ÉVOLUTION
Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.
Chapitre 59 : Tapas sans dalle.
Il ne nous faut pas bien longtemps pour nous préparer, étant donné qu’il nous suffit de nous habiller, et au lieu de remettre ce qu’elle a mis ce matin, Alice décide d’enfiler la tenue gitane qu’elle portait hier. Je ne me pose pas trop de questions sur son choix vestimentaire, mais je souris lorsque je vois que Léo a mis un débardeur court et d’un petit short en jean, ce qui me fait me demander non sans humour, si mon petit bout de femme a eu peur, qu’on la prenne pour la sur de sa fille. Léa pour sa part est parée d’une petite robe légère à bretelles, qui lui arrive aux genoux et lui va à ravir. Son vêtement lui laisse les épaules nues, mais une fois boutonné jusqu’en haut, on ne peut voir que la naissance de sa poitrine menue.
Étant donné que nous sommes six, nous décidons de prendre deux voitures, et je vais par conséquent conduire mon Alpina puisqu’elle est déjà sortie de son garage. Une fois dehors sans se consulter, les jumelles se séparent, et tandis que la brune va s’installer à l’arrière de l’Audi de Marc, et blonde rabat le siège de ma BMW pour monter derrière sa maman et moi.
Mon petit bout de femme avant de poser ses fesses sur son siège, retrousse son jupon de manière à ce que ses fesses nues soient en contact avec le vieux cuir, et je comprends soudain pourquoi elle a décidé de ne pas remettre ce qu’elle portait ce matin, ce qui me fait sourire. Cela n’a pas échappé à sa fille, dont je vois le reflet rougir dans le rétroviseur intérieur, et je me rends compte qu’elle commence ensuite à se trémousser. Alors pour m’assurer de ce dont je me doute déjà, je déplace le miroir pour mieux la regarder, et je la vois faire glisser le bas de sa robe sous son petit derrière, pour faire comme sa maman. Lorsqu’elle réalise que je suis en train de l’observer, la timide blonde devient écarlate, mais elle assume son geste puisqu’elle continue, jusqu’à ce que son beau petit postérieur soit lui aussi directement en contact avec la sellerie.
Une fois qu’elle a terminé, je lui demande tout en remettant le rétroviseur en place :
Tu te sens plus à l’aise comme ça, mon Bébé ?
Elle me répond sans hésiter, bien qu’elle soit toujours aussi rouge :
Oui Pa. C’est très doux et ça me fait comme une caresse.
Je tourne ensuite la tête vers sa maman, qui bien qu’elle ne se soit pas retournée, a parfaitement compris ce qui vient de se passer, et elle me dit après avoir souri :
Je n’aurais pas dit mieux…
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Maintenant qu’Alice et Léa sont confortablement installées, j’actionne le système d’ouverture du portail, puis je démarre ma voiture et nous voilà partis pour le Cap d’Agde, tandis que Marc qui m’a attendu en se demandant probablement ce que nous trafiquions me suit avec son propre véhicule.
Comme prévu, nous arrivons sur le site naturiste environ une heure plus tard, et une fois sur le parking dans lequel nous nous sommes garés la dernière fois, je constate qu’il y a davantage de voitures. Cependant, il est encore loin d’être plein, et c’est sans doute parce que pour y accéder, il faut toujours payer vingt euros.
Nous garons nos deux véhicules l’un à côté de l’autre, et tandis que Charlène, Marc et moi nous nous déshabillons tranquillement dans l’allée, bientôt imités par Léa qui se met nue sans aucun complexe, sa maman et sa sur se servent des portières comme paravents, pour en faire autant. Ce sursaut de pudeur de la part de mon petit bout de femme me fait sourire, étant donné que la première fois qu’elle est venue ici, elle a ôté ses vêtements, sans trop s’inquiéter de savoir si quelqu’un pouvait la voir. Cependant, elle se comporte certainement aujourd’hui de cette manière, pour rester près de celle de ses filles qui est timide, et ainsi la soutenir moralement.
C’est pourquoi lorsque cette dernière qui ne porte à présent plus que ses mules à talons en bois, et une paire de lunettes de soleil aux verres fumés identiques à celles de sa maman, s’avance bravement vers nous après avoir rangé sa robe dans ma voiture, je suis très fier d’elle.
Je lui fais un sourire pour l’encourager, et lorsqu’elle attrape ma main, je sens que la sienne est légèrement moite, même si son visage est à peine plus rouge que lorsqu’elle se sent en confiance.
