En voyant qu’une semaine entière s’était déroulée depuis le moment où elle est partie se coucher, Marine fut prise d’une crise d’angoisse. Prise de vertiges, elle retourna dans sa chambre, ouvrit la fenêtre et s’allongea avec difficulté sur son lit en prenant soin de respirer à grandes goulées et lentement.

Lorsqu’elle reprit son sang-froid, elle ferma la fenêtre de sa chambre et commença à faire ses valises. Il n’était pas question qu’elle passe une minute de plus dans cette maison ! Mais pour aller où ? Marine n’avait personne à qui demander l’asile, et l’idée de finir à lhôtel du village ne l’emballait pas du tout car il avait la réputation d’avoir une clientèle assez douteuse…

Marine arrêta de remplir sa valise et se rendit compte qu’elle avait faim. Elle descendit à la cuisine se préparer un petit-déjeuner, de toute façon la maison semblait sans dangers, du moins pour l’instant.

Marine voulut regarder qui l’avait appelé pour rassurer les gens : rien que des numéros qu’elle ne connaissait pas et des textos de spam. Sans doute son numéro avait fini sur des listes pour démarcheurs lorsqu’elle a déménagé. Aucun de ses anciens amis n’avait tenté de la joindre… En même temps quels amis ? Elle s’était coupée du monde lors de son dernier épisode amoureux.

Marine se rendait à l’évidence, elle était vraiment seule, dans une maison isolée dont le voisin le plus proche se situait à plusieurs kilomètres de chez elle, et à une quinzaine de kilomètres du premier village, et n’avait plus aucun ami depuis des mois…

Mais sa situation était-elle si catastrophique ? Elle vivait maintenant à la campagne, loin de la ville et du stress, elle n’avait jamais eu besoin d’être entourée de beaucoup de monde et elle avait une grande maison pour elle seule… Bon, pour elle et une sorte de… plante géante ? Qui lui a donné l’orgasme de sa vie.

Elle secoua la tête, comment pouvait-elle voir les choses sous cet angle après ce qu’il s’était passé ? Son corps ne réagissait plus comme elle l’aurait voulu lorsqu’elle était sous l’emprise de cette chose.

Mais c’était tellement bon… La douceur des feuilles sur sa peau, l’intérieur de cette chose… Et cette tige, ce tentacule qui s’est vidé en elle… Le souvenir de cet épisode avait commencé à exciter Marine, à tel point que l’odeur du parfum commençait même à lui revenir en tête, et elle dut lutter un moment contre elle-même pour reprendre ses esprits. De toute façon, il n’y avait plus aucune trace de cette chose au grenier, sinon elle lui aurait probablement sauté dessus ce matin quand elle a tenté d’explorer le grenier.

Une fois son petit-déjeuner avalé et sa vaisselle nettoyée, Marine inspecta ses réserves et se rendit compte qu’il lui faudrait faire des courses car il ne lui restait quasiment plus rien. Elle alla s’habiller et sortit pour s’installer au volant de son van. Impossible de le démarrer. Bon, il allait visiblement falloir faire venir un mécanicien jusqu’ici…

Marine inspecta donc le petit atelier rattaché à la maison à la recherche de sa vieille bicyclette. Elle y était toujours et dans un état plus que convenable. Un coup de pompe pour regonfler les pneus, un coup de chiffon sur la selle et le cadre, et sa vieille bicyclette était prête à prendre la route.

La journée était chaude et ensoleillée, le temps idéal pour une petite balade à vélo. La quinzaine de kilomètres qui la séparait du petit village voisin et de sa supérette se fit plus rapidement que Marine ne s’y attendait.

Une fois arrivée devant la supérette, elle remarqua un petit panneau indiquant qu’ils offraient un service de livraison. C’est toujours bon à savoir, surtout avec la panne de son van.

La supérette n’était pas bien grande mais semblait offrir tout ce qui était de première nécessité. Marine remplit un caddie et se dirigea vers la caisse, tenue par une charmante demoiselle, visiblement d’origine indienne, dans la vingtaine, elle avait les cheveux noirs et les pointes teintes en bleues sur le devant, coupés en dégradé, plus longs sur le devant que derrière. Elle arborait plusieurs piercings : un sous sa lèvre inférieure, un au septum, une rangée d’anneaux sur une oreille, et un autre se fit voir sur sa langue lorsqu’elle salua Marine. Elle avait le bras droit complètement tatoué mais Marine n’arrivait pas bien à distinguer ce qui était représenté et ne voulait pas regarder la demoiselle avec trop d’insistance de crainte de générer une situation malaisante.

"C’est une araignée qui dévore sa proie prise dans sa toile, la caissière tendait son bras en direction de Marine en affichant un sourire radieux.

