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Les mémoires de Jonathan – Chapitre 3




La soirée d’hier s’est terminée sur une note corsée. Le champagne coula à flots et les verres se vidèrent plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire. Je me révèle le lendemain matin, vers sept heures, et personne n’est encore debout mis à part mon oncle Bernard. Je discute un petit moment avec lui et comprends que les autres ne se lèveraient pas avant un moment. De plus, comme mon oncle a beaucoup consommé d’alcool hier et devint rapidement pompette, blaguant sans arrêt, aujourd’hui, il a une migraine à faire peur, ne désirant éterniser notre conversation. Je profite de l’occasion pour faire mon jogging quotidien. Garder la forme n’est pas de tout repos.

Je me mets en route et atterris jusqu’audit cimetière, deux heures plus tard. Je ne sais pourquoi je déambule dans les allées mais je poursuis ma quête. Que recherché-je ? Je ne sais encore. Cinquante mètres plus loin, j’ai enfin ma réponse. Je lis une inscription sur une pierre tombale qui me donne des frissons. Pas le genre de frissons qui font froids dans le dos, plus le genre que l’on ressent lors d’une délivrance tant attendue ou d’un moment émouvant.

"Ici repose Lorraine Garnier de Montigny. Elle laisse derrière elle son époux bien-aimé, Bernard de Montigny, ainsi que sa fille Lily-Rose qu’elle chérit plus que tout."

Cette première partie, quoique solennelle, m’a touché. Mais la suite m’a encore plus ému.

"À mon époux Bernard. Le poids de ma maladie a longtemps pesé lourdement sur nos épaules. Il est temps pour toi maintenant de goûter au bonheur. Je sais que ce ne sera pas facile, que tu auras beaucoup de chagrin, mais tu dois le surmonter et trouver ta nouvelle destinée. Je ne veux pas que tu restes seul, je veux que tu sois heureux. Dans l’attente que nous soyons réunis à nouveau. Ta Lorraine qui t’aime énormément."

Ce petit paragraphe m’a fait beaucoup réfléchir et grandement ému. J’eus, à cet instant, une illumination. Ma femme, elle aussi, m’a écrit une lettre similaire avant son décès. Elle aurait souhaité que je sois heureux, que je refasse ma vie avec une nouvelle compagne et non que je broie du noir à longueur de journée. C’est plus facile à dire qu’à faire lorsque l’on perd un être cher.

Je me rappelle chaque mot, chaque trait de lettre écrite par Marie que j’ai reçue après sa mort. Depuis, cette lettre ne me quitte plus. Je la sors à nouveau de ma poche et la relis à voix haute, telle une procession.

"John, je suis désolée de ne pas être là pour toi, mais tu as encore besoin d’aimer quelque chose, quelqu’un, alors commence par ça, parce que la voiture ne compte pas. Je t’aime, John. L’ombre de cette maladie a plané au-dessus de nous pendant longtemps. Et maintenant que j’ai trouvé la paix, c’est à ton tour. En attendant ce jour, ta meilleure amie, Marie."

Je verse des larmes encore une fois. Ces quelques phrases ont le don de me bouleverser, de me rendre vulnérable. Je comprends ma femme d’avoir essayé de me remonter le moral. Elle savait que j’aurais de la difficulté à passer outre sa disparition. Ainsi, elle a cherché à m’enlever toute culpabilité à désirer refaire ma vie avec une autre femme. Mais voilà, je n’en ai pas trouvé une qui soit comme ma Marie. C’est à croire que mon oncle a dit vrai. Sa nouvelle femme est similaire à sa première femme sur certains points et l’opposé sur d’autres. Jamais nous ne trouverons l’identique de notre bien-aimée, nous ne pouvons que chercher un nouveau bonheur accessible. Ses paroles sont belles mais très dures à assimiler pour quelqu’un qui n’a de cesse de revoir inlassablement, devant ses yeux, le visage de son amour perdu.

— Que c’est beau !

J’essuie mes larmes et me retourne pour connaître la personne qui vient de s’exclamer… C’est Lily-Rose. Elle ne dort plus alors ? Comment savait-elle où je me trouvais ? Elle porte un bouquet de fleurs. Que suis-je bête. Elle ne me suit pas, elle porte des fleurs sur la tombe de feu sa mère.

— J’aime beaucoup ce que tu viens de dire. C’est de quel auteur ?

