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Glissements progressifs du plaisir. 2 – Le bouchon de plastique- – Chapitre 1




Suite de "Le glissement progressif du plaisir – La rencontre, ce texte est toujours une expérimentation d’écriture à 4 mains. De ma complice, Christelle, je ne sais rien d’autres que ses fantasmes. Nous communiquons par mail. Nous nous corrigeons, nous avançons ensemble. j’espère que vous prendrez autant de plaisir à nous lire que nous à écrire…

Glissements progressifs du plaisir : 2- Le bouchon en plastique

Marc, rentre à peine du travail et immédiatement mannonce :

— Christian a eu un accident

Jai un choc. Christian est un collègue de mon mari et nous avons passé la soirée de samedi chez lui. Je ne lappréciais guère mais mon opinion a changé après une soirée de débauche en compagnie de Martine, sa femme, alors que Marc, terrassé par lalcool, ronflait dans le divan

— Cest grave ? Que lui est-il arrivé ?

— Non, pas trop grave. Enfin il est bien esquinté. Dimanche il a voulu faire un barbecue. Le feu partait mal, il a jeté directement de lalcool à bruler dans les braises Le truc à ne pas faire ! Il a les deux mains salement brulées. Cest Martine qui a appelé la boite. Il a passé deux jours à lhôpital et il a les mains bandées mais il ne devrait pas garder de séquelles.

Nous sommes mardi et depuis dimanche je me creusais la tête pour trouver une excuse valable pour leur rendre visite. Bingo

— Ce doit être dur. Et handicapant. Je ne travaille pas demain après-midi. Tu ne crois pas que je devrais leur rendre visite ?

— Je croyais que tu naimais guère Christian ?

Je prends un ton dégagé

— Oh, cest surtout pour Martine. Elle bosse toute la journée. Je pourrais passer leur faire un peu de ménage, ou préparer leur repas du soir

— Cest sûr quelle apprécierait. Christian ne peux rien faire, rien toucher, rien ranger. Un vrai boulet Elle sera contente du coup de main

Re bingo.

Le lendemain dés 13h je sonnais à leur porte. Javais le cur battant. Je me rejouais les scènes de la nuit de samedi Jen étais encore toute excitée. Javais opté pour une jupe assez sage et un pull qui moulait mes seins orgueilleux.

Jentends brailler

— Entrez..

Puis alors que je franchis la porte

— Cest qui ?

— Cest Christelle. Je suis venu voir si tu avais besoin de quelque chose

— Je suis dans la chambre

Je pose mon sac et je my rends. Je connais le chemin, et pour cause.

Il est au lit, la tête soutenue par deux oreillers, les bras posés sur la couette. Ses deux mains sont bandées depuis le milieu du bras jusquau bout des doigts. Il tient maladroitement un livre.

— Bonjour Christelle. Ça me fait plaisir que tu sois là, tu pourras tourner les pages du bouquin, je ny arrive pas avec ces foutus pansements.

Il pose le livre et me raconte son accident. Cest vraiment le truc idiot. Jai approché une chaise près du lit.

— Au fait, vous êtes partis tôt dimanche.

— Je crois quaprès ce qui sest passé, javais honte de moi.

— Tu as tort, Martine et moi avons apprécié tes talents.

Sa main droite sest posé maladroitement sur ma cuisse

— Ne dit pas que cela ne ta pas plu. La preuve : tu es revenue !

Je sens le rouge me monter aux joues

— Non, enfin si, je veux dire

— Tu veux dire que tu as apprécié et que tu rêves de recommencer.

Sa voix se faire dure, autoritaire

— Ne le nie pas, dis-le !

— Oui Christian, jai apprécié

— et

— Et Jen ai encore envie.

— Bien. Tu vois ce nest pas difficile. En tous cas, je suis passablement diminué, mais tu vas me rendre un service.

— Oui

— Tu vas maider à aller pisser. Cette abrutie dinfirmière na pas voulu.

Il a repoussé les draps et se redresse. Il est en caleçon. Il se lève et se dirige vers les toilettes. Je le suis. Arrivé devant la cuvette, il lève les bras

— A toi de jouer.

Je me faufile sur le côté et passe ma main dans louverture du caleçon. Je me saisis de sa queue que je sors. Je la dirige vers la cuvette et il se laisse aller. Il devait se retenir depuis un certain temps car jai limpression que sa mixtion dure longtemps. Mais je suis heureuse davoir sa queue dans ma main. Je ne sais pas par quel maléfice cette bite menvoute autant.

Lorsquil a fini, je ne peux mempêcher de la caresser doucement. Je le sens réagir, mais il me rappelle à lordre.

— Du calme, retournons dans la chambre

A peine arrivé, il sallonge sur le lit.

— Satanés médicaments, jai limpression dêtre toujours fatigué.

