Salut c’est votre folle de lycra.
Nous étions donc sur le point de partir nous promener dans les bois avec la tenue adéquate, surtout voyante. Un grand merci à Karl Lagerfeld qui avait fait la promotion des gilets jaunes qui peuvent sauver des vies. Arrivées dans le bois, nous avons pris les grands chemins, en faisant attention à ne pas faire de bruit et surtout ne pas marcher sur les branches mortes, pour ne pas attirer l’attention du gibier. Muriel ne pouvait pas résister à faire des pauses tous les deux cents mètres pour me voler un baiser, à chaque fois Geneviève nous donnait des tapes amicales sur les fesses, pour nous inviter à continuer notre balade. C’était vraiment très agréable, car nous nentendions strictement rien, exceptés le bruit des oiseaux et quelquefois des insectes ou du gros gibier au loin que l’on ne voyait pas. Je me demandais toujours comment les rapaces arrivaient à se faufiler entre les arbres avec l’envergure qu’ils avaient. Par moments on entendait un pivert qui cherchait un ver dans le tronc d’un arbre, en tapant sur ce dernier.
Geneviève nous a fait découvrir une chose très agréable, quand il y a eu du vent, elle nous a dit de nous mettre à faire un câlin à un arbre, pour sentir ce dernier bouger avec le vent. C’était une façon comme une autre de communier avec la nature. Tout le long du chemin il y avait des sortes de cabanes en hauteur, cela permettait aux chasseurs de voir le gibier de loin, cela ne dépassait pas les deux mètres de haut. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de Geneviève, mais elle a invité Muriel à s’asseoir en haut de ce promontoire. Elle l’a invitée à se débarrasser de sa culotte, puis à écarter les jambes avant de me dire de venir faire une fellation à notre chauffeur. Depuis le temps que Muriel m’embrassait et me collait des mains entre les jambes c’est vrai que j’étais un peu excitée. Quand j’ai vu dans quel état était Muriel, j’ai compris que cela ne lui ferait pas de mal de se faire sucer. Je ne me suis pas fait prier pour passer à l’action, c’est ainsi que j’ai commencé à gravir quelques marches pour arriver à la hauteur de ce dard si désireux.
Heureusement que nos robes ne craignaient pas grand-chose, car quand j’ai vu sur quoi Muriel s’était assise, le bois était un peu humide ; avec en plus un tout petit peu de mousse, cela le rendait glissant. Il était évident que quand elle allait se relever, tout allait rester collé à sa robe. J’étais maintenant à la hauteur de son sexe, il n’y avait pas de doute, il avait un gros besoin d’affection buccale. J’étais un peu gênée de me mettre à faire ça sous les yeux de Geneviève, mais c’était sur une idée de sa part et elle avait l’air très heureuse de me voir passer à l’action. Je commençais à prendre vraiment beaucoup de plaisir à sucer le sexe de Muriel, et en savourer l’odeur et le goût. J’ai essayé de trouver mes marques, pour être la mieux installée possible, pour lui faire une fellation dans les règles de l’art. J’avais du mal à imaginer qu’un si gros sexe, qu’un si long sexe puisse être dissimulé sous une robe. Maintenant il était tout entier dans ma bouche et ma langue s’amusait avec les nervures veineuses, qu’il y avait tout le long de son sucre d’orge. Maintenant, pour ne pas se sentir inutile, Geneviève était en train de me caresser les mollets ainsi que l’arrière des cuisses. Il n’y a pas à dire elle savait y faire et cela me faisait beaucoup, mais vraiment beaucoup d’effet.
J’étais en train de réaliser que nous avions des gilets jaunes au milieu de la forêt, et que s’il y avait eu un chasseur, il ne pouvait pas nous louper en train de nous gouiner. En même temps, je trouve que cela mettait du piquant à ce que nous étions en train de faire. Geneviève n’arrêtait pas de me déconcentrer, maintenant ses mains étaient remontées jusqu’à mon minou et rapidement elle a pu constater combien il était poisseux. Comme d’habitude, cela ne la dérangeait pas, ses mains fraîches entre mes jambes me faisaient plein de frissons, d’autant qu’elles se promenaient dans des endroits indiscrets. Avec la précision de ses caresses, la patronne me déconcentrait de la fellation que j’étais en train de pratiquer à Muriel. J’adorais la taille du sexe de ma partenaire, il était gros et solide, mais le plus agréable, c’était le parfum féminin qui l’entourait. Je prenais tout mon temps à laisser monter et descendre ma bouche sur ce pieu, j’essayais de lui augmenter les sensations avec ma langue en me faufilant dans le moindre espace.
