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Les mémoires de Jonathan – Chapitre 5




Je me réveille vers cinq heures du matin. La soirée d’hier m’a émoustillée et je n’ai pu fermer l’il que vers deux heures. Je suis encore troublé par la scène qui s’est déroulée sous mes yeux. Mes deux cousines, Lily-Rose et Julie, je n’aurais jamais cru voir un tel spectacle un jour. Non pas que cela m’ait choqué ou me déplaît, bien au contraire, je dirais même que c’est l’inverse. J’aurais tant aimé les surprendre en entrant dans cette chambre des délices, mais le moment ne s’y prêta pas. J’ai bien fait d’admirer ce qui m’était offert, par inadvertance, dans le noir. Maintenant, je ne les verrai plus sous le même jour. Donc, c’est à ces petits jeux qu’elles jouent lorsqu’elles se retrouvent seules.

Je m’extirpe du lit et je vais m’habiller, sans oublier au préalable de manger une barre énergétique et de me brosser les dents. Je sors faire mes sempiternels exercices matinaux tout en pensant fortement à ces deux ingénues. Difficile de faire autrement. Quel homme le pourrait d’ailleurs ?

Lorsque je reviens au manoir, Gwen m’accueille tout sourire. Elle souhaite aller faire du shopping et veut que je l’accompagne, ainsi que mes cousines préférées. Oui, elles sont devenues mes cousines préférées, surtout après ce que j’ai entr’aperçu hier. J’informe mon amie que je consens à l’accompagner mais qu’elle doit demander aux filles si elles veulent se joindre à nous.

— C’est déjà fait, m’informe-t-elle et elles ont dit oui.

Sur ce, nous embarquons tous dans la jeep de mon oncle Bernard, qu’il a gentiment prêté à sa fille en prévision des nombreux achats que nous pourrions faire et nous filons vers les boutiques. Julie est assise au côté de Lily-Rose tandis que Gwen est assise avec moi à l’arrière, à la demande expresse de mon amie. Mais qu’a-t-elle en tête au juste ? D’habitude, elle n’impose jamais de décisions sans que le groupe avec lequel elle se trouve n’approuve. Elle agit bizarrement aujourd’hui. Ce qui m’étonne le plus, c’est que les filles ne répliquent rien à cette demande. On pourrait croire qu’elles considèrent Gwendoline comme le chef de leur groupe. Il est vrai qu’elle sait en imposer, la belle blonde.

Trente minutes plus tard, nous arrivons à destination, au grand ravissement des trois comparses. Elles agissent comme larron en foire. C’est drôle de les voir courir en tous sens comme des gamines. Le shopping a un effet rajeunissant sur beaucoup de gens en fin de compte. Moi, je me contente de les suivre et de porter les achats.

Soudainement, une dispute éclate entre Lily-Rose et Gwendoline au sujet d’une pièce de vêtement. Lily-Rose veut le dernier morceau de bikini qui reste et Gwen le désir aussi. C’est un vrai combat verbal qui s’ensuit.

— C’est moi qui le veux. T’as déjà trois bikinis différents dans tes bagages. Si tu veux ce maillot c’est seulement pour essayer de plaire à Jonathan.

— Je ne vois pas de quoi tu parles, Lily, dit Gwen. Je t’assure que je ne m’intéresse pas à John sur ce plan-là.

— C’est ça, essaie de nier. Je t’ai vu l’enlacer plus d’une fois, le tenir par la main et lui donner ton bras. Pourquoi je ne pourrais pas avoir ce maillot pour être à mon avantage moi aussi ? Mes autres maillots ne sont pas aussi beaux que celui-là, mais les tiens oui.

-… C’est vrai que j’ai de beaux bikinis. Je te le laisse, mais sache que je n’éprouve qu’une grande amitié envers John et rien de plus. D’ailleurs, il ne pourrait en être autrement.

— Merci alors, déclare Lily froidement.

Sur ce, Gwen passe brièvement ses doigts dans les cheveux de Lily, qui semble confuse. Ce simple geste a pour effet de calmer ma cousine. Nous décidons de rentrer. Le trajet du retour se déroule en silence. Arrivée au manoir, Julie se décide à arranger la situation.

— Dis-moi, John ? Tu ne crois pas qu’il y a comme de l’électricité dans l’air ?

— Je suis d’accord avec toi Julie.

