rapide dehors dans le but de se nettoyer, et ses filles font comme elle bien qu’elles n’en aient pas vraiment besoin. Puis elles vont toutes les trois se baigner dans la piscine, tandis qu’après avoir remis mon tablier, je commence à faire cuire ma paëlla sur les braises qui se sont faites. Il est en effet grand temps que je m’y mette, si je veux que mon plat soit prêt pour midi.

Tout se déroule comme les autres fois, et je suis en train d’ajouter des légumes alors que la viande a déjà rejoint le riz dans la poêle, lorsque mes trois femmes sortent de l’eau environ une demi-heure plus tard. Elles viennent ensuite me retrouver tout en se séchant avec des serviettes qu’elles sont allées prendre dans le cabanon.

C’est à ce moment-là que nous entendons retentir le carillon de l’entrée, et je dis à mon petit bout de femme :

On dirait que c’est le week-end, où nos invités arrivent en avance.

Puis j’ajoute après avoir souri :

C’est sans doute parce qu’ils sont tous impatients de faire la connaissance des jumelles. Tu veux bien aller les accueillir ma Chérie ? Parce que moi j’ai encore du boulot.

Elle me répond, après m’avoir rendu mon sourire :

Bien entendu, mon Amour.

Puis elle remet immédiatement ses mules à talons en bois, aussitôt imitée par ses filles, mais la maman entre seule dans la maison pour aller ouvrir à nos amis. Léa qui se tient près de moi est légèrement rouge, et je lui fais pour la mettre en confiance :

Tu vas voir, ils sont très gentils, et je connais Marc depuis qu’on est tout petits. Quant à Charlène, eh bien, c’est Charlène, et elle a le caractère complètement différent de celui de Dorine.

Mes propos ont l’air de rassurer la jumelle blonde, ce qui ne l’empêche de me jeter un bref regard inquiet, lorsque les clacs-clacs qui se sont multipliés reviennent dans notre direction.

₪₪₪

Les deux femmes font un détour par la cuisine pour y déposer le dessert que nos amis ont amené, tandis que Marc vient directement sur la terrasse. Avec son air bonhomme et son ventre un peu plus arrondi que le mien, il n’est pas bien impressionnant. Même si son sexe au repos est parfaitement visible, puisqu’il s’est bien évidemment mis tout comme nous nu. C’est pourquoi Léa arrive à lui faire un sourire timide, tandis que sa sur le regarde sans la moindre appréhension, mais avec curiosité.

Il vient tout naturellement me faire la bise en premier, puis je lui présente les filles à qui il dit bonjour de la même manière, avant de me dire :

On dirait que tu n’as pas chômé ce matin mon Lolo, ton Alpina brille comme un sou neuf.

Ce n’est pas moi qui l’ai nettoyée, mais Alice et ses filles.

Tu me diras comment tu as fait pour les persuader, parce que je ne me souviens pas que Bobonne ait lavé une seule fois une des miennes. Elle doit trouver que c’est plus pratique de les casser, et d’en acheter après une nouvelle.

Il est vrai que Charlène a eu plusieurs accidents de voiture depuis qu’ils sont mariés, mais toujours sans gravité et à ma connaissance, elle a rarement été en tort. Contrairement à lui qui ne s’est planté qu’une fois, mais avec des dégâts corporels. C’est pourquoi je trouve que mon ami exagère, pourtant je n’ai pas le temps de le remettre à sa place, puisque c’est sa femme qui le fait, lorsqu’elle vient à son tour se joindre à nous en compagnie d’Alice :

Tu peux toujours te moquer mon Gros, mais en attendant, moi je n’ai jamais blessé personne.

Visiblement contente de sa réplique, elle vient ensuite poser chastement ses lèvres sur les miennes, puis elle se tourne vers la jumelle brune, et elle lui dit :

Toi, tu es Léo l’espiègle.

Notre Puce sourit de toutes ses dents, et ne paraît pas le moins du monde embarrassée, lorsque notre amie lui dit bonjour de la même manière qu’à moi. Mais lorsque cette dernière se tourne ensuite vers la jumelle blonde, et ajoute :

Et toi, tu es Léa la timide.

Notre Bébé s’empourpre, mais elle se laisse faire lorsque l’adulte qui mesure dix centimètres de plus qu’elle, la prend dans ses bras pour la cajoler tendrement, et lui murmurer :

T’inquiète de rien ma belle, ça va vite te passer. Lolo et Marc sont comme des frères, alors moi, je vais devenir ta tatie.

Nous sommes tous attendris par ce doux spectacle, et j’ai un léger pincement au cur en pensant au désir inassouvi de maternité de Charlène qui la pousse à être protectrice, envers tous ceux qu’elle considère comme étant plus faibles qu’elle.

