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Science-fiction : Domination d'une jeune femme artificielle – Chapitre 1




Chapitre 1 : Perte de contrôle 

Tags : hétérosexuel, objet inanimé

     Le front contre la baie vitrée de mon appartement, je regardais les voitures volantes plonger du haut des immeubles et disparaître derrière la balustrade de mon balcon pour rejoindre la circulation réglée du centre-ville. Il était tard le soir, il devait s’agir d’amis allant en boîte de nuit. Cela me fit penser à ma résolution de cette année : je m’étais promis de vaincre ma timidité maladive et de me trouver un copain ou une copine pour sortir de la solitude. Cela voulait-il dire que je devrais sortir en boîte pour la première fois de ma vie et danser en apesanteur sur les pistes « zéro-gravité » ? Où devrais-je plutôt me concentrer sur des moyens correspondants plus à ma personnalité, par exemple aller me porter volontaire à l’église que je fréquente ?

     Comme souvent, j’interrompis le cours de mes pensées pour me concentrer sur un problème qui me mettrait moins mal à l’aise. L’androïde que j’avais commandé était arrivé dans l’après-midi, dans deux cartons différents. Une fois constitué, il pourrait m’aider avec les tâches ménagères et toutes les autres corvées. Ou plutôt devrais-je dire « elle », étant donné que j’avais arrêté mon choix sur le modèle féminin FG-61, entièrement fonctionnel. Cohabiter avec cet androïde était pour moi une épreuve car j’avais beaucoup de mal à déléguer la moindre tâche. Père Velin, auquel je confiais beaucoup au confessionnal, m’avait fait comprendre que c’était un obstacle à mon talent et qu’il était temps de changer.

     Je voulais sortir de ma zone de confort et interagir avec un robot pour m’adapter à la vie sociale. Cela vous donne une idée de mon degré d’introversion. J’appréhendais l’activation de mon FG-61 parce qu’au moment de choisir les paramétrages initiaux en ligne j’avais poussé le curseur jusqu’à 100% dans la rubrique « réalisme de l’interaction humaine ». On m’avait prévenu que ça pouvait être choquant au début, d’autant plus qu’en apparence rien ne distinguait un androïde d’un véritable être humain, mais je voulais progresser.

     J’ai décidé de déballer le robot le soir même tant que j’en avais le courage. J’ouvris un carton après l’autre et en sorti les composants pour les poser sur la table du séjour. C’était très surprenant à quel point les parties du la machine étaient froides tout en ayant forme humaine. Dans le premier carton, il y avait la partie inférieure du FG-61, à partir du ventre jusqu’aux pieds. L’ensemble était articulé et entièrement habillé, du pantalon aux chaussures. Sur internet, j’avais coché l’option « pudeur maximale » pour l’emballage, tout comme j’avais poussé le curseur de pudeur à 100 % dans le paramétrage initial de personnalité. Je ne voulais pas rendre les choses plus difficiles qu’elles ne l’étaient déjà. Au fond du premier carton, il y avait également la tablette tactile qui pouvait me servir à paramétrer le FG-61, je l’ai sortie et posée sur le canapé. Dans le second carton se trouvait la partie supérieure de l’androïde, du reste du ventre jusqu’à la tête, en passant par le buste et les bras. Tout était déjà articulé, comme chez un véritable être humain, et tout était élégamment habillé d’un uniforme noir qui se terminait en col roulé au niveau du cou. Après avoir posé les deux parties sur la table, j’ai retiré le papier cartonné qui recouvrait le visage. Ce fut un choc.

    Bien entendu, au moment de choisir le modèle que je désirais je n’avais pas été indifférent aux considérations esthétiques, mais je pensais avoir fait certains choix pour me garder d’une telle réaction. Par exemple, j’avais sélectionné « Bonnet B : poitrine moyenne » (en rougissant) parce que je voulais être certain de ne pas avoir de pensées indécentes à l’avenir. Et de la même manière, au moment de choisir un visage, j’avais écarté les reproductions de starlettes de divertissements holographiques, et j’avais préféré cliquer sur le visage le plus commun et le plus banal qui soit. C’était un visage de jeune femme qui, quoiqu’élégant et féminin à y regarder de près, pouvait très bien passer de loin pour un faciès d’homme. Au lieu de cheveux blonds et d’yeux verts ou bleus qui attiraient inévitablement l’attention, j’avais penché pour les options les plus communes et les moins remarquables possibles : des yeux bruns, des cheveux bruns.

