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Drôle de rencontre dans une discothèque – Chapitre 1




Ce soir nous avons décidé daller danser. Sonia et moi adorons ça, nous pouvons danser des heures durant, non-stop. Nous nous sommes rendus dans une discothèque « le Byblos » située à une trentaine de kilomètres dAlençon car nous sommes venus passer ce long week-end dautomne dans notre maison du Perche.

Le club est dans une grande et somptueuse bâtisse en pierre. Cest un ancien moulin qui a été restauré. Nous entrons.

— Bonsoir !

— Bonsoir ! Veuillez entrer je vous prie.

Après avoir déposé nos affaires au vestiaire, nous pénétrons à lintérieur. La musique bat son plein.

La discothèque est plutôt spacieuse et le décor est accueillant. Déjà, sur la piste beaucoup de monde se trémousse. Une majorité de personnes avec une moyenne dâge de 30 à 35 ans, constitue la clientèle plutôt hétéroclite. Quelques personnes que lon pourrait qualifier dâge mûr sont regroupées avec quelques jeunes sur des banquettes à proximité de la piste. On dirait quils sont là pour fêter quelque chose ensemble.

Sonia et moi, après avoir pris une consommation au bar, essayons de trouver une place pour nous asseoir.

Sonia pose son verre sur une petite table qui semble inoccupée puis va rejoindre la piste.

Finalement, je repère deux poufs libres près dune petite table où un homme est assis. Habillé dun jean et dune jolie chemise noire, il doit approcher de la cinquantaine. Cest un bel homme à lallure distinguée.

Je lui demande :

— Ces deux places sont libres ?

— Oui, vous pouvez vous y installer, dit-il en me souriant

— Merci !….Il y a une bonne ambiance ici.

— Oui et ce soir cest un peu spécial. Cest la première fois que vous venez ici ?

— Oui ! Répondis-je. Pourquoi mavez-vous dit que ce soir cétait spécial ?

— Parce que nous sommes venus fêter les 18 ans de mon neveu. Il y a tous ses amis et aussi sa famille.

Il me désigna son neveu, un garçon plutôt beau gosse en train de se déhancher au milieu de la piste, entouré dune bande de jeunes dont certains me semblaient passablement éméchés.

Pendant ce temps Sonia se déchaîne sur la piste. Elle se dirige vers un des deux podiums de danse. La musique est vraiment entrainante. Jai envie daller danser. Au moment où je mapprête à me lever, mon voisin me demande :

— La femme qui est sur le podiumcest votre compagne ?

— Cest ma femme, répondis-je avec un brin de fierté.

— Je men doutais un peu, je vous ai vus arriver ensembleJe peux vous dire quelque chose ?

— Oui, je vous en prie.

— Votre femme est très belle et elle danse merveilleusement bien.

— Merci pour elle, cest gentilje ne manquerai pas de lui dire.

— Je suis venu aussi avec ma femme. Je crois quelle est partie danser sur la petite piste de danse, de lautre côté.Tenez justement je laperçois au fond, la voilà qui revient.

— Bon, je vais vous laisser tranquille entre vous, dis-je en me levant.

— Non, sil vous plait, restez avec nous, comme ça on pourra faire les présentations.

— Si vous y tenezpourquoi pas.

La femme qui sapprochait était une belle femme plantureuse, brune avec des cheveux mi- longs. Entre deux âges, je dirais la petite quarantaine. Elle portait un chemisier presque transparent qui laissait deviner des jolis petits seins bien fermes. Un jean noir ultra moulant mettait en évidence ses belles jambes fuselées interminables, son joli cul bien rebondi et sa vulve qui était comprimée dune manière provocante. Elle se planta à environ un mètre devant moi en prenant une position un peu aguichante. Son visage était angélique et son corps était dessiné de façon harmonieuse. Elle était ce que jappelle, un beau canon. Elle me jeta un regard appuyé. Intuitivement, je su que cette petite bourgeoise provinciale aimait le sexe, cétait une évidence pour moi et je me trompais rarement sur ce point. Je pense que tous les mâles alpha, dont je fais partie, ont ce don de « lecture » et cette capacité à voir dans le cur des femmes.

— Asseye toi ma chérieça va tu as bien dansé ? fit son mari.

— Oui, je me suis bien défoulée. Je me repose un peu et jy retourne. Jai soif, dit-elle en prenant son verre. Tu as vu la femme qui est sur le podium ?jadore comment elle danse, on dirait quelle a ça dans la peau et en plus elle est très charmante.

— Oui, bien sûr ma chérie, je narrête pas de la regarderje la trouvecomment direfascinante et mystérieuse, elle dégage quelque chose de très fort.

Puis se tournant vers moi :

— Cestcest la femme de monsieur.

Elle, me regardant :

— Ah oui ? Eh bien félicitations votre femme est très belle, me dit-elle avec un regard coquin.

— On pourrait peut-être se présenter ? dit son mari. Moi cest Tristan.

— Et moi je mappelle Armelle, fit-elle avec une voix minaude

— Enchanté. Cest un joli prénom Armelle, jaime beaucoup. Je mappelle Luigi. Tiens voilà ma femme qui revient

— Tu as encore mis le feu au parquet, ma chérie ! Viens tassoir près de moi, je vais te présenter à mes voisins. Voici Armelleet Tristan, avec qui je viens de faire connaissance.