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Cependant, elle ne me voit pas de cette manière, puisqu’après avoir lâché Léa, mon amie me fait face, et elle me dit froidement tout en me fixant du regard :

Quant à toi, il faut que je te passe un savon.

Pas besoin d’être devin pour comprendre pour quelle raison elle m’en veut, cependant, je ne me laisse pas intimider, et je lui réponds sur un ton de la plaisanterie :

C’est vraiment la première impression que tu veux laisser aux petites d’Alice ? Celle d’une mégère acariâtre ?

Elle réplique, aussitôt radoucie :

Tu sais bien que je n’en suis pas une, Lolo. N’empêche que ce n’était pas très sympa de votre part de me priver de la première sortie d’Alice au Cap d’Agde.

Je n’ai pas le temps de me justifier que Léo s’exclame :

Pour de bon ?!? Vous êtes allés chez les nudistes ?!?

Apparemment, mon petit bout de femme n’a pas raconté à ses filles notre petite virée chez les naturistes, et il semblerait qu’au moins l’une d’entre elles ait entendu parler de cet endroit, puisqu’elle vient de créer une diversion qui est pour moi la bienvenue. Cette intervention provoque d’ailleurs des réactions assez différentes sur les personnes présentes, puisque si nos invités et moi sommes amusés, Léa ouvre de grands yeux étonnés, et c’est sa maman qui est devenue de la même teinte qu’une pivoine.

Bien qu’elle n’ait aucune raison de se sentir coupable, puisque je sais déjà que ses enfants ne lui racontent pas non plus tout ce qu’elles font, elle explique à celle qui est brune sur un ton désolé :

On y est allés avec Marc et Henry, le fils de Laurent, et c’est Dorine qui nous en a donné l’idée, parce qu’elle était déjà partie là-bas avec des copines à elle. Charlène n’a pas pu venir avec nous parce qu’elle travaillait, et c’est pour ça qu’elle est fâchée…

Et nous, on ira quand ?

₪₪₪

C’est à nouveau Léo qui vient de poser cette question, et alors qu’Alice ne sait pas quoi lui répondre, je viens à son aide :

Quand ta sur se sentira prête à y aller, parce qu’il n’est pas question ni de la laisser derrière nous ni de l’obliger à se promener toute nue devant des gens qu’elle ne connaît pas, en sachant qu’elle se sentira mal à l’aise.

C’est au tour de Léa de s’empourprer, parce que non seulement elle est devenue le centre de l’attention générale, mais qu’en plus, tout dépend d’elle. C’est pourquoi je place un bras affectueux sur ses épaules pour la rasséréner, et j’ajoute à son intention :

Mais rien ne presse mon Bébé, et tu peux prendre tout le temps dont tu auras besoin pour te décider.

Mon attitude fait sourire mes amis qui n’ont pas eu l’occasion de me voir me comporter de manière paternelle depuis bien longtemps, étant donné que je me suis évertué à traiter mon fils comme un homme, dès qu’il a commencé à avoir des poils sur le bas-ventre. Non pas que je sois un macho, mais parce que je voulais qu’il prenne confiance en lui.

C’est alors que la jumelle blonde nous étonne tous, puisque bien que toujours aussi rouge, elle nous dit de sa voix douce et claire :

Mais moi je veux bien y aller, parce qu’avec vous tous, je me sentirai moins gênée.

Nous nous regardons les uns les autres pendant quelques instants, puis Charlène qui a un sens de l’organisation assez prononcé me demande :

Tu as assez de draps de bain, Lolo ?

Je pense que oui, mais si Léa est d’accord pour y aller, ça ne veut pas forcément dire cette après-midi. D’autant plus que les filles sont en train de passer leur bac, et qu’elles auront peut-être envie de retourner chez elles pour réviser, une fois qu’on aura fini de manger.

Bien entendu, je ne parle pas du fait qu’avec mon amante, nous avons aussi prévu de nous mélanger avec nos amis dès que les jumelles seront parties, et ma complice qui doit y avoir pensé en même temps que moi me regarde avec un petit sourire aux lèvres.

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Cependant, tout le monde n’envisage pas les choses de la même manière que nous, puisque Léo s’exclame :

Ça fait des mois qu’on a commencé à réviser, au point que j’en ai la tête farcie. Alors un petit break, ça nous fera pas de mal, pas vrai A ?

Sa sur semble l’approuver, puisqu’elle répond :

Si O. Déjà, ça a été pour les premiers exams. Puis c’est pas avec la dernière demi-journée qu’on aurait dû réviser, que ça va changer la donne.

