Rentrant du travail et après avoir fait quelques emplettes dans une grande surface, Sabrina s’approchait de sa voiture sur le parking sans remarquer la camionnette garée à côté de sa voiture, côté conducteur.
De loin, elle avait déjà désactivée la fermeture des portes et posant la main sur la poignée de sa portière, elle sursauta quand dans son dos la porte coulissante de la camionnette s’ouvrit brusquement permettant à deux hommes de l’empoigner tout en la bâillonnant d’une main ferme et de l’entrainer vigoureusement à l’intérieur du fourgon dont ils refermèrent la porte.
Aussitôt plaquée au plancher par les deux voyous, elle fut immédiatement immobilisée, les pieds entravés et les mains liées dans le dos par plusieurs tours de ruban adhésif.
Pour l’empêcher de crier, ils lui fermèrent la bouche à l’aide du même ruban, puis goguenards, satisfaits de leur prise, ils quittèrent la partie stockage de leur véhicule par la porte coulissante pour sinstaller sur les sièges avants, et éteignirent de la cabine de pilotage les deux plafonniers, plongeant ainsi Sabrina dans une obscurité complète.
Sabrina entendit le moteur se mettre en marche et sentit le véhicule démarrer, elle était atterrée, son souffle s’accélérait, son cur palpitait.
Juste avant de s’asseoir sur les sièges avant, l’un des hommes lui avait palpé les seins tandis que l’autre d’un geste lent et appuyé passait le tranchant de la main dans l’entrejambe provoquant à travers le fin tissu en nylon de sa petite culotte l’ouverture de ses lèvres.
Elle savait désormais parfaitement à quoi s’en tenir………..
Elle serait, au mieux leur jouet sexuel, au pire victime de leur sadisme et peut être même vendue on ne sait où.
Elle qui si souvent se voyait malmenée, troussée, ramonée, baisée par tous ses orifices lors de ses nombreux fantasmes de viol se voyait désormais confrontée réellement, en vrai de vrai à ses désirs les plus secrets.
De là à dire quelle jouirait de la situation, cela nen prenait pas la tournure.
Le véhicule lui donnait la sensation de rouler vite et régulièrement, visiblement les kidnappeurs avaient pris lautoroute à proximité du magasin.
Le seul espoir de Sabrina était sa voiture dont la portière était restée largement ouverte et son sac à main ainsi que ses achats qui sétaient éparpillés sur le parking ;
Autant dindices qui attireraient rapidement lattention sur sa disparition, à moins que et cela ajoutait à son angoisse quun ou une imbécile ne sempare du sac et des achats et quil trouve les clefs de sa voiture pour en faire de même.
Sabrina avait maintenant lattention attirée par le véhicule qui, après un interminable parcours angoissant, avait, sans aucun doute, vu les secousses, pris une route chaotique.
Et de fait, le véhicule avait emprunté un chemin agricole et sapprochait dune cabane de bois à lorée dune forêt.
Là, Sabrina comprit daprès les voix entendues et les cris de satisfaction, que les hommes avaient rejoint 2 compères.
La nuit sapprêtait déjà à tomber car comme nous étions en été et que Sabrina avait quitté le magasin vers 18h, lobscurité en cours de progression totale lui laissa supposer quils avaient roulé environ 3 heures.
Elle fut débarquée du véhicule et transportée comme un sac de pommes de terre sur lépaule du plus costaud dentre eux.
Reposée sur ses deux pieds et placée dans la lumière éblouissante des phares, ses liens furent coupés à laide dun cutter et son bâillon adhésif arraché dun seul coup comme une bande de cire épilatoire, ce qui neut heureusement pas le même effet douloureux compte tenu du fait quelle ne se laissait pas poussé la barbe. Cette pensée incongrue en ces circonstances eut pour effet de la détendre un peu.
Celui qui lavait libéré de ses liens, la pointait du doigt lui expliquant dun air méchant quelle aurait désormais intérêt à obéir.
Exposée en pleine lumière des phares, à lextérieur et sans bâillon, Sabrina en conclut quelle devait être dans un bled complétement paumé et quil lui serait illusoire de sencourir avec quatre cinglés à ses trousses.
Eblouie par les phares, elle entendit sans savoir lequel, un des hommes lui dire :
« Allez Sabrina, désape toi quon puisse te mater »
Quoi, comment est-ce possible, ce type ma appelé par mon prénom, me connaitrait il ?
Et cet exhib forcé, encore un autre de mes fantasmes, se dit-elle, mais dire que cette situation mexcite serait faux, quoique, sils ne sont pas violents, je pourrai peut-être y trouver mon compte.
En réalité, pour linstant, elle ressentait un mélange de trouille et dexcitation et son vagin devait être aussi sec que la couche dun nouveau-né quon venait de langer.
Comme elle nobtempérait pas et narrivait toujours pas à émettre un son tant elle était tétanisée, un des hommes sapprocha et en la secouant lui dit dun ton sec : « à poil ».
Et comme, elle ne réagissait toujours pas, une deuxième injonction plus forte et plus déterminée la convainquit quelle ferait mieux de se déshabiller au plus vite.
Après tout, se faire sauter faisait partie de son rôle de femme, rôle quelle ne se privait jamais de remplir consciencieusement avec compétence tant elle aimait le sexe et même le sexe brutal.
Et, cest sous des « Ah » de satisfaction quelle commença à déboutonner sa blouse. « Allez, poulette, continue » entendit-elle.