— Je suis ravie. Moi cest Sonia.

Armelle, balaya Sonia de bas en haut avec des yeux qui en disaient long sur ses intentions cachées :

— Vous dansez divinement bien et puis je vous trouve très belle. Dailleurs vous êtes beaux tous les deux. Vous formez un joli couple.

— Merci cest gentil, lui répondit Sonia.

Tristan proposa :

— On pourrait se tutoyer, dans une ambiance comme ce soir, cest plus sympa.

— Pas de problème, dit Sonia.

— Oui ça sera plus cool, acquiesçais-je.

— Vous allez souvent danser dans des discothèques comme celle-ci ? demanda Tristan

Me demandant bien où il voulait en venir, je lui répondis :

— Nous aimons danser et nous y allons souvent. Sonia a vraiment la danse dans la peau. Mais habituellement nous nallons pas dans des discothèques « conventionnelles ».

— Que veux-tu dire Luigi ? Que toi et Sonia vous allez dans des discothèques non conventionnelles ? Cest quoi au juste, des clubs privés ? questionna Tristan.

Armelle, qui na pas perdu un brin de la conversation :

— Voyons Tristan, tu ne comprends pas que Luigi veut dire quils fréquentent plutôt des clubs euh disons, libertins. Cest bien de ça dont il sagit Luigi ?

Jétais un peu surpris par laudace et la perspicacité dArmelle.

— Tu as vu juste Armelle. Effectivement nous allons souvent dans des clubs libertins. Dailleurs nous en connaissons pas mal, on pourrait vous en conseiller ou même pourquoi pas, y aller un jour ensemble. Dis-je dun ton hardi.

    Tristan se montra de plus en plus intéressé :

— Cest super de rencontrer des personnes comme vous car au moins, vous assumez pleinement vos choix et votre sexualité. Ça veut dire aussi que lon peut parler avec vous dune manière plus libre.

— Oui Tristan, tu peux parler librement avec nous. Nous sommes anticonformistes et nous navons aucun tabou, tant quil y a du respect de nous-mêmes et des autres, dis-je avec assurance.

Sonia se lève et propose à Armelle daller danser avec elle. Elles rejoignent la piste et elles commencent à onduler au rythme de la musique. Elles sont belles toutes les deux, leurs corps sexpriment avec une grâce presque érotique. Plusieurs hommes, jeunes et moins jeunes sapprochent delles comme aimantés par leur sensualité.

Tristan sembla pensif, puis :

— Luigi, je voudrais te parler de quelque chose. Dune chose dintime qui nous concerne Armelle et moi. Il sagit de notre couple ou plutôt de son fonctionnement. A ce stade je te demande juste de mécouter et de rester discret sur ce que je vais te dire.

— Oui, vas-y je técoute, tu peux compter sur ma discrétion.

— Eh bien voilà : avec ma femme, je pratique le candaulisme. Cest un besoin vital pour moiet pour nous. Je ne trouve mon épanouissement sexuel quau travers de cette pratique et de plus ma femme y prend un réel plaisir. Pour cela, nous recherchons exclusivement des couples. Nous avons bien essayé avec des hommes seuls mais je narrive pas à me lexpliquer, ça provoque chez moi comme un blocage. Et puis Armelle est un peu bi et tendance SM.

— Où veux-tu en venir Tristan ?

— Eh bien, pour tout te dire, ce nest pas très facile de trouver un couple qui corresponde à nos critères. Nous sommes un peu exigeants, nous voulons des personnes plutôt bien physiquement, sympas, agréables, respectueux, qui prennent soin delles et bien élevées. Tu vois ce nest pas simple. Nous avons essayé de passer des annonces sur des sites spécialisés mais après des correspondances virtuelles qui sétaient plutôt bien passées, nous avons eu plusieurs déceptions en rencontrant physiquement les personnes.

— Je comprends. Et après ?

— Eh bien je ne vais pas y aller par quatre chemins : voulez-vous toi et Sonia, venir avec nous, chez nous ? Vous êtes sympas, charmants, en gros vous nous plaisez beaucoup.

— Tu prends cette décision seul Tristan, sans même en parler à ta femme ?

— Sois rassuré. De ce côté-là, jai carte blanche, elle me fait totalement confiance dans mes choix. Et puis Armelle est un peu soumisecest son jeu à elle.

— Moi je nai pas carte blanche, il faut que jen parle à Sonia. Cest vrai que nous sommes toujours prêts pour vivre de nouvelles expériences, mais ces décisions nous les prenons toujours à deux.

Je me lève, puis je vais rejoindre Sonia sur la piste. La prenant par le bras je lentraîne hors du dance floor :

— Viens avec moi, je dois te parler.

Je lui relate toute la conversation que je viens davoir avec Tristan. Puis elle me dit :

— Allons le voir mais je vais aussi demander à Armelle de venir, il faut quelle soit là.

Tous les trois, nous rejoignons Tristan, puis Sonia lui dit :

— Luigi ma tout raconté. Cest vraiment sérieux cette proposition ?

