CHAPITRE 13 : Johanna, dominatrice
Les filles sont sorties de la salle de bain vingt bonnes minutes après y être entrées. Nina portait encore sa serviette autour de la poitrine, et avait prêté son peignoir à Johanna. Moi, je m’étais rhabillé en les attendant. Elles arboraient toutes les deux un sourire radieux. Elle se sont assises à table, sur laquelle je venais de poser la salade que j’avais faite. J’ai dé-bouchonné la bouteille de rouge en les regardant. Elles, restaient silencieuses, l’air plutôt complice. Jusqu’à ce que Johanna prenne la parole:
_ Nina m’a fait jouir trois fois sous la douche, a-t-elle annoncé en prenant son verre de vin. Rien qu’avec sa langue.
J’ai regardé Nina avec un sourire, elle avait l’air gênée et fière de sa performance.
_ Vous me faites déjà des infidélités ? ai-je demandé en plaisantant. Je vais devoir sévir, avant que ça ne dégénère !
_ C’est sa faute, a répondu Johanna en pointant son amie du doigt.
Je n’ai rien répondu mais ai souri en les regardant toutes les deux. Leur complicité faisait plaisir à voir. A la fin du repas, Johanna a posé sa main sur la cuisse de Nina, tenant son verre de vin dans l’autre.
_ C’est quand même une belle chienne que tu as là, m’a-t-elle dit tout en la regardant.
_ La meilleure, ai-je répondu. Tu n’as qu’à demander pour que je te la prête.
Johanna m’a regardé avec un air très intéressé. Elle me parlait tout en caressant Nina, mais comme si celle-ci n’était pas là. Comme si son rang était bien inférieur au notre.
_ J’ai cru comprendre que vous aviez une relation un peu différente des autres, a continué Johanna. Vous n’êtes pas un simple couple qui veut s’envoyer en l’air avec une inconnue.
_ Non, en effet. C’est Nina qui a voulu devenir ma chienne, il y a quelques jours.
_ Quelques jours seulement ? Elle a l’air de plutôt bien s’en sortir. Et d’aimer ça.
En regardant un peu au-dessus de la table, j’ai vu que Johanna avait glissé ses doigts plus haut et triturait maintenant la fente de Nina.
_ Elle s’en sort très bien, oui. Tu es une adepte de ce genre de relation ?
_ Pas vraiment, a répondu Johanna tandis que sa main s’activait lentement. Mais je suis curieuse.
_ Alors nous devrions passer directement au dessert.
Je me suis levé, ai contourné la table et ai pris la main de Nina pour la relever. Sa serviette, qui ne tenait plus vraiment, est tombée en un instant. Je lui ai alors ordonné de se mettre à quatre pattes, ajoutant à ma requête une claque sèche sur son derrière, puis je l’ai attrapée par les cheveux et l’ai tirée jusqu’à la chambre.
_ Suis nous, ai-je dis à Johanna.
Quand elle nous a rejoint, Nina était à genoux au milieu de la pièce, les mains posées à plat sur les cuisses. Quant à moi, j’étais confortablement installé dans un fauteuil, dans un coin de la chambre.
_ Je t’en prie, ai-je dit à Johanna, fais toi plaisir.
Elle m’a remercié d’un hochement de tête, puis s’est tournée vers Nina. Lentement, elle s’est agenouillée pour venir l’embrasser. Langoureusement. Je voyais leurs deux langues danser ensemble. Puis sans prévenir, Johanna a envoyé deux claques sèches sur la joue de Nina. Celle-ci avait l’air choquée mais est restée sans bouger. Puis elles se sont embrassées à nouveau. Les mains de Johanna avaient glissé sur la poitrine de Nina, et la malaxait. Ou plutôt, la maltraitait. Les tétons de Nina ont ainsi été tirés, pincés, tordus violemment, ses seins ont été claqués à de nombreuses reprises. Et Nina ne bougeait toujours pas. Elle me lançait parfois des regards interrogateurs, mais ne bougeait pas d’un poil. Johanna s’est ensuite relevée, et est venue vers moi. Tout en regardant son jouet d’un soir, elle a défait ma ceinture. Ça aurait pu être un jeu terriblement sadique que de titiller la jalousie de Nina. Incapable de faire le moindre mouvement sous peine d’être sévèrement punie, Nina nous aurait regardés baiser et jouir devant elle. Mais ce n’était pas l’idée de Johanna, qui avait seulement besoin de ma ceinture. Elle l’a passée autour du cou de Nina, et s’en est servi comme d’une laisse. Elle lui a fait faire le tour de la chambre, en l’étranglant et en lui claquant le cul à chaque occasion. Puis elle l’a tirée jusqu’au lit et l’a forcée à s’allonger sur le dos.