— Bon ! Lily, je crois que tu pourrais t’excuser envers Gwen pour cette crise de nerfs que tu as faite. Je ne t’ai jamais vu agir ainsi auparavant.

— Et m’excuser pour quelle raison ?

— Ton comportement. Gwen est une invitée ici et tu agis avec elle comme si tu l’enviais. On pourrait croire que tu es jalouse.

— C’est n’importe quoi. Et de quoi tu te mêles ?

— C’est que je ne veux pas qu’il y ait de dissensions dans notre groupe. Je crois que Jonathan pense comme moi. N’est-ce pas ?

— Tout à fait. Donc les filles, faites la paix s’il vous plaît.

Gwen tout sourire, comme à l’accoutumée, s’avance vers Lily et la serre dans ses bras. Elle lui fait une déclaration trop basse pour que nos oreilles indiscrètes, à Julie et moi, ne perçoivent pas le moindre mot.

L’expression de Lily n’en est pas moins révélatrice. Lily est plus surprise que jamais. Elle ne sait que dire.

Intrigués, nous ne disons pas un mot. C’est ce moment propice qu’Elena choisit de faire son entrée. Elle sort du manoir et vient à notre rencontre. Elle vient chercher l’un des paquets que nous avons rapportés. Lily-Rose, à la demande de sa belle-mère, a fait quelques petits achats pour cette dernière. Voyant Elena s’activer, nous nous activons tous et rentrons les effets à l’intérieur, jusqu’à les déposer dans les chambres respectives. Julie, Lily-Rose et Gwen veulent tester leurs nouveaux atours et décident de faire un saut à la piscine du manoir. Quant à moi, je descends au rez-de-chaussée et je vais m’étendre sur l’un des transats de la véranda derrière le manoir, le tout, en buvant une Margarita rafraîchissante. Ainsi, j’ai une vue complète du jardin et de la piscine. Une belle grande piscine pouvant rivaliser avec n’importe quel bain public.

Le temps que les filles mettent à se préparer est long. Je m’endors sous un parasol et me laisse bercer par un doux rêve. Je retrouve ma bien-aimée à la plage, il y a trois ans de cela. Nous étions parties à Honolulu, la capitale d’Hawaï. Nous avions réussi à dégoter un petit paradis non loin de la côte. À plus de trente minutes de marche, une petite plage paradisiaque nous attendait. En regardant attentivement, il n’y avait personne aux alentours. Marie s’exclame que l’endroit est magnifique. Elle décrète même que nous devrions essayer le nudisme. Décidément, l’endroit où nous nous trouvons l’inspire grandement.

Je la vois débuter un lent effeuillage, désirant jouer les séductrices à mon encontre. Ce qu’elle est belle, ma petite femme chérie. Elle retire un à un les boutons de son chemisier fleuri majoritairement jaune et orange, m’offrant de doux baisers volatiles et de petits clins d’il de temps à autre. Je les cueille telle une rose printanière, un baume vivifiant. Son chemisier par terre, non sans l’avoir méticuleusement pliée au préalable, c’est au tour du bouton de son jean ultra court à rendre les armes. Elle me regarde en l’abaissant, le tout, en tortillant quelque peu son bassin. La vision qui m’est offerte ne peut être décrite par des mots. Marie, ma belle Suédoise aux cheveux d’ébènes, revêtue de sous-vêtements aguichant couleur de l’amour. Son soutien-gorge rose et sa petite culotte en dentelle rouge pomme rehaussent son teint hâlé. Ce qu’elle m’émoustille sans le savoir. Après tout, c’est son but recherché de toute évidence.

Je continue à admirer le spectacle qui m’est offert lorsqu’elle me sort de ma rêverie.

— Dis ? Tu m’écoutes ?

— Oh, désolé. J’étais perdu dans mes pensées.

— Je vois ça ! dit-elle, en fixant du regard le bas de mon pantalon.

Je suis son regard et je remarque l’allusion de sa dernière réplique. J’ai une érection et celle-ci est apparente. Je ne peux que lui sourire en guise d’affirmation. Lentement, ma Marie s’avance, d’une démarche féline et s’arrête devant moi. Nous entamons un baiser délicieux, langoureux, celui dont seuls les amoureux détiennent le secret. Passion et techniques sont au rendez-vous. J’ai l’impression que notre baiser dure des heures et je ne peux m’arrêter, car j’ai le sentiment que si j’interromps ce moment intime, il s’envolera telle l’hirondelle quand survient le printemps.