Cest Armelle qui répond en prenant la main de Sonia :

— Oui Sonia, cest très sérieux et cest important pour léquilibre de notre couple. Vous verrez vous ne regretterez rien, on sera aux petits soins pour vous. Vous pouvez nous faire entièrement confiance. On vous trouve vraiment attachants. Et puis Luigi, jose le dire, jai très envie de toi.

Dun ton un peu sérieux, je dis :

— Attention, nous ne voulons pas dattachement. Vous êtes beaux tous les deux, sympas, vous nous plaisez aussi. Mais quoi quil se passe cette nuit, ça en restera là. Pas de téléphone, pas de mail. Après on oublie. Cest la règle que nous nous sommes donnée en fréquentant les clubs libertins. Il faudrait quil y ait quelque chose dexceptionnel qui se passe pour que lon puisse envisager de garder un contact. A vrai dire, ça nous est arrivé une seule et unique fois. Lorsque dans un club libertin, nous avons échangé nos coordonnées avec un couple exceptionnel avec qui nous avons tout de suite ressenti un lien très fort, quelque chose dauthentique et intense, aujourdhui ils sont nos amisà ce moment, je ne pus mempêcher davoir une pensée très forte pour Floriane et Francisco.

Sonia prit la parole :

— Luigi et moi sommes daccords, on est prêt à aller avec vous.

— Eh bien partons ! Rétorqua Tristan.

— Vous allez suivre notre voiture, cest à une quinzaine de kilomètres dici, enchaîna-t-il.

Nous nous levâmes pour nous diriger vers le vestiaire. En passant Armelle et Tristan allèrent faire quelques bisous à la famille pour leur dire au revoir.

Une fois dehors, nous rejoignons notre voiture. Nous apercevons Armelle et Tristan qui montent dans leur imposant 4X4. Leur voiture démarre et sengage vers la sortie du parking, nous les suivons. Après une petite demi-heure de routes sinueuses à travers la campagne, le Porsche Cayenne sengouffre dans une impasse menant à un énorme portail en fer forgé. Il coulisse et derrière nous apercevons un joli manoir normand. Cest leur maison. Nous entrons, nous garons notre voiture puis nous les rejoignons à lentrée.

Lintérieur est plutôt cosy et joliment décoré. Nous suivons Tristan et Armelle, nous pénétrons dans un immense séjour cathédral. Ils nous invitent à nous asseoir dans un grand canapé beige en cuir qui trône au milieu de la pièce. Sur le mur en face, des braises rougeoient dans une grande cheminée en pierre. Tristan jette quelques bûches dans lâtre, et le feu repart en crépitant.

Il quitte la pièce puis après quelques minutes dabsence, il revient avec un seau à champagne et quatre coupes en cristal. Il ouvre la bouteille et nous sert à chacun du nectar pétillant. Il sassoie puis il dit :

— Maintenant il faut que jexplique les règles.

Sonia et moi échangeâmes un regard interrogatif.

— Ecoutez-moi bien, reprit Tristan. Nous allons jouer tous les quatre, et je serai le maître du jeu. Cest moi qui donnerai les consignes, vous ne ferez que ce que je demande. Nayez crainte Sonia et Luigi, je ne vous demanderai rien qui ira à lencontre de vos envies ou de vos pratiques. Mais si cétait le cas, il suffira simplement que vous me dites non. Quant à toi Armelle, tu sais ce que jattends de toi. Je veux que tu sois encore plus chaude que dhabitude et que tu laisses exploser tous tes fantasmes.

— Oui chéri, ce soir je suis très excitée, jen mouille déjà. Et puis nos deux tourtereaux sont tellement mignons, jai envie de les croquerhuummm !!

— Bien, dit Tristan.allons dabord nous doucher.

Nous nous levâmes, puis Tristan nous guida vers une salle de bain :

— Vous allez aller tous les trois prendre une douche, pendant ce temps jirai dans une autre salle de bain, jaurai ensuite à faire quelques préparatifs et je viendrai vous chercher.

Nous entrons dans la salle de bain. Elle est très luxueuse. Dans un angle une baignoire balnéo encastrée et entourée de galets est prête à nous accueillir. Finalement, nous optons pour la douche italienne, elle est immense, nous pouvons facilement y tenir à quatre.

Nous nous déshabillons. Armelle et Sonia portent toutes deux, de la lingerie affriolante. Ce soir jai de la chance, je vais prendre une douche avec deux sirènes. Je sens déjà le désir monter en moi.

Au moment de rentrer dans la douche, je remarque deux piercings sur le corps dArmelle, un au nombril et un autre sur la grande lèvre de son sexe. Dans le creux de ses reins, juste au-dessus de la raie de ses fesses, il y a un beau tatouage, cest la calligraphie du OM, le son primordial. Cest vraiment très joli. Comme Sonia, elle porte une chaine de taille en or. Je trouve tout cela très sexy.

Le jet presque chaud qui tombe en pluie, nous fait du bien. Leau dégouline sur nos corps. Je savonne tour à tour Sonia et Armelle. Je les frotte doucement, je les caresse avec volupté. Je mattarde sur les seins, les fesses, je glisse mes mains entre leurs cuisses. Elles prennent un plaisir évident. Pour moi cest un moment de bonheur que jaimerai prolonger. Armelle approche son visage du mien, elle embrasse ma bouche, en empoignant ma bite en érection dune façon presque autoritaire.