Un nouveau coup d’il à Alice suffit à me faire savoir qu’elle n’a aucune objection à faire, puisqu’elle se contente de hausser les épaules, et c’est pourquoi je conclue cette discussion :

Bon, puisque tout le monde a l’air d’accord, je vais continuer à surveiller ma paëlla, pendant que Marc va nous servir l’apéro, et après avoir bu le café, on ira tous au Cap.

Bien entendu, mon ami s’occupe de la corvée que je lui ai imposée de bon cur, tandis que Léa reste sagement près de moi pour me regarder cuisiner, et que Léo va s’installer dans une chaise longue avec les autres femmes, pour papoter avec elles. La jumelle blonde semble pensive, c’est pourquoi je lui dis :

Tu sais, tu peux encore changer d’avis et personne ne t’en voudra. Il nous suffira de remettra ça à une autre fois.

C’est gentil Pa, mais je tiens à le faire. Parce que sinon O sera déçue, et en plus ça me fera un test pour quand on ira en vacances. Pis comme ça, tu sauras que tu peux louer là où on va habiter, quand on sera là-bas.

Je lui fais alors un sourire qu’elle me rend, puis j’ajoute sur le ton de la plaisanterie, tout en caressant ses petites fesses toutes douces :

Tu sais que ta maman est un peu jalouse, parce que toi et moi on est souvent tous les deux seuls ensemble ?

₪₪₪

Elle rougit légèrement, avant de répondre :

Je te crois pas. Parce que si c’était vrai ce matin, ça se serait pas passé comme ça. Moi j’aime bien rester avec toi, parce que j’avais que 8 ans quand mon vrai Papa est mort, et j’ai pas beaucoup de souvenirs de lui. Alors avec toi, c’est un peu comme si j’en avais à nouveau un. Et même si j’ai aimé quand on a fait des cochonneries ensemble, je mélange pas non plus ce qu’y a dans mon cur et ce qu’y a dans ma tête.

Ce qu’elle vient de me dire me touche énormément, et me rassure aussi un peu parce que j’avais peur qu’à cause de leur inexpérience, les jumelles développent une espèce de complexe d’dipe à mon égard. Surtout après qu’Alice m’a avoué que ses filles, malgré les 27 ans d’âge qui nous séparent elles et moi, me voient comme étant l’homme idéal. C’est pourquoi j’essaie ensuite de me renseigner, au sujet des sentiments que sa sur a pour moi :

Et Léo, elle pense comme toi ?

Pour les cochonneries, je sais pas, parce qu’on a pas encore eu le temps d’en parler, mais elle t’aime bien elle aussi. Seulement elle te voit pas comme moi comme notre nouveau Papa, mais elle est contente parce que Man est beaucoup plus joyeuse depuis que vous êtes ensemble. En plus maintenant, elle s’habille de façon sexy, et ça ça plaît beaucoup à O, parce qu’elle m’a dit que comme ça, elle pourra lui piquer ses fringues.

En l’entendant dire cela, j’éclate de rire, ce qui nous vaut un regard intrigué de la part des autres et la fait s’empourprer, alors que son visage lunaire avait retrouvé une teinte normale. Puis elle me demande très sérieusement :

Tu diras rien, hein ?

Rassure-toi mon Bébé, je ne suis pas un cafteur. Cependant, il faut que ta sur s’attende à ce que votre maman s’en aperçoive, si elle met ses vêtements.

Bien évidemment, je ne lui parle pas de ceux qui sont en commande, et dont j’ai volontairement choisi l’adresse de livraison chez elles, de manière à ce que mon petit bout de femme ait l’occasion de les montrer à ses filles. Je me suis dit que comme ça, les petites ne seraient ni choquées ni surprises, si un jour ma compagne se décide à les porter devant elles.

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Marc qui vient nous apporter à chacun un verre de vin blanc nous demande à voix basse :

Qu’est-ce que vous mijotez, tous les deux ?

Tandis que Léa rougit à nouveau, je réponds à mon ami :

Juste une paëlla mon Gros, et on en profite pour apprendre à se connaître, comme un beau-père et sa belle-fille le font, quand ils ne se connaissent que depuis un mois.

Il n’insiste pas, et alors que tous les ingrédients de mon plat sont à présent en train de cuire, je décide que je peux la laisser sans surveillance pendant un petit moment, et nous allons rejoindre les autres pour boire l’apéritif. Nous prenons place dans des chaises longues qui sont restées libres, et j’ai le plaisir de constater que la jumelle blonde lorsqu’elle s’assoit garde ses cuisses aussi écartées que celles de ses parentes et de notre invitée, comme si ça lui était devenu naturel.

