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La nouvelle secrétaire – Chapitre 1




Marguerite ! Son prénom nétait pas banal. Son Curriculum Vitae létait plus. Sil avait suivi la règle quil sétait fixé, il aurait du déposer sa candidature sur les postes refusés. Mais il ne suivit pas la règle, pour elle, à cet instant précis. Quelque chose dans sa photo retint son attention. Il avait envie dinterviewer cette jeune femme. Pour être honnête il désirait croiser son regard. Le sien se perdit dans le paysage qui soffrait à lui.

Philippe occupait un bureau dangle au 12ème étage de la tour Gan à La Défense. La vue quil avait sur la Seine, en contrebas, et sur Paris était stupéfiante. Il restait parfois de longues minutes à contempler lécoulement du fleuve, se vidant peu à peu de toutes ses pensées et ses angoisses, se rechargeant dénergie comme sil puisait au fond de cette eau boueuse et polluée ses sources dinspiration. La vue de ce bureau lavait décidé à sinstaller dans ces locaux, alors quil détestait ce quartier daffaires. Il ny avait que des hommes daffaires précisément, et leur vue le déprimait. Il navait jamais endossé un costume ni mis une cravate de sa vie, et cela ne lavait pas empêché de réussir socialement, si tant est que cela eut une importance pour lui.

Il avait créé cette société de marketing direct et de promotion il y avait un peu plus de 5 ans maintenant. Il aurait voulu pouvoir garder une taille modeste, ne pas dépasser la dizaine demployés quil avait engagés très rapidement, mais cela sétait avéré impossible. La pression des clients, lintérêt des contrats présentés, léquilibre économique de lentreprise, lavaient poussé à grossir et à se développer. Son plus gros client désirait même quil sinstalle dans différentes villes dEurope. Il avait refusé, mais sa position devrait sans doute évoluer, ou alors il vendrait. Il avait recruté chacun des 150 employés actuels de lentreprise, et disposait même dun vrai conseil de direction, ce qui le déchargeait de beaucoup de taches, il sen réjouissait.

Il y avait deux forces qui le motivaient chaque matin à se bouger. La création dabord. Pas celle des artistes, mais plus celle liée à linnovation. Sans quil ne fasse rien de particulier, il avait toujours quelques années davance sur les tendances de fond, et disposait ainsi dun sérieux atout, que ses clients avaient tôt fait de repérer. La gestion des hommes ensuite. Son approche aurait sans doute été qualifiée de paternaliste. Il aimait connaître personnellement ses employés, essayant de répondre à leurs impératifs personnels autant que lentreprise pouvait se le permettre, ce qui ne lempêchait pas de passer pour un dur.

Ses collaborateurs lavaient poussé à engager une assistante. Il nen avait jamais eue, et nen désirait pas. Ceci étant, il était de plus en plus difficile à joindre et avait besoin dun peu daide dans son organisation. Aussi sétait il laissé convaincre. Son DRH (Directeur des Relations Humaines) avait posté une annonce à lANPE mais Philippe désirait faire le tri lui-même. Il voulait une assistante qui soit au chômage. A la fois pour créer un emploi, mais aussi par pragmatisme. Il savait quà compétence égale, elle lui serait plus reconnaissante et serait sans doute bien plus motivée. En moins de 10 jours il reçu plus de 150 candidatures, il était effondré. Les temps étaient vraiment durs pour tout le monde. Il avait sélectionné 6 candidates, qui semblaient polyvalentes, débrouillardes, avec une expérience suffisante pour comprendre le fonctionnement dune entreprise. Plus Marguerite quil avait ajouté à la liste, alors quelle était déjà employée ailleurs.

*****

La journée avait été chargée et plutôt stressante, mais comme il le faisait avant tous ses rendez vous, il prit quelques minutes pour faire le vide et être tout à cette prochaine activité. Lété se terminait, et les couleurs de la forêt étaient somptueuses, illuminée par un soleil couchant. Il avait très envie daller faire un footing en rentrant le soir à la maison, autour du lac, comme tant dautres sportifs, ayant besoin de décharger les toxines de la journée.

Il la fit rentrer, et lui proposa de sasseoir sur son canapé plutôt quà son bureau. Son cur battait inexplicablement.

Elle était très brune, avec de longs cheveux foncés, raides, quelle retenait avec un bandeau bleu clair. Son visage était calme, contrastant avec la profondeur de son regard noisette qui brillait. La première chose quil nota fut sa douceur. De sa voix, de sa peau, de son comportement. Elle semblait précautionneuse de tout, de son énergie comme de la place quelle pouvait occuper. Elle sétait installée dans un coin du canapé, les jambes serrées, de côté, les mains posées sur ses cuisses, attendant.

Il lui expliqua en quelques mots lhistoire de la société, ses activités, son besoin et aussi son absence de savoir faire avec une assistante.

« Et si nous parlions de vous maintenant que vous savez tout de moi ?

— Je suis à votre disposition lui répondit elle doucement.

— Quelle est votre réaction par rapport au tableau que je viens de vous dépeindre ?

