Tatiana est une jolie brune d’origine Russe de 30 ans. Une jolie brune de 1m 75 pour 60 kg, 95b de tour de poitrine, cheveux au milieu du dos.
Grande, mince, avec de jolies courbes, elle attire les regards.
Mariée à Olivier, elle mène une vie heureuse à Paris.
De formation supérieure en relations publiques, elle a suivi voici 6 mois son mari, sapeur pompier, muté à la prestigieuse institution des Pompiers de Paris.
En recherche d’emploi, elle a déjà eu quelques touches guère intéressantes.
Voici un mois, elle a eu la chance de recevoir un entretien d’embauche émanant d’un très grand groupe international, lui proposant un poste de directrice de cabinet du PDG, avec un salaire mirobolant à la clef et nombre d’avantages en tous genre.
5 000 euros nets mensuels, une maison de fonction en proche banlieue, des intéressements importants, des voyages d’affaires aux quatre coins du monde, ça ne se refuse effectivement pas.
On dirait qu’un ange gardien se manifeste au dessus de Tatiana.
Ce genre de recrutement ne se fait pas en un jour, la jeune femme le sait.
Il y a déjà eu une journée de tests en tous genres : littéraires, psycho-techniques, communication, management, langues
Passés avec succès semble-t-il car trois autres entretiens ont suivi.
Exposer sa motivation, décrire son expérience, ses envies, ses attentes
Rencontres avec les chefs de secteurs nationaux, internationaux, avec la DRH
Tatiana attend avec impatience la suite des événements.
Tout s’est très bien déroulé jusque là.
Au bout d’une dizaine de jours, un courrier arrive, enveloppe à en-tête du groupe.
Excitée, Tatiana prend connaissance de la missive.
Rendez-vous avec le Président Directeur Général du groupe en personne !!!
La bonne nouvelle annoncée à Olivier, reste à attendre la date du rendez-vous, fixée à deux semaines.
Savoir se motiver, comment s’habiller, se maquiller. Tout défile rapidement.
Les jours passent.
Enfin, la date fatidique arrive.
Tatiana sait qu’elle joue gros.
D’autres candidats ou candidates ont sans doute déjà été audtionnés.
Il faudra être la meilleure et l’emporter.
Car impossible de trouver un job à de pareilles conditions financières et matérielles.
Tatiana pense donc à sa tenue.
Chemisier blanc.
Sobre tailleur noir, jupe et veste, par-dessus.
La jupe pas trop longue, mais pas trop courte non plus. Juste comme il faut.
Des talons hauts pour accentuer sa féminité.
Des collants noirs.
Et un maquillage très féminin, ça, Tatiana sait faire.
La jeune femme dort mal la nuit précédente.
Le rendez-vous est fixé à 14h 30, elle a donc tout le matin pour se préparer.
Elle se lève, prend sa douche, se pomponne.
Pas le temps, ni l’envie -estomac noué- de déjeuner.
Elle s’habille, commande un taxi.
Impressionnée, elle arrive devant le siège du groupe, elle si petite devant cet énorme building de verre et d’acier.
Passe les divers contrôles. Reçoit un badge "visiteurs".
22ème étage. Direction.
Après avoir passé le contrôle d’un vigile, elle arrive devant le secrétariat de direction.
— Monsieur le Président va vous recevoir d’ici 15 minutes. Veuillez patienter quelques instants ici.
Dans le petit cabinet d’attente, la secrétaire lui propose un café qu’elle décline poliment.
Les minutes passent. Tatiana s’angoisse.
Rien que de très normal pour un entretien d’embauche qui doit être déterminant.
La secrétaire revient.
— Mademoiselle, monsieur le Président vous attend.
Elle traverse plusieurs bureaux, ouvre une porte capitonnée.
Le Président est assis derrière un imposant bureau au design futuriste, encombré de piles de dossiers et d’objets.
Il se lève, vient jusqu’à la porte.
— Bonjour Mademoiselle !
Il serre la main à la visiteuse. La secrétaire referme des deux portes.
L’homme, distingué, la soixantaine, prend un cintre sur un porte manteau horizontal.
— Permettez que je vous débarrasse.
Tatiana enlève la veste de tailleur qu’il s’empresse de ranger sur la penderie.
— Asseyez-vous, je vous en prie
La jeune femme s’assied tandis qu’il regagne l’autre côté du bureau.