Au début j’avais posé mes mains sur les planches des marches et ces dernières étaient un peu souillées de verdure. Je mourais d’envie de maintenant poser mes mains sur les cuisses de Muriel, mais je n’osais pas de peur de lui salir ses bas. Pendant ce temps-là, les mains de Geneviève ne se privaient pas de me caresser l’abricot et mon entre fesses. Il arrivait que quand ses mains fraîches changent d’endroit, elle me fasse sursauter mais ce n’était toujours que du plaisir. J’avais l’impression d’être une obsédée sexuelle, car je ne quittais pas le sexe que j’étais en train de sucer, j’étais imperturbable, j’étais en train de devenir folle de gourmandise de ce sexe qui ne demandait qu’à me pénétrer où que je sois. Je crois que ce qui me plaisait surtout, c’est de savoir qu’il était dissimulé dans un tanga et sous une robe ou une jupe. Personne n’aurait pu se douter qu’il y avait un superbe sexe la sucer sous la robe, quand on voyait Muriel. Seuls moi et Geneviève savions qu’il y avait un braquemart de belle taille, et surtout bien ferme prêt à nous donner du plaisir, entre les jambes de cette superbe femme.
J’avais la bouche pleine de ce sexe, en même temps Geneviève était en train de me donner du plaisir, en introduisant ses doigts dans ma fente, mais aussi en me caressant, malgré cela j’arrivais à entendre le bruit de la faune environnante. Vu que j’avais la tête sous la robe de notre chauffeur, j’étais comme dans la nuit dans les bois, c’était à moi d’essayer de deviner d’où venaient tous ces bruits, à qui les attribuer. Par moments il y avait un petit coup de vent qui donnait vie aux feuilles en hauteur, mais qui faisait aussi grincer des arbres qui se frottaient les uns contre les autres. Commençant à être experte dans la fellation de Muriel, je savais maintenant que dans peu de temps elle allait me balancer la purée au fond de la gorge. N’ayant pas trop de prise sûre de son côté elle ne donnait que de petits coups de reins à chaque fois quand son sexe s’enfonçait dans ma bouche.
— Je crois, Coralie, que tu ne vas plus pouvoir te passer de notre chauffeur.
— Nous sommes en pleine nature, et tu es en train de donner et de prendre du plaisir.
— Je crois qu’à chaque fois qu’il y aura un pont, nous partirons en week-end toutes les trois.
Pendant que j’étais en train de sans doute donner les derniers coups de langue sur le sexe de Muriel, j’étais en train de voir quand nous pourrions planifier un prochain pont toutes les trois. Ça y est, Muriel m’a rappelée à ce que j’étais en train de faire, je sentais son sexe se contracter, le pire c’est qu’avec le traitement que m’infligeait Geneviève, moi aussi j’étais sur le point de jouir. Les premiers jets commençaient à arriver au fond de ma gorge, ils étaient chauds, légèrement salés, mais pour rien au monde, je n’en aurais gaspillé une goutte. Quand Geneviève a saisi la pointe d’un de mes seins, pour le titiller, je n’ai pas pu résister, moi aussi j’ai fini par prendre mon pied juste après Muriel. Décidément, nous étions un trio qui ne pensait qu’à baiser, mais en même temps nous profitions de la vie mais surtout de la nature à ce moment-là. La patronne avait raison le long week-end qui était en train de prendre fin, j’allais m’en souvenir très longtemps. En même temps, je lui faisais confiance, je savais qu’elle serait capable de nous proposer de tels week-ends à chaque fois que l’occasion se présenterait.
À notre grande honte, pendant que nous étions en train de nous refaire une petite beauté, une grande et superbe femme est arrivée sur le grand chemin boisé. Elle ne devait pas être loin du mètre quatre-vingts, elle portait des bottes en cuir, mais surtout une superbe doudoune hyper longue, qui descendait jusqu’à mi-mollet. Cette femme était vraiment attirante et désirable, et elle était en train de s’approcher de nous. Elle avait un grand panier en osier, sans doute pour ramasser les champignons, ce qu’elle nous a confirmé plus tard. Elle était presque arrivée à notre hauteur quand elle s’est mise à nous adresser la parole.