    Pourtant, maintenant que je voyais ce visage en vrai, je ne pouvais pas nier à quel point je le trouvais séduisant. Ses yeux fermés semblaient suggérer un sommeil paisible. De loin, ses traits les plus durs lui donnaient un air de garçon manqué (ce qui ne me déplaisait pas nécessairement étant donné ma bisexualité) mais, de près, ses traits les plus fins lui conféraient une grâce qui me faisait chavirer. Ses cheveux bruns étaient bouclés contre à mon attente, et je trouvais cela magnifique. Ses longs cils laissaient deviner des yeux d’une douceur ineffable. Quant à sa petite bouche, elle semblait appeler un baiser que j’aurais adoré lui donner. Mon cur battait la chamade.

    J’avais l’impression d’observer une personne endormie à son insu et cela me mettait très mal à l’aise. Comme je voulais dissiper ce que je ressentais et passer rapidement à autre chose, je me suis dépêché d’activer la machine. J’ai glissé le haut de la partie inférieure là où elle pouvait entrer en bas de la partie supérieure. Les deux parties se sont jointes là où une personne normale aurait dû avoir un nombril et ont émis une série de cliquetis indiquant que les deux composants se connectaient en interne là où ils devaient se connecter. Une fois ce processus terminé, j’ai appuyé sur les deux boutons d’activation cachés sous la peau, à l’arrière de la mâchoire, sous les oreilles. Au bout de trois secondes interminables, un bip sonore m’a indiqué que le FG-61 se mettait à chauffer pour entrer en service. Pendant vingt minutes, que j’ai passées dans une angoisse incontrôlable, la machine est restée complètement immobile, à élever la température de ses « organes ». Enfin, la belle s’est réveillée et est descendue de la table.

« Bonjour. », me dit-elle. 

Elle m’a sourit, et ce sourire je ne l’avais vu nul par ailleurs. Je me suis mis à trembler et à bafouiller. Malgré toute ma préparation, je ne m’attendais pas à ce qu’une vraie personne fasse ainsi irruption dans mon appartement. Elle a essayé de m’encourager :

« Oui ? Que dis-tu ? »

Je me suis alors précipité sur la tablette tactile. Je suis allé dans les paramètres de la machine et très rapidement j’ai descendu le « réalisme de l’interaction humaine » à 0%.

« Puis-je vous aider ? », fit-elle d’une voix devenue robotique et distordue.

     J’ai effacé sa mémoire, et j’ai désactivé toutes ses fonctions motrices. L’androïde s’est figé et son regard est devenu vide et froid. Je me suis précipité face à lui et j’ai appuyé sur les boutons derrière la mâchoire pendant trois secondes qui parurent une éternité tandis que le robot fermait les yeux. La machine a commencé à se refroidir. Je l’ai allongé sur la table, ai recouvert son visage avec le papier cartonné et me suis enfermé dans ma chambre précipitamment.

     J’avais sans aucun doute surestimé mes capacités.

    J’ai essayé de m’endormir mais la présence de cette pseudo-personne sur la table de mon séjour me hantait. Je n’arrivais pas à oublier son visage de Belle aux bois dormants. Incapable de trouver le sommeil, je suis retourné dans le salon.

    Le carton qui lui recouvrait le visage lui donnait une allure grotesque. J’ai approché une chaise de la table et je me suis assis près de son visage avant de découvrir sa tête. Je suis resté là à la contempler pendant quelques minutes. Je n’avais jamais ressenti ça auparavant, ni pour une personne, ni pour un objet. Ses lèvres me rendaient fou. 