_ J’espère que tu as encore faim, lui a-t-elle lancé.
Johanna, visiblement très à l’aise dans son rôle de dominatrice, a défait son peignoir et est allée s’assoir sur le visage de Nina. Elle l’a littéralement étouffée, frottant bien ses orifices contre Nina. Elle relevait parfois le bassin, la laissant respirer un peu, puis se frottait à nouveau à elle. Johanna était déchainée. Elle se branlait avec le visage de Nina en la traitant de tous les noms, tandis qu’elle frappait sa poitrine, puis son sexe. Et plus elle la frappait, plus elle gémissait. Confortablement assis dans mon fauteuil, me masturbant comme un ado face à ce sympathique spectacle, il m’a semblé avoir vu Johanna avoir au moins deux orgasmes. Pour autant, elle ne s’est pas retiré, elle a simplement écarté ses fesses et posé son anus sur la bouche de ma chienne. Puis elle m’a regardé, et m’a demandé :
_ Je peux faire ce que je veux ?
_ Tant que tu ne me l’abimes pas, oui.
Alors Johanna a relevé ses fesses au-dessus du visage de Nina, d’une vingtaine de centimètres tout au plus. Et sans que quiconque ne s’y attende, elle s’est mise à pisser sur Nina. Celle-ci s’y attendait peut-être encore moins que moi, et a simplement fermé la bouche et les yeux en attendant que ça passe. Pour ma part, j’étais sidéré par ce que je voyais. C’était une étape que j’avais prévue pour plus tard, mais Johanna était plus délurée que ce que je pensais. Elle s’éclatait, visiblement, branlant son clitoris tandis que le jet doré se tarissait.
_ Ça c’est une bonne chienne, disait-elle tout bas.
Elle aurait pu s’arrêter là, mais quand on est sur une telle lancée, on ne s’arrête plus. Johanna s’est relevée, et saisissant Nina par sa laisse improvisée, l’a faite descendre du lit. La pauvre n’avait pas d’autre choix que de suivre. Les cheveux en pagaille, le visage rougi et dégoulinant, elle s’est retrouvée entre mes cuisses, tandis que je continuais de me masturber. Johanna l’a attrapée par la tignasse et a poussé sa tête contre mon sexe.
_ Suce ton Maître, lui a-t-elle alors ordonné.
C’était la première fois, depuis le début de cette relation avec Nina, que l’on faisait référence à moi en tant que "Maître". Cela me plaisait bien sûr, mais je ne savais pas encore si j’avais l’envergure nécessaire pour mériter un tel titre. Nina m’a regardée droit dans les yeux en entendant la phrase de Johanna. Malgré le piteux état de son visage, je reconnaissais ce regard, qui voulait dire "oui, tu es mon Maître". Et sans plus attendre elle a avalé mon membre. Elle était tout à fait volontaire, mais même si elle ne l’avait pas été, Johanna poussait tellement fort sur l’arrière de son crâne qu’elle n’avait pas vraiment d’autre choix que d’avoir ma queue au fond de sa gorge. C’était brutal, et les mains accrochées aux accoudoirs du fauteuil, je savourais la situation. Au début, Johanna tenait Nina par les cheveux et la forçait à faire des allers-retours aussi profonds que rapides. Certes, Nina s’étouffait, toussait, crachait, à deux doigts de gerber, mais elle encaissait comme une grande, et Johanna a dû se replier sur autre chose. Alors elle a glissé le long de son corps, et a écarté ses fesses. J’ai vu son visage disparaître, et j’ai supposé qu’elle était en train de la lécher. Les gémissements étouffés de Nina me l’ont très vite confirmé. Elle y est restée une minute, puis s’est relevée, la bouche couverte de sécrétions, et a claqué le cul offert devant elle, à plusieurs reprises. Elle n’y allait pas de main morte, très vite les fesses de Nina ont tiré vers le rose. Dans le même temps, sa deuxième main s’activait, visiblement, et en penchant la tête, j’ai pu voir trois doigts aller et venir vigoureusement dans son vagin. Johanna me regardait en souriant, sans s’arrêter de doigter Nina, puis elle a rentré un quatrième doigt. Nina gémissait de plus en plus, et on ne savait pas s’il s’agissait de plaisir ou de douleur.
