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Une nouvelle voisine – Chapitre 1




Un petit camion de déménagement bloquait l’allée quand j’arrivais chez moi en revenant du travail. Tout en me garant, je vis que toute une famille s’activait pour monter cartons, meubles et literie dans le petit appartement jouxtant le mien. Je saluais courtoisement les parents qui étaient plus âgés que moi, m’effaçait devant le fils adolescent qui semblait pris d’une frénésie de course au carton et rentrais enfin chez moi.

Je me changeais et sur le chemin de la douche, jetais un il par la fenêtre. Une toute jeune femme qui devait être ma nouvelle voisine saluait les parents et sans doute son frère puis les regarda partir.

J’eus le temps de noter qu’elle avait les cheveux noirs et courts, une silhouette fine que dévoilait un jeans noir serré et portait une veste courte avant qu’elle ne se retourne et croise mon regard.

Je lui souris machinalement et elle me fixa si intensément que je me retirais de la fenêtre et repris mes activités.

Je me douchais en songeant à ce regard sombre, intense, ces yeux brûlants dans un visage un peu pâle et me fis la réflexion qu’avec une jeune femme aussi jolie habitant ici, il allait sans doute y avoir un défilé de soupirants.

Je m’essuyais avec une des grandes serviettes moelleuses que j’affectionnais, me contemplant dans la grande glace de la salle de bain. Face à moi se tenait une jeune femme de 26 ans, de taille moyenne, un corps longiligne que j’essayais d’entretenir du mieux que je pouvais par de longues séances de footing, des cheveux bruns mi-longs, un visage clair, un nez que je qualifierais de mutin et de grands yeux noisette qui me scrutaient. Je pris mes seins en coupe, ni trop petits, ni trop grands, des aréoles petites et roses, un joli triangle brun bien taillé ornait mon entrejambe Hmm, oui une fille simple et normale qui vivait sa petite vie avec les cartes qui lui avaient été données.

Ma vie simple reprit son cours après le week-end. Travaillant dans une grande maison d’édition, j’étais chargée de découvrir de nouveaux talents tout en assurant aussi le contact et la promotion des auteurs maison. J’avais la maîtrise de mon emploi du temps et énormément de nourriture intellectuelle. J’allais au travail à vélo, près de la grande cité étudiante qui bordait le parc et quand, comme ce jour-là, il faisait beau, je me disais que tout allait bien. Oh, ma dernière aventure amoureuse datait un peu mais j’avais la satisfaction d’avoir su distinguer à temps le caractère de mon dernier ex-petit ami.

Aussi, même l’annonce de grands travaux sur la route qui allaient m’obliger à prendre la voiture quelque temps n’entama pas ma bonne humeur. J’avais croisé deux ou trois fois ma nouvelle voisine et nous avions échangé les politesses d’usage même si j’avais toujours la sensation d’être scrutée par le rayon laser de ses yeux. Elle était très jolie, tenante d’un style étudiante un peu gothique par le biais de tenues sombres mais seyantes.

Je fus un peu surprise quand elle m’aborda ce matin-là pour me demander si je pouvais la prendre comme passagère quelque temps, son bus pour le campus faisant un trop grand détour. J’acquiesçais sans difficulté tant j’étais contente d’un peu de nouveauté dans ma vie. Nous échangeâmes quelques banalités sur la ville et le trajet, une conversation ma foi assez agréable même si entrecoupée de quelques silences quand des personnes se découvrent doucement.

Au moment de sortir, elle se tourna vers moi, posant machinalement sa main sur mon genou, me remercia et confirma l’heure de retour pour le soir.

Je ne fis pas, n’osais pas, de réflexion quand ce machinalement se répéta le soir même puis lors des trajets du lendemain. Sandrine était jeune, tactile, embarquée dans nos conversations qui devenaient plus intéressantes chaque jour.