Alice, qui apparemment a très bien accepté mes explications, au sujet du rapprochement qui a eu lieu entre celle de ses filles qui est blonde et moi, se contente de nous accueillir avec un sourire et un regard chargé de tendresse, et nous écoutons Charlène et Léo, qui sont en train de parler d’épilation au laser. Bien entendu, cette conversation ne m’intéresse que moyennement, d’autant plus qu’au contraire de beaucoup d’hommes, je connais le sujet puisque j’ai eu l’occasion de tester. Mais Léa qui a raté le début de la conversation demande en rougissant légèrement :

Ça fait mal ?

C’est bien évidemment l’esthéticienne, qui lui répond :

Oui un peu, mais beaucoup moins que la cire, et c’est surtout à cause de la répétition puisqu’il faut procéder poil par poil. Il paraît que la douleur est comparable à celle qu’on ressent quand on se fait tatouer. Mais étant donné qu’aucun d’entre nous n’a tenté cette expérience, ça ne nous avance pas beaucoup.

Je souris en l’entendant parler de tatouage, surtout après avoir constaté que ma compagne a légèrement rougi, et pour taquiner un peu cette dernière, j’ajoute :

Ça doit être comme quand on reçoit une fessée, ça chauffe peu à peu et ça finit par cuire.

₪₪₪

Alice plonge aussitôt son nez dans son verre, ce que seul Marc, mis à part moi semble remarquer, puisqu’il esquisse un petit sourire, qui montre qu’il a parfaitement saisi mon allusion, et Charlène qui ne s’est rendu compte de rien, continue ses explications :

Mais comme je l’ai expliqué à ta sur, même si c’est beaucoup plus pratique que s’épiler toutes les trois semaines, vous êtes encore trop jeunes pour le faire. Parce qu’il faut attendre d’avoir entre 20 et 25 ans avant de commencer, pour que les poils aient atteint eux aussi leur maturité. De plus, comme tu es très blonde, tu n’en as pas vraiment besoin.

Cette fois, j’interviens à l’intention de Léa :

Moi je trouve que même si un petit abricot bien lisse est beaucoup plus appétissant, un pubis est quand même bien plus joli avec une belle touffe de poil, que quand il est complètement chauve.

Oui Pa, à condition d’en avoir une de touffe à exhiber. Parce que chez moi, ça ressemble plus à la garrigue en été, qu’à la forêt vierge.

La jumelle blonde nous a dit ça sans rougir, et ce n’est que lorsque nous éclatons tous de rire qu’elle commence à le faire. Elle a probablement raison, ce qui ne m’empêche pas de répliquer en me levant, pour aller voir si tout se passe bien du côté de ma paëlla :

J’aimerais quand même bien voir ça pour en juger par moi même. Parce qu’en plus, si ça fait plusieurs années que tu les rases, tes poils vont repousser plus dru.

Tandis que je vais jusqu’au barbecue, elle quitte elle aussi son siège, mais cette fois au lieu de me suivre, elle va dans la cuisine, et elle en ressort avec une nappe. J’ai le plaisir de constater que Léo vient l’aider, ce qui me fait me demander si leur maman a profité qu’elle est allée les chercher un peu plus tôt pour faire une remarque à sa fille brune à ce sujet. Cependant, cela n’a pas vraiment d’importance, et ce qui en a, c’est que ce ne soit pas toujours la même qui se tape les corvées, puisque si nous nous appliquons à ne faire aucune différence entre elles, il est logique qu’en retour, elles se comportent de manière égale.

₪₪₪

Ensuite, nous passons à table, et cette fois encore, tout le monde a l’air de se régaler en mangeant ma paëlla, ce qui ne nous empêche pas ensuite d’apprécier le dessert qui se révèle sans grande surprise être une charlotte aux fraises. Nous avons en effet tous nos plats de prédilection lorsqu’il s’agit de cuisiner, et à partir du moment où ces derniers sont réussis, et correspondent aux goûts de ceux à qui nous en faisons profiter, il n’y a pas de raisons pour que nous prenions le risque d’en changer. Bien entendu, cela n’est vrai qu’à la condition que les occasions de partager ces moments de convivialité ne soient pas trop fréquentes. Sinon, à la longue, ça deviendrait lassant.

Une fois notre repas terminé et que nous avons bu le café, tout le monde se lève pour débarrasser la table, parce que nous savons que si nous voulons aller jusqu’au Cap d’Agde, nous avons une petite heure de route et que par conséquent, il ne nous faut pas trop traîner. D’autant plus que nous sommes dimanche et que nous avons dépassé la mi-juin, par conséquent, il fait plus chaud que la première fois que nous y sommes allés, et ces deux facteurs réunis vont certainement faire qu’il y aura beaucoup plus de monde sur la plage naturiste.

Cependant, nous prenons tout de même le temps de faire quelques photos souvenirs, avec mon appareil et celui de Charlène dont elle se sépare rarement, et bien évidemment nous en prenons une avec le retardateur, de façon à pouvoir être dessus tous les six.

À suivre…

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