— C’est de ma femme. Elle m’a écrit ces mots avant sa mo… Son départ et j’ai reçu cette lettre le soir de son enterrement, accompagnée d’une petite Golden Retriever dans une cage de transport. Une postière est venue me porter ce dernier cadeau de ma femme.

— Comme c’est romantique.

-…

— Tu… As-tu réussi à surmonter la perte de ta bien-aimée ?

— J’essaie encore.

— Je… Je…

Elle regarde par terre, les joues rosées, elle semble gênée. Elle ne paraît pourtant guère éméchée.

— Je pourrais peut-être t’y aider. J’ai déjà passé par là à la mort de ma mère.

Son idée… Ne me déplait pas. Après tout, si elle a réussi à faire le deuil de sa mère, peut-être m’aidera-t-elle à terminer le deuil de ma femme.

— D’accord. Mais je n’ai aucune idée par où commencer.

— Moi, j’ai commencé par sortir de la maison, m’occuper les idées avec mes amies a été bénéfique car en demeurant seule, c’est ainsi que je broyais le plus de noir.

— Je ne connais personne ici.

— Il y a moi… Oh, j’ai une idée ! Veux-tu venir avec moi à la plage ? Ça détend et nager un peu fait des merveilles, crois-moi.

J’acquiesce d’un signe de tête et part avec Lily-Rose vers le manoir de mon oncle. Nous prenons nos maillots de bain et partons en direction de la plage dans ma voiture.

Arriver sur place, nous galérons pour trouver un stationnement mais finissons tout de même par nous garer, à force de patience. Ma cousine m’entraîne alors par la main jusqu’aux cabines où nous pouvons nous changer. Elle me désigne l’avant-dernière cabine toute au fond, qui me revient, et elle choisit celle attenante. Tout en me changeant, je regarde autour et remarque un petit trou. J’approche mon il de ce dernier… Stupeur, je tombe nez à nez avec… Avec… Le corps nu d’un homme atteint d’embonpoint. Cette vision me donne un haut-le-cur et je retire mon visage de ce trou. J’enfile mon short et découvre un autre trou. Dois-je m’y risquer à nouveau ? Je médite un court instant sur cette pensée avant d’approcher mon visage du mur.

Merveilleux, ce n’est pas un homme qui se tient derrière cette cloison mais une femme… Nue ? Je ne sais pas pourquoi, ou plutôt si, mais mes yeux se refusent à regarder ailleurs. Je ne devrais pas violer l’intimité de cette demoiselle mais c’est plus fort que moi. Mon corps refuse de m’obéir. Je veux retirer mon visage mais impossible. La lutte est vaine. En fait, le veux-je vraiment ? L’image qui s’offre à moi est tellement sublime que le temps semble s’arrêter. Une silhouette longiligne à la peau bronzée, de longues jambes interminables, de belles petites fesses rebondies, une chute de rein à couper le souffle et de longs cheveux blonds qui descendent en cascade jusqu’au bas du dos, m’apparaissent tel une oasis… Ce que cette femme est magnifique ! Je sens soudainement quelque chose au niveau de mon bas ventre. Je regarde ce que c’est… C’est ma main. Je ne me suis guère rendu compte que je me masturbais à la vue de cette naïade. J’arrête illico ma veuve poignet.

Dois-je poursuivre mon voyeurisme ? Pourtant, ce n’est pas dans mes habitudes, moi qui suis pour le droit à la vie privée, aux moments d’intimité personnelle, voilà que je suis sur le point d’enfreindre l’un de mes principes. Ma tête s’avance d’elle-même. Il est vrai que depuis la mort de ma femme, je n’ai plus revu une femme à poils, ou plutôt sans pilosité comme je puis constater face à l’objet de mon désir du moment. Objet, je n’aime pas ce terme, je le trouve dégradant face à la gent féminine mais dans l’action de l’excitation, on dit souvent des bêtises qui dépassent nos pensées.

Toujours est-il que cette belle blonde s’est retournée, affichant désormais son côté face. Je regarde ses orteils, magnifiques vernis d’un rose bonbon pâle. Ce qu’ils sont à croquer. Je ne suis pas un fétichiste des pieds mais ceux-ci, je ne sais pourquoi, mais j’ai l’irrésistible envie de les porter à ma bouche. Je remonte la piste de ses longues jambes et pose mon regard sur la piste d’atterrissage. Son mont de vénus. Deux petites lèvres fines qui cachent un grand secret, le lieu des mystères. Son petit bourgeon est identique au reste, il est petit et enveloppé bien au chaud dans son cocon, recouvert de son capuchon tout mignon.