Le lendemain, ce fut au bout d’un bon kilomètre qu’elle posa sa main sur mon genou, avant de commencer à parler. Le geste était si naturel, si dans le feu de la discussion que je n’osais pas lui dire que le contact me gênait un peu tant sa paume de main me semblait brûlante. Et puis, et puis chaque jour elle posa sa main sur mon genou, plus tôt et plus bas. Je devenais folle, attendant ce contact avec fébrilité, tâchant de deviner quand elle oserait le faire, où elle oserait placer sa main. J’avais quand même compris que c’était purement intentionnel de sa part, mais je n’arrivais pas à lui dire quoi que ce soit. Comprenez-moi, je n’étais pas une oie blanche, une frustrée à vivre seule avec dix chats, mais son attention, son naturel, son… Oui, son charme ; je me sentais au bord d’un précipice, me demandant ce qui me prenait. Hésitant à la remettre à sa place, ou lâchement à démarrer devant elle ; je dormais mal ; n’osant m’avouer que je tombais doucement sous son charme. D’ailleurs que voulait-elle ? Elle agissait si naturellement et en même temps c’était tout sauf anodin.

J’en devenais tendue, nerveuse comme quand on sent que sa vie change, j’essayais d’analyser ce qui m’arrivait. Surtout, avouons-le, je commençais à fantasmer sérieusement sur elle. Ainsi, un soir sa main était posée au bas de ma cuisse, le bout de ses doigts carrément sur le haut du pubis. Cette main qui ne bougeait pas, si chaude, conjuguée à une conversation sur l’histoire des Templiers, faisait que j’avais un mal fou à gérer la route.

Une fois chez moi, je me retrouvais sous la douche, totalement excitée, jouant avec le jet d’eau multiréglable, affalée dans le bac, passant le jet continu doux, sur mes lèvres intimes, puis l’eau pulsée sur mon petit bouton rose gonflé avant de continuer avec le jet soufflé moussant (mon préféré ). Je me fis jouir tout en me caressant les pointes des seins avec frénésie, incapable de me sortir Sandrine et son regard intense de la tête.

C’est l’eau froide qui me chassa de la douche. De la douche mais pas des envies… Même pas sèche, je me ruais sur mon lit, récupérant au passage mon gode vibrant dans ma table de nuit (hé, je suis une femme moderne) et me fis jouir en me caressant, me pistonnant le vagin comme une forcenée, murmurant des " Va- Sandrine encore, encore " enfiévrés.

Je me réveillais au matin, hagarde, les traits défaits, ignorant le compte des orgasmes que je m’étais donnés ; résolue à reprendre mon destin en main, à ne plus être passive. Vu pieux puisquà peine le départ pris, Sandrine se pencha un peu vers moi et posa carrément sa main sur mon pubis. Ses yeux dans les miens, me mettant au défi de dire quoi que ce soit. Le reste du trajet se fit dans un silence assourdissant, je sentais des vagues de chaleur pulser de sa main, mon corps brûlait mais ce ne fut pas le pire…

Non, le pire fut que quand elle sortit de la voiture et me fit : – Moi aussi je suis trempée…

Avant de tranquillement repartir vers ses cours.

Est-ce nécessaire de préciser que je fus totalement improductive au travail !

Le soir, garée sur notre lieu de rendez-vous taxi, j’attendais, tendue, nerveuse, tremblante, me sentant comme une ado attendant son premier flirt. Je me morigénais : – Karine, tu as bientôt trente ans, une vie d’adulte, ressaisis-toi, parle-lui. Cest une gamine !

J’en fus à nouveau totalement incapable, un vrai lapin prit dans la lumière des phares, fonctionnant en mode purement automatique. Et encore une fois la scène se répéta, elle posa main sur mon entrecuisse, parlant d’histoire romaine tout en tapotant quasi imperceptiblement sur mon jean. Je dis quasi, car je ne sentais que cela, amplifié de multiples fois. La dichotomie entre son geste et notre discussion était voulue et l’impossibilité d’enlever mes mains du volant en raison de la densité de circulation me faisait me sentir à sa merci. Quand elle sortit de la voiture, elle me regarda, passa son index sur mes lèvres tremblotantes et lâcha : – Mets une jupe demain.

