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Elle s'appelait Marie-Noëlle… – Chapitre 1




On connaissait mon père pour sa sévérité sans faille, infâme personnage arpentant le globe jusque dans ses moindres recoins, traversant mers et montagnes, fouettant durement ceux et celles qui le méritaient. Sa renommée était internationale, ses châtiments exemplaires de cruauté. Rares étaient les peuples qui ne le craignaient pas, et même les esprits fuyaient au son de ses pas.

Et je comptais bien perpétuer la tradition familiale, moi, Jean-Balthazar, digne fils de mon père.

En parlant de tradition familiale, sil y en avait bien une que je me devais de respecter, cétait celle du J.L.F, le Jour de Lamentation Familiale. Pendant cette journée, chaque membre de notre (ig)noble famille se parquait dans sa maison, fermait à double tour portes et fenêtres et restait dans une obscurité quasi complète, ne pouvant séclairer quen cas de circonstances exceptionnelles. La seule lumière autorisée était celle quoffrait le feu de cheminée.

Les occupations comme la lecture, la musique, les discussions, les chants ou encore la danse lui étaient formellement interdites. Le rire y était honni. Tout devait être fait afin que lambiance intérieure soit parfaitement étrangère et même opposée à lambiance des autres foyers. Seules les lamentations et les plaintes susceptibles de concurrencer celles des pleureuses grecques y étaient autorisées. Ce jour-là, cétait le 25 Décembre, le jour de Noël. Et ce jour-là, cétait demain.

La maison était presque prête pour le J.L.F. Je déplaçai les meubles afin de faciliter et de permettre au mieux les mouvements malgré la quasi-obscurité, et aménageai un espace près de la cheminée. Tapis fins et coussins y furent disposés, et javais mis en évidence ma belle collection de fouets et martinets, emblèmes de la tradition familiale et de la profession de mon père. La nuit était tombée depuis longtemps et il ne me restait plus quà aller fermer les volets à létage. Jimaginais alors tous ces gens en train de se goinfrer grassement pendant que je préparais ma journée de pénitence. Ces victimes de cette société si consumériste, qui se promettaient puis soffraient des biens matériels, en général des gadgets plus inutiles les uns que les autres. Les cadeaux étaient à ces gens ce quune carotte était à un âne.

Quelle ne fut pas ma surprise, en redescendant, quand je vis que quelquun, au pied de la cheminée, avait posé quelques Cadeaux ! Des cadeaux ! Et de voir ce quelquun en plus, en train de caresser doucement mes fouets et mes martinets ! Mon sang ne fit quun tour et cest en le saisissant par lépaule que je maperçus que cet inconnu à la longue cape sombre était en fait une inconnue. Elle sappelait Marie-Noëlle, et cétait ma supposée pire ennemie jurée.

Ma famille et celle de Marie-Noëlle étaient de très vieilles rivales, et ceci de génération en génération. Encore une autre tradition familiale qui perdurait… Nous avions grandi conjointement, fréquentant les mêmes classes et suivant les mêmes enseignements, tout en apprenant à nous éviter mutuellement. Mais le problème, cest que Marie-Noëlle était dune gentillesse sans pareil, intelligente et séduisante. Elle était blonde comme les blés, avait un adorable petit minois et un corps souple et gracile digne dune Venus de Botticelli. Et malheureusement, sa candeur présumée nétait absolument pas pour me déplaire.

Mais quest-ce quelle pouvait bien faire ici, à cette heure ?

— Non mais ça va pas ?! Quest-ce que tu fous là ? Tu tes crue où ? Mécriai-je

— Jai fini ma tournée Je pensais à toi, et je me disais que tu devais tennuyer ce soir, tout seul, reclus chez toi comme ça répondit-elle dun air désolé.

— Bien sûr que non, je me protège de la folie ambiante, tu le sais bien. Et je me prépare pour le J.L.F. Tu ne vois pas que tu me déranges ? La journée va être longue et je dois être en forme pour demain. Retourne tempiffrer avec tes semblables !

— Humpf murmura-telle en baissant les yeux dun air déçu.

— Heureusement que je nai pas encore allumé la cheminée, tu aurais pu te brûler.

— Javais vu quelle ne létait pas, sinon je ne serai pas descendue là-dedans, gros bêta.

— Gros bêta ??

Clin dil et sourire appuyé de sa part.

— Et quest-ce que tu trafiquais avec mes fouets ?

— Je les trouve jolis, et je me demandais quel effet ils pouvaient bien procurer Elle releva la tête et me regarda droit dans les yeux, lil brillant et la pommette rosie.

— Ben ça fait mal, mais faut bien ça !

— Tu aimes ça ?

— Absolument pas, ce que jaime, cest faire subir ! Mais ce mal est necessaire.

— Moi, je crois que jaime bien, quand ça fait un peu mal Quand ça chauffe bien

— Mais tes complètement cinglée ma pauvre !

En réalité, notre dialogue et ses allusions de moins en moins innocentes mavaient bien franchement émoustillé, et le trouble quelle avait fait naître en moi était tel quil me rappelait mes tous premiers émois. Ah la garce, si elle savait dans quel état elle me mettait ! Lui tournant brusquement le dos, je mapprochai de la cheminée pour mettre le feu aux buches, profitant de ce bref interlude pour me remettre de mes émotions.

Lorsque mon feu fut allumé, je me retournai et constatai que Marie- Noëlle sétait à nouveau rapprochée de ma collection de jouets, jetant son dévolu sur un petit martinet noir peu douloureux sur le court terme mais procurant une douleur certaine sur le long. Elle le touchait, essayait de le manier, et le faisait rouler entre ses jolis doigts.

Mais, qui lui avait permis de toucher à mes jouets ? Elle ny était pas autorisée!

Je me levais soudainement, agacé par si peu dégards, et la saisit par la nuque. Javais oublié toute bonne manière.

— Toi, tu vas voir de quel bois jme chauffe

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