Antoine est un jeune garçon de 20 ans, en première année de Lettres Modernes. Il a repris les cours depuis 1 mois, et découvre une nouvelle promotion. Parmi les nouveaux étudiants, répartis en plusieurs groupes de quinze, une se démarque à ses yeux : Marjolaine. Elle était dans son groupe. Une fille dà peu près son âge, mystérieuse, envoûtante

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* Vendredi matin, tôt. Studio dAntoine. *

Antoine avait un sommeil agité. Seul dans son lit, nu sous les draps, il gesticulait en marmonnant. Il faisait un rêve torride Sous les draps, une bosse saillait. Son esprit, embrumé par un voile suave, imaginait les formes dune jeune femme. Des brides passaient comme des images qui se succédaient. Il voyait ses fesses rondes, et fermes. Il sentait sa main les caresser, goûtant à leur douceur. Puis ses cuisses, à demi-serrées lune contre lautre, dévoilant le sexe féminin parfaitement épilé, quon devinait humide. Il sentait comme un goût de sueur. Il voyait sa bouche effleurer le bout de ses seins, ses généreux monts de vénus rebondis sur sa poitrine ferme, dont les tétons pointaient doucement. Sa main les caressait nerveusement, appuyait, malaxait. Ses lèvres enserraient ses tétons durs, sa langue les enlaçait avec salive. Il se sentait suer. Il la sentait frémir. Il entendit sa voix jaillir de la pénombre pourpre de son rêve, ses gémissements percer lopacité du silence. Il se voyait en elle, son corps enfermant le sien dans ses bras, son sexe scellant leur union bestiale, allant et venant en le sien. Elle criait, et sa voix résonnait comme un énième spasme de plaisir. Il aperçut son visage, dévoilé entre ses longs cheveux sombres, tombant sur ses épaules comme une chute soyeuse, caressant les traits délicats de son faciès dange. Cétait Marjolaine.

Antoine sursauta. Il se réveilla dun bond. Son connard de voisin venait de claquer sa porte. Le cur du blondinet battait la chamade, et son corps en sueur se rallongea aussitôt. Il voulut spontanément se rendormir, regagner ce rêve qui lagitait, mais il se souvint. *Merde !* 8h, cétait lheure à laquelle son voisin disait partir tous les jours. Mais 8h, cétait aussi lheure à laquelle Antoine devait être en cours Il se leva précipitamment, sa gaule lempêchant de marcher droit dans un premier temps. Il ne prit pas le temps de prendre une douche, enfila ses vêtements et senfila un verre de jus dorange en quatrième vitesse. Il détestait être en retard. Il sauta dans la cage descalier et courut sans sarrêter jusquà luniversité.

* A lUniversité. *

Il parvint enfin à sa salle de cours, sarrêtant juste un instant devant la porte close pour prendre une grande inspiration et tenter de se remettre de sa course. Il entra assez rapidement, bafouillant quelque excuse au professeur qui ne prit même pas la peine de sinterrompre pour lui. Il sassit au deuxième rang, dernière chaise afin de ne déranger personne. Et parce que le hasard fait bien les choses, cétait précisément la place à côté de Marjolaine. Il la salua avec un grand sourire, et elle lui en rendit un léger. Elle nétait pas du genre très bavarde, et semblait même assez mystérieuse. Pourtant, Antoine avait tout le temps cette impression quelle laimait bien, car dans ses yeux brillait quelque chose de sincère quand elle lui souriait. Son plaisir de la retrouver fut vite gâché par la voix grave et agaçante du professeur qui leur annonçait quils allaient aujourdhui travailler sur un texte polycopié. Quil avait distribué la dernière fois. Mais évidemment, Antoine se rendit vite compte quil lavait oublié chez lui. Marjolaine, qui saperçut de la détresse de son camarade, lui proposa de sa voix douce de suivre avec elle. Il hocha la tête, et elle plaça le texte face à eux. Mais pour bien distinguer ce qui était écrit, il fallut à Antoine un sacré effort de concentration, car les mots étaient serrés et la police de caractère très petite. Il sapprocha alors de Marjolaine, vers qui la feuille était la plus proche, en saccoudant tout près de son bras. Il était un peu plus grand quelle, et son champ de vision occupait du même coup et la feuille, et le décolleté de Marjolaine. Il fit dabord le choix de ne pas y prêter attention. Il le voyait, mais ne le regardait pas. Il savait juste que, si proches quils étaient, il navait quà détourner légèrement les yeux pour les voir. Mais il sen empêcha, il ne faudrait surtout pas quelle remarque son regard. Elle, elle avait lair apaisée, tranquille. Elle lisait le texte à son rythme, ses yeux suivant lenchaînement des lignes ; ses yeux entourés de ce maquillage sombre quelle appréciait tant, et qui les allongeait en leur donnant un air malicieux. Involontaire ? Il entendait son souffle léger et paisible. Mais ses seins Elle avait des seins magnifiques. Il le savait, pour y avoir jeté un il de temps à autre dans les couloirs, sans forcément faire exprès. Ça devait être un bonnet D, au moins, et ses pulls à col roulé laissaient souvent deviner leur forme et leur fermeté. Cétait vraiment une fille au physique sublime. Mais pour le coup, il faisait assez chaud dans la salle. Alors elle portait un haut à col en V, assez ample, laissant voir le haut de ses seins, leur rondeur parfaite Il hasarda quelques coups dil. Il ne pouvait sen empêcher. Et naturellement, il commença à en ressentir leffet. Il gesticula un peu sur sa chaise, respirait un peu plus fort. Il ne parvenait pas à se concentrer sur le texte. Impossible.

