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Un père enchanté sous chantage – Chapitre 4




Chapitre 4

Il prend le martinet, devinant les désirs de sa belle Isabelle. Il promène les lanières sur ce dos, ce dos qui frémit, frissonne au passage des lanières. Puis, faisant tournoyer ce martinet, il l’approche lentement, du dos arrondit pour l’occasion. Déjà, Isabelle sent le souffle, les lanières qui frôlent sa chair. Enfin, les coups, légers, frappent, s’abattent, augmentent en puissance quand Chris pousse ses mouvements de poignet. Cette fois, il frappe bel et bien. Isabelle sent cette chaleur que provoque le cuir du martinet. Elle sent son corps devenir un brasier et cette chose qui commence à bouillonner dans son corps, le plaisir, l’orgasme, la jouissance. Quand elle s’écroule, vaincue par cette chose diabolique, cet orgasme pervers, malsain, elle aime, le clame à son amant qui cesse tout immédiatement. 

« Merci, mille mercis mon amour. Je viens de découvrir quelque chose de fabuleux. Quand tu m’enlèveras, il te faudra m’attacher jour et nuit, que je ne sois plus qu’à toi, à ton service, ne plus me nourrir que de ton sperme sans oublier de me fouetter encore. Oui, fais-moi vivre ça, je t’en supplie. »

« Tu es superbe ma douce. Mais tu vois, j’ai peur, peur de ne plus pouvoir me contrôler si j’y prends gout. »

« M’en fou, je veux connaitre la soumission, oui, c’est ce que je veux ! »

Il trouve les clefs, retire les menottes de ses chevilles, la couche sur le ventre, là, sur le bord du lit et la possède sans que les mains de son aimée ne puisse rien lui faire. Il la baise avec virulence, toujours aussi animal, tout ce qu’elle elle aime et lui adore. Il se surprend avec plus de vigueur en repensant à ce fantasme que veut vivre Isabelle. Alors, il la fesse en la baisant, les claques sont si fortes qu’elles raisonnent dans la chambre, sans inonder le village pour autant. Quand elle jouit, c’est toujours aussi merveilleux, son râle bestial qui sort de sa bouche, il adore l’entendre. 

Après une douche, douche qui le fait jouir sur la poitrine de sa douce. Il lui interdit de se nettoyer en lui lançant sa robe. Isabelle est aux anges, heureuse quand elle enfile sa robe, elle tombe sur le sol, son bonheur est totale quand elle voit ce pied encore nu, juste sous sa bouche. Elle le baise, le lèche, elle se sent déjà dans sa peau de soumise docile. Il la relève, la secoue, le père n’attendra pas.

Quand elle monte dans la voiture, à droite, Chris l’oblige à remonter sa robe. Le sourire qu’elle affiche enthousiaste Chris, le pousse à repousser les limites d’Isabelle. Il l’oblige à se branler sur cette route défoncée. Les mains, à chaque nid de poule, lui donne le grand frisson du bonheur, elle parvient même à jouir au pied de l’escalier de la maison de son père, près du perron. 

Ouvrant la porte, le père est bien obligé de sourire en voyant sa fille encore sous le coup de cette belle émotion. Il serre la main de Chris de ses deux mains, marque de respect pour un invité qu’il considère désormais comme un hôte de marque. Isabelle peine à suivre, ses jambes sont encore tremblantes. Dans un salon, la table est déjà dressée. Une femme est là, servante à la tenue impeccable. Isabelle, surprise par cette présence, reconnait cette tenue. La femme reste imperturbable.

« Mes enfants, je vous présente mon esclave, ma petite salope. Je l’ai débauchée dans un de mes bureaux. N’est-elle pas sublime, mon cher Chris ? »

« Sublime vous voulez dire, wow ! »