Je restais pantoise dans la voiture.

Une fois, seule dans mon appartement, enfin, osons le dire, une fois un peu calmée sexuellement, je réussis à réfléchir. Oui j’étais totalement sous son charme, oui j’étais accro, oui je me sentais vraiment moi en ayant des sentiments, du désir pour une femme. C’était comme si en acceptant je me sentais moi-même. Je savais que j’avais toujours été différente et, sans réussir, sans oser mettre un nom sur cela, je m’étais bridée durant tant d’années, enfouissant sous une volonté de fer ces regards vers des corps de même sexe, ces pensées qu’on m’avait inculquées comme impures. Quelles idioties. On est ce qu’on est et se nier soi-même, se refuser le bonheur était si triste et si difficile. Moi qui par pure volonté m’étais dissociée de ma véritable personnalité je n’arrivais pas à réagir. Je n’allais pas me laisser mener par le bout du nez, je ne mettrais pas de jupe na !

En montant dans ma voiture le lendemain matin, celle-ci remonta largement sur mes cuisses, exposant la dentelle de mes dim-ups…

En voyant ses yeux fixés sur mes cuisses, comme un hypnotisé devant un gourou, j’osais ; oui, j’osais enfin et je profitais d’un arrêt au feu rouge pour poser ma main sur sa cuisse. Et en fus récompensée par un petit gémissement qui en disait long sur l’état de ma passagère. Ce petit soupir fut comme un signal pour moi. J’étais donc capable moi aussi de lui donner des sensations, de la faire se tendre, de la rendre pleine d’envie. Je tapotais doucement le haut de sa cuisse du bout de l’index puis traçais des petits cercles sur le haut de celle-ci. Arrivées à notre but, encouragée par ses gémissements toujours plus rapprochés et plus forts, je mis ma main juste au-dessus de son entrejambe et, la regardant dans les yeux, tapotais rapidement de mon index l’endroit stratégique…

Son souffle se fit rauque, sa poitrine menue se soulevait de plus en plus rapidement et ses yeux se fixèrent dans les miens, devenant plus brillants, plus sombres chaque seconde.

Quand je la sentis basculer, je stoppais d’un coup et lui dis d’un ton rauque.

— Allez à ce soir !

D’accord la laisser au bord de l’explosion était une petite vengeance mais elle m’avait tant échauffée ces derniers jours et puis… Je savais que cela allait se payer plus tard…

Déjà je passais une journée interminable, perdue dans des pensées toujours plus érotiques, tentant de me concentrer sur des romans ou plutôt des biographies déguisées de vie sans saveurs, sans reliefs, une journée insipide quoi. Ou plutôt une journée de travail insipide car, une fois celle-ci finie…

Le trajet retour s’effectua sans un mot, dans une atmosphère oppressante, moite, lourde de tension, mais une tension comme celle qui précède les plus grands orages, les plus grandes tempêtes. Mon corps me criait son désir, j’avais l’impression que mes pointes de seins allaient transpercer mon t-shirt et un regard prétexte dans le rétroviseur, me permit de voir que Sandrine était dans le même état que moi.

Une fois arrivées, elle me suivit sans rien dire dans mon logis et je refermais la porte derrière elle. A ce moment, comme on dit dans les romans, l’air crépitait d’électricité entre nous et quand on se jeta l’une sur l’autre ce fut effectivement l’explosion.

Une liane se colla à moi, liane que je repoussais contre le mur avec force pour la maintenir, coinçant ma cuisse entre ses jambes, pendant que ses mains tiraient mes fesses vers elle, comme si nous voulions nous fondre l’une en l’autre, nous embrassant à perdre haleine, sauvagement, comme un baiser de fin du monde, avant que tout ne s’embrase.