Marjolaine, sans détourner son regard du texte, chercha sur sa chaise une position plus confortable. Puis, elle allongea ses coudes en avant, laissant sa tête reposer sur ses poignets. Comme elle sétait avancée, la vue sur ses seins étaient plongeante. Antoine rougissait. Les cheveux de la belle jeune femme étaient tombés dans son mouvement sur sa poitrine bombée, et soulignaient davantage ses formes généreuses. Antoine se mit à bander. Parce que ça le gênait, il croisa les jambes et tâcha de rabattre son t-shirt vers son entre-jambe. Ça cachait la bosse. Alors, du coin de lil, il devina Marjolaine sourire. Il ne comprit pas pourquoi tout de suite. Peut-être y avait-il quelque chose de drôle dans le texte ? Le fait est quelle se redressa, et ramena ses coudes lun contre lautre, glissant sur la table, ce qui eut pour effet denserrer sa poitrine entre ses avant-bras. Enserrer si fort quelle était comme gonflée. Et avec les seins de Marjolaine, le sexe dAntoine gonfla aussi. Elle souriait toujours.

« Le but de lexercice est le suivant », trancha le professeur, « je veux que vous vous mettiez par groupe de trois et que vous travailliez sur ce texte pour la fois prochaine. Faites-men un compte-rendu détaillé. Aucun retard ne sera toléré. »

*Génial* Pensa Antoine, persuadé quil ne trouverait personne pour son trinôme. Cest alors que la voix de Marjolaine retentit à nouveau.

« On le fait ensemble ? »

Elle sétait tournée vers lui et avait plongé son regard dans le sien, souriant franchement. Cela déstabilisa Antoine une seconde, cest quil ne sattendait pas à ça. Dhabitude, Marjolaine nétait pas du genre à traîner avec des gens comme lui, et elle avait un groupe damis bien défini dans la promo. Pourtant, elle sembla spontanément avoir pensé à lui. Cela lui fit chaud au cur, et répondit avec un enthousiasme modéré que oui, ça lui disait bien. En fait, il était dévoré dexcitation à lidée de la voir en dehors des cours pour travailler ensemble, mais il sinterdisait de montrer ses sentiments. Ça faisait gamin.

Dans les secondes qui suivirent, les groupes étaient déjà tous formés. Les affinités avaient parlé, et il ne restait quun étudiant sans groupe. Évidemment il intégra celui dAntoine et Marjolaine. Cétait Jonathan, un grand gars maigrelet et à lair niais. Mal coiffé. Il faudrait faire avec.

Marjolaine surprit une nouvelle fois Antoine à la fin du cours, quand elle laborda dans le couloir pour lui dire ses disponibilités. Étant donné lampleur du travail, il faudrait quils se voient fréquemment en dehors des cours pour le mener à bien. La Bibliothèque Universitaire sembla simposer comme une évidence : il y avait des coins isolés où la conversation à voix basse était possible. Cela ferait laffaire. Le jeune homme acquiesça et ils se mirent daccord pour se rencontrer laprès-midi même.

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A suivre…

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