_ Ne t’en fais pas, m’a dit Johanna, je ne te la casserai pas.
_ Enfonce ta main ai-je alors répondu, sèchement.
Nina a levé les yeux vers moi, et tandis que j’appuyais sur sa tête pour m’enfoncer dans sa gorge, j’ai vu Johanna tenter de glisser son pouce en elle. Nina grognait. Je me suis demandé si ça allait marcher, et puis j’ai vu le cinquième doigt de Johanna s’engouffrer en elle.
_ Comme dans du beurre, m’a dit Johanna en poussant son poignet dans les entrailles de Nina.
Nina grognait, visiblement cela ne rentrait pas non plus sans douleur. Je l’ai tirée par les cheveux pour libérer mon sexe, puis l’ai regardée droit dans les yeux, caressant son visage dévasté du bout des doigts.
_ Ça va ?
_ O… Oui.
_ Tant mieux, parce qu’elle ne s’arrêtera pas tant que tu n’auras pas joui.
_ D’accord, d’accord. Merci !
Nous la détruisions et elle me remerciait. Cette fille était véritablement un trésor dont je devais prendre grand soin. J’ai donc fourré à nouveau mon sexe dans sa gorge, une main derrière son crâne, caressant ses cheveux. Johanna avait plongé entre les fesses de Nina, et tout en faisant aller et venir sa main en elle, lui léchait allègrement le petit trou. Progressivement, les grognements de douleur de Nina sont devenus des gémissements de plaisir. J’avais prévu, si l’on peut prévoir ce genre de choses, d’attendre l’orgasme de Nina tout en lui défonçant la gorge. Puis jouir sur les deux perverses, à mes genoux. Mais l’excitation rendait Nina encore plus vorace, et la voir prendre autant de plaisir, la voir aussi dépravée, sale, perverse… ça m’a mené à l’orgasme plus tôt que ce que je pensais. Et les mains bien agrippées au crâne de ma chienne, j’ai joui directement dans sa gorge. Tant pis pour Johanna, elle prendrait la tournée suivante. Nina n’a pas tardé à jouir à son tour. Ma bite encore dans sa bouche, elle a été prise de tremblements, et s’est mise à crier tandis que l’orgasme la terrassait. Une fois Nina calmée, Johanna a retiré sa main de son vagin, dégoulinant et béant, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle a lâché mon sexe. Nina est restée avec la tête sur ma cuisse, les yeux clos, reprenant son souffle. Johanna, restée derrière elle, embrassait ses fesses, son dos, avec plus de délicatesse et de tendresse qu’elle n’en avait eu pour elle depuis le début de la soirée.
_ Merci, a simplement soufflé Nina, toujours dans les vapes.
_ Tu veux rire ! ai-je répondu. Merci à toi, tu as été parfaite. Comme toujours.
Nina a souri, et je l’ai aidée à se relever. Nous sommes allés tous les deux dans la salle de bain, où je l’ai aidée à se laver. Son corps était douloureux, nous n’avions pas été tendre avec elle. La douche, réparatrice, a duré une éternité. Si bien que lorsque nous sommes revenus dans la chambre, Johanna s’était endormie sur le lit. Nous l’avons rejointe, et je me suis couché entre ces deux beautés. La soirée avait été pleine de surprises, ça avait été un véritable succès. De nouvelles portes s’étaient ouvertes, et je commençais déjà à entrevoir de nouvelles choses pour Nina. Et Johanna si elle souhaitait nous accompagner. Je me suis endormi ainsi, en réfléchissant déjà à la prochaine étape.
Le lendemain, il n’y avait plus que Nina et moi dans le lit. Johanna avait laissé un mot, s’excusant de devoir partir, à cause de son travail, et en nous remerciant tous les deux. Elle nous proposait de se revoir très vite. Dans ma tête, c’était déjà prévu.