Les jours passaient, devinrent des semaines puis des mois, et le monde qui nous entourait Adeline et moi ne suspectât rien de notre relation. La seule interrogation se faisait plus à mon sujet, et qu’à mon âge, ayant un travail, je vive encore chez ma mère. C’était certes étrange, mais mes parents étant divorcés, moi et ma sur n’ayant plus droit à une pension alimentaire, le maigre salaire de notre mère ne lui suffisait plus. J’avais donc décidé d’attendre un peu et d’aider la petite famille jusqu’à l’autonomie de ma sur. Ma relation incestueuse m’avait d’autant plus motivé à garder ce choix comme idéal, et en définitive, à rester auprès de celle que j’aimais. J’avais d’ailleurs changé son petit nom, et ma petite puce était devenue ma chérie. Je me gardais bien de l’appeler de cette façon devant notre mère ou nos amis, mais une fois dans l’intimité, il n’y avait plus de sur, plus d’Adeline, toutes les barrières tombaient et les interdits devenaient des permissions inavouables autant que fusionnelles.
La sexualité d’Adeline s’était débridée totalement, et la petite sur timide prenait les rennes de nos soirées bien plus souvent que moi, ce n’était pas pour me déplaire. Cela me rassurait même car au-delà de la voir ainsi choisir l’acte ou la position, je savais surtout qu’elle se sentait libre de faire ce qu’elle voulait sans que j’en fus récalcitrant. Nous parlions simplement des choses, sans se cacher une gêne ou une envie spéciale, il suffisait parfois juste que nos regards se croisent pour savoir ce que l’autre voulait. Il y avait maintenant un amour inconditionnel et une fusion passionnée qui se mêlaient à nos jeux, et autant dire que ceux-ci prenaient une dimension des plus phénoménales. Alors qu’elle m’avait offert sa virginité, découvert la levrette, abandonné le tabou des petites gâteries, il restait toujours une chose que beaucoup considèrent comme tabou et que j’aime appeler le passage par la petite porte. Si j’avais pratiqué cela avec d’autres, l’idée de conquérir le globe fessier d’Adeline me laissait perplexe. Je la trouvais si pure, si délicate, que pénétrer ce séant digne d’un trône royal me semblait plus un outrage déshonorant qu’un geste empreint d’amour et de tendresse. Mais elle avait pris tant d’initiatives, franchis tant de tabous que je me décidais à lui en parler. Après tout, ne risquais-je rien d’autre qu’un refus.
Alors que nous étions allongés, cette fois simplement collés l’un à l’autre : « je peux te poser une question, ou plutôt une requête ma chérie ?
— Bien sûr. Qu’est-ce qu’il y a ?
— Je ne sais comment te demander ça gentiment, avec des mots tendres et…
— Allez, vas-y franchement, on n’est plus à ça près.
— Ça te dirait que je passe par la petite porte, ou au moins essayer ?
— C’est rigolo, me répondit-elle comme pour apaiser la tension dont j’avais pu faire montre, je ne connaissais pas cette expression. En clair tu veux mon cul quoi !? »
Je fus autant surpris par sa réponse que par la simplicité des mots employés.
« Oui, c’est ça. J’ai tes fesses devant les yeux en permanence, ou dans les mains et ça m’est venu quand tu m’as réclamé une levrette l’autre soir. En regardant « ton petit », j’ai eu envie de m’y glisser, et pourtant, je n’ai pas même osé t’en parler.
— Tu es mignon tu sais, mais quand vas-tu arrêter de me voir simplement comme ta petite sur ? J’ai grandi, j’ai appris avec toi, et je te fais confiance. Alors si veux mon corps il est à toi, et si tu veux passer par la porte arrière, tu as la clé. Mais bon vas-y doucement, je ne veux pas que tu me casses en deux non plus.
— Je ne suis pas monté comme un poney, et si ça fait mal, arrête-moi surtout.»
