Je suis un homme hétérosexuel. Ou bisexuel je ne sais pas. Je ne regarde que les femmes dans la rue. Leurs formes, leurs jambes, leurs pieds, leur vernis, leurs habits, leur maquillage, leur coupe de cheveux. C’est peut être parce que j’aime trop les femmes que les hommes m’attirent. C’est peut être parce que je les aime trop que je veux être à leur place. Quand je me travestis, je ne veux pas être avec une femme, je veux être la femme, et un homme avec moi. J’aimerais être baisée et pas l’inverse. J’aime les hommes bien musclés, et tout mince, je n’aime pas trop la petite brioche. J’aime les femmes un peu plus rondes, mais chez les hommes non. Et je peux me permettre d’être plus difficile avec les hommes, car, par chance, j’ai un physique assez féminin qui me permet d’être convaincante quand je suis travestie. Je fais 1m75 et 62kg. Presque imberbe. Une fois épilée, habillée et maquillée je suis méconnaissable, et on me confondrait complètement avec une vraie fille.
J’aimais donc tellement les filles que quand je me suis installé en colocation avec une fille, une très bonne amie du lycée, pour mon entrée à l’université, elle n’avait aucun mal à avoir la main sur moi. Je n’ai jamais réussi à rien faire avec elle, et son attitude parfois sadique, cruelle et légère me laissait sans défense. Comme tous jeunes de nos âges, 19 ans, il nous arrivait de parler de sexe. On appellera cette fille Maëva. Maëva a vite compris qu’elle me faisait de l’effet et elle en jouait. Elle n’hésitait pas à me chauffer, se balader en string et soutien gorge en dentelle, parfois à agiter ses pieds devant mon visage (elle a cerné ce point faible aussi), sans jamais aller là ou je le voulais. Plus le temps passait, plus Maëva cernait le côté soumis que j’avais. Un vendredi soir, alors qu’on restait tous les deux ce week end, on décide de jouer à action ou vérité. Ou plutôt elle décide, et j’accepte car j’ai une petite idée de ce qui m’attend. Elle pouvait décerner chaque mensonge chez moi. Ayant choisi action, Maëva propose alors de me travestir. Le prétexte était parfait, j’accepte. Mais je savais, au fond, qu’elle avait deviné aussi.
Maëva adorait faire les boutiques, les essayages, et avait une garde robe bien remplie. Par chance, elle faisait 1m69, soit seulement 4cm de moins que moi, et ses habits m’iraient donc parfaitement. Déjà complètement épilée, et sans barbe, il n’y a pas eu besoin de m’enlever les poils. Après avoir hésité entre un style gothique, et un autre plutôt salope, Maëva opte pour la seconde option. J’enfile alors son string en dentelle noire, dans lequel se trouvait une poche ou je peux mettre ma bite et mes boules afin qu’elles ne dépassent pas du string. Un soutien gorge de la même couleur. Des mis bas en résille avec des talons ouverts de 7cm. Une jupe moulante noire à mi cuisse. Un crop top moulant rouge me laissant les épaules nues. Maëva passe alors au maquillage. Un rouge à lèvres rouge vif, un trait de mascara et d’eye-liner noir, un collier noir ras du cou pour masquer ma pomme d’adam, et un fond de teint léger. Aussi, elle avait appliqué un vernis noir sur mes mains et mes pieds. Je me regarde dans une glace, le résultat est encore plus convaincant que lorsque je le fais toute seule.
Maëva rigole. Son rire doux et cruel, sa légèreté, qui m’ont tant de fois rendu si faible. Mais je ne suis pas une fille à part entière. Ou alors je suis une fille différente. Et Maëva vit ce qui me rendait différente : une bosse se dessinait sous ma jupe. Elle eut alors la confirmation que ça me plaisait. Maëva prit alors, comme elle le faisait souvent, un malin plaisir à se coller contre moi, mais cette fois-ci, me regardant droit dans les yeux, elle me masse l’entrejambe. Je crois alors que je vais enfin pouvoir la baiser, puis au moment ou j’allais la toucher, elle s’enlève, dans un éclat de rire. Maëva me complimente alors sur ma beauté, et elle sort les godes et plugs qu’elle cachait dans son armoire. Je compris alors son intention. Je savais qu’elle avait des godes et des plugs, ce n’était pas un tabou pour elle. Elle me demanda si j’avais déjà fait ça, si je m’étais déjà mis quelque chose dans le cul. Je l’avais déjà fait, mais j’avais mis beaucoup de temps à apprécier. Je me rappelle parfaitement de la première fois ou j’avais pris du plaisir lors d’une masturbation anale. J’y avais passé 2h, je m’étais interdit de toucher ma bite pour me concentrer uniquement sur mon trou. Pour accentuer le plaisir, j’avais attaché mes jambes, pas entre elles, mais de sorte à ne pas pouvoir les déplier, et posé des pinces à linges sur mes tétons. J’avais frôlé l’orgasme mais je n’ai pas réussi à l’atteindre, je n’avais jamais ressenti un plaisir aussi intense que quand je me défonçais le cul avec une brosse à cheveux qui me servait de gode (le manche bien sûr, qui était suffisamment rond et épais). Je lui explique alors, sous ses éclats de rires.
Après avoir bien lubrifié la zone, elle me rentre un plug, qui passe tout seul. J’étais devenu une habituée, mais je ressentais toujours le même plaisir. Puis Maëva décide de s’inspirer de ce que je lui ai dit, elle aime ce qui est symbolique. Elle sort alors à ma grande surprise, une cage de chasteté, pour me rappeler que je suis une femme et que je devrais recevoir pour jouir, ce que me rappelle aussi le plug, et pas l’inverse, des pinces sur mes tétons pour les cacher, faire preuve d’un peu de pudeur, qu’on ne croit pas que je suis une fille facile (elle avait enlevé mon soutien gorge et mon haut rouge), et me menotta les mains dans le dos pour me rappeler qu’elle avait le contrôle.
Je me retrouve alors à genoux, jambes attachés, mains dans le dos, cage de chasteté, plug dans le cul, pinces sur les tétons devant Maëva et ses éclats de rire, qui me montre ses pieds. Je comprends le message.