CHAPITRE 9 (LOUISE) : M. CHAUVIN
Je ne suis pas surprise de voir une nouvelle fois marraine, Sarah et Camille faire leur apparition dans notre classe le lundi suivant la soirée initiation. Elles nous remettent à Anita, Sandrine et moi un bout de papier. Je nai pas besoin de louvrir pour savoir de quoi il sagit ; Sarah ma déjà tout expliqué. Lheure de la seconde épreuve a sonné. À mes côtés, Thomas ne demande pas non plus ce que cest.
Par contre, derrière nous, il y en a un qui se montre toujours trop curieux : David. Il sent bien que quelque chose se passe, et il rage dêtre tenu à lécart. Devant son insistance à connaître le contenu du message, je me suis vue lui répondre par un simple doigt dhonneur qui a bien fait rire Thomas. David na donc pas plus insisté que ça.
Notre relation avec Thomas na pas changé par rapport à avant. Nous sommes toujours aussi complices. Personne na fait mention de la soirée. Cest comme sil ne sétait jamais rien passé. Jai juste limpression quil me regarde dun autre il, mais jai peur de me faire des idées. Me désire-t-il, maintenant quil ma vue à luvre ? Il nen laisse rien paraître. Je pourrais très bien me jeter sur lui, lui mettre la main au panier et lui faire comprendre que je le veux ; je ne pense pas quil soffusquerait, mais je nai pas envie que ça se passe comme ça avec lui. Je ne veux pas que notre première fois ne soit quune simple baise. Jattendrai le bon moment.
Coucher avec un prof ! Cest bien la première fois que je vais faire ça. Je narrive même pas à croire que je puisse avoir cette intention. On me laurait dit il y a quelques semaines, jaurais traité la personne de folle. Mais maintenant que je me suis engagée, je ne veux pas faire marche arrière.
Je profite de la pause pour aller voir Sarah et lui demander conseil. Il faut aussi que je massure quelle na pas dautres petites surprises comme celle de la première épreuve.
Salut, me fait-elle. Dis donc, ça a bien fonctionné, vendredi soir. Les gars nont pas arrêté de parler de toi. Je leur ai dit que cétait toi qui mavais fait expressément la demande quon tattache, te baise la bouche et te gicle dessus. Un vieux fantasme, ai-je précisé ! Ça leur a complètement fait oublier cette histoire entre Élodie et M. Gluau.
Tant mieux ; cest ce que nous voulions, après tout. Et du coup je fais quoi, moi, pour la seconde épreuve ?
Comme tu veux, ma chérie : tu as gagné pas mal davance pour la présidence et tu as volé la vedette à Élodie. Fais ce que tu veux pour la seconde épreuve.
Tu es sûre ? Pas de tas de profs à se taper ? Pas de Gluau à se morfler ? Ni aucune autre surprise ? vérifié-je dans le doute.
Non, confirme-t-elle. Reprendre les exploits précédents reviendra à montrer aux autres que tu ne cherches que la présidence et risquerait de les monter contre toi plus quautre chose. Nous préparerons la campagne autrement et plus tard.
Daccord, fais-je, rassurée de ne pas avoir à me faire mettre par un Gluau ou quelque chose de pire. Et quel prof me conseillerais-tu ?
Si tu veux mon avis, M. Chauvin est le meilleur. Il est doux, attentionné et plutôt bon amant.
M. Chauvin ? Daccord, cest noté. Et comment je my prends au juste ?
Comment ça ?
Bah, pour engager la chose
Tu vas le voir et tu lui dis que cest lui que tu as choisi, tout simplement. De toute façon, les profs connaissent parfaitement lénoncé de la seconde épreuve, et en plus ils connaissent le nom des étudiantes qui doivent la passer. Dès quil te verra tisoler avec lui, il comprendra.
Après ces petits conseils, je me précipite à ladministration pour régler quelques soucis urgents avant que la pause ne se termine. Malheureusement, il y a du monde et je dois patiemment attendre mon tour. La pause se termine au moment où je passe devant la vieille pimbêche de secrétaire. Elle commence à soccuper de moi mais soudain le téléphone sonne, alors elle décroche. Merde, quelle se grouille Je suis déjà en retard pour mon cours.
Je comprends soudain quelle est en train de parler à une sur ou quelquun dautre de sa famille et ne semble pas décidée à abréger la conversation.
Excusez-moi, fais-je poliment au moment où elle commence à raconter ses dernières vacances, mais je suis censée être en cours, là.
Elle me fait un signe de lair de dire « Ouais, et alors ? Quest-ce que tu veux que ça me fasse ? » et la conversation continue encore plusieurs minutes ; japprends des tas de choses sur ses vacances. Bref, rien de passionnant mais je commence à bouillonner de rage. Soudain, un homme entre dans la pièce ; cest M. Chauvin. Mon cur fait un petit bond sous leffet de cette surprise.
Gisèle, lui fait-il, je vais avoir un souci avec le planning. Jai un rendez-vous vendredi à lhôpital pour ma femme et je ne pourrai donc pas assurer mon cours. Serait-il possible que tu me le décales à plus tard ?