— Bonjour Mesdames.
— Je vois que vous profitez pleinement de la saison automnale.
— Par contre je ne comprends pas pourquoi vous êtes habillées si voyantes.
De notre côté, Muriel et moi étions vraiment très mal à l’aise, quant à Geneviève, elle gardait son sang-froid et son aplomb. Geneviève a essayé de détourner la conversation vers les champignons que cette promeneuse avait ramassée.
— En fait, nous nous habillons comme ça pour éviter les bavures des chasseurs.
Cela a fait sourire la promeneuse.
— En fait, aujourd’hui vous n’avez rien à craindre, car les chasseurs, dont mon mari fait partie, sont en train d’opérer à une dizaine de kilomètres d’ici.
— Tous les week-ends, il part chasser.
— Tous les week-ends, il me laisse toute seule à la maison.
— Je me sens un peu délaissée.
— Voilà pourquoi je viens me promener tous les week-ends dans les bois toute seule.
J’avais l’impression que Geneviève l’a trouvée très belle et il n’a pas fallu longtemps pour que notre patronne prenne un ascendant psychologique sur elle. Au moment où cette promeneuse tendait la main à Geneviève, cette dernière lui a fait la bise, une bise bien tendre. Je pense que cette femme devait savoir ce que nous étions en train de faire, mais cela ne l’a pas dérangée, quand je suis venue lui faire la bise, suivie de peu par Muriel.
— Je me présente je m’appelle Patricia, j’ai trente-cinq ans.
— J’habite dans le village voisin.
Quand j’ai constaté que Geneviève était en train de lui remettre des cheveux à sa place, que cette femme se laissait faire, j’ai compris que c’était dans la poche pour notre patronne.
— Alors comme ça, vous étiez en train de vous butiner l’abricot.
— Vous êtes des gougnottes.
Geneviève ne lui a pas laissé le temps de formuler une autre phrase, elle venait de se mettre à l’embrasser, Patricia avait l’air parfaitement consentante. La patronne a pris quelques instants pour se débarrasser de son gilet jaune, puis nous fîmes de même en glissant ce dernier dans une de nos poches.
— Je vous confirme Patricia, nous venons de nous faire du bien en pleine nature.
Maintenant, en plus de l’embrasser, Geneviève était en train de la caresser à travers sa superbe doudoune toute douce. Patricia avait l’air très réceptive, j’avais même l’impression que c’était en train de l’exciter. Puis Geneviève a décidé que nous allions nous déplacer, toutes les quatre, un peu plus loin. Ça y est, les quatre gonzesses avaient repris le chemin dans les bois, Geneviève et Muriel étaient très collantes autour de Patricia.
Quand nous sommes arrivées à hauteur d’un tas de bois déjà coupé, prêt à être chargé dans un camion, vous savez ce bois qui finit en stère pour vos cheminées. Je ne vous parle pas des grumes qui finissent en planches pour faire des meubles, là il y avait une dizaine de stères. Geneviève, aidée de Muriel, se sont chargées de bouger quelques rondins pour pratiquement en faire un petit lit. Une fois leur travail terminé, Geneviève a invité Patricia à venir s’asseoir sur ce tas de bois. Il n’y a pas de doute, notre nouvelle amie savait ce qui allait se passer, la patronne l’a aidée à bien s’installer. Moi qui étais face à Patricia, je constatai que ses bottes étaient sans fin, c’est la maîtresse des événements qui s’est chargée de détacher quelques pressions de sa longue et douce doudoune. Les bottes de Patricia remontaient un peu plus haut que mi-cuisses, de véritables cuissardes, et c’est à cet endroit que commençait sa minijupe. Ce n’est pas bien de dire ça, mais si notre nouvelle amie n’avait pas eu sa doudoune, on aurait vraiment cru qu’elle voulait allumer tous les hommes de la région, ou à défaut, dans les bois, tout le gibier. Geneviève l’avait fait allonger et Patricia était vraiment très obéissante, je crois surtout qu’elle désirait aller plus loin, je crois qu’elle voulait que toutes les trois nous occupions d’elle, je crois surtout que son homme avait une petite tendance à l’ignorer.