Il ne m’en fallu pas plus pour passer à l’étape suivante. Mais souhaitant la préparer au mieux, je pris un soin encore plus méticuleux à la couvrir d’abord de baisers et de caresses, promenant mes mains sur son corps au point de la voir frissonner de plaisir et sentir l’appel de ses sens comme une invitation à aller encore plus loin. Quand mon majeur toucha sa petite rosette, elle eut un léger sursaut et s’accrocha à mon cou en m’embrassant comme le signe que je pouvais, non, que je devais continuer. J’entrais alors une première phalange dans son petit anneau, le plus délicatement possible ne souhaitant pas que la première sensation fut déplaisante. Adeline m’embrassait toujours, ce qui était d’ailleurs un acte incontournable de notre vie. Lorsque nos langues s’entremêlaient, plus rien n’existait et nous nous sentions dans un autre monde, libéré de toutes nos chaînes, les baisers passionnés devenaient la clé d’un bonheur absolu, tendre et gravé dans l’éternité. Se faisant, j’avais entré mon doigt un peu plus loin et, avec quelques petits mouvements, je faisais se relâcher Adeline doucement. Lorsque je fus entré entièrement, elle se crispa d’avantage, mais sans que cela ne devienne un signe d’arrêter bien au contraire. Elle bougeait un peu d’elle-même ses fesses pour aller au-devant de mes gestes, m’invitant dans une danse digitale au sein de son délicat orifice.
Mon majeur entrait et sortait maintenant entièrement, Adeline s’abandonnait totalement à ma caresse, ses soupirs se firent de plus en plus intenses. Elle avait une cuisse posée sur la mienne tant et si bien que j’avais sa fente en contact direct. Je ne pouvais que constater à l’humidité produite que le plaisir était bien partie prenante dans ce qui se passait. Toujours avec une délicatesse infinie, je commençais à lui mettre un second doigt. En quelques minutes il trouva sa place et me petite sur m’invita plus dans un souffle de désir que par de simples paroles à passer au niveau supérieur. Ne souhaitant pas la prendre d’une façon bestiale, ou dans une position que j’estimais inconvenable pour la première fois, je la faisais basculer simplement sur le côté, me plaçant contre son dos avec dans l’idée de pouvoir lui caresser le sexe et les seins en même temps, et ainsi faire en sorte que les plaisirs s’en trouvent décuplés comme la douleur ne soit plus qu’une légère sensation à peine perceptible. Je pointais mon gland sur sa petite rosette, je la sentis presque palpiter, et je forçais le passage je crois avec la plus extrême des douceurs dont il m’ait été donnée de faire preuve. Adeline eut un léger sursaut quand les premiers millimètres furent franchis. Je l’embrassais dans le cou tout en m’enfonçant un peu plus. La corolle de mon gland arriva à l’entrée de l’anneau. Adeline gémit un coup bref quand il passa de l’autre côté et sa main se contracta sur mon bras sèchement. Je restais immobile un instant pour lui laisser le temps de d’adapter à la présence de l’intrus, mais néanmoins pas ennemi, logé en elle. Elle murmura en se retournant vers moi : « Tu peux continuer si tu veux, j’ai un peu mal je te l’avoue, mais je ne veux pas que tu t’arrêtes. »
Par petits à-coups ma colonne de chair trouva peu à peu sa place dans les fondements charnels et si intimes de celle qui tremblait maintenant blottie au creux de mes bras, frémissait au moindre de mes mouvements et se mit à soupirer quand le plaisir parvint à arriver. Même s’il lui fallut de longues minutes, le creux de ses reins qui s’accentuait me montrait clairement qu’il n’y avait aucun souci à me faire, et je décidais donc d’accélérer le rythme doucement. Je caressais toujours sa poitrine d’une main, gardant par la même occasion son corps serré contre le mien. De mon autre main, alors qu’Adeline maintenait ses jambes légèrement écartées, je titillais son petit bouton, promenais mon doigt sur sa fente brillante de plaisir et finis par lui en mettre deux. C’était la première fois qu’elle avait ses deux antres paradisiaques prises en même temps. Loin de se rebuter à cet acte, elle s’abandonna totalement et laissa place à des cris de plaisir plutôt qu’à de simples gémissements. A la voir ainsi, à la sentir trembler contre moi, mon souffle s’accéléra. Je sentais mon cur battre en rythme avec celui de ma bien-aimée. Elle tourna la tête vers moi, passa une main derrière ma nuque et m’invita dans un baiser torride et dans le ballet érotico-sensuel de nos sens.