« De plus, peu farouche, on peut lui demander n’importe quoi, elle le fait. Mais bon, pas de ça ce soir, je crois qu’Isabelle s’est encore donnée. T’es un foutu bonhomme, et tu me plais, même si, je te le concède, c’est récent. Tu me plaisais par ton amitié que tu vouais à ma fille, mon trésor. Mais tu sais ce que c’est qu’un père, il a peur, il se méfie des gars comme toi. Sauf que toi, même si, oui, je sais tout, Isabelle s’est un peu emportée l’autre jour. Même si, tu ne lui as jamais manqué de respect, que tu la raccompagnais tard le soir, tu n’as jamais cherché plus que cette amitié avec tout ce tu avais dans ton cur, je trouve ça beau. Punaise, voilà que je m’embrouille les paluches, moi. Désirée, c’est l’heure. Oui, bref, pour votre plan, je crois qu’Isabelle t’a déjà raconté pour moi et ma femme. Faut tout refaire à l’identique. Le coup des deux demandes, c’est top, faut rien changé. Par contre, j’ai fait mette une ligne dans la cave. Cette ligne est directe, mais donne, si on la cherche, une adresse à l’autre bout de l’Europe, au Portugal, oui, un fonctionnaire qui me devait un service. Alors dès que tu soulèves le combiné pour appeler, on pourra vite trouver que cela vient de loin. Sinon, vous avez tout ce qu’il vous faut ? »

« Oui, papa. J’ai tout acheté aujourd’hui. »

« Non, parce que sinon, il y a la vieille malle en bas, dans le réduit de droite, le premier, la malle en osier. À table, sers Désirée ! »

La servante dévouée à ce père effectue ce service de manière très professionnel. Près du père d’Isabelle, ce dernier n’hésite pas à glisser sa main sous la robe de la servante qui se redresse, fixant Chris de ses yeux grand ouvert. Chris sourit, repensant à ce moment chez lui, juste avant de venir. La main d’Isabelle va et vient sur sa cuisse. La servante semble toute gênée d’être ainsi tripotée, fourragée devant des invités. Le repas bat son plein, on bavarde encore mettant au point chaque détail. Il faut que cela marche comme sur des roulettes. Chris devra jouer un double rôle, celui du kidnappeur et celui de l’amant éploré, apeuré de voir son belle amour souffrir mille maux.

Pendant que Chris s’entraîne, le père gifle son futur gendre, la baffe est si violente que Chris est aussi éploré qu’apeuré par ce qui pourrait suivre. Isabelle le rassure, l’encourage en lui disant qu’il lui faudra être comme à l’instant devant la police, pendant les interrogatoires ou même devant la presse. Chris prend peur devant l’ampleur de ce qui l’attend. Il ne sent soudainement plus les épaules pour continuer. Isabelle, pour la toute première fois, le gifle, juste assez fort pour que Chris revienne dans ce monde. Aussitôt, Isabelle l’embrasse tendrement, le chevauchant sur sa chaise, juste devant Désirée qui arrive avec les cafés. Elle rougit en voyant le couple enlacé, qui s’embrasse tendrement.

Il est tard quand ils rentrent au village. Dans le lit, elle se donne à lui sans concession. Il s’amuse à lui lier ses membres aux quatre coins de son lit, glisse un coussin roulé sous les reins de sa belle et la prend avec la rage de l’amour, la sauvagerie d’un chien baisant sa chienne, tout comme elle aime désormais être prise. Le fait de se sentir prisonnière de son amant ne fait que décupler la sensibilité de son corps tout entier. Toutes les parties de son corps ne sont plus que feu, un feu ardent qui l’emporte au sommet du plaisir muselé par cette culotte que Chris glisse dans sa bouche.

C’est le jour, vendredi, l’heure du crime, elle est déjà ligotée, cagoulée, nue, muselée quand il la glisse dans le coffre de sa voiture. En toute discrétion, il l’emporte dans la maison du père de sa dulcinée. Il la dépose sans ménagement sur le lit, lui lie ses pieds aux pieds de ce lit. Il profite de ce corps sur le ventre pour relever sa croupe délectable et enfonce sa queue dans ce sexe si accueillant. Dans sa tête, Isabelle imagine les scénarios les plus dingues, les fous qui soi. Jouissant dans ce corps, Chris ne laisse aucune chance à sa belle captive de jouir à son tour. Il retire le sparadrap, enfonce sa queue dans une bouche qu’il force à s’ouvrir en lui pinçant son nez. La belle ne tarde pas, déjà sa langue s’enroule sur ce membre viril, ses lèvres se referment hermétiquement sur cette biroute qu’elle aime tant. Chris jouit encore avant d’aller mettre la première des deux missives dans la boite à lettre du père de sa prisonnière. Le scénario est suivi à la ligne. Au pied gauche d’Isabelle, il pose une corde, la lie à ce pied lit. Il fait de même pour la main gauche, haut au-dessus de la tête d’Isabelle qui ne voit toujours rien, subit avec un certain délice ce supplice qu’elle appelait de ses vux. Solidement écartelée, Chris sort le polaroïd et fait une photo qui ne montre que le haut du corps, de ses épaules à l’extrémité de ses mains. Il en fait deux autres, juste pour eux.