Nos bouches se dessoudent, un mince filet de salive relit nos lèvres, la seule preuve de notre union linguale torride. Je regarde ma femme. Je vois dans ses yeux les éclats du bonheur, ses yeux pétillants illuminent tels des phares. On dit que l’amour donne des ailes, que lorsque nous tombons amoureux, nous n’y voyons plus clair. Hé bien c’est complètement faux, on y voit comme en plein jour, ses yeux me guideraient vers elle, même dans l’obscurité la plus totale.

Je passe ma main dans les cheveux de ma compagne, lui caressant le côté de la joue au passage. Elle attrape ma main et offre de délicieux baisers au dos de celle-ci. Ce simple moment, qui peut paraître banal pour beaucoup, est en réalité très spécial pour nous. C’est dans les petits moments de la vie que l’on peut réellement apprécier toute la plénitude de l’amour.

J’enlace ma petite femme chérie, je l’embrasse dans le cou, descendant sur ses menues épaules au goût de pêche, résultat de son gel de douche. Elle rigole de mon entreprise.

— Dis donc, tu ne restes plus spectateur maintenant ?

— Tu m’inspires, voilà tout.

Ce simple compliment eut l’effet escompté. Marie me sourit, charmée, conquise. Parfois, il n’en faut pas plus pour faire durer un moment magique et le rendre encore plus spécial.

Elle me chatouille et s’enfuit vers l’océan en ricanant. Je me lance à sa poursuite, entrant dans son jeu bon enfant. Lorsqu’on est amoureux, on retrouve nos jeux d’enfance de jadis, car même une fois adulte, il y aura toujours une part de l’enfant que l’on était qui demeure en nous et qui désire simplement jouer avec l’être aimé. Je la laisse prendre un peu d’avance pour mieux la rattraper par la suite. Je l’enlace par la taille et lui susurre à l’oreille qu’elle est la plus belle. Marie se retourne et nos lèvres se retrouvent. Elle retire mon short et mon chandail, ce qui ne me laisse plus qu’un boxer en guise de rempart à la nudité totale. Ma femme semble pressée de me dévêtir entièrement, comme si elle voulait revoir, le plus rapidement possible, sa bête à plaisir préférée.

Je lui tends la main, la soulève et entreprends à mon tour son effeuillage dans les règles de l’art. Du moins, pour le peu de vêtements qu’il lui reste à retirer. Je dégrafe son soutif avec une facilité déconcertante, prouvant mon expérience en la matière. Deux magnifiques collines apparaissent devant moi. Une envie irrépressible d’y mettre la bouche se fait de plus en plus pressante. J’approche mes lèvres de son petit monticule gauche et l’enveloppe, l’aspire, le suçote, jouant de la langue, tournoyant autour comme on joue avec un lollipop délicieux.

Ses mains s’égarent dans ma chevelure, parcourant celle-ci de long en large, me caressant tendrement. Je prends cette mignardise comme un encouragement à poursuivre ma caresse buccale et aussi comme un remerciement tacite dont les mots ne seraient que du superflu.

Après plusieurs minutes à m’occuper de ses deux délicieuses friandises, les cajolant comme il se doit, j’entame une lente progression vers le bas, passant sur son ventre plat et taquinant au passage son mignon petit nombril. Lorsque j’arrive en face de son mont de Vénus, je hume le doux parfum de ma douce Marie. L’arôme qui s’en dégage est une véritable aromathérapie capable de redonner à l’être le plus faible toute sa force en une seule inspiration de cette oasis de fragrance divine. Je dépose un baiser sur le mont de la déesse de l’amour Romaine, ce qui fait frissonner ma compagne et lui arrache un léger soupir.

Marie passe sa main gauche derrière ma tête et m’encourage à poursuivre ma progression afin de lui offrir son dû : la délivrance. Elle ondule légèrement du bassin afin de m’amener à ce qu’elle désire ardemment maintenant. J’ai allumé un feu, désormais, je dois en assumer toutes les conséquences et l’éteindre.