Sa queue est toujours sortie puisque je ne lai pas rangée. Je suis de nouveau assise sur la chaise. Il temps le bras, passe sa main emmaillotée de pansements derrière ma nuque et mattire vers lui. Ou plutôt la pression quil exerce pousse ma tête vers son sexe inerte.

— Allez, mordonne-t-il, puisque tu es venue pour cela.

Je me penche et prends sa bite dans ma bouche. Je commence à le sucer. Je glisse ma main entre mes cuisses et au travers de ma culotte je commence à me caresser tout en mactivant sur son sexe qui ne me semble pas aussi vigoureux que ce que jai connu samedi soir. Sans doute les médicaments Après un certain temps, alors quil bande plutôt mou, il marrête.

— Déshabille-toi.

— Mais..

— Fais ce que je te dis !

Sa voix claque comme un fouet. Je me mords les lèvres, me lève et sans tergiverser je me dénude sous son regard inquisiteur

Une fois nue je reste debout, à côté du lit et jattends. Je suis à sa disposition. Il lève ses mains bandées

— Jaurais aimé te caresser mais Va ouvrir la penderie mordonne-t-il Tire le premier tiroir, sur la gauche. Prend le bustier et met le.

Plus quun bustier, il sagit dun corset. De belle qualité dailleurs. Le mettre me prend du temps. Le laçage est délicat. Mais il est à ma taille.

Je me regarde dans le miroir fixé à lintérieur de la porte de la penderie. Je découvre une nouvelle Christelle. Ma peau blanche contraste avec le noir de cet accessoire comme avec le noir de ma toison pubienne fournie mais soigneusement entretenue. Ma poitrine dont je suis si fière semble être présentée comme sur un plateau aux regards concupiscents. Je me tourne. Le laçage serré affine ma taille et mets en valeur mes hanches fines et mon fessier. Je me sens belle, désirable. Je me sens indécente et ça me plait. Ca mexcite ! Je mouille comme jamais

— Reviens toccuper de moi, mordonne Christian. Et laisse la porte de la penderie ouverte.

Je monte sur le lit et me consacre à nouveau à ma fellation interrompue. Lui, sur le dos, le buste redressé par ses oreillers peut admirer mon cul dans le miroir. Je suce avec ardeur car je le sens réagir. Mes hanches sont agitées par une houle de plaisir que jentretiens par des caresses précises que je moctroie avec délectation. Je sens que ma fellation porte ses fruits car je retrouve dans ma bouche le sexe conquérant, raide, ferme, que je connais depuis peu.

Christian pousse un soupir, se cambre et je récupère sa semence dans ma bouche. Je déglutie, javale son sperme comme si je lavais toujours fait. Où est la Christelle pudique que jétais encore il y a quelques jours ? Je me sens devenir de plus en plus extravertie. Je bascule vers une nouvelle sexualité et ça me plait. Je suce un homme en cachette de mon mari dans une tenue indécente et jy prends un plaisir malsain qui me comble.

Du bout de ma langue je nettoie son sexe qui a perdu de sa superbe aspirant et léchant avidement les dernières traces de son sperme.

Puis je descends du lit et me rassoie sur la chaise. Je nai pas eu dorgasme mais le plaisir de lui en avoir procuré un me semble compenser largement.

Jai les joues en feu et je ne peux retirer ma main droite de mon sexe où mes doigts continuent à entretenir mon excitation.

— Cest bien, dit Christian dans un soupir. Je crois que je vais faire un somme. Ces médicaments mabrutissent.

— Dors Je vais en profiter pour faire un peu de rangement.

— Si tu veux. Mais je souhaite rouvrir les yeux sur un beau spectacle. Aussi tu resteras dans cette tenue. Mieux, ouvre le tiroir de la table de chevet.

Je mexécute. Jy trouve une sorte de bouchon en plastique noir.

— Quest-ce que cest ?

— Cest le plug anal de Martine. Tu vas le mouiller avec ta salive et te lintroduire dans le cul Allez, vas-y..

Je sens quil ne supporterait pas que je tergiverse. Jhumecte de ma salive cette sorte de champignon, puis, debout, penchée en avant je le pose à lentrée de mes reins. Il nest pas très gros, moins que le sexe de Christian, et je nai aucune difficulté à le mettre en place. La sensation est plutôt étrange mais pas désagréable Je reste ainsi, penchée en avant une main sur le plus.

— Redresse toi, gourde, et lâche-le, gronde-t-il, il est conçu pour tenir tout seul.

Je me redresse doucement. Effectivement le plug reste fiché dans mon anus. Je le sens, mais il ne me gêne pas. Simplement il est omniprésent. Je sens cet objet, planté dans mon cul, qui me procure une sensation excitante, surtout lorsque je bouge

— Martine le met quelques fois pour aller au travail et elle le garde toute la journée. Toi tu le garderas tout laprès-midi durant tes tâches ménagères. Tu ne le retireras que pour le remplacer par ma queue. Cest compris.

