Il est vingt heures à l’horloge de la voiture, France Info balance son jingle pour le journal du soir qui n’aura pour contenu que les inintéressants programmes de nos politiques pour les prochaines élections. Je me force à sortir un peu de ma torpeur causée par les interminables bouchons pour changer de registre. La roulette du commodo tourne, RTL2, un lancinant solo de guitare tiré d’un vieux live des Pink Floyd, parfait pour se replonger dans les pensées. J’augmente un peu le chauffage et active le massage des sièges. Ce gadget m’amuse toujours autant même après 6 mois. Pour fêter mon entrée en tant qu’associé dans le cabinet d’avocat pour lequel je travaille depuis 20 ans je m’étais payé le dernier heure de gamme Mercedes. Un vrai salon roulant bardé de nouvelles technologies, mais un peu "plan plan" selon mes amis, mais qui correspondait bien à ma vie finalement.
J’avais fêté mes 45 ans le mois dernier, je n’avais jamais changé de boîte depuis mon entrée dans le monde du travail. Je travaillais en tant qu’avocat spécialisé pour le compte de grosses entreprises. N’ayant pas eu d’enfant avec ma femme, Chloé, je passais énormément de temps au travail et je pouvais au moins me réjouir d’avoir maintenant mon nom sur la plaque du cabinet. J’avais d’ailleurs rencontré ma femme dans ce même cabinet à l’âge de 25 ans. Elle débutait aussi comme moi en tant que stagiaire. Une fille BCBG, de bonne famille, très fine, de grandes jambes et surtout un visage aux traits fins qui m’avait séduit immédiatement. Des cheveux noirs, un nez fin et légèrement recourbé, des yeux vert profond en amande et de fines lèvres sublimées par un rouge à lèvres intense. Nous avions eu un coup de foudre réciproque, avec un mariage très rapidement. A l’horizon des 30 ans le boulot prenant le dessus et l’impossibilité pour elle de concevoir un enfant avaient eu raison de notre jeune fougue. Nous avions continué nos carrières, et nous nous retrouvions aujourd’hui, 20 ans plus tard, comme beaucoup d’autres, s’aimant d’affection mais sans aucune flamme. Nous ne faisions l’amour plus qu’une fois par mois environ et cela donnait l’impression qu’elle faisait ça pour que je me vide plutôt que par plaisir. Elle me semblait froide comme une pierre, et je n’osais aborder le sujet de la sexualité. Je me réfugiais donc sur les sites de vidéos pornos ou j’allais sur des sites payants pour discuter avec des femmes et me branler sur des shows. Rien d’exceptionnel, mais le minimum pour survivre à ce manque de sexe.
Dans le profond siège massant je repensais à ma journée chez mon client et surtout à leur nouvelle recrue. Une jeune analyste qui m’a rappelé ma femme à l’époque, son portrait craché. Je suis resté de long moment à l’observer, un chemisier fin, des talons bleu pâle, un pantalon en soie très léger et assez large mais épousant à chaque mouvement les formes de ses fesses. J’avais deviné qu’elle portait un string, et je pouvais imaginer ses fesses, assez petites, légèrement molles avec ce qu’il faut de chair, sur un corps aussi fin que possible… Et me voilà dans ma voiture à bander encore devant cette image, imaginant bouffer ce petit cul frais… Ce soir j’irai sûrement me branler en pensant à elle quand ma femme dormira. Je rentrais un jour en avance de ma mission, et m’arrêtais donc à la supérette à côté de chez nous prendre de quoi me faire à dîner. C’était aussi une bonne excuse pour admirer la petite caissière. Une petite femme dans la trentaine toujours habillée de minijupe dont j’avais pu apercevoir quelques motifs de dentelles de culotte. Elle animait parfois mes séances de branlette, j’imaginais toujours ses belles culottes moulantes qui viendraient se frotter sur moi…
Le retour à la maison ce fût en pensant à toutes ces petites femmes que je croise dans la journée qui me donnaient bien envie. J’aperçus les lumières du séjour allumé, et restais 2 minutes dans le garage pour faire un peu redescendre mes envies primaires. Après avoir soufflé un coup je pris les escaliers pour rejoindre le bureau de l’entrée. Arrivé en haut je perçus des sons, puis des bribes de discussion, et une voix d’homme. Chloé n’était pas seule, et c’était plutôt anormal car nous n’invitions que très rarement. Je posais mon manteau doucement et fis quelques pas légers vers la porte du couloir. La discussion venait du salon, je penchais donc un peu l’oreille.
— Cela faisait longtemps Madame, l’attente était insupportable.
— Mon cher Geoffrey, je ne suis pas disponible tout le temps, et c’est moi qui fixe nos rendez-vous.
— Oh oui Madame, je ne remets rien en cause, je faisais part de mon envie de vous voir
— Bien mon chou, mais continue au lieu de parler.
J’étais très surpris et j’avais peur de comprendre, mais ce ne pouvait être ce que je pensais, moi et mon esprit un peu pervers imaginions sûrement trop. Les voix s’étaient éteintes mais des bruits me parvenaient. Des bruits d’eau. Je me concentrais encore plus sur ces sons. Non, des bruits humides ! Et de très légers gémissements !
