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De puceau à maquereau – Chapitre 3




Annie me rend visite

Le mariage de Chloé a peu changé notre vie de tous les jours, simplement Jacques est présent à la maison toute la semaine au lieu des seuls week-ends. Leurs horaires de travail sont décalés. Il part tôt le matin et rentre en milieu daprès-midi tandis que ma sur travaille souvent tard le soir mais commence rarement avant midi. Moi ça dépend, tantôt jai cours le matin et pas laprès-midi, tantôt le contraire et une ou deux fois par semaine toute la journée.

Jai ainsi rapidement constaté que dêtre mariée na pas changé les mauvaises habitudes de Chloé. Un beau matin de la semaine suivant leur retour de voyage de noce, on sonne à la porte.

— Jy vais ! Cest pour moi !

Ma sur déboule dans le vestibule un déshabillé à moitié enfilé sur le corps. Elle fait entrer un homme tout étonné de nous découvrir nus.

— Ne restons pas là !

Elle senferme avec lui dans sa chambre. Je regarde Lucie. Elle soupire et soulève les épaules en un geste dimpuissance. Papa lève les yeux au ciel.

— Pau-pau-pauvre-vre Ja-Ja-Ja-a-a

Le reste ne sort pas, perdu dans les méandres de son cerveau détérioré. Oui, pauvre Jacques, il ne mérite pas ça !

De tromper son mari ne traumatise pas ma sur. Quand elle rentre le soir elle se jette sur lui comme si elle était sevrée de sexe alors que dans la matinée le couloir retentissait des gémissements quelle proférait dans les bras dun de ses nombreux amants. Ils sembrassent sans se cacher et il nattend pas dêtre seul avec elle pour la déshabiller. Lucie doit ramasser les vêtements épars sur le chemin de la chambre.

Oui, pauvre Jacques ! Tu es cocu et tu donnes raison à la chanson qui prétend que les cocus sont contents. Sa jovialité quand il rentre du boulot dans laprès-midi, fait plaisir à voir. Dès quil sest mis à laise, c’est-à-dire dévêtu comme nous, il vient dire bonjour. Lorsque je suis présent, il commence toujours par moi, câline au passage les fesses de Lucie et salue mon père. Souvent il linvite à venir dans la pièce qui lui sert de bureau :

— Venez Antoine, je vais vous montrer quelque chose qui vous plaira Toi aussi Lucie.

Elle na pas lair convaincue mais pousse le paternel à la suite de Jacques. La porte se referme sur eux. Je suis satisfait, Papa et lui sentendent à merveille En cela au moins le mariage de ma sur a du bon

Jai retrouvé Annie à luniversité. Malgré mon insistance, elle ne veut pas que nous nous affichions ensemble. Elle ne mautorise à lapprocher que lorsquelle est persuadée que personne ne nous espionne. Là dans un coin isolé je peux lenlacer. Nous échangeons des baisers brûlants mais elle repousse mes caresses. Elle a rougit quand je lui ai susurré que je navais pas raccommodé ma poche mais nen a pas profité. Elle na pas reparlé de venir à la maison et je nose le lui rappeler. Jacques me le reproche :

— Propose-lui de venir préparer vos examens à la maison. On révise mieux à deux, crois-en mon expérience. Et puis, jai toujours en ma possession sa euh son mouchoir. Dis-lui que je nattends que sa visite pour le lui remettre.

Annie se laisse convaincre par ces arguments. Elle consent à venir étudier avec moi un après-midi avant que nous retournions à la faculté pour un TP. Je fais la leçon à Papa, Lucie et Jacques pour quen sa présence ils restent habillés. Ils me promettent la discrétion mais mon beau-frère mavertit :

— Daccord pour la première fois

— LES premières fois sil te plait ! Je ne veux pas la faire fuir.

— Ok, ok ! Jadmets, mais si elle devient une habituée de la maison, il faudra quelle en adopte les usages.

Lucie opine avec empressement, Papa me lance un regard insistant. Je fronce les sourcils puis me déride, on nen est pas encore là

— Promis je lui en toucherai un mot.