Je réussis à extraire mon regard de cet endroit tentateur et poursuis vers le sommet, tel un alpiniste. Son ventre plat, où apparaissent des abdos, démontre que cette femme entretient bien son corps. Son joli nombril est appétissant, ce serait un crime de ne pas le combler de doux baisers. Mes yeux se posent à présent sur ses seins. Ni trop petits, ni trop gros. Ils semblent tenir parfaitement en place, sans tomber. Ses aréoles ne sont pas larges, et possèdent une teinte rosée pâle, comme ses mamelons. Ces derniers sont petits, ils donnent l’envie d’y déposer la bouche afin de les cajoler, de leur donner de l’amour. Je remonte mon regard vers son cou, gracile, d’où deux mèches flottent de chaque côté de ses menus épaules. Belle, oui cette femme est très belle.

Elle me rappelle ma femme. Svelte, magnifique de partout, entretenant son corps par le sport et les salons de soins féminins, et jouant de sa sensualité même dans l’intimité. Je relève encore les yeux… Oh ! C’est tout ce que je pu émettre. L’ai-je dit tout haut ? Je ne crois pas. Tout de même, cette femme enfile son maillot non sans prendre son temps. Cette femme, c’est Lily-Rose, ma cousine. J’ai fantasmé sur ma cousine, rêvant de lui faire des choses.

Je retire mon visage de cette anfractuosité. Je n’aurais jamais dû regarder par cette cavité. Je ne pourrai plus regarder ma cousine en face… Ou plutôt de la même manière. Bon ce qui est fait, est fait. Je ne puis revenir en arrière ni oublier ce que j’ai vu. En même temps, pour être honnête avec moi-même, je dois admettre que je ne souhaite en rien oublier ce que j’ai vu. Bref, passons. Il est temps de sortir de cette cabine. Je vais pour sortir lorsque je m’aperçois d’un détail. Et pas des plus anodins. Dans mon voyeurisme, j’ai continué à me procurer du plaisir en retirant mon short. Je suis donc nu et le membre aussi droit et rigide que peut l’être une piqûre la loi. Il faut que je me calme et que la pression redescende. Je sors de cette cabine dix minutes plus tard. Lily-Rose m’attend sur la plage, étendue sur sa serviette.

En me dirigeant vers sa position, deux jeunes hommes sont déjà devant elle et discutent. Je la laisse un peu avec eux, croyant que c’est deux copains à elle. Je remarque ensuite qu’elle est mal à l’aise. Il y a sans doute un problème. Je décide de m’avancer et signale mon arrivée. Ma cousine se lève et vient à ma rencontre avant de me rouler une pelle qui me laisse pantois. Les deux hommes partent sans demander leur reste. Notre baiser dure longtemps. Combien exactement ? Je ne saurais le dire. Au début, c’est elle qui m’embrassa fougueusement mais je finis tout de même par participer, jouant de la langue à sa réponse linguale. Sa bouche, ses lèvres douces comme le velouté d’une crème onctueuse. Sa langue, que je suçote, est d’une telle douceur. La coquine me rend ma politesse. Sa bouche, elle a un petit goût subtil du fruit de la passion.

Tout en elle est aphrodisiaque, fait pour allumer un feu, plutôt que de l’éteindre. Même ses gestes sont précis et coordonnés, faisant ressentir leur effet. Mon érection reprit de plus belle et ma cousine ne peut pas ne pas la sentir. À l’évocation de cette pensée, Lily-Rose me confirme mon raisonnement en appuyant plus encore son bas ventre contre ma proéminence. Soudain, j’ai un éclair de lucidité et me rappelle que je suis en train d’embrasser ma cousine d’une façon non conventionnelle. Nos bouches se dessoudent et je m’éloigne d’un pas. Je remarque que ça nous prend un moment à tous les deux pour revenir sur terre. Ce baiser était torride, brulant, passionnant, empli d’un je ne sais quoi de magique.

Je questionne Lily-Rose du regard, demandant une explication.