    Je n’ai pas su lui résister. Je me suis penché au dessus d’elle et j’ai embrassé ses lèvres à plusieurs reprises. Elle était extrêmement froide. Au début mes baisers avaient l’apparence de la décence, mais comme ils ne rencontraient aucune résistance ni aucune réaction, je n’ai pas pu m’empêcher de devenir de plus en plus aventureux. Je me suis mis à enfoncer ma langue dans sa bouche (elle toute fraîche et humide) et à lécher la sienne plus qu’autre chose. J’avais conscience de ressembler à un animal affamé et pathétique mais j’avais perdu le contrôle. Mon pénis est entré érection. Mon geste, qui aurait pu d’abord passer pour romantique, s’est transformé en dépravation. Une vague de honte me traversait. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir dire à Père Velin lors de ma confession ? J’ai très vite écarté cette pensée comme si je niais l’existence du futur, et même du Seigneur-Tout-Puissant. La tension dans mon caleçon était insupportable : je devais jouir. Je suis monté sur la table et je me suis allongé sur elle. Je l’embrassais longuement, comme pour la réchauffer. Je me suis mis à frotter mon sexe, prisonnier de mon sous-vêtement et de mon pantalon, contre son bassin. Mes va-et-vient contre la machine semblaient à chaque fois me promettre un soulagement mais ils ne faisaient en fait qu’augmenter mon désir lubrique. Je me suis mis à caresser ses seins en passant mes mains sur son uniforme. Lorsque j’ai compris que cela ne suffirait pas à me satisfaire, j’ai eu un dernier moment de lucidité avant de devenir une simple bête et j’ai murmuré, à bout de souffle :

« Pardon Seigneur. Ô Seigneur, je vous en prie, pardonnez-moi. »

     Après ce semblant de prière, j’ai cédé à la tentation sans possibilité de retour. J’ai glissé mes mains sous l’uniforme de mon robot et j’ai caressé ses seins avidement. Sa poitrine avait une froideur qui n’avait rien de naturel bien que la chair était parfaitement imitée par ailleurs. Je me suis mis à viser son vagin plus précisément en pressant ma queue contre son corps. Je butais contre elle comme si je voulais la pénétrer à travers nos pantalons. Plus tôt, j’avais conscience que ce que je faisais était très mal, mais après cela j’ai perdu tous mes principes. Mes mouvements étaient saccadés. Un coup de bassin plus fort que les autres a fait sortir ma langue de sa bouche en me déséquilibrant. Je me suis surpris à lécher ses petites lèvres. Elle ne pouvait rien faire contre. C’était obscène mais elle ne pouvait rien faire contre. Je me suis mis à lécher son visage en m’écartant de sa bouche. Je dominais cette jeune femme, cette chose, et je pouvais lui faire tout ce que je voulais, peu importe à quel point c’était absurde et à quel point c’était pervers. Je continuais de lui peloter les seins. Je me suis imaginé aller plus loin : je pouvais la déshabiller, lui écarter les jambes et la pénétrer autant que je le voulais. Je pouvais la baiser pendant des semaines sans jamais l’activer. À cette pensée, j’ai senti l’éjaculation approcher.

    La sensation de l’orgasme approchant m’a à la fois comblé de bonheur et horrifié. Je n’arrivais pas à croire que j’étais allé aussi loin. Je ne voulais pas la salir, et je ne voulais pas non plus salir mon caleçon. J’ai sorti ma queue pour me branler mais je me suis écarté de l’androïde et je me suis assis en bout de table. La manuvre m’a presque fait perdre l’orgasme qui venait, puisqu’il était aisément remplacé par une honte indicible. Mais, alors que je perdais l’inspiration, je suis allé chercher le visage de la jeune femme avec ma main gauche et j’ai enfoncé deux doigts dans sa petite bouche humide. Elle était à moi. C’est alors que j’ai atteint l’orgasme et que je me suis vidé les couilles entièrement sur le sol de mon appartement.

Un instant de plaisir infini, suivie de deux secondes de paix. Puis, la culpabilité.

    Qu’ai-je fait ?

(à suivre)

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