Daccord, lui répond-elle en mettant une main sur le combiné. Je vais voir ce que je peux faire.
Merci. Si tu as besoin de moi, je serai dans mon bureau toute la journée.
Et il sen va en me souriant au passage comme pour me saluer.
Finalement, la pimbêche raccroche le téléphone et arrange mon problème. Je la remercie froidement et me précipite à mon cours. Attends, me dis-je, il a dit quil serait dans son bureau. Je pourrais en profiter maintenant. Plus vite ce sera fait, plus vite je serai tranquille. Oui, mais je suis censée être en cours. Oh, et puis zut ! Sécher rien quune fois ne me fera pas de mal. Après tout, David le fait souvent et ça ne lui a jamais apporté de problème.
Cest avec une légère excitation (jai limpression dêtre une rebelle en séchant un cours) que je me rends au bureau de mon prof. Jarrive devant sa porte ; un petit écriteau est affiché et porte son nom : Yves Chauvin. Je frappe alors que mon ventre me serre.
Entrez, fait une voix de lautre côté.
Jentre timidement et referme la porte derrière moi. Je baisse les yeux et me plaque à la porte.
Ah, Mademoiselle Leonne, me fait-il, jovial. Que me vaut ce plaisir ?
Je ne réponds pas. Mais je retire mon haut doucement, le pose par terre, continue par enlever mon débardeur et commence à détacher les pressions de mon jean. Lui ne dit rien et se contente de me regarder faire. Mon jean glisse alors le long de mes jambes. Je le retire et finis de me déshabiller sous son il attentif en enlevant mes sous-vêtements. Dabord le soutien-gorge, puis la culotte. Je suis maintenant plantée nue devant lui. Il reste assis, lair imperturbable, dans son fauteuil derrière un grand bureau de chêne. Ses profonds yeux bleus me scrutent et mexaminent.
Viens ici, ma belle me dit-il calmement.
Je mexécute et mapproche de lui à portée de main. Il passe une main sur ma joue, puis dans mes cheveux. Ce geste de tendresse me détend. Il mattrape par le menton et mattire doucement à lui. Nos lèvres se touchent et nos langues semmêlent. Le baiser me fait fondre. Il embrasse divinement bien. Il massied sur ses genoux et continue de membrasser tendrement. Il me caresse la nuque, puis le dos. Une autre main sereine se pose sur ma cuisse et leffleure délicatement. Nous restons là comme cela plusieurs minutes et je me sens de plus en plus détendue. Il mappuie la tête contre son épaule tandis que sa main dorlote ma fesse.
Jespérais bien que tu viendrais me voir pour ton épreuve, me chuchote-t-il.
Ah bon ?
Oui ; tu es si magnifique, si belle et tu me rappelles beaucoup ma jeune fille.
Il continue à me câliner la fesse tandis que son autre main remonte ma cuisse et atteint mon sexe humide quil caresse subtilement. Je lâche un soupir de bien-être.
Dis, ma beauté, me demande-t-il un peu plus tard, aurais-tu la gentillesse de me prendre en bouche ?
On ne me lavait jamais demandé aussi gentiment. Comment résister à une telle demande ? Je quitte ses genoux et maccroupis devant lui. Il détache calmement se ceinture, ouvre son pantalon et en sort un magnifique sexe long et fin. Je le caresse délicatement, dépose quelque doux baisers. Je veux me montrer aussi douce quil lest. Je le vois fermer les yeux et pencher la tête en arrière.
Ce pieu est doux et ne sent pas mauvais. Il me fait très envie, alors je finis par donner quelques coups de langue et le prends finalement en bouche. Jaime le goût suave de son gland, alors je men régale. Et puis jen avale plus. Son sexe plonge dans les méandres de ma bouche et ma langue sabreuve de cette chair savoureuse.
Oh oui, ma beauté, cest vraiment délicieux, sextasie-t-il. Tu te débrouilles admirablement bien.
Je suis fière du compliment et je redouble dadresse. Ma vulve dégouline. Je nai jamais pris autant de plaisir à sucer quelquun. Le fait dêtre autant complimentée par un homme très expérimenté ajoute du sel à mon trouble. Ma main descend vers mon sexe et commence à frotter doucement le clitoris afin de parfaire mon excitation tandis que je continue à le sucer en prenant tout mon temps. Sa main se pose sur ma tête et me caresse les cheveux.
Ma douce, si tu continues comme cela, je ne réponds plus de moi.
Je nai pas lintention de marrêter avant la fin. Je veux goûter son breuvage. Je nai jamais eu autant envie de me régaler de la semence dun homme. Il a su me conquérir en quelques mots. Alors je continue, baisers et coups de langue afin de le faire venir.
Soudain, quelquun frappe à la porte. Prise de panique, jai juste le temps de me cacher sous le bureau avant que la personne nentre. Lui sest avancé afin de cacher au mieux son sexe et mon corps. Cest apparemment un collègue qui vient pour lui poser quelques questions sur lemploi du temps. La secrétaire la appelé et a proposé dinverser son cours avec celui du vendredi que M. Chauvin ne peut pas assurer.