— Eh… Eh bien c’est que voix-tu. Ça fait dix minutes que je me fais harceler par ces deux cons qui ne me lâchaient pas. Je leur ai dit que j’étais accompagnée mais ils ne me croyaient pas. En désespoir de cause, lorsque je t’ai vu arriver, j’ai pensé que je devais faire quelque chose qui les inciterait à s’en aller et ne plus m’approcher. Donc, je t’ai fait endosser le rôle de mon petit ami et ça a marché, ils ont détalé sans demander leur reste.

-… Je vois… C’est surement un réflexe naturel.

— Comment ça ?

— Eh bien chez les animaux, prenons l’exemple des lions, les jeunes mâles ne cherchent pas à voler les rester de nourritures du lion alpha, et encore moins lui voler sa femelle. Donc, ils ont dû se dire que tu étais en couple avec moi et que pour t’avoir, c’était fichu. Ils n’allaient tout de même pas se battre car contrairement aux animaux, ce n’est pas ainsi que les hommes réussissent à conquérir le cur d’une femme et à obtenir les faveurs de la compagne d’un autre homme.

À ce raisonnement, elle éclate de rire et déclare que je suis amusant. Nous passons la journée entre séance de bronzage et natation dans la mer. Natation est un grand mot car Lily-Rose s’accroche plus à mon cou et m’enlace plus que nous nageons. Je ne sais pourquoi mais elle est plus proche de moi en cette journée. Tout du moins, elle recherche plus de contact physique entre nous. Je crois que le baiser en a été le déclencheur, à moins qu’il nait fait que renforcer notre complicité puisque je ne me suis pas mis en colère contre elle. Peut-être est-ce le fait que je ne contrôle plus mes sens et que mon soldat est presque toujours au garde à vous ? J’aurais pu me fâcher, elle est ma cousine et j’ai encore de la difficulté à faite mon deuil. Mais ce n’est pas le cas.

Oh Marie, tu me manques, ta chaleur me manque… J’ai joué le jeu et lui ai venu en aide. Elle c’est peut-être rapprochée de moi avec ce geste. J’aurais pu faire le contraire et la laisser en plan mais je ne suis pas ainsi… Au fond de moi, je suis hypocrite envers moi-même. Son baiser… Il m’a plus. Très plus. Mais c’est ma cousine et de quoi aurais-je l’air si je touchais à ma cousine. Que dirait mon oncle, ma famille, mon amie Gwen ? Ma femme ? Non, je dois chasser ces pensées, je dois m’accrocher à mon désir pour ma femme et mon chagrin envers sa disparition. Quoique Gwen, elle serait capable de m’encourager à poursuivre dans cette voie.

Au couchant du soleil, nous nous changeons de nouveau, sans que cette fois je ne joue les voyeurs, et partons pour la maison de mon oncle. Une fois arrivés, nous sommes accueillis par mon oncle et mon père qui nous informent que toute la famille nous attend pour le dîner. Nous partons nous changer, Lily-Rose et moi, et allons prendre une douche avant de redescendre habillés.

J’arrive au salon et constate que ma cousine n’est pas encore descendue. Je bavarde avec mon père qui me taquine un tantinet, notamment en ce qui concerne notre escapade à Lily-Rose et moi, quand ma tante vient s’en mêler.

— Oh, Moris ! Laisse donc ton fils tranquille. S’il veut fréquenter Lily-Rose, après tout, il en a le droit. Il est un adulte, non ? Ce choix lui revient et c’est un sujet personnel. Tu as toujours eu l’art du bagou de mauvais goût.

Elle termine cette phrase en m’offrant un clin d’il. Mon père, à cette rhétorique, éclate de rire. Décidément, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. On se paie donc ma tronche ce soir. Ma mère intervient et sermonne les deux larrons qui se sont ligués contre moi. Sa verve lui permet de les convaincre aisément. Soudain, mon paternel cesse tout rire et siffle d’admiration. Je me retourne et vois ma cousine descendre l’escalier. Elle porte une robe rouge fendue sur le côté. Ses escarpins blancs sont visibles à chaque pas. Elle s’est magnifiquement maquillée, ce qui met son collier et ses boucles d’oreilles ornés d’un rubis en valeur, sans oublier le rôle du décolleter plongeant sans en être vulgaire. Je comprends pourquoi mon père a sifflé de la sorte.