— Je suis très motivée, ce que vous me proposer est vraiment nouveau, et cest ce que jaime, les défis, aller plus loin. Javoue que je ne connais rien à votre métier, mais jadorerais apprendre.

— Quelle est votre activité actuellement ?

— Je suis en fait lassistante de 4 cadres supérieurs. Cela me rend la vie vraiment impossible puisquils veulent toujours tout en même temps. Et puis cela mempêche vraiment de minvestir dans une relation avec mon patron, ce qui me semble quand même lessence de mon travail.

— Que voulez vous dire par vous investir dans une relation avec votre patron ? Il était assez interloqué par le double sens constant de ses propos. Interloqué et assez excité. Il sentait bien au poids de plus en plus lourd dans son estomac quelle lui plaisait terriblement.

— Une assistante est là pour assister, et je crois quelle doit être intime avec son patron pour sans cesse essayer de deviner ses attentes, le soulager de tous les détails, être à sa disposition.

— Sans doute, mais cela demande beaucoup de disponibilité. Javoue que les 35 heures chez nous sont un vu pieu, et que tout le monde travaille beaucoup plus. Vous êtes mariée je crois ?

— Oui je suis mariée, mais mon travail est plus important. Cela ne me fait pas peur de faire de grandes journées, et pourquoi pas devoir travailler le week-end parfois sil le faut. Ce nest pas mon problème, bien au contraire. Là où je suis actuellement, jai limpression de mencroûter et je mennuie.

— Vous avez des enfants ?

— Non.

— Et vous désirez en avoir ?

— Oui bien sur. Cela vous pose un problème.

— Linverse men aurait posé un, je dois vous lavouer. Il souriait, elle lui plaisait décidément. Nous avons en permanence une employée en congé de maternité, et je trouve cela génial à chaque fois, même sil est vrai que ce nest pas facile à gérer !

— Et vous avez-vous des enfants ?

— Non, pas encore. Elle avait posé cette question doucement, comme tout ce quelle faisait, mais il la trouvait très culottée. Ceci étant elle ne faisait que lui retourner ses propres questions !

— Pourquoi travaillez vous ? Il reprenait le contrôle de lentretien qui risquait de déraper gravement et il ne laurait pas supporté !

— Pourquoi je travaille ? Pour gagner de largent !

— Non en fait ce nest pas pour cela. Elle reprit, jaime travailler, je me sens utile, je suis faite pour cela. Jaime servir un patron, ladmirer, le guetter. Je trouve cela très gratifiant daider ainsi une entreprise en déchargeant son patron de toutes les tâches pour lesquelles moi je suis faite.

— Jai sélectionné plusieurs profils de jeunes femmes qui sont également très motivées par ce poste. A votre sens, et sans les connaître, pourquoi devrais je vous choisir ?

— Cest difficile sans les connaître. Mais parce que je suis à la fois très motivée, mais aussi très souple et docile. Je me comporterai comme vous le voudrez, et vous verrez, je me débrouille très bien pour tout, classement, réunions, organisation de congrès, voyages. Peut être aussi le plus important est il que le courant passe entre nous, vous ne croyez pas ?

— Cest très subjectif comme notion, vous ne croyez pas ?

— Je ne sais pas, moi je sens que le courant passe. Vous savez un patron passe plus de temps avec son assistante quavec sa femme.

— Je ne suis pas marié. Mais pourquoi avait-il donc dit cela ? Cétait stupide.

— Cétait une image Monsieur.

— Quel est votre délai de disponibilité Mademoiselle.

— 1 mois de préavis à donner. Mais je ne dois pas vous cacher que jai dit à mon entreprise mon désir de partir. Peut être vont-ils me proposer quelque chose qui me plaise plus.

— Je comprends. Surtout que nous sommes tout petit comparés à eux, nos possibilités dévolution sont nécessairement plus limitées. Quelle rémunération désirez vous ?

— Je touche aujourdhui 20 000 Euros bruts annuels.

— Très bien. Laissez moi une semaine et je vous donnerais notre réponse.

— Merci beaucoup de mavoir reçue.

— Je vous raccompagne »

Sa démarche dans les couloirs était très sensuelle. Elle lui avait donné limpression dêtre assez ronde, et pourtant elle était fine, simplement charnue à ces endroits qui plaisent tant aux hommes. Lui y compris. Ses hauts talons la grandissait dau moins 10 centimètres. Il avait très envie de la faire revenir dans son bureau, fermer sa porte à clé et sauter sur elle. Cela ne lui était jamais arrivé auparavant, un tel désir, mais en même temps cela le rassurait, tellement il sentait sa libido à labandon depuis sa rupture avec Elisabeth, 6 mois auparavant. Ils se serrèrent la main, la porte de lascenseur se ferma et il resta pensif sans même entendre les salutations de collaborateurs qui rentraient chez eux.

*****

De retour dun rendez vous à lextérieur, Philippe se lavait les mains lorsque Alain, le DRH le rejoignit pour le point hebdomadaire quils avaient ensemble.

« Quel est lordre du jour Alain ? Jai 45 minutes à te consacrer.