— Je vais la laver, il faut que je la lustre bien avant quelle me défonce tout à lheure.

— Attention den prendre bien soin, cest un bijou précieux auquel je tiens beaucoup, ajouta Sonia en minaudant.

Armelle, menduisit de gel douche et me frotta le corps des pieds à la tête. Elle me caressa le cou, le torse, le ventre, les cuissesPuis elle revint sur ma verge, mes testicules quelle léchouilla au passage, elle fit des aller retours en me passant ses doigts dans la raie des fesses. Quelle petite salope ! Pensais-je. Puis elle entreprit de me faire une fellation. Elle maspira le gland puis la verge toute entière, elle commença un lent va et vient avec ses lèvres. Cétait divin !

Soudain, nous entendîmes frapper à la porte, qui sans attendre, souvritTristan entra. Il était vêtu dun peignoir blanc.

— Maintenant je crois quil est temps dy aller ! Dit-il dun ton sans ménagement.

Nous sortîmes de la douche, nous nous séchâmes puis nous enfilâmes un peignoir. Nous le suivîmes en empruntant un long corridor. Après avoir parcouru une dizaine de mètres, il sarrêta devant une des nombreuses portes. Elle était fermée. Tristan sorti un trousseau de clés et louvrit.

— Entrez ! dit-il.

La pièce était une vaste chambre avec en son centre, un grand lit rond qui devait faire plus de deux mètres de diamètre. Il était recouvert dune couverture en velours rouge carmin sur laquelle étaient disposés quatre coussins noirs. Une dizaine de bougies parfumées diffusaient une clarté apaisante et dégageaient une odeur sensuelle. Sur les murs couleur bleu nuit, il y avait des dizaines de tableaux représentant des couples enlacés dans les différentes positions du Kamasutra. Quelques statues érotiques étaient posées à même sol. Accolée à un des murs, une banquette en cuir noir et un fauteuil Emmanuelle en osier donnaient un air voluptueux à cette pièce. Enfin dans le fond, une ouverture sans porte en forme darche menait à un petit hall qui donnait directement à une salle de bain privative de type mauresque. Dans un recoin il y avait un petit réfrigérateur.

On pouvait sans risque de se tromper, dire à quel usage était destinée cette chambre : cétait un endroit voué à tous les fantasmes sexuels. Une chambre des plaisirs.

Tristan se dirigea vers un petit meuble il louvrit, manipula une télécommande puis une musique lounge se répandit dans la pièce. Cétait de la musique de Claude Challe, un des princes originels du célèbre Buddha bar de Paris, des sons érotiques et envoutants. Je suis un vrai fan de cette musique sur laquelle Sonia et moi faisons souvent lamour.

— Jai programmé trois heures de musique non-stop, dit-il fièrement.

— Maintenant, enlevez vos peignoirs, ajouta-t-il en sasseyant dans le fauteuil.

Lui était déjà nu. Il commençait à se caresser.

— Luigi sil te plait, va tasseoir dans le canapé, ordonna Tristan dune voix presque militaire. Et quoi quil arrive, je ne veux pas que tu te touches ! Bien que nétant pas habitué à recevoir des ordres de cette façon, je mexécutai sans broncher, en jouant le jeu quil avait instauré.

— Sonia et Armelle, je voudrais que vous dansiez en vous caressant mutuellement, je veux que ça soit chaud, très chaud, puis lorsque je vous le demanderai vous irez vous allonger toutes les deux sur le lit, enchaîna-t-il.

Les deux femmes commencèrent une danse lancinante au rythme de la musique érotique qui avait envahi la pièce. Armelle prit les choses en main, tout en ondulant son corps parfait, elle sapprocha de Sonia qui était déjà à fond dans la musique et qui se caressait la vulve. Leurs mains se baladaient en sattardant sur leurs sexes. Parfois un doigt ségarait et sinsérait dans une fente ou un trou intime. Leurs lèvres se rejoignaient, se baisaient. La lueur des bougies vacillait sur leurs corps qui se mouvaient dans une chorégraphie très sensuelle. Jétais très excité par ce spectacle de toute beauté. Corps enlacés, corps perdus dans les nymphes du plaisir. Je percevais ce plaisir qui montait en elles, les lèvres se mordillaient et je devinais des petits gémissements qui en sortaient. Leurs chattes brillaient tant elles étaient humides. Je bandais de désir et lenvie me démangeait de me caresser la vergemais cela mavait été interdit par Tristan.

— Maintenant, allez sur le lit, leur dit Tristan. En disant cela, il avait empoigné sa bite à pleine main et commençait des petits va et vient, doucement, tout doucement.

Il était confortablement installé dans son fauteuil, le cul enfoui dans un coussin et tout en continuant à se masturber délicatement, il sadressa à moi :

— Luigi, peux-tu aller dans la petite pièce située avant lentrée de la salle de bain, sil te plaît ? Il y a un frigo et à lintérieur, une bouteille de champagne. Ramène-la ici avec une coupe. Merci.

Je me lève et me dirige vers le fond de la chambre pour accéder au frigo. Je reviens et je me plante devant lui.

— Et maintenant, je fais quoi ? demandais-je

— Dabord tu commences par me servir une coupe de champagne.