Ma langue entame une longue glissade le long de l’intérieur de ses cuisses, remontant celles-ci jusqu’à déposer de menus baisers entre l’aine et ses grandes lèvres. Je tournoie autour de son intimité comme un requin autour de sa proie. Ma femme me laisse comprendre son impatience à se faire dévorer tout entière par de légers grognements gutturaux. Finalement, le bout de ma langue sillonne le côté gauche de ses grandes lèvres et passe ensuite au côté droit. Le bonheur de ma partenaire se fait entendre instantanément par de doux soupirs de satisfaction, comme si elle venait de goûter à la plus succulente des boissons ou remporter le grand prix Nobel.

Non sans demeurer sur le même ton, je m’approche de l’intérieur de ses petites lèvres intimes, variant le rythme de ma langue, optant tantôt par de lentes progressions circulaires, tantôt par de rapides balayements de gauche à droite et de haut en bas sans toutefois ne jamais franchir la limite près de son excroissance malgré les suppliques de ma bien-aimée. Je la sens prête à exploser son plaisir et, il faut bien se l’avouer, l’attente de la délivrance n’en est que plus jouissive lorsqu’on sait patienter jusqu’à la limite du tolérable et même un peu au-delà. Si jamais j’ajournais ce moment infime qui sépare l’interminable état d’euphorie de la libération tant attendue en croquant le fruit défendu appeler si poétiquement la perle d’amour ou le bouton d’or, je romprais ainsi ce que tous recherchent en définitive sans oser se l’avouer ; pouvoir demeurer le plus longtemps possible dans l’état extatique qui précède la béatitude. Désirant prolonger ce moment pour l’éternité bien qu’il soit éphémère.

Finalement, lorsque je comprends l’impatience de ma compagne à vouloir être délivrée, je lui accorde enfin ce qu’elle réclame de tout son être. Par contre, cela ne se fera pas sans que j’aie pleinement fait ressentir, à Marie, le meilleur de cette caresse. Mes lèvres encerclent son bouton d’amour et se mettent à l’aspirer, le suçoter, de façon lente et progressive au début et d’un rythme effréné par la suite. Ma langue ne reste pas inactive, elle tournoie autour de cette petite perle et passe parfois dessus afin de la lubrifier comme il se doit. Je ne voudrais pas que ma partenaire ressente une douleur due à l’inconfort de la friction.

En conclusion de mon travail demandant une certaine précision, je lubrifie deux de mes doigts de la main droite et j’enfonce l’un d’entre eux dans l’antre du plaisir de ma Marie adorée, coulissant de haut en bas. Quelques instants après, je fais entrer le second et je débute un savant massage de l’organe de ma femme chérie. Mes doigts forment une sorte de crochet et viennent s’appuyer contre une zone sensible chez ma femme qui, une fois stimulée, lui procure un plaisir indicible. Le point de Gräfenberg. Cette zone secrète qui se trouve à environ trois centimètres de l’entrée de sa source des délices, longeant son bouton d’or et qui excite grandement les femmes en général. Je la sens en phase avec cette caresse qu’elle affectionne tout particulièrement. Ses cris de satisfactions et son souffle saccadé en sont ma référence.

J’opte alors pour une exploration en profondeur et je vais, avec mes doigts en elle, frotter ce qu’on appelle le « deep spot ». Cette zone comporte deux paliers. Le premier se situe à environ sept centimètres de l’entrée, appelé le « front spot », et se situe sur le même côté que le point de Gäfenberg. Le deuxième palier, appelé le « back spot », se situe à environ neuf centimètres de l’autre paroi du vagin et les effets sont encore plus jouissifs que ceux du premier point. D’ailleurs, je n’ai pas trop de difficultés à les repérer puisqu’ils sont de la même taille que celle du point de Gräfenberg, un petit renflement d’environ deux centimètres de diamètres.

Quand j’atteins ce dernier point, c’est un geyser d’eau lubrifié qui me parvient à la figure. Je n’ai pas le temps de réaliser la surprise de l’instant que ses cuisses se resserrent sur ma tête, m’emprisonnant. Ma femme se tortille spasmodiquement dans l’extase et l’agonie d’une délivrance bien méritée et tant attendue. Une fois son enivrement d’endorphine passé, l’étreinte se résorbe et me libère. Une minute de plus et je crois que je mourrais asphyxié ou plutôt noyé de bonheur. Je dépose ma femme par terre car tout le temps qu’a duré son plaisir, je la soutenais, car, ses jambes ne pouvaient la supporter davantage.