Je fais un ménage complet de ma chambre pour la recevoir. Je change même le fond décran de mon ordinateur. Une belle blonde à la poitrine généreuse entrain denfoncer un gode dans sa chatte rasée nest pas un spectacle à mettre sous les yeux dune jeune fille ! Je le fais sans regrets car depuis la noce ce nest plus cette image qui me fait bander mais le souvenir de la caresse dans le parc. En fermant les yeux je me projette en pensée près de la balustrade Jacques ne serait pas là Je ferais glisser son slip sur les fesses Pendant que sa main sactive sur ma queue, mes doigts sinsinueraient entre ses lèvres intimes, découvriraient les orifices secrets Nous jouirions ensemble Aaah ! Elle recevrait ma semence dans la paume pendant que la rosée de son plaisir humecterait mes phalanges

Jessuie les taches de foutres qui maculent le parquet. Il est temps daller la chercher à larrêt du bus. Je respire un bon coup : il me faut garder la tête froide. Malgré la furieuse envie de me jeter sur elle dès son entrée dans la chambre, je dois éviter tout geste inconsidéré si je veux quelle revienne.

La maisonnée au complet (sauf Chloé qui travaille à cette heure-ci) nous accueille dans le vestibule. Annie serre la main valide de Papa, échange un bonjour sec avec Lucie et tend les doigts à Jacques qui les refusent.

— Ce nest pas ainsi quon dit bonjour à des amis, car nous sommes amis nest-ce pas ?

— Euh Oui.

Il la prend dans les bras et lui inflige un baiser sur chaque joue. Je vois Papa et Lucie sourire, je suis content de laccueil quils font à ma copine. Létreinte se prolonge plus quelle ne devrait. Cela indispose Annie qui rougit. Je me précipite à son secours.

— Arrête Jacques ! Tu la gênes.

Il consent à la libérer.

— Mais non, mais non. Je la gêne en aucune façon, nest-ce pas Annie ?

Elle rougit encore plus. Je lentraîne dans ma chambre. En chemin elle rectifie sa jupe qui était remontée dans lembrassade.

Nous travaillons ferme. Enfin nous, ce nest pas exact, car la présence de ma copine ne favorise pas la concentration. Mon imagination senvole Elle est nue à mes cotés Ses tétons roses attirent mes doigts Elle pose la main sur ma cuisse Remonte doucement vers laine

— Jean quest-ce que tu fais ?

Je me réveille brusquement les doigts sur la bosse de mon sexe.

— Euh Excuse-moi ça ça me démangeait.

Son sourire moqueur me fait détourner le regard. Par bonheur, elle ninsiste pas.

— Dis, tu mexpliques ce théorème ?

Nous nous replongeons dans les révisions

Tout à coup je remarque lheure au réveil.

— Zut de zut ! Joubliais le TP ! Il est temps de partir.

Nous rangeons les affaires.

— Dis, Jean ? Tu peux me déposer près de chez moi ? Mon bus ne passe que dans une demi-heure.

— Tu ne viens pas en TP ?

— Mais tu sais bien que je ne suis pas dans le même groupe que toi.

— Ah oui ! Joubliais, excuse-moi. Pas de problème pour taccompagner, le détour ne sera pas long.

Dans le vestibule nous rencontrons Jacques.

— Vous partez déjà ?

— Oui, jai un TP que je ne dois pas rater.

— Annie aussi ?

— Non mais Jean me dépose en chemin, répond celle-ci. Je naurai pas long à marcher.

— Si vous voulez Mademoiselle, je peux vous conduire à domicile.

— Ce ne sera pas nécessaire.

— Cest que je voulais vous rendre votre euh mouchoir. Enfin, vous le prendrez à votre prochaine visite.

Je regarde ma montre. Il faut que je me presse. Passer chez Annie me fera faire un détour, je risque dêtre en retard.

— Accepte la proposition de Jacques, sil te plait.

— Cest cest toi qui me le demandes ?

— Oui, aujourdhui ça marrange.

— Jai euh jai peur de déranger.

— Vous ne me dérangez en aucune façon mademoiselle, affirme Jacques.

Jinsiste :

— Cest un bon conducteur, tu ne risques rien avec lui.

— Daccord, jaccepte. Cest bien pour te faire plaisir.

— Merci, je te revaudrai ça. Je vous quitte.

