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Serveur d'un soir – Chapitre 1




J’ai 19 ans, de caractère assez simple et enjoué, et l’on me prête un charme certain. De jolis yeux verts, brune et de taille moyenne.

Je n’ai pas particulièrement de complexe. Je me sens bien et ma vie me plaît. Première année d’études post-bac.

Je me prénomme Sam.

Je dînais un samedi soir avec ma meilleure amie, Clara. Assez séduisante elle aussi.

Nous souhaitions nous retrouver depuis que nos chemins étudiants s’étaient séparés et donc que notre quotidien n’avait plus rien de commun. Depuis septembre, notre relation était davantage virtuelle que physique. Nous étions rendus à mi-décembre, l’hiver était rigoureux depuis 2 semaines et la neige omniprésente.

Mais nous étions enfin réunies.

Une belle soirée de détente en toute simplicité et convivialité.

Compte tenu de l’heure déjà avancée, seule une grande enseigne de viandes dans la ZAC de notre ville présentait quelques couverts de libres.

Enfin attablées, l’humeur était au rire. Tellement que nous ne prêtions peu, voire peu d’intérêt à ce qui nous entourait.

Une jeune fille nous avait placés dans un îlot de quatre personnes, et nous ne regardions même pas les menus, la faim passant loin derrière nos anecdotes et notre envie de tout partager.

En pleine confidence, je perçus la première la présence de quelqu’un juste à côté de notre table.

Le serveur, arrivé d’un pas vif, s’était arrêté près de nous, sans doute pour prendre commande. Mais il respectait notre conversation et ne nous avait pas interrompues.

Au bout de quelques secondes, très cordialement, il lança :

Bonsoir Mesdemoiselles ! Je suis Max, à votre service ce soir. Avez-vous fait votre choix, ou puis-je vous conseiller ?

Personnellement, je restai bouche bée. Pourtant vive d’esprit et plutôt taquine, c’était la première fois que je restais bloquée face à un garçon.

Il était à l’aise, dans son élément. Ses formules de politesse et son aisé phrasé trahissaient uniquement le plaisir de servir. Aucun orgueil mal placé, uniquement le soin du travail bien fait.

Clara repéra instantanément mon émoi et me sauva d’un silence bientôt pesant en rétorquant avec aplomb :

Nous commencerons par deux margaritas et promis, à votre retour, nous saurons quoi commander !

Parfait, vos cocktails seront prêts rapidement. A votre service !

Il repartit prestement, un sourire aimable et sincère à la bouche, déjà concentré sur sa prochaine tâche, slalomant entre les tables, bourdon fixé sur sa cible.

Nous nous regardâmes avec Clara et elle explosa de rire. Je ne pus lâcher qu’un vulgaire souffle depuis une minute réprimé. J’étais abasourdie.

Eh ben ma grande, on a beau eu faire le lycée ensemble, je ne t’ai jamais vue en pincer comme ça pour un mec ! chante presque Clara.

Reprenant progressivement de ma verve habituelle :

C’est parce que je n’ai jamais croisé un garçon comme lui !!

C’est vrai qu’il est craquant. Je suis sûr que c’est son petit côté simple, enjoué qui te plaît.

Ouais, il est hyper-naturel… on le dirait presque candide alors qu’il assure à fond. Je le suivais des yeux de loin. "Regarde comme il prend soin de ses clients ! Il gère comme un pro et pourtant il a quelque chose de tout mignon.", poursuivais-je.

C’est vrai qu’il te ressemble un peu. Le genre petit garçon dans un corps d’Apollon.", ajouta Clara.

V’là la carrure !", je ne pus m’empêcher d’ajouter.

Max devait faire près d’1m80, la peau mate, des cheveux d’un noir de jais coupés en brosse, des mains massives et un dos en V. Sans oublier que je ne pouvais détacher mon regard de ses fesses. Hyper-musclées, rebondies.

Le voilà qui revenait déjà avec son plateau noir et deux verres à cocktail, habillés d’un petit parasol en papier. Vert pour Clara et turquoise pour moi.

Il ajoute, passant son bras musclé devant moi ; la lumière de notre plafonnier en toile caressant sa mâchoire carrée, elle-même portant des lèvres généreuses dessinant un sourire aimable :

Voici pour vos margaritas, Mesdemoiselles ! Votre choix est fait ?

Concentrée sur ses manches relevées au-dessus de ses biceps saillants, je ne pus baragouiner qu’un faible :

Merci.