"Merde ! Chloé me trompe, quel abruti je suis !" Je n’en revenais pas, l’image n’était pas utile, le son me disait la vérité… "Elle se fait sauter par un autre type !". Il fallait que je tire ça au clair, ou que j’essaye de comprendre mais je ne savais comment entrer dans le salon.
— Lèche-moi encore mon beau
Les ordres de Chloé étaient assez troublants, je ne la connaissais pas ainsi, et cela rendait la situation un peu plus incompréhensible.
— Oui Madame, vos pieds sont tellement bons et doux, je suis à vous.
— Bien Geoffrey, tu es bien obéissant, un bon chien à quatre pattes.
Quelle claque ! Chloé ne se faisant pas sauter, elle avait un soumis lui léchant ses pieds ! Les images s’entrechoquaient dans ma tête, la situation était folle, et mon énervement retombait bizarrement. J’imaginais ce type à ses pieds. Et je pouvais le comprendre, elle avait des pieds divins, un petit 37, une belle courbure, des chevilles fines, des ongles parfaits et vernis, et une peau extrêmement douce… Je les imaginais dans ma bouche, une chose que je n’avais jamais faite. Je bandais ! "Merde ! Ma femme est avec un autre et je bande". J’étais littéralement perdu. La discussion avait repris entre temps :
— Elles sont sublimes ses socquettes Geoffrey, je vais les enfiler pour te récompenser
— C’est seulement un petit présent pour vous… et j’ai imaginé vos pieds dedans toute la semaine. Ce nylon si fin sur vous, un régal.
J’étais comme ce Geoffrey, j’imaginais les pieds de ma femme dans des socquettes nylon. Et comme lui, j’étais comme un enfant devant des bonbons. Elle me faisait bander comme un fou…
Je les écoutais ainsi pendant de longues minutes, lui soumis à elle et elle prenant un pied pas possible à se faire lécher ainsi. Je pouvais deviner son plaisir dans sa voix. Et plus je les écoutais, plus ils me donnaient envie. C’était une impression très bizarre, mais savoir Chloé dominant cet homme me donnait furieusement envie. Et je ne pouvais contrôler ma main rentrant dans mon boxer.
— Tu es un bon soumis mon Geoffrey, ce cadeau me plaît vraiment, je vais te récompenser. Aurais-tu une envie ?
— Oh oui, toute simple, je n’oserais trop vous demander. Vous pouvez soulever votre jupe que j’admire votre culotte en vous léchant les pieds ?
— C’est tout ?
— Oui ma Maîtresse
— Bien c’est d’accord, mais dommage tu aurais pu voir mes belles lèvres humides, j’avais retiré ma culotte en arrivant du travail.
— C’est vrai ?
— Oui, dommage mon bon chien, ne bouge pas je vais la remettre, tu auras ce que tu as demandé.
Chloé se leva et ses pas approchèrent rapidement. J’eus à peine le temps de me cacher dans le bureau qu’elle passait déjà dans le couloir à mon niveau. Mon cur battait la chamade, ma main branlait mon sexe, cette situation était des plus folle. Chloé était finalement une jolie perverse dominatrice, quelle surprise… Je me faisais la situation dans ma tête, cet homme léchant un à un les orteils de ma femme, matant sa culotte humide, laissant deviner sa petite chatte serrée que je connaissais… Je me mettais aussi à la place de ce Geoffrey, quel délice… Délice que je ne pouvais apprécier sans me branler lentement, les yeux fermés, alimenté uniquement par ce que j’entendais, complètement absorbé…
Ce que j’entendis d’un coup me figea sur place, Chloé était de retour dans le couloir et elle s’arrêta net :
— Marc ! Que fais…
Mon prénom me glaça le sang. Chloé m’avait vu, la glace de l’entrée m’ayant dévoilé sur le retour de Chloé. Je la sentais aussi gênée que moi. Une expression que je n’avais jamais vue sur son visage. Durant une dizaine de secondes elle me fixa, sans dire d’autres mots. Puis son regard descendit et elle vit que j’avais mon pénis en main.
— Que fais-tu ?!
— Heu, je rentre…
— Non ! Là avec ta main !
— Bah, en fait…
Je cherchais mes mots, gêné et ne sachant que raconter surtout…
— Ne me dis rien, je constate par moi-même.
Je sentais que sa peur d’il y a quelques secondes était retombée en me voyant ainsi. Elle avait compris que je n’irais pas lui faire de scène, voir plus, que j’étais consentant.
— J’imagine que tu nous as entendus… Tu aimes apparemment.
— Heu, oui… heu, en fait…
— Arrête.
J’étais encore sous le choc de m’être fait attraper, et son ton sec n’aidait pas à me mettre plus à l’aise. J’avais l’impression d’être un tout jeune adolescent qui se découvre.
— Soit tu pars et on nen reparle plus, soit tu viens.
Je n’eus pas besoin d’exprimer mon choix, l’envie, l’interdit et le ton autoritaire de Chloé m’avaient fait faire trois pas vers elle. Je remis mon pantalon et elle me prit la main pour me diriger vers le salon.