Nos mains virevoltaient sur le corps de l’autre, pétrissant, caressant, empoignant, tant la passion nous animait. Un ballet endiablé s’était engagé entre nos langues, nos lèvres pressées l’une contre l’autre, nos corps en fusion si serrés qu’aucun atome ne pouvait passer entre nous. Bruits sourds, primaux, halètements, instants sauvages ou enfin, on se laisse aller à être vraiment soi-même et où ne comptent plus que les sentiments les plus forts.

Je sentis à peine qu’elle déchirait mon tanga, trop occupée à arracher sa chemise pour atteindre sa poitrine. Oh ! Nul soutien-gorge pour bloquer mes caresses sur ses petits seins durs aux tétons pointés vers moi. Ses mains empoignaient mes fesses, passant partout, me donnant l’impression que plusieurs mains s’activaient sur mon corps.

Je parvins je ne sais comment, à quitter sa bouche entre deux baisers pour happer un téton et le mordiller, le lécher dans une frénésie de plaisir.

Je la sentis se raidir, toute de tension et, dans le même temps, introduire un doigt dans mon intimité ruisselante qui me fit à moitié m’effondrer tant le plaisir était fort, tant la sensation d’être enfin moi était forte.

Je ne sais plus comment nous nous retrouvâmes presque au sol, est-ce mes jambes qui flanchèrent, les siennes ? Le plaisir qui nous terrassa ? Je l’ignore

Je sais juste que cela nous permit de reprendre vaguement conscience, de rassembler un peu de force pour nous traîner sur le canapé du salon tout proche, ma chambre se situant dans mon esprit à des années-lumière de nous et de l’urgence qui nous animait. Les trois mètres à faire pour nous effondrer dans mon vieux canapé douillet furent les plus longs de mon existence, mais ces trois mètres furent aussi le déplacement le plus sensuel, le plus excitant de celle-ci…

Le chemin fut aussi semé d’embûches, la colline où je perdis les derniers restes de mon tanga, la montagne où son jeans la quitta enfin, le précipice où elle perdit sa petite culotte, le ravin où mon t-shirt fut perdu et enfin, l’Everest où mon soutien-gorge fut ouvert et écarté.

Quel chemin épique que celui qui nous conduisit sur mon canapé où on s’affala comme deux créatures marines sur une plage après l’ouragan.

Mais la tempête n’était pas finie et nos mains, nos langues continuaient la sensuelle bataille. Je caressais sa petite chatte, le fin triangle soyeux qui conduisait à une ouverture inondée, avant d’y plonger rapidement deux puis trois doigts en une frénésie de désir !

Elle n’était pas en reste, me donnant le même plaisir un peu brutal que nos corps, nos esprits enfiévrés par toute cette attente désiraient tant. Pendant que je happais un peu d’air, elle en profita pour saisir mon téton érigé avec sa bouche, mordillant, léchant, bavant sur mon sein juste échappé de mon soutien-gorge pendant sur le côté.

C’était si bon, si extatique, comme le navigateur qui rentre d’une circumnavigation pleine de tempêtes, mais d’un tour de la terre qui aurait pris plus de vingt ans…

Oh Ulysse comme je te comprends maintenant !

Nos corps moites, en sueur, nos rapides regards enfiévrés, des caresses toujours plus excitantes qui font monter le plaisir, ses lèvres gonflées, ma lèvre un peu saignante dans un choc avec une de ses dents, ses doigts magiques, sa petite grotte dégoulinante, son odeur, son goût sur mes doigts, sur ses doigts, nos saveurs mélangées, ce plaisir qui monte, qui monte, cette certitude que non, jamais je n’ai ressenti quelque chose de si fort, et qu’en même temps que ce n’est que le commencement.

Nos corps qui se frottent, se frottent, nos mains, nos doigts partout, et puis, nos yeux qui se trouvent, se fixent, se perdent l’une en l’autre, et enfin, enfin, cette délivrance mutuelle dans un grand cri partagé.

Un grand cri d’amour qui n’est que le début et nous laisse dans les bras l’une de l’autre, dans la plénitude d’être enfin rentrées au port.

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