— Vous permettez ? Demanda Marine, intriguée par ce tatouage en avançant sa main, prête à saisir le poignet de la caissière pour faire pivoter son bras et admirer le tatouage dans son ensemble car il se poursuivait sur les côtés et l’arrière du bras.

— Oui, allez-y."

Marine était stupéfaite par les détails que le tatoueur avait fait ressortir : les huit yeux de l’araignée, les mandibules, et ces pattes, toutes très longues dont certains qui allaient se finir à l’arrière du bras. La proie de l’araignée était dans un cocon et on ne pouvait distinguer ce que c’était mais la toile du cocon semblait criante de vérité. La toile dans laquelle l’araignée prenait ses proies s’étendait de l’épaule de la demoiselle jusqu’à son poignet. Ce tatouage avait dû demander un travail colossal. Impressionnée, Marine relâcha le poignet de son interlocutrice.

"Il est vraiment beau, un peu effrayant mais beau. En tout cas désolée de vous avoir saisi le poignet de la sorte pour vous examiner comme une bête curieuse.

— Ne vous inquiétez pas, d’habitude j’ai droit à d’autres types de regards, donc pour une fois que quelqu’un semble plus admirer mon bras que me juger, je suis contente de le montrer à quelqu’un qui apprécie. Son regard se posa sur une cliente qui venait de s’installer derrière Marine, et qui, vu la grimace qu’elle tirait, avait pris pour elle ce dernier commentaire.

— J’imagine que ce n’est pas forcément au goût de tout le monde…

— Mais… tout le monde n’est pas non plus de mon goût. Elle lui adressa un petit sourire malicieux, et Marine se demandait si elle n’était pas en train de la draguer."

La cliente derrière Marine semblait s’impatienter et commençait à émettre de gros soupirs d’agacement. Bizarrement, cela ne fit pas accélérer la cadence du passage en caisse des articles de Marine.

"Au passage, moi c’est Kamini !

— Enchantée, je suis Marine.

— Vous êtes nouvelle dans la région ?

— Pas vraiment, j’y ai grandi mais cela fait plus de dix ans que je ne suis pas revenue. Enfin pas dans ce village, je repassais régulièrement voir ma grand-mère qui habitait dans le secteur, mais quand je lui ramenais des courses, je m’arrêtais au supermarché de la ville plus loin. J’y serais allée aujourd’hui aussi si mon van n’était pas tombé en panne, là il a fallu que je me tape 15 bornes à vélo.

— Il fallait envoyer votre compagnon se les taper à votre place.

— Si j’en avais un je l’aurais fait mais je suis seule.

— Et biens on peut remercier ce van, grâce à lui c’est chez nous que vous faites vos courses aujourd’hui. Mais vos articles ne tiendront pas sur votre vélo, si ? Cela fera 84,38 d’ailleurs s’il vous plaît.

— Non en effet, mais j’ai vu que vous aviez un service de livraison.

— Ah oui mais c’est que nous sommes très demandés… Laissez-moi voir dans l’agenda si nous avons de la place pour vous.

— Mademoiselle ! C’est vraiment long votre service ! La cliente derrière Marine s’impatientait fortement.

— Je vais vous chercher quelqu’un Madame, pour vous faire passer à l’autre caisse.

— Mais j’ai posé tous mes articles sur le tapis déjà !

— Je vais chercher mon père, il va vous aider à tout transférer.

— Pffff !"

La cliente ne décolérait pas. Marine étouffa un petit rire car Kamini semblait vraiment tout faire pour faire enrager cette cliente. Lorsque Kamini revint de l’arrière-boutique, un agenda sous le bras, elle était accompagnée de son père qui était vraisemblablement le gérant de cette supérette. Il s’excusa auprès de la cliente et transféra ses articles sur une caisse voisine et commença à les scanner.

"À nous ! Reprit Kamini. Alors, c’est urgent votre livraison ?

— Ben assez oui…

— Hum… dur dur dur…

— Ah bon ?

— Eh bien, c’est que nous sommes pris toute la semaine voyez-vous…

— Quand est-ce que vous seriez disponible ?

— Pas avant deux semaines, j’en ai peur… Kamini faisait mine de feuilleter l’agenda, l’air dubitative en secouant légèrement la tête.

— Mais je n’ai plus rien dans mon garde-manger et le panier de mon vélo ne peut pas tout contenir !

— Je sais ce que l’on va faire. Kamini ferma l’agenda et s’accouda dessus en regardant Marine dans les yeux, appuyant sur sa poitrine pour mettre le décolleté de son débardeur en avant. Ce soir, quand le livreur aura fini son service, je vais exceptionnellement vous livrer. Et comme vous êtes nouvelle dans la région, je vous fais la première livraison gratuite !