Pendant ce temps, les filles ne faisaient même pas attention à ce que nous faisions car elles étaient totalement absorbées par leur ballet érotique. Elles étaient enlacées, sembrassaient, se léchaient, se pelotaient, leurs corps embrasés ondulaient sous leffet des caresses de leurs mains qui ségaraient dans leurs parties intimes. Elles avaient toutes deux, les cuisses écartées en offrande à leurs langues gourmandes. Des doux gémissements de plaisir se faisaient entendre.

Tristan reprit :

— Luigi, prends la bouteille, demande aux filles de sallonger sur le ventre et verse un peu de champagne dans le creux de leurs reins et attends mes directives.

Ravi de cette nouvelle mission, je fis ce quil me demanda sans me faire prier. Je versai délicatement du champagne sur le dos de chacune delle. Puis jattendis lordre

— Rapporte la bouteille ici et ressert moi une nouvelle coupe ! Maintenant je veux que tu ailles boire le champagne que tu as versé sur leur dos. Tu dois faire cela avec délectation, avec ta langue tout en les caressant et en les embrassant. Je veux que tous les trois vous preniez beaucoup de plaisir en faisant cela. Les filles vous pouvez vous masturber, dit-il comme une injonction.

Je commençais à gouter au nectar pétillant, les bulles me faisaient du bien. Ma langue se promenait dun corps à lautre, je buvais, je léchais, je pompais, pendant que mes mains fouillaient leurs sexes qui ruisselaient de désir. De temps en temps, cétait ma langue qui saventurait sur leur clitoris avec avidité. Je léchais leurs chattes en fureur, mouillées de cyprine avec ma langue gourmande. Je bus tout le champagne mêlé de parfum de femme et deffluves sexuelles, jusquà la dernière goutte. Armelle se redressa et agrippa mon sexe durci dune main, elle commença à me branler délicatement, mon gland était humide et du méat, une petite perle de rosée suintait. De lautre main, avec précaution elle me malaxait mes bourses gonflées. En même temps, Sonia me caressait le cul en glissant ses doigts entre mes fesses, par moment, ils effleuraient ma rosace qui se contractait sous leffet des caresses coquines. Cétait une délectation angélique. Puis jentrepris de faire à chacune delle, une mémorable feuille de rose en pointant ma langue dans leur anus, ce qui leur arracha des cris de bonheur non dissimulé.

Ce spectacle semblait ravir Tristan qui avait repris sa masturbation dune façon un peu plus frénétique. Il faisait des pauses régulières pour reprendre sa respiration et pour gérer la montée de son plaisir. Il ne fallait surtout pas quil jouisse trop vite car il voulait par-dessus tout que le jeu dure le plus longtemps possible. Il nous interpella en se branlant :

— Il est temps maintenant de passer aux choses sérieusesLâchez-vous, je veux en prendre plein les yeux ! Cria-t-il. Je veux une explosion de jouissance et dorgasmes. Armelle montre-moi comme tu sais si bien le faire, je te laisse prendre les directives

A peine eut-il fini sa phrase quelle installa Sonia sur le dos et lui releva les jambes puis elle se coucha collée à elle en adoptant la même position.

— Luigi ! Viens vite, prends-nous toutes les deux lune après lautre, me supplia-t-elle.

— Oui mon chéri, prends-moi aussi, je veux ta bite, ajouta Sonia en gémissant.

Je mapprochai de ces deux corps en offrande et je choisi daller vers Sonia. Avec mon gland, je lui prodiguais des caresses à lentrée du vagin. Je le rentrais et le ressortais doucement, pendant que je lui titillais le clitoris. Elle aimait beaucoup ça, son corps se tortillait de plaisir.

Au bout de quelques minutes, jallais vers Armelle pour lui faire le même traitement, tout en continuant dune main, à caresser le clito de Sonia. Cétait important de toujours garder un contact charnel avec leurs corps. Armelle aurait voulu que je la pénètre très vite en se passant de ces préliminaires, mais je voulais prendre mon temps pour que lextase soit crescendo.

Après avoir fait ce petit jeu de lalternance entre les deux femelles en chaleur, je décidais de changer de braquet. Je revins vers Sonia pour la baiser. Cette fois jenfonçais mon pieu au fond de son vagin qui perlait de désir. Elle se caressait le clitoris en alternant le rythme rapide et lent.

Pendant ce temps, je doigte Armelle énergiquement, elle gémit, elle glousse, elle sort sa langue baveuse et se mord les lèvres.

— Baise-moi Luigi, vient me défoncer. Ta biteje veux ta biteaaah ! oaahh ! Je ten prievient en moi.

Je la laissais languir, tout en lui tripotant le clito de plus belle. Pendant ce temps, je continuai à limer consciencieusement la chatte de Sonia qui poussait des petits cris de jouissance. En moi, je sentais intérieurement le plaisir qui montait. Mais je gérais plutôt bien la situation.

Dun coup, derrière nous, un râle prolongé se produisit. Cétait Tristan qui venait davoir un orgasme. Il sétait laissé aller, et était arrivé trop vite. Je tournais la tête brièvement vers lui et je le vis un peu péteux, le ventre luisant de sperme. Il sessuya avec un mouchoir, puis resta affalé dans son fauteuil.

