Leur nouvelle hôtesse leur dit :
N’ayez pas peur. Je pense que vous devez d’abord avoir envie de vous laver. Vous êtes pleines de sel de mer et ce n’est pas très bon, ni pour la peau, ni pour les cheveux. De plus, il y a ce que vous avez subi. Alors je vous propose ceci : vous allez vous doucher, vous mangez, vous dormez, et demain nous parlerons.
Timidement, Laura expose :
Merci pour la douche, mais je n’ai pas très faim. Et toi, Amandine ?
Moi non plus.
Eh bien, disons juste la douche, alors. Suivez-moi ; je vais vous montrer vos appartements.
Elle les fait pénétrer dans un grande chambre, avec un énorme lit et des miroirs partout, à la place des murs et même du plafond. Elle les invite à la suivre et elles se retrouvent dans la salle de bains attenante. Elle leur indique :
Ici, c’est la douche. Les tuyaux que vous voyez là ont un usage très précis, avec leur embout spécial. Celui-ci, c’est pour une douche vaginale ; celui-là, pour une douche anale. Ici, vous avez du savon liquide, du shampoing, etc. Je vous laisse vous laver.
Elle part puis revient en disant :
J’allais oublier : j’ai aussi un sèche-cheveux ; vous pourrez vous en servir après votre douche.
Les deux jeunes femmes, étonnées, répondent :
Merci, Madame ! Mais après, nous irons dans le grand lit que nous avons vu ?
Bien sûr ! Considérez que vous êtes ici chez vous. Ah, encore un mot.
Elle se dirige vers un grand placard, l’ouvre et en sort deux peignoirs blancs immaculés. Elle les leur tend et leur demande :
Prenez-les et mettez-les une fois que vous serez propres. Vous n’aurez qu’à laisser les autres par terre. Bon, je vais vous laisser à votre toilette. Comme je ne vous reverrai sûrement pas avant demain matin, je vous souhaite une bonne nuit.
Les deux jeunes femmes lui répondent :
Bonne nuit à vous aussi, Madame.
Merci !
Sur ce dernier mot, elle les quitte.
Les deux jeunes femmes se mettent alors à parler :
Tu as vu, Laura ? Super !
Oui, ma chérie
Comme c’est la première fois qu’elle utilise ce mot avec une connotation tout à fait amoureuse à l’égard d’Amandine, elle s’arrête. Son amie lui répond :
Moi aussi, je t’aime, tu le sais maintenant. Viens, on va se laver mutuellement.
Les deux jeunes femmes pénètrent dans la douche et règlent la température de l’eau à l’aide du robinet thermostatique. Elles se jettent sous le jet tiède avec beaucoup de plaisir et se frottent l’une à l’autre.
Laura dit :
Attends, on va voir comment se servir de ces trucs-là !
Elle prend le tuyau qui se termine par l’embout pour la douche vaginale. Elle demande à son amie :
Amandine, tu veux me le mettre doucement, s’il te plaît ?
L’intéressée obéit aussitôt. Elle s’agenouille devant son amie, ouvre son sexe, lui donne un petit coup de langue en partant du bas de sa fente intime jusqu’à son clitoris, puis introduit l’objet dans le sexe de Laura. Elle voit un petit robinet qu’elle ouvre doucement. Aussitôt, Laura crie :
C’est pas possible, mon amour ! Il y a un truc qui m’envoie de l’eau en tournant à l’intérieur ! C’est je ne sais pas te dire.
Amandine constate :
On va être propre, alors ! Si tu voyais l’eau avec du sperme
Pour toi, ça va être pareil, alors.
Certainement, oui.
Jugeant que l’eau est maintenant très propre, Amandine retire l’objet du sexe de Laura en tournant le robinet.
Comme elle veut le mettre dans son propre sexe, très ouvert dans la position qu’elle a, Laura l’en empêche :
Non, c’est moi qui vais te le faire.
Elle se couche dans la douche et, sans qu’Amandine ait changé de position, elle lui introduit l’objet dans le sexe, puis ouvre le robinet. Elle fait aller et venir la canule dans le sexe de son amie jusqu’à ce que celle-ci lui dise :
Arrête, je dois être bien propre ; et si tu continues, je vais jouir.