Marie me regarde et m’adresse quelques mots inaudibles. Je vois bien ses lèvres bouger, mais aucun son ne parvient à mes oreilles.

— John… John… Hé John, réveille-toi !

Ces paroles sont comme une douce musique et je sors lentement de mes doux souvenirs.

— Dis John, tu dormais ?

— Quoi ?

— Oh oui, il dormait et pas qu’un peu, déclara Julie. Tu devrais l’asperger d’eau Lily, ça finirait de le réveiller assez vite.

— Ou bien tu n’as qu’à le balancer dans la piscine, ça sera encore plus rapide, déclare Gwen.

— Sérieusement les filles, vous n’êtes pas drôle. Arrêtez de l’embêter.

Cette dernière phrase me fait rire. Tous partons dans un ricanement incontrôlable. Quelques minutes plus tard, les filles se prélassent dans l’eau et je les regarde nager. Gwen, dans ses années adolescentes, a pratiqué la natation et sa prestance ne laisse pas indifférente ma cousine Julie, qui, si j’en juge par les regards mielleux lancer à mon amie, en disent long sur son désir.

La journée se déroule entre piscine et rafraîchissement. Le soir venu, je me repose dans mon lit attitré quand un toquement se fait entendre. Je me lève et je vais ouvrir.

— Gwen ? Entre, je t’en prie.

— Salut mon mignon. Tu te reposais ?

— Oui, je méditais sur les événements qui me sont arrivés dernièrement.

— Ce n’est pas trop difficile ? Je veux dire, est-ce que tu as encore ces idées noires au fond de toi ?

— C’est bien ça que j’aime chez toi. Toujours inquiète à mon sujet, une vraie amie… Oui mais c’est comme si depuis que je suis arrivée chez mon oncle, un autre sentiment avait commencé à germer en moi et qu’il croissait au fil des jours. Je repense toujours à Marie, mais je me dis que si elle se trouvait à ma place, je ne pourrais la blâmer de vouloir refaire sa vie avec un autre gars.

— Tu vois ?

— Oui mais pour moi, c’est encore un peu trop tôt. Tu ne crois pas ?

— Peut-être, si c’est ce que tu ressens, mais il faudra bien un jour passer ce cap et aller de l’avant. Au fait, prends-tu encore des médicaments prescrits par Amber ?

— Oui, je les prends chaque jour, au matin, dès que je sors du lit.

— Bien, ça va t’aider à te détendre et tu verras, ça ira mieux d’ici peu de temps. Crois-moi.

— Si tu le dis. Au fait, je croyais que tu serais avec Julie, vu la façon dont elle n’a pas arrêté de te regarder toute la journée.

— Elle est avec Lily-Rose dans sa chambre, sourit-elle.

— Ah !

— Tu ne comprends pas, elles se donnent du plaisir ensemble, si tu vois ce que je veux dire.

— Oh ! Elles recommencent ce soir.

— Tu veux dire que tu les as déjà surprises en train de s’offrir de l’amour ?

— Oui, une fois et je peux t’affirmer que c’est quelque chose de… comment dirai-je… plaisant à regarder et le mot est faible. J’étais tellement émoustillé que…

— Je vois ce que tu veux dire. Moi aussi, j’ai eu envie de faire pareil et j’ai encore envie de le faire. J’ai même pensé à pénétrer dans cette chambre afin de participer à ce moment intime, mais je m’y suis abstenue.

— Oui, c’est tentant n’est-ce pas ?

— À qui le dis-tu !… Dis, j’ai une idée. Et si on se faisait mutuellement plaisir en se regardant s’auto-offrir un délicieux instant de connivence partagée où seuls nos regards enflammeraient l’autre ?

— Ça me va, mais toi, tu…

— Ça me va aussi car je suis tellement excitée qu’en ce moment, ça ne me dérange pas. De plus, tu es mon meilleur ami alors je ferais comme si tu étais une copine avec un certain avantage non artificiel.

Sur ces dernières paroles, Gwen s’installe sur mon lit et elle entame un lent déshabillage qui m’émoustille davantage. Nous nous occupons de nous-mêmes tout en regardant l’autre s’offrir un plaisir non dissimulé jusqu’à l’apothéose pendant que les cousines font de même. La soirée se termine lorsque mon amie et complice nocturne regagne ses quartiers.

Je me demande ce que le lendemain me réservera.

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