Une fois bien installée, Patricia attendait de voir à quelle sauce elle allait être mangée, rapidement Geneviève s’est chargée de la débarrasser de sa culotte en lycra. Il n’y a pas de doute notre nouvelle amie en attendait beaucoup plus, Geneviève a commencé par sentir la culotte, elle en a fermé les yeux de plaisir. Après s’être rassasiée de son plaisir olfactif, elle nous a tendu la culotte que nous aussi nous voulions sentir. C’était effectivement un plaisir à sentir, il n’y a pas à dire Patricia était désireuse, sa culotte poisseuse était là pour en témoigner. Geneviève a tendu la main à Muriel pour que cette dernière vienne glisser sa langue entre les jambes accueillantes de Patricia. Bien évidemment, ma maîtresse bien particulière ne s’est pas fait prier pour aller lui manger l’abricot, il n’y a pas à dire Muriel était une artiste pour ce qui était de manger un minou. Mon ami qui me faisait tant de bien était maintenant entre les jambes de Patricia, les mains posées sur ses cuissardes à quelques centimètres de sa toison bien entretenue. Quand je voyais cette superbe femme, manifestement abandonnée par son mari, je me disais que ce dernier devait être un sacré bourrin.
J’étais en train de sentir la culotte de Patricia, quand Muriel commença à lui brouter le minou, cela a été plus fort que moi, il a fallu que je lèche cette pièce de tissu. Avant d’être prise en stop par Geneviève et Muriel, jamais je ne me serais retrouvée à sentir la culotte d’une femme, le pire là c’est que j’y prenais du plaisir. Pendant dix bonnes minutes, Muriel s’est occupée de faire la toilette intime de notre promeneuse, à ce moment-là, Geneviève a demandé à mon amie particulière de cesser, pour que je vienne prendre la place. Décidément ce week-end j’en aurai vu et mangé du minou…, c’est en manquant d’assurance que j’ai pris la place de Muriel. Cela sentait très bon la femme, rien qu’avec l’odeur, j’avais envie de m’engouffrer entre ses jambes si accueillantes. Bien que Muriel lui ait déjà fait une belle toilette, le minou de Patricia était de nouveau tout trempé de cyprine. C’est avec gourmandise que ma langue est entrée en contact avec ses poils pubiens, avant de me retrouver en contact avec son clitoris très sensible. C’était très agréable car Patricia était très sensible à ce que j’étais en train de lui pratiquer, maintenant elle était en train de soupirer de plaisir.
De son côté Geneviève était en train d’embrasser Patricia, cette dernière avait l’air de beaucoup apprécier. Il y a un petit quart d’heure j’étais en train de faire une fellation à Muriel et voilà que maintenant j’étais en train de donner du plaisir à une femme en lui broutant sa figue. Geneviève avait glissé sa main dans la doudoune pour aller exciter les seins de Patricia, la patronne était vraiment experte pour ce qui était de donner du plaisir à une femme. Voilà quinze minutes maintenant, elle était en train de prendre un plaisir, qui était manifestement nouveau pour elle. Je crois surtout que Patricia devait se sentir vraiment délaissée par son mari, et nous étions arrivées à point, pour lui rappeler que le plaisir pouvait se partager. J’étais assez fière de moi, car maintenant notre promeneuse était en train de pousser de petits cris sous mes coups de langue. J’étais en train de me dire que Muriel était en train de me regarder, je pense que cela devait lui faire de l’effet, car j’avais l’impression qu’elle avait un petit côté prédatrice. Notre chauffeur adorait donner du plaisir, que ce soit avec sa bouche ou avec son sexe, personnellement j’adorais qu’elle s’occupe de moi avec son secret.
— Alors Patricia, est-ce que tu apprécies ce que nous sommes en train de t’offrir ?
— Manifestement cela fait longtemps que l’on ne s’est pas occupé de toi.
— Le malheur c’est que tu as l’air de beaucoup aimer ça.