Adeline tressaillit brusquement, mais sans couper l’intensité de ce moment, je ne constatais qu’avec la plus grande joie que son premier orgasme anal venait d’arriver. Il n’était pas des plus intenses certes, mais cela avait suffi à la mettre dans un état vibratoire que je ne lui connaissais pas. Tout en basculant sur le dos, me maintenant en elle, je l’amenais sur moi allongée également. Je ne cessais la pénétration alors qu’elle écartait ses jambes de part et d’autre des miennes, puis je pris ses seins à pleines mains et lui murmurant comme une invitation : « caresse toi ma chérie, laisse toi aller encore un peu.
— D’accord mon amour, mais ne te retiens pas et vas jusqu’au bout. »
Deux simples phrases, juste quelques mots en parfaite harmonie avec notre union, et le plaisir s’en trouva de nouveau décuplé. Je rentrais entièrement en elle. Elle s’écartait les lèvres d’une main et de l’autre explorait sa petite grotte. Tout en l’embrassant dans le cou, je malaxais doucement sa poitrine en continuant de triturer ses tétons.
L’explosion finale arriva quasiment au même moment, et un jet puissant fusa au plus profond de ces fesses magnifiques, Adeline fut prise d’un orgasme fort, intense et là encore, pleinement nouveau. Tout en ne sachant bouger l’un et l’autre, nous reprîmes notre souffle doucement, calmant l’intensité de cette passion qui venait de nous unir une fois encore et faire passer un cap supplémentaire dans nos ébats sexuels. Dieu que j’aimais cette femme, fut-elle ma propre sur, qu’il était bon de sentir tout son être en parfaite symbiose avec le mien, de ressentir toute cette confiance, cet amour qu’elle me donnait et que je pouvais lui rendre sans que rien ne troublât nos vies.
Nous ne parlâmes pas de ce qui venait de se passer, c’était bien inutile. Alors qu’elle prenait place à mes côtés, face à moi, le simple fait de se regarder dans les yeux parla pour nous. Mais finalement, comme à chaque nouveauté qui apparaissait dans notre couple, elle finit par s’exprimer : « c’était bon tu sais, j’avais toujours vu ça comme un truc sale, douloureux, je suis contente de m’être trompée.
— C’est gentil ça a été très bon pour moi aussi. Tu ne cesseras donc jamais de m’étonner.
— Pourquoi ?
— A chaque fois qu’on teste un truc nouveau, tu me dis que tu aimes. Je ne suis pas certain que tu sois objective, mais ça fait plaisir.
— Je sais que tous les hommes ne sont pas comme ça, mais j’ai la chance que tu sois attentionné, parfois trop d’ailleurs. Je sens bien que tu hésites parfois à me demander, ou à redemander. Tu ne me feras jamais de mal je le sais, alors lâche toi, je t’en prie. »
Dans le fond elle avait entièrement raison. Nous avions certes franchi l’interdit moral de s’aimer en tant que frère et sur, de se le déclarer ouvertement, même de coucher ensemble, mais je gardais probablement toujours cette réserve protectrice envers celle que je voyais encore comme ma petite sur. Ses paroles n’eurent pas un effet immédiat, il n’était pas simple de réagir sur le long terme en un claquement de doigts, mais je me promettais intérieurement de tout faire pour vaincre ce dernier blocage et apporter à Adeline tout ce qu’il était possible d’apporter. Et quelques semaines après, ce fut une révélation.