— Continuez, ordonna-t-il dun ton un peu vexé. Ne vous occupez pas de moi. Je vais remettre ça dans quelques instants.

Entre temps, tout en continuant à fouiller Sonia, jétais entré dans Armelle. Mon pénis la labourait sans ménagement car cest ce quelle aimait. Sa chatte dégoulinait de liqueur voluptueuse. Elle haletait, sa respiration se faisait de plus en plus rapide.

Moi au contraire, je respirai calmement à un rythme régulier, je savais que je pouvais contenir mon plaisir pendant longtemps. Depuis presque deux ans maintenant, jétais entré dans une démarche dexpérimentation du Tantra. Le massage tantrique que je pratique aussi en est une émanation. Mais le plus important avait été pour moi, lapprentissage pour canaliser lénergie sexuelle. Cette énergie dont disait Osho, quelle était plus puissante quune bombe atomique. Le Tantra nous permet au travers de la sexualité sacrée de nous relier à lénergie originelle dont nous sommes tous issus. Jétais capable de faire lamour pendant des heures sans me fatiguer et sans débander mais le plus fabuleux, cest que jétais devenu multi orgasmique. Je pouvais avoir plusieurs orgasmes daffilée qui me procuraient une jouissance inouïe. La sexualité est sacrée et lénergie quelle produit est très puissante, il faut donc apprendre à la canaliser. Avant le Tantra, pour améliorer ma puissance sexuelle, javais appris les techniques de la célèbre sexologue Barbara Keesling mais je voulais aller plus loin, beaucoup plus loin.

— Mettez-vous en levrette, cria soudainement Tristan. Il avait retrouvé la forme et avait recommencé à se branler mais un peu plus mollement, tout en se caressant les couilles.

Nous fûmes obligés dobtempérer. Jaidai mes deux beautés à se mettre à genou tout en leur caressant les fesses. Le spectacle de ces deux beaux culs qui soffraient à moi, augmenta encore la tension de ma bite qui bandait tellement que cétait presque douloureux.

Japprochais ma queue bien dure du vagin de Sonia et je lempalais sans me faire prier. Je me mis à la limer frénétiquement pendant quelle se masturbait le clitoris. Je sentis le plaisir monter en elle. Après avoir lubrifié mon index avec un peu de foutre, je le pressai sur sa petite rondelle et je lintroduisis doucement au fond de son anus. Surprise par cette intrusion, elle poussa un cri, un cri de jouissance. Son corps se cabra et trembla. Maintenant elle gémissait de plaisir, de plus en plus fort. Jaimais beaucoup, ça mexcitait terriblement. Armelle nétait pas en reste, elle criait délicieusement aussi, car pendant ce temps, tout en moccupant de Sonia, je lui avais mis deux doigts dans le cul et elle contactait son sphincter anal en suivant le rythme de son plaisir.

Dans la chambre, la musique lounge avait été progressivement remplacée par des plaintes voluptueuses, des gémissements et des chants dorgasmes. Cette mélodie orgasmique était belle à entendre.

Jétais reparti moccuper dArmelle et dun coup, je vis Tristan surgir en sapprochant du lit avec une mallette à la main. Il louvrit et en sortit un godemiché réaliste noir. Il était de bonne taille. Il lenduisit abondamment de gel lubrifiant et il me le tendit.

— Tiens Luigi, je veux que tu sodomises Armelle, avec ce jouet. Ne tinquiète pas, elle a lhabitude.

Je pris le gode, remis une noisette de gel à lentrée de son anus qui était déjà bien mouillé. Jintroduisis délicatement le pénis factice dans son cul, jusquà la garde. Sa croupe commença à onduler, elle reprit ses cris de jouissance pendant que je commençais les va et vient avec le gode. Je lastiquais en variant le rythme de la pénétration tout en étant à lécoute de son corps, de façon à prolonger son plaisir. Pendant ce temps elle se branlait le clitoris avec une habileté déconcertante. Jadorai la voir comme ça. Son cul exposé de cette façon planté dun gode noir avec le tatouage OM juste au-dessus, offrait un spectacle presque irréel et je faillis éclater de rire.

Jétais retourné dans Sonia, je la limais de plus belle, ses cris de jouissance se faisaient de plus en plus fort, aaahhhh !! Ooohh !! Oouuiii !! Ahhhh !!! Jaime ça ! Aahh !…je suis une vraie salopeje suis ta petite salopebaise moi encoreElle se masturbait vigoureusement le clitoris en gémissant.

Pendant ce temps, avec le gode je besognais larrière train dArmelle avec entrain. Elle criait fort aussi, ooh oui ! Encule-moi encoreplus fort, ouiii !! Oohhh ! Comme cest bon !