— Mademoiselle, je ne vous cache pas que vous faites partie du dernier carré de candidats. Vos tests sont exceptionnels, et mes collaborateurs m’ont dit le plus grand bien de vous.
Tatiana se sent rougir.
— Seul un petit "plus" fera la différence parmi les derniers candidats.
— Vous avez déjà celui de la motivation. Ma Directrice des Ressources Humaines a souligné un "potentiel exceptionnel".
— Je vous remercie, monsieur le Président.
— Ma future collaboratrice devra assumer la charge entière du cabinet du Président. Pensez-vous avoir les épaules assez larges ?
— Tout à fait. Je suis disponible, curieuse, débordante d’énergie, toujours en positif.
— Très bien ! Ce que nous recherchons. Vous prononcez un mot juste "disponible". Jusqu’où peut-aller cette disponibilité, selon vous ?
— Dans mon activité quotidienne, dans mon implication professionnelle
— Très bien. Au niveau image, vous représentez ce que je recherche pour notre groupe : vous êtes jeune, jolie, séduisante, smart. Vous présentez un dynamisme certain pour notre image.
— Je peux donc vous dire que votre dossier nous intéresse au plus haut point, et que par rapport aux autres candidats, vous n’êtes plus qu’à quelques mètres de l’emporter.
— Ce serait fantastique, monsieur le président, et vous ne le regretteriez pas !
— Cela dit, avant de vous faire signer votre contrat, j’ai besoin de quelques précisions et de vous connaître mieux.
— C’est-à-dire ?
— Eh bien, vous êtes une très jolie femme, vous plaisez aux hommes, et j’ai donc besoin de vérifier certaines choses.
— Lesquelles ??
— Nous allons commencer.
— Montrez-moi votre poitrine !
Tatiana n’en revient pas.
— Comment ???
— Vous avez très bien compris. Montrez-moi votre poitrine !
— Mais vous êtes fou ! Il n’en est pas question !!
La jeune femme se lève. Va chercher sa veste de tailleur.
Il la suit.
— Réfléchissez-bien. Pensez à votre poste, à votre avenir.
Je vous donne 24 heures. Si vous changez d’avis, voici ma carte.
Tatiana enfile sa veste, sort du bureau. Les étages. Arrive au rez-de-chaussée. Les formalités. Rend le badge, récupère sa pièce d’identité.
Revenue chez elle, il est 16h 30.
L’entretien a tourné court. L’espoir de ce poste fabuleux vient de s’envoler. Elle éclate en sanglots.
Son mari est de garde, elle a toute latitude pour réfléchir.
Non, elle ne laissera pas passer une opportunité pareille. Elle serait folle.
Elle prend sa tablette, retrouve la carte du PDG. Il y figure son courriel personnel.
— Monsieur le Président. Je me suis emballée un peu trop vite tout à l’heure. Veuillez m’en excuser. Je souhaiterais vous rencontrer à nouveau pour m’excuser de vive voix, et pour poursuivre l’entretien que vous avez bien voulu m’accorder.
Il se passe une heure. Puis deux.
19 heures. Un SMS arrive.
— "Rendez-vous demain après-midi même heure".
Elle n’y croit pas ! Il lui accorde une seconde chance.
Le lendemain, Tatiana revêt la même tenue. L’entretien doit avoir lieu dans les mêmes conditions.
14h 30.
La voilà devant le PDG, qui lui prend sa veste, comme hier.
Et comme hier, la voilà assise en face de nous.
— Tout d’abord, monsieur le Président, je voulais..
Il l’interrompt.
— Ce n’est qu’un malentendu ! Un petit nuage que nous allons dissiper aujourd’hui.
— Je tenais en tout cas à vous remercier de m’accorder une seconde chance.
— Je pense que vous pouvez être une collaboratrice de grande valeur. C’est pourquoi je vous ai convié à un second et dernier entretien.
Il feuillette longuement plusieurs dossiers.
— Où en étions-nous restés hier ?
— Euhh Vous souhaitiez "mieux me connaître" je crois ?
— Exactement. Vous avez raison.
— Donc je vous réitère ma demande d’hier.
— Euhh
— Montrez-moi votre poitrine !
Tatiana rougit. Ne sait que faire.
— Allez ! Dépêchez-vous ! Ne me faites pas attendre.