Je repense soudainement à mes habits que j’avais laissés devant la porte. Le collègue ne semble pas les avoir remarqués. Avec un peu de chance, la porte les a cachés derrière elle quand elle s’est ouverte.
Jécoute leur échange sans grand intérêt tandis que mes yeux restent fixés sur ce magnifique pieu de chair. Je suis trop impatiente dy regoûter. Alors, prise par une ferveur que je ne me connais pas, je le reprends en bouche et le déguste. Le son de la voix de M. Chauvin trahit sa surprise, mais il tente masquer son trouble afin que son collègue ne remarque rien.
La discussion entre les deux hommes se poursuit en parallèle à cette succulente fellation. Je sens M. Chauvin se tortiller ; il a du mal à tenir en place. Il est au bord de la jouissance et je joue avec. Je marrête dès que je sens la pression monter trop. Je suis moi-même très excitée. La peur de me faire découvrir par le collègue de mon prof adoré me stimule encore plus. Ce dernier prolonge la conversation en changeant de sujet.
Et moi je déguste ce savoureux pénis ; je le savoure et ce qui devait arriver arrive finalement : M. Chauvin se libère dans ma bouche. Son nectar dhomme menvahit la gorge par jets saccadés. Javale le tout avec gourmandise. Lors de son orgasme, M. Chauvin tente de retenir un cri mais échoue à moitié. Il simule tout de suite après une violente crise de toux. Le collègue ne semble rien soupçonner et change une nouvelle foi de sujet.
Moi, je lèche encore le sexe de M. Chauvin et lembrasse amoureusement. Malheureusement, celui-ci se ramollit doucement. Non ! Non ! Jen veux encore, je veux encore le sucer, je veux encore le goûter et le faire jouir encore une fois. Mais tous mes efforts pour le ranimer sont vains et je mavoue vaincue.
Finalement, le collègue décide enfin de laisser M. Chauvin et quitte la salle en refermant derrière lui. M. Chauvin recule le fauteuil, et jen profite pour sortir de sous le bureau où je commençais à me sentir à létroit.
Oh, fait-il, cétait magnifique ! Ta bouche est si douce Oh, comme jaimerais que tu sois ma fille !
La remarque me fait sourire. Apparemment, mon prof adoré a des fantasmes incestueux. Je crois bien que sur le coup, ça ne me dérangerait pas quil soit mon père, dautant plus que je nai jamais connu le mien.
Il me prend dans ses bras, menlace et membrasse avec passion. Je suis heureuse de cette attention. Sa bouche embrasse maintenant mes seins ; il me mordille un téton et une main me caresse le sexe. Un doigt sengouffre bientôt et jécarte les cuisses pour lui faciliter la manuvre. Jai le plaisir de sentir son sexe retrouver de la vigueur, et jhésite un instant à lui proposer une nouvelle fellation.
Jai envie de vous, me retrouvé-je à dire à la place.
Tout ce que tu voudras, ma merveilleuse beauté.
Il me prend et minstalle sur son sexe qui ne trouve aucune difficulté à venir se réfugier dans le mien. La sensation de remplissage est absolument divine. Nous commençons ainsi à copuler, moi assise et empalée sur sa bite, le dos contre son torse. Notre étreinte est sensuelle, notre union est parfaite. Jaimerais que cela ne se termine jamais. Merci, Sarah, de me lavoir conseillé. Je ne pouvais pas mieux tomber. Jai une pensée pour Élodie qui a préféré se taper le gros porc de Gluau plutôt que ce bel Apollon.
Les mains de mon prof profitent de notre position pour caresser tout mon corps. Je les sens parcourir la moindre parcelle de peau. Elles passent dans mes cheveux, me massent la nuque, meffleurent un sein, me frôlent le ventre et me cajolent les cuisses. Le moindre de ses mouvement sur ma chair me provoque une nuée de frissons. Pourtant je bous à lintérieur. Je me sens prête à exploser. Je ne retiens plus mes gémissements et me laisse aller à mon plaisir.
Oh oui, viens ! Viens, ma beauté ! Jouis, douce petite Louise.
Nous avons accéléré la cadence de notre étreinte pour le grand final. Les coudes posés sur le bureau pour me donner un point dappui, je mempale maintenant comme une furie sur ce sexe si majestueux. Je le sens lui aussi venir. Il est le premier à le faire, mais comme je suis moi-même au bord du gouffre je ne stoppe pas le mouvement et jatteins finalement lorgasme. Ce dernier est dévastateur. Marraine était la seule pour linstant à mavoir donné un orgasme similaire.
Mon prof adoré me serre dans ses bras et me dépose un tendre baiser sur le front. Je me sens si bien
Tu as parfaitement réussi ton épreuve, me chuchote-t-il.
Lépreuve ? Oh oui, je lavais complètement oubliée.