— Eh bien c’est très gentil. Vers quelle heure cela vous ferait-il arriver ?

— Vous avez dit habiter à 15 bornes donc entre 19h30 et 20h, je vais avoir besoin de votre adresse et de votre numéro de téléphone."

Elle tendit une fiche à Marine qui la remplit dans la foulée.

"Voilà. Dit Marine en tendant la fiche remplie.

— Parfait, eh bien je vous dis à ce soir.

— Oui" à ce soir"

En sortant de l’épicerie, Marine s’arrêta au garage du village et prit rendez-vous avec le mécanicien pour qu’il vienne réparer son van. Lui non plus n’était pas très disponible, décidément ils étaient tous très occupés dans ce village, et ce monsieur ne viendrait pas avant deux semaines. Une fois ses affaires réglées, Marine prit le chemin du retour.

Une fois rentrée, Marine alla prendre une douche, et s’habilla en tenue décontractée : un jean qui malgré tout mettait ses fesses bien en avant et un débardeur. Elle prit ensuite un livre dans la bibliothèque et attendit que Kamini vienne livrer ses courses.

20h arriva vite, et Kamini, peu de temps après. En entendant les bruits de moteur devant la maison, Marine alla ouvrir à Kamini. Cette dernière avait déjà entrepris de décharger son van et avait déjà déposé deux gros sacs de livraison devant la porte de Marine, elle en ramenait un troisième et marine lui demanda :

"Vous avez besoin d’aide ?

— Non c’est le dernier, c’est gentil. Kamini déposa le dernier sac aux pieds de Marine.

Je vous laisse vérifier que tout y est, je vais chercher le reçu."

Marine inspecta le contenu des sacs, visiblement tout était là, rien à redire sur le service. Kamini arriva avec un clipboard et un stylo.

"Une petite signature ici s’il vous plaît… Merci ! Elle prit le clipboard de son autre main, révélant qu’il cachait une bouteille de vin blanc.

Puisque tout est réglé d’un point de vue business, je me disais que l’on pourrait célébrer votre retour dans la région ?

— Oh, eh bien je… Je n’ai rien de prévu donc ma foi pourquoi pas, avoir un peu de compagnie ce soir ne serait pas de refus compte tenu… Marine se retint de parler de ce dont elle avait peur de peur que Kamini ne la croie folle.

— Compte tenu de ?

— De rien, je vais ranger les courses, installe-toi dans le salon. On peut se tutoyer, ça ne te gêne pas ?

— Au contraire, mais je vais t’aider avec tes courses, on ira plus vite à deux."

Une fois les courses rangées, les filles allèrent au salon, chacune avec un verre du vin que Kamini avait ramené. Elles sinstallèrent sur le canapé d’angle de Marine devant la petite table basse en face de laquelle, la télé était allumée mais pour diffuser un peu de musique histoire d’avoir un petit bruit de fond.

Kamini, qui n’avait plus son uniforme de travail, portait une brassière ornée du logo d’un célèbre groupe de métal, mettant en avant sa poitrine généreuse et ferme ainsi que son ventre plat, et un jean troué à plusieurs endroits dévoilant la peau lisse de ses cuisses.

"Alors dis-moi, qu’est-ce qu’une jolie fille comme toi vient faire dans un trou paumé comme celui-ci ?

— Eh bien j’ai hérité de la maison de ma grand-mère suite à son décès. Je n’avais plus d’attache en ville et je me suis dit que ce serait une bonne opportunité de souffler un peu avant de relancer ma carrière.

— Tu travaillais dans quoi ?

— J’étais chef de projet dans une agence de pub. Mais j’avoue que c’est un milieu qui m’attire de moins en moins…

— Trop de pression ?

— Oui et mon dernier supérieur m’a mené la vie dure… Il m’aurait bien vu ailleurs que derrière mon bureau…

— Genre… ?

— Genre sous le sien.

— Ah, les hommes, c’est plus fort qu’eux…

— Je suis bien d’accord. Enfin il y en a des biens, je l’ai vu auprès de mes anciennes amies mais ils sont rares et je n’en ai jamais trouvé pour moi.

— Et dans le secteur, tu sais, ils ne valent pas mieux… Tu peux me croire, j’ai pas mal… "étudié la question".

— Et tu n’as trouvé personne qui te convienne ?

— Pas vraiment, et puis la plupart des jeunes partent pour la ville, alors quand on a 25 ans et que l’on est célibataire, soit on s’accommode d’un des pervers du village pour un soir, soit on… explore d’autres choses…"

Sur ses mots, elle s’était légèrement rapprochée de Marine, effleurant son bras avec le sien, et voyant que Marine ne reculait pas, elle lui donna un petit coup d’épaule. Les deux filles eurent un petit rire gêné.