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Léo quant à elle a l’air de très bien vivre cette expérience, et elle est même émoustillée lorsqu’elle voit un homme et une femme aussi nus que nous arriver sur le parking en marchant, sans doute pour venir récupérer leur véhicule. Ils ont la trentaine, la femme est plutôt jolie, et l’homme qui mesure dans les un mètre quatre-vingt a une silhouette athlétique, et un sexe au repos qui surclasse dans ses dimensions, celui de Marc et le mien.
Une fois qu’ils sont passés après nous avoir dit poliment bonjour, la jumelle brune s’approche de moi, et elle me demande en chuchotant :
Waouh. Y sont tous comme ça les mecs ici ?
Non, ils sont comme chez nous. Il y en a des grands et des petits, des beaux et des moches, et des jeunes et des vieux. Mais même si je comprends ta curiosité, il va falloir que tu te retiennes de piaffer, à chaque fois que tu en vois passer un qui te plaît. Parce que non seulement il est considéré comme étant incorrect de fixer les parties génitales d’une autre personne, mais en plus faire des remarques au sujet du physique des autres, c’est comme si tu les insultais.
Ça va pas être simple. C’est un peu comme si tu m’emmenais dans une pâtisserie, et que tu me disais que j’ai pas le droit de regarder les gâteaux.
Léa qui se tient sur mon autre côté rougit en entendant cela, et je réponds à sa sur :
Ça risque effectivement d’être un peu dur pour toi au début, mais ça sera quand même plus facile que si tu étais un garçon. Parce que si tu es sexuellement excitée par un homme, la façon dont ton corps va réagir sera beaucoup plus discrète.
Nous avons discuté tout en marchant, et ma compagne qui se trouve derrière nous entre Charlène Marc, tend à sa fille brune une troisième paire de lunettes qu’elle a dû sortir de son sac de plage. Elles sont identiques à celles qu’elle a mises sur son nez dès qu’elle a été déshabillée, et celles qu’elle a déjà données à Léa un peu plus tôt.
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Tandis que Léo la remercie, je souris, puis je dis à sa maman :
Visiblement, tu as pensé à tout, ma Chérie.
Je me suis fiée à ce que j’ai ressenti la première fois que je suis venue ici, mon Amour. Je me suis dit que si le fait d’être regardée avec insistance me dérangeait, les autres pouvaient ressentir la même chose si j’en faisais autant.
C’est d’une logique imparable, et je lui demande ensuite :
Si je comprends bien, tu avais prémédité cet instant comme tu l’as fait avec d’autres avant lui ?
Je me suis retourné pour lui poser cette question, et elle ne rougit même pas lorsqu’elle me répond :
Pas vraiment. Je ne savais pas si ces lunettes serviraient avant le mois d’août, mais étant donné qu’elles ne prennent pas beaucoup de place, je les avais mises dans mon sac juste au cas où…
Tout en discutant, nous sommes arrivés dans le village naturiste, et les filles peuvent maintenant se rendre compte que je n’ai pas menti, puisque les gens qui s’y trouvent sont de toutes sortes. Cela doit certainement mettre Léa en confiance, puisque je sens que sa petite main qui est toujours dans la mienne reste détendue, même si les hommes que nous croisons ne peuvent pas s’empêcher d’admirer sa beauté juvénile, tout comme celle de sa sur, ainsi que celles plus matures de leur maman et de Charlène.
Comme la première fois, nous ne faisons que passer en prenant la direction de la grève, et bien entendu Léo qui n’a pas ses yeux dans sa poche, nous demande :
Pourquoi y en a qu’ont des fringues ? Je croyais que tout le monde doit rester à poil dans ce genre d’endroits ?
C’est Alice qui a posé la même question il y a deux semaines, qui lui répond :
Seuls les gens qui travaillent ont le droit de porter des vêtements. Et sans en être certains, nous pensons même qu’ils y sont obligés, pour des raisons de législation du travail.
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Nous ne tardons pas à arriver sur la plage pour constater que s’il y a effectivement du monde, cela n’est pas encore la grande affluence, ce qui est plutôt normal étant donné que la saison estivale n’a pas encore commencé. Par conséquent, nous pouvons facilement étaler nos serviettes en faisant deux rangées de trois, et dès que c’est fait, Léo demande à sa sur :
On va se baigner, A ?
Cette dernière répond en hochant la tête et en rougissant légèrement, et sans attendre, elles enlèvent leurs lunettes de soleil et leurs mules, pour ensuite se diriger vers la mer. Leur passage attire cette fois encore les regards de la plupart des hommes qui sont présents, et tandis qu’elles entrent dans l’eau, deux garçons qui doivent avoir à peu près leur âge s’approchent d’elles. L’un d’entre eux tient dans ses mains un ballon en plastique, ce qui j’en suis convaincu, est un excellent moyen de briser la glace dans ce genre d’endroits. J’échange un regard entendu avec Marc qui est juste à côté de moi, et qui a lui aussi suivi le manège, puis je dis mi-figue mi-raisin :
Il y en a qui ne perdent pas de temps.