Jacquiesce en silence. Il se cale dans ses oreillers et ferme les yeux. Je me suis assise sur la chaise et dune lente ondulation de hanches sur la chaise, jamplifie le plaisir que me procure la présence de cet objet étranger entre mes fesses.

A son souffle plus régulier, je comprends que Christian sest assoupi. Je nimagine même pas lui désobéir en ôtant le plug ou en me rhabillant. Je me lève et décide daller ranger la cuisine et me faire un café pour évacuer le gout acre de son sperme dans ma bouche. Marcher avec le plug dans lanus est une sensation nouvelle, agréable, unique, comme se promener quasi nue dans une maison qui nest pas la mienne. Dailleurs il ne me viendrait pas à lidée de me promener nue chez moi. Je suis bien trop pudique

Très vite je comprends que lobjet a été bien étudié. A aucun moment il ne semble en capacité de sextraire malencontreusement

Je me suis attaquée à la vaisselle et au rangement de la cuisine. Mais la tâche navance pas très vite car régulièrement je marrête pour me caresser. Le plug dans mon cul fait de leffet et je me suis donné deux fois du plaisir dans le salon sur le canapé. Je sais que je vais en acheter un. Je cherche déjà les endroits dans ma maison ou je pourrais le dissimuler et je réfléchis aux occasions que jaurai de le porter.

Il est 16 heures lorsque jentends Christian se manifester en poussant un cri de douleur. Je me précipite. Dans son sommeil il a tenté de se retourner et sest appuyé sur une de ses mains. La douleur la réveillé en sursaut.

— Ca va ?

— Ca pourrait aller mieux réplique-t-il avec un pauvre sourire.

— Écoute, Martine ne va pas tarder, je vais rentrer sinon Marc va sinquiéter.

— Tu gardes le plug en place ?

— Tu es fou

— Alors, si tu le retires, tu sais par quoi tu dois le remplacer

Cet homme est fou : il a mal, il est shooté par les médicaments mais il pense encore à baiser. A me baiser. Cest flatteur mais cest un grand malade.

Je glisse ma main sous les draps et palpe son sexe. Il est déjà à moitié dur. Je tire la couette vers le pied du lit et je commence à le masturber. Il est rapidement opérationnel. Je me hisse sur le lit.

— Je veux voir ton cul exige-t-il

Je lui tourne le dos et maccroupis au-dessus de son ventre. Je passe une main entre mes cuisses et je retire le plug. Jai une sensation soudaine de vide. Jattrape son sexe que je frotte sur mes lèvres et lentrée de mon ventre inondé, puis je me positionne, place sa queue à lentrée de mes reins et doucement je mempale. La pénétration de son gland me semble plus facile que samedi dernier. Mon anus a dû être assoupli par lobjet qui la occupé une bonne partie de laprès-midi Lentement je mempale jusquà me retrouver assise sur son bassin. Je nirai pas plus loin Jentame une série de montées et de descentes de plus en plus rapides. Je coulisse sans problèmes sur son sexe. Je sens des picotements de plaisir entre mes fesses. Jaccélère mes mouvements de yoyo et les picotements samplifient. Jai à peine le temps de penser « incroyable je vais jouir par le cul » que mon orgasme explose. Je mimmobilise, empalée, le souffle court, des frissons parcourant mon corps. Puis la vague reflue et je pense à Christian, toujours fiché en moi, le sexe tendu à rompre. Jondule du bassin puis recommence à monter et descendre sur sa hampe. Je sens son sexe gonfler et gonfler encore dans mon cul jusquà ce quil explose dans un grognement bestialQuelques allers et retours supplémentaires afin dextirper les dernière gouttes de plaisir et je marrache de son emprise.

Sans un mot, je descends du lit et délace le bustier. Je mhabille en hâte sous son regard.

— Ca ta plu ?

— Cétait Comment dire ? Intense. Je me fais peur Christian. Où cela va-t-il finir ?

— Carpe diem, ma belle. A bientôt

Je suis rentré chez moi et me suis précipité sous la douche avant le retour de mon mari. Je me suis récuré avec énergie comme pour ôter le souvenir de mes turpitudes. Sans grande réussite car submergée par des images crues où je me voyais, dans le miroir de la porte de penderie ouverte, en train de me faire sodomiser, je me suis offert un dernier plaisir solitaire sous le jet tiède de la douche

Lorsque Marc est rentré, je lui ai donné des nouvelles de son ami et collègue.

— Cest sympa davoir été le voir. Il doit sennuyer le pauvre. Il nest pas trop déprimé ?

— Non, cest dur mais il tient le coup

Si tu veux, tu termines tôt vendredi, et jai une réunion tardive. Tu pourrais retourner le voir et filer un coup de main à Martine..

Je fais semblant dhésiter

— Tu crois, je ne voudrais pas les déranger

— Fait un effort, cest un collègue, on peut faire cela

— Bon, mais cest vraiment pour te faire plaisir

— Parfait, tu es super

Vendredi Deux jours à attendre

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