Marine n’était sortie qu’avec des garçons, l’idée même de le faire avec une fille ne lui était jamais passée par la tête. Pas que cela la répugnait, loin de là. C’était surtout une question d’opportunités. Mais ce soir, elle avait devant elle, une opportunité qui était à son goût et qu’elle ne laissait visiblement pas indifférente non plus.

"Et quand tu parles d’autres choses, tu parles donc des femmes esseulées dans leur grande maison familiale ?

— Entre autres, mais pas que… Kamini rapprochait son visage de celui de Marine.

— Pas que ?"

Marine commençait à se sentir excitée par la situation, et pencha sa tête en direction de celle de Kamini, tendant ses lèvres pour recevoir celles de son invitée. Les jeunes femmes s’embrassaient timidement, déposant juste un petit baiser sur les lèvres l’une de l’autre.

"Je te montrerai plus tard" murmura Kamini. Elle passa une main dans le cou de Marine pour ramener ses lèvres contre les siennes, l’embrassant franchement, amenant sa langue à l’entrée de la bouche de Marine qui se laissait faire et ouvrit sa bouche pour accueillir la langue de Kamini.

D’un coup, Marine sentit le parfum de la veille envahir ses narines, mais il sentait très fort cette fois, comme si la source en était tout proche. Kamini sentit également le parfum en question et avait cessé d’embrasser Marine pour lui demander :

"Quelle est cette odeur ?

— Je… Je ne sais pas. Marine commençait à avoir un peu peur : la chose d’hier allait-elle les attirer au grenier et leur faire revivre ce qu’elle avait vécu la dernière fois ?

— On dirait que… ça vient de toi ?

— Hein ?!"

Marine tourna la tête et constata que l’odeur semblait moins forte, elle se retourna vers Kamini qui avait commencé à baisser sa tête en direction de l’intimité de Marine.

— C’est… ton petit minou qui a cette odeur ?!

— Mais non, enfin je n’avais jamais remarqué.

— Relax, je trouve cette odeur très… excitante je… pourrais respirer ça toute ma vie, fais voir.

— Attends ! Marine fut prise par surprise et Kamini lui déboutonna son jean, puis elle bouscula Marine pour la renverser sur le canapé et lui arracher son pantalon.

— Laisse-moi vérifier si ça vient bien de toi."

Marine se redressa, et repoussa Kamini.

"Il y a des façons de faire, j’aime un peu plus de douceur voyons."

Kamini était visiblement très impatiente de retirer le string de Marine, mais elle céda.

"D’accord je vais y aller plus doucement." Elle embrassa Marine, passa les mains sous son débardeur et commença à faire rouler les tétons déjà dressés de Marine entre ses doigts. L’excitation de Marine gagna en intensité, ainsi que l’odeur du parfum. Cela semblait rendre folle Kamini, qui embrassait Marine en descendant de plus en plus vers son intimité.

Lorsqu’elle arriva au niveau du string de Marine, Kamini inspira une grande bouffée d’air.

"C’est vraiment toi qui émets ce parfum… cette odeur me rend folle."

La chose de l’autre fois pouvait-elle avoir laissé quelque chose en Marine qui lui permettrait démettre ce parfum lorsqu’elle est excitée ? Cela n’avait pour l’instant aucune importance, Marine, en extase tant par les caresses de Kamini que par le parfum, écarta son string pour dévoiler son petit minou rasé à Kamini.

Kamini n’eut pas à se faire prier, elle porta sa bouche à cette chatte qui ne demandait que ça. Elle donnait de grands coups de langue, et mordillait le clitoris de Marine.

"Oh, Kam… c’est tellement bon,… continue, ne t’arrête pas…"

Kamini enroula ses bras autour des cuisses de Marine en faisant passer ses genoux sur ses épaules, se redressa un en soulevant Marine qui avait les épaules posées sur le canapé. Elle plongeait sa langue dans la chatte de Marine, remontait de grandes lampées de son jus d’amour qu’elle buvait.

"Kam, je vais jouir… dit Marine, Je viens, je… Ah ! Aaaaah ! AAAAAAAAAAH !" Marine eut des spasmes tant son orgasme était intense, mais Kamini la tenait fermement, continuant de la lécher.

"Kam, tu peux arrê… AAAaaaaah !" Mais rien à faire, Kamini continuait de lécher et le corps de Marine semblait en demander plus… L’odeur du parfum était encore plus intense et devait s’être répandue à travers toute la maison.

Soudain, le salon passa dans le noir total. Impossible de voir quoi que ce soit. Kamini s’arrêta, surprise par ce changement d’éclairage. Des bruits de pas lourds semblaient résonner à l’étage…

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