Alice me demande, après avoir souri :
Tu es jaloux de tes filles, mon Amour ?
Pas du tout, mais si l’un de ces vauriens pose la main sur n’importe laquelle des deux, personne ne pourra m’empêcher d’aller le néguer (Ndla : Néguer veut dire noyer à Marseille, et par extension dans tout le sud-est de la France).
Mon petit bout de femme ouvre alors de grands yeux, avant de s’exclamer :
Tu es sérieux là ?!?
J’éclate aussitôt de rire, avant de répliquer :
Je t’ai bien eue, avoue-le.
Bien évidemment, c’est le cas, et légèrement vexée, elle me donne un petit coup de poing sur l’épaule, alors que nos amis qui pour l’instant me connaissent mieux qu’elle, et qui par conséquent savent que je ne suis pas quelqu’un de violent, sont amusés par notre petite chamaillerie.
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Pendant ce temps, les jumelles et leurs nouveaux copains qui ont à présent de l’eau jusqu’aux cuisses, ont commencé à se renvoyer la balle à la main en jouant au volley-ball, mais sans filet, et j’ai le plaisir de constater que Léa semble être aussi à l’aise que si elle portait un maillot de bain. Elle a l’air heureuse et il lui arrive même de rire, ce qui n’a pas non plus échappé à sa maman, qui regarde ses deux filles s’amuser avec tendresse.
C’est d’ailleurs ce que nous faisons tous pendant un petit moment, puis Charlène nous demande :
On va se baigner les vieux ? Ou vous êtes juste venus jusqu’ici pour vous faire dorer la pilule, alors que le soleil brille tout autant par chez nous ?
Sur ce point, elle n’a pas tort, c’est pourquoi nous nous levons tous, et je demande à un couple qui est allongé sur une grande serviette juste à côté des nôtres, et qui n’a pas l’air d’avoir envie d’en bouger :
Ça vous embête de surveiller nos affaires, le temps qu’on sera dans l’eau ?
C’est la femme qui me répond :
Pas du tout, allez-y.
Je la remercie puis nous nous dirigeons vers la mer, que je trouve un peu plus chaude que la fois précédente. Lorsque nous passons près d’elles, les filles tout occupées à leur jeu de ballon font à peine attention à nous, puis nous nageons tous les quatre tranquillement jusqu’à la bouée, avant de revenir, et de ressortir de l’eau pour aller nous rallonger sur nos serviettes.
Les jumelles reviennent vers nous au bout d’environ une heure, au grand désespoir des deux garçons qui auraient bien aimé les garder avec eux plus longtemps, et je dis à celle qui est brune pour la taquiner :
Ça a l’air de bien marcher, la drague chez les nudistes.
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Alors que Léa rougit légèrement, tout en étant je pense soulagée que je ne me sois pas adressé à elle, sa sur me répond le plus naturellement du monde :
L’avantage, c’est qu’y a pas de mauvaises surprises, car on sait tout de suite ce qu’y a sous l’emballage. Et pour répondre à ta question, les gringalets comme eux, c’est pas trop mon genre. Le premier mec qu’on a croisé, par contre…
Sa maman que cette discussion semble déranger, sans doute parce qu’elle se passe dans un lieu public, intervient :
Léo…
Amusé, je lui fais :
Nous sommes entre adultes, ma Chérie.
Oui, mais quand même…
Pour ne pas l’indisposer davantage, je n’insiste pas, et sa fille change de sujet de conversation en demandant :
On peut retourner se baigner ?
Mon petit bout de femme réplique aussitôt :
Mais vous en revenez tout juste.
Oui, mais là, c’est pour aller nager.
On a une heure de route pour rentrer, et je te rappelle que vous n’avez pas fini de passer votre bac.
Les filles semblent toutes les deux déçues, alors j’essaie de plaider leur cause :
En même temps, si ce soir elles sont fatiguées physiquement, elles n’en dormiront que mieux, et elles seront plus reposées pour recommencer à passer leurs examens demain.
Et Charlène ajoute :
On pourrait ensuite grignoter un morceau ici avant de repartir, comme ça si vous les déposez en rentrant, elles pourront aller au lit de bonne heure.