Elles arrêtent là leurs jeux d’eau puis décident, d’un commun accord, de se nettoyer l’autre orifice avant de passer au principal pour être complètement propres.
Là, il n’y a rien qui tourne, c’est une bête canule « comme pour les poires à lavements » dit Amandine.
Elles se sentent maintenant propres dans leurs intérieurs.
Laura prend du shampoing et arrête la douche. Elle savonne bien les cheveux de son amie en lui disant :
Comme ça, tu n’auras plus de sel. Allez, fais-moi pareil.
Amandine s’empare à son tour du flexible de douche, ouvre l’eau, en répand de nouveau sur la chevelure blonde de son amie et la shampouine à son tour.
Une fois cela fait, elles se mettent sous le « gros arrosoir » comme dit Amandine et se débarrassent mutuellement du shampooing qui entraîne avec lui tout le sel, et probablement le sperme qu’elles avaient reçu. Elles prennent vraiment le temps de bien se rincer les cheveux sous l’eau.
Elles sont mouillées de la tête aux pieds. Laura prend une bonne rasade de savon liquide dans la main et frotte amoureusement le corps de son amie, sans en oublier une seule partie, y compris l’ouverture de son sexe sur laquelle elle insiste avec beaucoup de douceur. Amandine veut lui en faire autant mais elle refuse :
Non, je te lave d’abord et te me laveras après !
Une fois tout le savon réparti sur le corps de son amie, elle frotte doucement pour le faire mousser. En fait, elle caresse tout doucement le corps de la belle blonde en insistant sur les points qu’elle sait parfaitement « stratégiques », ainsi qu’elle le pense en elle-même. Amandine arrive tout doucement vers un point de jouissance dont elle sait qu’il ne sera parfait que lorsqu’elles seront nues, sur le lit.
Laura rince son amie, longuement et, à son tour, s’occupe de la laver.
C’est comme si tu étais mon bébé d’amour, dit-elle.
Laura, les yeux fermés, apprécie à son tour les caresses qui lui sont prodiguées sans restriction.
Mais tout a une fin et il faut bien qu’elles referment ce robinet. Elles s’essuient mutuellement dans deux grosses serviettes puis elles se sèchent rapidement les cheveux.
Enfin, tendrement enlacées, elles se dirigent vers le lit, leur images se reflétant à l’infini sur tous les murs et même au plafond.
Elles s’allongent l’une près de l’autre et se font les caresses qu’elles ont appris à se faire, auxquelles elles en mêlent de nouvelles qu’elles inventent dans le feu de leurs actions amoureuses.
Finalement, parce qu’elles en ont entendu parler, elles collent leurs deux sexes l’un à l’autre, en les ouvrant au maximum et se jettent littéralement l’une contre l’autre.
Elles ignorent que deux yeux attentifs suivent leurs ébats.
Seule dans sa chambre, nue sur son lit, Virginie les regarde sur un grand écran de télévision. Elle sait, pour les avoir fait installer, que la chambre des deux amies est truffée de caméras invisibles, dissimulées par une partie sans tain des miroirs.
Elle peut, à volonté, à l’aide de sa télécommande, sélectionner l’une ou l’autre de ces caméras pour avoir une vision en gros plan.
Dès le début de l’étreinte de Laura et d’Amandine, elle s’enfonce dans le sexe un uf vibrant particulièrement silencieux, puis ajoute à son excitation celle qu’elle ressent à l’aide de ses doigts qui massacrent littéralement son clitoris.
La jouissance ultime des deux amies correspond exactement à la sienne.
Après, brisées mais toujours unies, Amandine et Laura s’endorment immédiatement tandis que, de son côté, Virginie tente d’en faire autant. Elle n’y arrive pas ; elle pense qu’elle a été trop excitée par le spectacle qu’elle vient d’admirer. Finalement, sans qu’elle s’en rende compte, c’est justement le rappel, dans son cerveau, de la vision de ce spectacle amoureux qui la fait glisser lentement dans le sommeil.