Un rapide baiser sur la joue de ma copine, un signe de la main à Jacques et je fonce vers le garage. Au moment de franchir la porte jentends mon beau-frère inviter Annie à venir dans sa chambre, sûrement pour lui rendre le mouchoir

Le soir dans ma piaule, je me traite dimbécile. Dire que jai passé un après-midi seul avec celle qui occupe mes pensées et que je ne lai même pas embrassé ! Je pense quinconsciemment javais peur de ne pas pouvoir me maîtriser. Jouvre mon ordinateur. Ah ! Cest vrai ! Mon fond décran a changé. Quà cela ne tienne ! Je me branche sur un site de photos érotiques pour accompagner ma caresse

Le lendemain jinterroge Annie.

— Mon beau-frère ne ta pas embêté ?

— Euh no-non euh Pas du tout.

— Il ta rendu ton mouchoir ?

— Mon ? euh Ah oui, mon mouchoir ! Oui, il me la rendu.

Pourquoi rougit-elle ? Ce nest pas comme sil lui avait remis une pièce de lingerie intime.

— Il ta raccompagné chez toi ?

— Oui, tu le remercieras de ma part.

— Pourquoi tu le ferais pas toi-même ? Tu ne veux pas revenir réviser à la maison ?

— Tu me demandes de revenir ? Tu ne crains pas que ton beau-frère me euh nous gêne ?

— Il ne nous a pas gênés pour travailler hier. Est-ce quon pas bien travaillé toi et moi ?

— Euh travaillé Oui, oui on a bien travaillé.

— Tu acceptes ?

— Ça te ferait tant plaisir ?

— Oh oui !

— Dans ces conditions je veux bien revenir.

Je regarde à gauche et à droite. Personne, jenlace ma copine.

— Quest-ce que tu fais ?

— Nous sommes seuls, embrasse-moi !

Elle me tend les lèvres avec un sourire

Elle est revenue, nous avons bien travaillé. Cette fois, les cahiers fermés, je la prends dans mes bras, nos bouches se joignent, nos langues semmêlent Nous basculons sur le lit. Sa jupe remonte sur la cuisse. La tentation est trop forte, je pose la main au dessus du genou et caresse la peau nue. Elle gémit faiblement. Cela me rend mes esprits. Non, ce nest pas bien, je ne dois pas profiter dun instant dégarement, Annie me le reprocherait. Je me lève précipitamment.

— Excuse-moi, je ne sais pas ce qui ma pris.

Elle me regarde lair étonné. Je devine quelle men veut de lavoir forcée à subir la caresse. Pourvu quelle accepte de revenir ! Elle sassied sur le lit. Je nose pas regarder ses cuisses découvertes.

— Je te raccompagne chez toi ?

— Si tu veux.

Avec un soupir elle rabaisse sa jupe. Dans le vestibule nous rencontrons Papa et Lucie.

— Je-jean sil-il te plait tu tu tu

— Ton père voudrait que tu nous aides à remettre une étagère, traduit Lucie.

— Tout de suite ?

— Ou-ou-ou-oui.

— Mais je dois raccompagner Annie.

— Ça me dérange pas dattendre le bus, propose celle-ci.

— Pas question ! intervient Jacques qui sort de sa chambre. Tu peux aider ton père Jean, je moccupe de ta copine.

— Ça ne te dérange pas ?

— Pas du tout, je devais sortir de toute façon. Puis, rendre service à une aussi jolie fille cest un plaisir qui ne se refuse pas !

— Vous me faites rougir, déclare Annie qui effectivement sempourpre.

— Vous nen êtes que plus charmante. Alors vous acceptez ?

Elle minterroge du regard. Je lencourage dun hochement de tête.

— Puisque Jean est daccord, il mest difficile de dire non, admet-elle.

— Hé bien allons-y !

Prenant son bras, il entraîne la jeune fille sans me laisser le temps de lembrasser. Jenvie mon beau-frère et son aisance avec les femmes. Jaimerais pouvoir en faire autant mais ma timidité me paralyse. Je jette un coup dil dehors en entendant lauto sortir du garage. Elle tourne dans le mauvais sens. Jacques va sûrement faire sa course avant de raccompagner Annie chez elle

A suivre

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