— Nous devons finaliser lembauche de ton assistante, que tout le monde attend avec impatience. Puis passer en revue les primes du mois que tu voudrais attribuer, me signer lordre de virement des salaires et je voudrais 5 dernières minutes pour te parler de choses personnelles.

— Commençons par les choses personnelles, cest le plus important. Tu as des soucis, quelque chose qui ne va pas ?

— Je nai pas de soucis personnels, je te remercie, mais je me fais du souci pour toi.

— Tu es gentil, mais cela me regarde, non ?

— Philippe, sil te plaît, tu mas donné 5 minutes, écoute au moins ce que jai à te dire.

— Oui tu as raison, je técoute. Quels sont donc ces soucis qui me concernent ?

— Tu bosses comme un fou depuis des années, mais depuis quelques mois cest devenu de pire en pire. La rumeur qui court cest que tu dors au bureau. Tu es le premier le matin, et tu vires les créatifs quand tu pars vers 23h. Tu prends de moins en moins le temps de manger, tes traits se creusent, tu as lair vraiment à bout.

— Vraiment ? Pourtant je me sens bien, tu sais. Cest gentil de prendre garde à ma santé.

— Je ne crois pas que tu ailles bien. Tu devrais faire un bilan médical, prendre plus de repos. Tu es devenu plus irritable, moins à lécoute quavant. Pourtant la boîte marche très bien, tu as une équipe en qui tu as confiance, et nous navons plus de problèmes de trésorerie.

— Tu sais, mon problème, je crois, cest que plus rien ne mintéresse en dehors de la boîte. Je trouve tout assez fade et ennuyeux.

— Tu ne crois pas que tu déprimes ?

— Pour un déprimé, je tiens pas mal le choc, non ?

— Tu ne peux pas faire que travailler. Tu dois avoir une vie en dehors. Le départ dElisabeth ce nest pas la fin du monde, il y aura dautres femmes, jen connais au moins 10 qui tueraient père et mère pour dîner avec toi.

— Le départ dElisabeth, cest moi qui lai voulu, et aujourdhui elle men remercie. Mais elle est difficile à remplacer. Ceci étant, tu as raison, il faut que je prenne un peu plus de temps pour autre chose, sinon je vais me scléroser. Bon sujet suivant. Il sentit Alain soupirer, mais il lavait bien compris, il fallait simplement quil y réfléchisse un peu.

— Bon, passons donc sur la prochaine perle qui viendra soccuper de toi. Tu as vu 7 personnes, jai vu leur CV, jai validé leurs expériences passées, pas de problèmes particuliers.

— Elles sont toutes très bien, une mieux que les autres, mais je ne peux la retenir.

— Laquelle ?

— Marguerite de Saint je ne sais quoi.

— De Saint Chamas, oui, cest curieux dailleurs la seule que tu aies sélectionnée et qui soit en poste. Et pourquoi si elle est si bien tu ne la retiens pas ?

— Jai ressenti un coup de poing au ventre en la voyant, il est hors de question quil y ait la moindre histoire dattirance entre moi et mon assistante. Et puis quoi encore.

— Tu sais cela se voit assez fréquemment, cest sûrement la proximité de la fonction qui fait cela.

— Dois je te rappeler les principes de la maison ? La voix de Philippe sétait faite coupante. As-tu oublié le licenciement lannée dernière de Roland pour harcèlement sexuel ? Je ne tolèrerais pas le moindre harcèlement et le moindre autoritarisme dans mon entreprise ! Et je suis là pour montrer lexemple !

— Oui, et nous ten sommes tous éternellement reconnaissant, oh grand soleil des hauts de Seine ! Alain était le seul à pouvoir se moquer ainsi de Philippe, qui rit de bon cur avec lui. Mais sa moquerie masquait aussi une profonde admiration, il avait 15 ans de plus que Philippe et il en avait connu des patrons qui auraient au contraire profité de leur situation pour un droit de cuissage qui, sil faisait partie hélas du paysage de lentreprise, navait aucun fondement historique.

— Parmi les 6 qui restent, fais une proposition à Yasmina, elle à lair bien et vraiment dans la mouise financièrement. Par contre tu proposes un salaire de 15 000 Euros pour commencer. Nous verrons à lusage ce quelle vaut et mérite. Cest toujours plus motivant que de toucher tout de suite un salaire important.

— Très bien. Jenvoie une lettre de refus pour les autres ?

— Attends la réponse de Yasmina, et si cest ok, oui. »

Alain neut pas besoin denvoyer une réponse négative à Marguerite. Philippe reçut le lendemain matin un longue lettre delle, manuscrite, lui expliquant quelle était désolée, mais que son entreprise lui avait faite une autre offre et quelle lavait acceptée parce que cela répondait à ce quelle voulait faire. Il était bien trop surchargé pour analyser ce quil ressentait, de toutes les façons cela ne changeait rien, puisque il avait décidé de ne pas lembaucher. Et pour le reste, elle était fraîchement mariée, et ce nétait pas un accès dhormone qui allait le faire bouger. Il passa à autre chose, mais pas pour très longtemps.

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