Maintenant, Patricia nous suppliait, Geneviève et moi pour que nous continuions. À ma grande déception au moment où je commençais à sentir Patricia partir, Geneviève a décidé que ce serait Muriel qui s’occuperait du final. Voilà comment j’ai cédé la place à notre conductrice, en même temps je pense qu’elle était bien plus experte que moi, pour ce qui est de manger un abricot. Sous les coups de langue de Muriel, Patricia n’a pas été bien longue à prendre son pied, elle a poussé de grands cris. Je pense que tous les animaux de la forêt l’ont entendue, mais surtout savaient que cela provenait d’une jouissance intense. Geneviève aurait très bien pu l’embrasser pour étouffer ses cris, mais je crois qu’elle voulait que notre promeneuse prenne un pied mémorable. Le plus beau c’est que comme d’habitude Muriel continuait à lui dévorer l’entrejambe.
C’est à ce moment-là que j’ai constaté que Muriel avait carrément glissé trois doigts dans le vagin de Patricia. Ma copine avec des attributs, était en train de besogner notre promeneuse sans ménagement, j’en étais à me demander si Patricia n’allait pas jouir vaginalement aussi. Elle poussait maintenant des cris monstrueux, j’espère sincèrement que nous étions toutes seules dans la forêt. Pendant que je regardais Patricia se faire baiser, j’étais avec sa culotte dans les mains que je sentais et que je léchais, je réalisai que j’étais de plus en plus cochonne. Maintenant elle voulait resserrer ses jambes mais Muriel l’en empêchait, je pense que cette dernière voulait que Patricia prenne son pied au-delà du raisonnable, au-delà du supportable ; bref une jouissance mémorable. Pendant ce temps Geneviève caressait des joues de sa victime consentante, vu la jouissance de Patricia et ce qu’elle nous a dit, je pense que sincèrement qu’elle avait besoin de jouir une bonne fois aujourd’hui. Muriel a fini par estimer que le cunnilingus était terminé, c’est avec beaucoup de douceur qu’elle s’est retirée de l’entrejambe de sa partenaire. Elle lui a laissé les jambes écartées quelques instants, histoire que ça prenne un peu l’air, avant de lui refermer sa douce et longue doudoune. Je pense que son manteau allait rapidement sentir très fort la femme comblée.
Après ce que venait de vivre Patricia il ne s’agissait pas qu’elle prenne froid. Geneviève et Muriel sont restées à son chevet dix bonnes minutes, avant que leur patiente ne décide de se relever. Mes deux amies se sont chargées de l’aider à se redresser, Patricia nous a roulé une gamelle à chacune d’entre nous, pour nous remercier de ce qu’elle venait de vivre. Nous nous sommes serrées très fort entre nous.
— Alors est-ce que vous avez aimé, ce que nous venons de vous faire vivre ?
— Je ne sais pas si vous avez déjà pris votre pied comme ça dans votre vie, mais je tenais à ce que vous vous souveniez de notre rencontre.
Patricia était très émue par les propos de Geneviève.
— Vous savez je crois que je n’ai jamais autant joui de ma vie, et je suis consciente que vous allez bientôt me quitter.
Dans son regard je lisais de la tristesse, sans doute de la tristesse à se retrouver à son train-train quotidien, de la tristesse à attendre que son mari rentre le dimanche après-midi de la chasse, de la tristesse à se retrouver de nouveau à sa totale merci. J’avais vraiment l’impression qu’elle était malheureuse de nous quitter et de se retrouver dans sa petite vie sans intérêt, d’après elle.
— Patricia, il va falloir que nous nous revoyions, voilà pourquoi je vous laisse ma carte de visite.
— J’ai une maison pas loin d’ici.
Notre promeneuse s’est empressée de composer le numéro, pour laisser une trace de son téléphone sur celui de Geneviève. Nous étions en train de nous quitter et on pouvait discerner des petites larmes dans les yeux de Patricia, cela me faisait de la peine de la laisser. Au fond de moi, j’aurais bien aimé que notre trio se transforme en quatuor, car Patricia était vraiment très belle et en plus il n’y a pas à dire elle adorait faire l’amour. J’aurais bien vu Muriel s’occuper d’elle, vu le regard de Geneviève, mon petit doigt me dit qu’elle fera tout pour que l’on se revoie toutes les quatre.
En espérant que ce chapitre numéro neuf vous plaise autant que les huit premiers.
Gros bisous à vous