Le corps de Sonia se mit à se tortiller. Elle accéléra la masturbation de son clito, pendant que mes va et vient sactivaient. Mon pénis entrait et sortait de plus en plus vite avec un bruit de succion. Son souffle se fit de plus en plus fort. Je lui attrapais les seins, lembrassais et la mordillais partout sur le dos. Elle se cabra, son corps vibra, puis elle cria, un cri de jouissance extrême qui sembla durer une éternité. La puissance de son orgasme et de ceux qui suivirent me fit comprendre à quel point elle avait pu contenir son plaisir qui avait fini par exploser en elle. Des larmes perlaient sur son visage, les larmes de lultime jouissance. Cest à ce moment que jeus mon premier orgasme de la soirée, jétais en elle, jétais merveilleusement bien, je pousse un râle de plaisir pendant que je me vidais dans son vagin, cétait un cruel délice presque insoutenable. Sonia sallongea, en travers du lit pour reprendre ses esprits, la bouche entrouverte et les yeux clos. Avant de reprendre doucement quelques minutes plus tard, les caresses de son clitoris.

Sans perdre de temps, je revins empaler la chatte dArmelle tout en continuant de lui travailler le rectum avec le sextoy. Je lui raclais le fond de la matrice. Elle aimait cette double pénétration de chair et de silicone : cétait une chevauchée vaginale et une enculade profonde. Ses yeux étaient révulsés, sa bouche était entrouverte, elle bavait, elle criait, son corps entier luisait sous leffet dune légère transpiration.

— Vas-y mon Luigi, mon petit salaudbaise-moi et encule-moi plus fort, me cria-t-elle.

Elle poussa un petit râle jouissif puis sans crier gare, elle retira le gode de ses fesses qui sorti avec un bruit de ventouse et lenvoya voler dans la pièce. Elle attrapa un autre phallus factice en latex dans la mallette puis elle mordonna :

— Maintenant, je veux que tu mencules avec ta bite pendant que je moccupe de ma chatte avec cet engin. Je veux que tu me la mettes bien au fond.

Jenduisis abondamment mon membre de gel et sans préambule, je lengloutis dans son cul resté entre-ouvert. Je commençais des coups de boutoir comme elle le souhaitait. A chaque coup, mes couilles venaient claquer sur ses fesses. Ma verge bien réelle qui navait rien à envier à la bite artificielle, pistonnait férocement son cul dilaté. Néanmoins, malgré les apparences et ça peut paraître paradoxal jy mettais beaucoup de tendresse et de douceur.

Armelle était déchaînée, elle se ramonait le vagin avec une ardeur presque bestiale, elle me serrait la bite entre ses fesses et je sentis le plaisir monter en moi. Je respire, je me contrôle, je gère.

Cest à ce moment précis, quun nouveau râle déchirant envahit la chambre, on aurait cru que quelquun était en train dêtre torturé. Cétait Tristan qui venait de jouir pour la deuxième fois. Je jetais un bref coup dil vers lui. Drôle de spectacle : son jet de foutre lavait atteint en plein visage, son ventre ruisselait de sueur et de son menton, sécoulait des gouttes de sperme. Encore haletant, les yeux révulsés et bouche bée, il était complétement abattu dans son fauteuil.

La jouissance de Tristan ne mavait pas déstabilisé car je continuais de plus belle à labourer le cul dArmelle. Elle reprit ses cris de plaisir, Sonia reprit ses gémissements. Les mélodies orgasmiques reprirent.

La respiration dArmelle saccéléra, la mienne aussi, je commençais à laisser monter le plaisir en moi. Elle crie de plus en plus fort, aahhhh ! Ouiii ! Jadoreeee ooohh oui comme jaime ça, ooaaahhh !! Je sentais que ma bite allait exploser. Montée dadrénaline, je retiens un moment mon souffleelle pousse un hurlement presque quinhumain. Elle est en proie à une rafale dorgasmes. Au même instant, cest moi qui cris, je pousse un râle, je jouis, je ne sais plus où je suis. Mes couilles se vident en elle, pas totalement car je ressors ma verge luisante et jarrose ses fesses bronzées de longs jets de sperme. Pendant ce temps, Sonia eut deux autres orgasmes.

Nous nous écroulâmes tous les trois sur le lit, puis quelques instants après nous filâmes sous la douche. Entre temps, Tristan avait quitté la chambre. Nous enfilâmes nos peignoirs et Armelle nous amena dans une autre pièce spacieuse et lumineuse, où était disposé un grand spa. Une large baie vitrée permettait un accès direct sur la terrasse extérieure agrémentée dune jolie piscine.

Tristan était déjà installé dans le jacuzzi, nous le rejoignîmes. Des haut-parleurs diffusaient une musique relaxante. Tout près, sur une tablette, il y avait des coupes de champagne, des fruits secs et quelques friandises dont nous nous délectâmes. Nous étions bien. Sous leau, je sentis des mains baladeuses qui se promenaient sur mes cuisses et sur mon sexe mais je ne cherchais pas à savoir à qui elles appartenaient.

Trente minutes plus tard, Sonia et moi nous retrouvions dans la jolie suite où nous allions passer la nuit. Au passage nous avions récupéré nos vêtements restés dans la salle de bain.

Nous entrâmes dans le lit chaud et douillet. Nous fîmes lamour, simplement à la « papa et maman ». Après toutes ces heures torrides, cétait important pour nous de nous retrouver et surtout cela nous permettait de nous reconnecter ensemble. Ensuite, nous tombâmes dans les bras de Morphée, bercés par de doux rêves.