Je restais figée. Je ne désirais qu’une chose : qu’il parle à nouveau. Tout me plaisait en lui. Les moindres traits de son physique : ce petit nez, le T dessiné par ses clavicules et qui cachait des pectoraux magnifiques, ses yeux noisette, ce cou massif ; une peau magnifique, sablée, sans poil hormis une barbe très éparse et craquante de 2 jours ; son caractère humble, modeste, accessible, et sa voix… Une voix très basse, très claire. Rare pour un homme.

Clara prit les devants une nouvelle fois :

Une bavette saignante pour ma copine Sam, et un Veggie Burger pour moi.

Parfait, Mesdemoiselles ! Une sauce pour accompagner votre plat… Sam ? Echalotes ?

La surprise de l’entendre prononcer mon prénom avec autant de douceur passée, je pus enfin ajouter :

Echalotes. Très bien ! Merci !"

Clara d’ajouter, avec la même sonorité que notre serveur :

Merci,… Max ?

Il se contenta de sourire. Un grand sourire faisant rayonner son visage en dépit de la fatigue. La soirée avait dû être difficile. Malgré le temps, le restaurant ne désemplissait pas. Pourtant, la neige tombait toujours. Elle avait même redoublé d’ardeur.

Notre dîner se passa à merveille. Car je parvenais enfin à me ressaisir ! Je pouvais de nouveau profiter de Clara. Mais comme les garçons avaient toujours occupé une belle partie de nos conversations, de nos confidences, l’apparition d’un Max dans cette froide nuit d’hiver attisait encore plus nos débats.

Clara était en couple avec Mark depuis la fête mémorable de célébration du bac. Une véritable idylle pour le moment.

Clara s’amusait à me mettre à l’aise et incluait sans jalousie notre adorable Max dans tous nos jeux et échanges.

Elle me connaissait. Elle voyait que j’en pinçais comme jamais.

La suite de la soirée se déroula avec entrain. Je parvenais enfin à parler à Max avec naturel, mais il ne montrait pas de signe particulier d’attirance vers moi ni vers Clara. Mine de rien, il m’obnubilait. Nous avions bon parlé de tout et de rien, une partie de moi restait branchée en courant continu sur notre magnifique serveur.

Plus d’une fois, je revenais sur Clara, amusée de constater mon regard réglé en tête chercheuse sur Max, une vraie pile électrique. Il était sur tous les fronts.

Je ne cessais de le perdre de vue, mais chaque fois que je le récupérais, une émotion indicible me gagnait. Euphorique !

Clara, décidément une amie hors pair, fit tout pour que je me rapproche de Max.

Un bulletin météo venait de tomber, la Préfecture annonçant qu’il était préférable de limiter ses déplacements sur les routes enneigées.

Clara habitait très loin de chez moi, dans un petit village. Elle convint donc de partir immédiatement pour que je reste esseulée dans le restaurant. L’objectif étant de me faire ramener par notre charmant serveur. J’habitais à la sortie de la ville, du côté opposé à celui où nous nous tenions actuellement.

Après avoir réglé, l’activité s’intensifia dans le restaurant, les gens migrant d’un endroit à l’autre, désordonnés. Une véritable fourmilière en plein chaos. Et en 5 minutes, il n’y avait plus un client. Même le personnel se pressait pour quitter les lieux.

Il ne restait plus que Max, moi et celle que je déduisis comme la patronne.

Tous deux se dirigèrent vers moi.

Max parla le premier :

Vous n’êtes pas repartie avec votre amie ?

Elle ne pouvait pas du tout me déposer, elle habite loin, à l’opposé de chez moi. Elle a dû partir rapidement pour s’assurer de ne pas rester bloquée par la neige. J’ai donc essayé de contacter mes parents pour me récupérer, mais ils ne répondent pas, mentais-je cordialement.

Avec attention, il ajouta :

— Où habitez-vous ?

Au lieu-dit La Calguière, à la sortie de la ville, après Groussay.

La patronne intervint :

Max, tu habites à Groussay, tu peux peut-être la déposer ?"

Il fit un signe d’approbation de la tête, passa son manteau et me prit par le bras, avec fermeté et délicatesse à la fois…

Une minute plus tard, j’étais seule avec mon serveur, dans sa toute petite voiture où il gelait presque de l’intérieur. En arrivant dans ce resto avec Clara, jamais je n’aurais imaginé que je me retrouverais, trois heures plus tard, en tête à tête avec le garçon de mes rêves dans une situation des plus rocambolesques.

J’avais froid, sans doute lui aussi, mais il n’en faisait rien paraître ; la neige continuait de tomber, par bourrasques entières.

J’étais bien décidée à profiter de l’occasion pour nous rapprocher l’un de l’autre…

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