Dans le matin, la sirène d’une voiture de police déchire le silence du vallon. Chris se change, se lave en vitesse et rejoint le père de son aimée dans son bureau. Tous deux prennent un air apitoyé, un état de destruction totale devant la demande rançon. Un homme en civile est introduit par Désirée. Il montre sa carte de police en se présentant comme commissaire chargé de l’enquête. Chris le regarde, le visage blême, non pas par le commissaire, mais par cette homme en uniforme, son oncle. Ce dernier prend son filleul dans ses bras et Chris fond en larme, jouant son rôle à la perfection. De son côté, le père de la victime explique la lettre, cherche des réponses. On interroge Alain qui fait les mêmes réponses. On prend la lettre, l’enferme dans un sachet plastique. Chris avoue l’avoir touchée, on prend ses empreintes, de même pour le papa d’Isabelle. La police quitte les lieux. Sans chercher à fouiller. La paix ne dure pas. Un véhicule s’arrête devant la maison. Six hommes en sortent avec chacun deux grosses valises noires. Dans le bureau, près du téléphone, on branche des câbles, on relie des magnétophones à bande. Chris demande péniblement pour s’absenter un moment. On le laisse vaquer comme bon lui semble. Sans bruit, il descend à la cave. Il ferme tout derrière lui. Dans la cave, il annonce à Isabelle toujours attachée que la police est là. Elle frémit.

« Mon chéri, la danse commence, frappe fort, fais-moi hurler ! »

Il prend le martinet, commence à cingler durement ce corps en décrochant le combiné du téléphone et de sa ligne directe. La tonalité se fait entendre, il frappe plus fort. Isabelle commence à ressentir les vives douleurs des coups de ce martinet qui se succèdent sur tout son corps. Elle commence même à crier. Elle souffre, Chris le sait, il souffre aussi de la voir crier sa douleur et pourtant, il peut voir l’émoi couler sur l’intérieur des cuisses d’Isabelle. On décroche enfin. Chris parle lentement, modifiant sa voix avec un mouchoir sur la bouche.

« Ici le groupe pour une planète sans arme. Nous détenons sa fille qui subit actuellement un interrogatoire comme les flics pratiquent sur leurs suspects. Nous exigeons 10 000 000.- contre la libération de la demoiselle. On exige qu’elle nous soit versée en petite coupure, pas de numéro qui se suive, pas de gadget comme des traceurs. Si nous avons le moindre doute, vous ne reverrez plus votre fille. Vous avez sa lettre écrite de sa main. À vous de préparer la rançon. Nous rappellerons ! »

« Merde ! » dit un flic, il ajoute : « Il manquait deux secondes. Une chose est certaine, il n’appelle pas du coin. Cela vient de loin, peut-être de l’étranger. Bon appelle le chef, Riquet. »

Déçut, le policier se tourne vers le père et hausse ses épaules. Chris arrive, le père d’Isabelle lui apprend le téléphone, les premières conclusions. On lui fait écouter la courte conversation, on lui demande s’il reconnait la voix. Chris fait signe que non. Désirée arrive avec des rafraîchissements. Près de Chris, elle pose son chariot, le sert en premier, laissant sa jambe se frotter à celle de Chris. Il ne fait rien pour se dégager, au contraire, sa main glisse lentement sous la jupe, massant cette cuisse bien faite. Le père s’approche, fait un bref sourire en coin, un sourire complice. Il sait déjà où Chris à sa main. Il pince le menton de sa soubrette, embrasse son nez. La jeune femme sourit amoureusement à son Maître. Oui, son Maître.

La police cherche l’origine de l’appel. Chris prétexte devoir faire des courses, on le laisse s’en aller. Il file à la cave, délivre sa belle de son écartèlement. Dès ses mains libérées, Isabelle enlace son amant, l’embrasse, lui dit tout son ressenti, ses impressions et lui demande, l’implore de frapper encore plus fort au prochain appel. Chris le lui promet. Maintenant, elle se fait à manger, pendant que Chris donne le change en filant en ville. La mine défaite, il fait ses courses, passe au bistrot où tous sont au courant de l’enlèvement. On le console, Chris parvient même à pleurer de vraies larmes. On lui offre à boire quand le téléphone sonne dans ce troquet de village.