Il était près de midi lorsque nous nous réveillâmes. Après une bonne douche, nous descendîmes au rez-de-chaussée, dans la grande pièce à vivre. Armelle nous avait préparé un copieux petit déjeuner. Nous étions affamés. A lécart, sur une autre table, Tristan pianotait sur son ordinateur portable. Une tasse de café fumant était posée devant lui.

Armelle portait un petit top rose qui laissait apparaître le joli piercing de son nombril et dans le dos, le début de son tatouage. Sa tenue était complétée par un mini short en jean qui moulait avantageusement ses fesses. Jeus brusquement un flashback, quelques heures en arrière et je me revis taraudant son joli cul. Je fus pris dune violente érection. Armelle le remarqua, elle me jeta un regard malicieux. Je rougis, pas de gêne car pour moi, lérection est quelque chose de parfaitement naturel et on ne peut lutter contre la nature. Non je rougissais de plaisir. Sonia qui navait rien perdu de la scène, me prit la main et la serra très fort, pour mapaiser et maider à revenir mancrer dans le moment présent.

— Bon appétit ! nous dit Armelle

— Merci, à toi aussi, nous lui répondîmes en cur.

Nous mangeâmes avec un appétit non dissimulé.

Quarante-cinq minutes environ sétaient écoulées, lorsque nous nous retrouvâmes sur le seuil de la porte dentrée. Cétait le moment des « au revoir ». Tristan se leva pour nous rejoindre, il nous serra Sonia et moi, dans ses bras en nous tapotant les épaules. Il déposa un baiser sur les lèvres de Sonia.

— Bon retour. Un grand merci pour tout. Prenez soin de vous, nous dit-il.

— Merci !

Sans que je my attende il me glisse une carte de visite dans la main.

— Javais pourtant dis que.mexclamais-je.

— Prends-la, me dit-il en minterrompant. Tu en feras ce que tu voudras, cest à toi de voir.

Je la glissais machinalement dans ma poche.

Ce fut au tour dArmelle de nous dire au revoir. Son étreinte était très forte et bienfaisante. Nous restâmes un long moment ainsi, tous les trois enlacés. Nous ressentions un flux énergétique puissant qui circulait entre nous. Elle nous couvrit de baisers, sur le visage, le cou, sur nos lèvres. Puis elle nous prit la main dans chacune des siennes. Elle me regarda longuement. Mes yeux plongèrent dans les siens, le temps se figea, il nexiste plus. Tout devient intemporel, ce ne sont pas ses yeux, ni son corps physique que je regarde. Nous nous regardons à travers nos âmes, nous sommes entrés en connexion. En connexion avec lAmour infini que nous avons tous en chacun de nous. Cet Amour universel et inconditionnel qui est notre essence, une énergie qui nous habite tous sans exception. Percevoir cet Amour infini et éternel, cest comprendre que nous sommes tous liés. Il ny a que lui qui existe, tout le reste nest quillusion, ça dépasse lentendement humain, comprendre cette perfection nest pas une chose facile car cela nécessite un long cheminement qui se fait sur plusieurs vies. Cest cette ouverture vers cette conscience infinie qui fait que jaime les humains, tous sans exception. Jai aussi un profond respect pour tout ce qui vit, toute forme de vie. Je trouvais triste que trop peu de personnes sur Terre, aient pris conscience de cela et cétait là, une des principales raisons pour laquelle le monde allait si mal.

Des larmes roulaient sur les joues dArmelle. Son étreinte se resserra et son visage se colla au mien. Nos larmes se mélangèrent. Nos corps furent parcourus de frissons. Elle était envahie dune intense émotion, elle avait compris que lAmour, le vrai, est tout et quil ne répond à aucune loi terrestre car il est libre. La vraie liberté, cest cet Amour. Nous nous comprenions tout simplement. Tout ce que nous avions vécu entre nous quatre la nuit dernière, nétait pas une simple histoire sexuelle ou une aventure de porno chic, cétait une expérience magnifique, une nouvelle expérimentation de la vie. Une expérience de vie qui renforce et nous permet de progresser.

Sonia comprit parfaitement ce qui venait de se passer entre Armelle et moi car comme moi, elle savait et elle avait la connaissance de lAmour qui illumine lombre. Elle me prit lautre main puis me dit :

— Il faut y aller maintenant Luigi.

Armelle nous fit un dernier baiser. Elle relâcha son étreinte. Puis nous nous dirigeâmes vers notre voiture. Une fois à lintérieur, je sorti la carte de Tristan de ma poche et je la déchirai en plusieurs morceaux. Sonia me sourit. Un regard furtif sur cette carte mavait parmi dapercevoir que Tristan était le dirigeant dune importante société de la région mais du reste je navais rien vu.

Je programmais le GPS pour trouver notre chemin de retour. Le GPS commença son calcul puis le verdict tomba et je restai scotché : nous nous trouvions seulement à trois kilomètres de notre maison. La nuit dernière, javais suivi la voiture de Tristan dans la nuit noire sans trop me poser de questions, sans me préoccuper de savoir où nous allions et où nous étions. Mon cur battit un peu la chamade et Sonia sen aperçu :

— Sois tranquille Luigi, tu sais il y a des personnes qui habitent notre village et que nous ne rencontrons jamais.

— Tu as raison, cest fort peu probable que nous les revoyons.

Fort peu probable, ouimais qui sait un jour peut-être, à la croisée des chemins.

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