Cette idée me plaît, et il ne faut pas longtemps à mon petit bout de femme pour se décider, puisqu’elle nous dit sur un ton légèrement plaintif :
Bon, puisque vous êtes tous contre moi, je m’incline.
Tandis que les filles retournent dans l’eau, toutes contentes, et ne tardent pas à être rejointes par les deux garçons avec qui elles ont joué au ballon, je m’exclame pour asticoter leur maman à son tour :
Ça y est, je me souviens maintenant, le nom de la fiancée de Caliméro, c’est Priscilla !
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Cela me donne bien évidemment droit à un nouveau petit coup de poing sur l’épaule, ce qui amuse beaucoup nos amis, et je me lamente à mon tour en m’adressant à eux :
Vous êtes tous les deux témoins qu’elle me bat.
Alors que nos spectateurs sont encore plus divertis par la comédie que je suis en train de jouer, mon petit bout de femme s’empourpre parce que contrairement à eux, elle a parfaitement saisi le fait qu’en me faisant passer pour un martyre, j’ai inversé les rôles puisqu’en réalité lorsque nous sommes seuls, c’est moi qui lui mets des fessées. Cependant, nos compagnons mettent sa réaction sur le compte de son caractère, et Marc me dit :
Bé dis donc Lolo, ça fait plus de quarante ans que je te connais, et j’ignorais que tu as des talents de comique. En plus, pour un qui n’aime pas parler, je te trouve très bavard. Elle a une bonne influence sur toi, la petite Alice.
Ce compliment indirect fait bien évidemment plaisir à ma compagne, puis nous discutons tous les quatre de choses et d’autres, jusqu’à ce que les jumelles reviennent s’allonger sur leurs serviettes, pour et se faire sécher au soleil du mois de juin.
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Ensuite, nous retournons au village naturiste, et nous trouvons sans problème un petit restaurant qui fait des tapas et servant à toute heure, dans lequel nous réservons, avant d’aller boire un verre à la terrasse d’un café. Car il est encore un peu tôt pour manger, même si nous avons prévu de repartir de bonne heure.
Une fois assis, je constate que mes petites femmes tout comme Charlène gardent les cuisses écartées, et que leurs vulves sont par conséquent visibles. Cependant, leurs jambes sont moins ouvertes que lorsqu’elles restent à la maison, ce que je trouve plus naturel.
Le jeune serveur habillé qui vient prendre notre commande, ne peut pas s’empêcher de manger Léo des yeux, cependant il n’ose pas la draguer ouvertement, et c’est sans doute parce qu’elle est accompagnée en plus de sa sur, de quatre adultes bien plus âgés qu’elle. De surcroît, sa ressemblance d’avec Alice indique sans aucun doute possible qu’il s’agit de la maman et de sa fille.
La gamine ne semble pas non plus indifférente au charme du garçon, puisqu’une fois qu’il est reparti chercher nos consommations, elle nous dit :
Il est mignon, mais je me demande ce qui peut bien y avoir sous ses fringues.
Léa rougit légèrement tandis que nous éclatons tous de rire, et cette histoire s’arrête là, même si le serveur a le même comportement avec elle, lorsqu’il revient nous servir.
Après avoir bu nos verres, nous retournons au restaurant, et les choses se passent un peu différemment, puisque non seulement c’est une fille habillée elle aussi qui vient s’occuper de nous, mais en plus comme il n’est que six heures du soir, seule une petite famille composée d’un couple et de leurs deux enfants, sont présents. Étant donné qu’il est encore tôt et que nous n’avons pas trop d’appétit, nous nous contentons de grignoter, puis Marc règle la note, et nous reprenons la direction du parking, dans le but de rentrer chez nous.
Une fois que nous y sommes, nous disons au revoir à Marc et Charlène, en les embrassant chastement sur la bouche, parce que lorsque nous serons retournés dans notre ville, nous nous séparerons et ils iront directement chez eux. Bien entendu, cela implique que Léo contrairement à l’allée, monte dans ma voiture. Lorsque nous sommes tous assis, la jumelle brune prend un petit air pincé, en constatant que sa maman et sa sur retroussent leurs jupons, pour poser directement leurs fesses nues sur les sièges en cuir, ce qu’elle ne peut pas faire puisqu’elle a mis un short. Amusé par sa réaction, je lui dis :
Eh non, ma fille, malgré tous les efforts que tu fais, ce n’est pas toi la plus cochonne de la famille.
Léa rougit légèrement en entendant cela, ce qui ne l’empêche pas de me faire un petit sourire en fixant le reflet de mes yeux dans le rétroviseur intérieur, quant à Alice, ma petite pique destinée à sa fille a l’air de beaucoup l’amuser.
À suivre…