« C’est pour toi Chris, le père d’Isabelle, c’est urgent ! »

« Oui, allô, c’est moi, et ? »

L’échange téléphonique doit faire plus vrai que nature. Les émotions ne doivent pas être feintes, mais vécues et Chris s’y emploie du mieux qu’il peut. Quand il raccroche, il annonce à tous que l’appel reçu venait très probablement du Portugal sans ne pouvoir préciser le lieu exact. Il veut payer, mais Pierre-Jules refuse. La dos courbé, les mains enfoncées dans ses poches, Chris monte prendre de quoi se changer, ramasse le sac d’Isabelle qui glisse dans le sien.

Devant le portail, deux policiers lourdement armés le contrôle brièvement sans fouiller le véhicule. Dans la maison, il se rend dans le bureau, prend des nouvelles, montrant un stress certain. Dans la cuisine, il retrouve Désirée. Elle s’incline devant lui, baise sa main. Il lui fait signe de faire silence et descend au sous-sol. Il va être l’heure du second appel.

Pendant son absence, le père fait tout pour (réunir) la somme. C’est que dix millions, même si on les possède, ce n’est pas évident pour les réunir un samedi matin. Chris se prépare, Isabelle est attachée solidement sur le lit, à plat ventre. Chris s’empare de la cravache, répète son texte et se lance en décrochant ce combiné.

Nouveau message, nouvelle menace quand le père explique aux ravisseurs les difficultés rencontrées. On le menace de lui retourner un bout de sa fille dès mardi si le lundi la somme n’est pas prête. Cette fois, Chris prend le temps de faire durer l’appel un peu plus longtemps. Pendant toute la conversation, il fouette le dos et le cul de sa belle qui pousse de grands cris qui ne peuvent être entendu que depuis le couloir de la cave ou depuis le soupiraille. Chris frappe plus durement avant de raccrocher et aimer tendrement sa douce. Peu après, le son des cris changent, ils deviennent plus lascifs, plus amoureux.

Ils jouissent ensemble, d’une même voix et Chris remonte, liant sa douce au lit, comme elle désire être. Elle, justement, elle qui se plait de se sentir attachée, abandonnée, fustigée, avoir le corps en feu, intérieurement, extérieurement. Chris lui a fait un cadeau en attachant ses sur son bas ventre, elle peut s’adonner à des plaisirs solitaires, elle aime ça, mieux, plus Chris se montre dur, plus elle aime. Dans sa tête, tourne encore cette question, pourquoi aimer ne plus être maître de sa vie. Une question en amène une autre, comment peut-on jouir dans la douleur d’un martinet ou d’une cravache. Mais là, plus de question, son corps vibre déjà, elle sent venir ce moment qu’elle appelle de ses vux, l’orgasme et il est puissant quand il survient.

En haut, on écoute, réécoute encore et encore ce dernier appel. Cette fois, leur central estime que l’appel provient d’une petite ville proche de Porto. On met la police portugaise sur le coup via Interpol. La presse commence à se masser devant la maison sans qu’on ne sache de qui vient la fuite. Le père s’Isabelle sort, fait un court discours, pleurant sa fille, appelant les ravisseurs à relâcher sa fille, son trésor. Un policier, spécialisé dans la gestion de la presse, vient prêter main forte à ce père en larme.

Dès le soir, dans les journaux télévisé, l’information passe longuement sur toutes les chaines. Ce magnat des armes, on le voit faire son discours. Chris n’est pas intervenu, son tour est à venir. La nuit est tombée, Chris sort, glisse la seconde missive dans la boite à lettre en prenant soin de ne laisser aucune empreinte, comme sur la première. Chris assiste à la relève des policiers devant la grille, il rentre se mettre au chaud. Devant le père d’Isabelle, il prétexte une lourde fatigue.

Dans la cave de l’aile est, il retrouve Isabelle, la délivre l’aime, ils s’aiment. Puis, il fait à manger d’où l’utilité des courses. Il ne veut puiser dans les réserves du père d’Isabelle, on ne sait jamais avec la police. Ensemble, en amoureux transi, ils mangent, lui donnant la béquée à son amour d’Isabelle, elle lui donnant la pareille. D’une pommade, il apaise le dos et le postérieur de son bel amour. La nuit s’annonce douce, tendre, emplie de doux plaisirs.

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