Je suis estomaqué, époustouflé. Il n’y a pas de mot pour décrire mon émerveillement du moment. Lily-Rose s’en aperçoit et me sourit. Elle est fière de l’effet que sa tenue a sur les nombreux invités. C’est son moment de gloire et elle en profite.

Une fois tous attablé, mon oncle fait un discours afin de remercier la famille de son déplacement. Le repas se passe bien et le vin coule à foison. C’est pompette que je regagne ma chambre, non sans difficulté.

Une fois dans celle-ci, je me débarrasse de mes vêtements en ayant des difficultés avec ma chemise. Je m’étends, nu, sur mon lit, des draps légers recouvrant ma nudité jusqu’au niveau du nombril. Je ferme les yeux. Environ une demi-heure plus tard, j’entends un bruit et j’ouvre lentement les yeux. C’est Lily. Ma cousine est entrée dans ma chambre, sans faire de bruit jusque-là. Je la regarde, hagard, et elle sourit.

— Mais qu’est-ce que tu fais ici ?

— Chuut ! Les autres ne dorment pas tous.

Lily abaisse sa bretelle de gauche et la droite suit aussitôt. Nombre d’idées me traversent l’esprit avant la suite du spectacle. Je sais que je ne devrais pas la regarder, que je devrais la congédier sur-le-champ et tout arrêter avant qu’il ne soit trop tard, sans retour possible en arrière. Pouvant détruire toute relation naissante entre nous et pouvant occasionner une scission au sein de notre famille. Mais en même temps, sur le moment, je n’en ai cure. L’alcool aidant à désinhiber, c’est sans remord que je contemple le cadeau des dieux qui m’est offert par Aphrodite ou une quelconque divinité féminine de l’amour et de la passion, et surtout je remercie en pensée ma cousine, que j’aime décidément de plus en plus, de ce magnifique cadeau.

Soudain, la naïade se met à onduler son corps, roulant des hanches sur une danse imaginaire improvisée. Sa robe glisse lentement sur sa peau jusqu’à choir au sol. Grandiose, le spectacle qui m’est offert me coupe le souffle. Sauf à un endroit apparemment. Un chapiteau s’est formé sous les draps, ce qui ne peut passer inaperçu aux yeux d’une tigresse en manque d’affection. Sa danse continue toujours et la divine beauté s’avance jusqu’au bord du lit en se pourléchant les lèvres.

Sans sommation, elle grimpe sur le lit en avançant à quatre pattes telle un félin, creusant ses reins. La belle panthère en a après le morceau de chair qui se cache sous le textile. Arrivée au niveau de mon nombril, elle embrasse mon ventre, passe sa langue sur chacune de mes tablettes de chocolat. Ce contact m’électrise. Il finit d’achever, si ce n’était déjà fait, la croissance de mon arbre à plaisir.

Il faut dire que toute la journée durant, je n’ai eu de cesse d’être aguiché, tempêter, mis ma volonté à l’épreuve par ma cousine qui balançait son bassin, roulait des hanches, dans une démarche sexy, plus que provocante, qui frôlait les limites de l’exagération. La coquine a cherché à me chauffer à blanc, maintenant, il y a un feu de forêt en moi que seule une déesse pourra éteindre par une mousson de sensations extatiques. Comme Lily-Rose a débuté le jeu, elle s’y prête volontiers pour le terminer. Quel courage, quel don de soi. Cette fille m’étonne toujours davantage. Elle garde le sourire quoiqu’il advienne, peu importe l’ampleur du sommet à gravir.

Sa langue descend jusqu’à toucher le tissu et repart en sens inverse avec le drap entre ses dents qui couvre le principal. Une fois l’oiseau à l’air, elle tourne autour, rapprochant ses pattes fines afin de lui couper tout élan pour parer l’envole imminent. Elle le lèche délicatement, désirant gouter l’arôme de son quatre heures. La féline en frissonne de bonheur. Elle plonge droit sur l’objectif et l’avale tel un requin vorace.

Lily-Rose entame alors la plus douce des fellations auquel j’ai eu droit au cours de ma courte existence. Sa bouche… Oh sa bouche. Elle est moelleuse à souhait, chaude et humide à la fois. C’est comme si un aspirateur avait fusionné avec l’eau chaude d’une source thermale. Elle met beaucoup de cur à l’uvre et son siphonage fait son effet. Après plus d’un an et demi sans entraînement sexuel, j’arrive au bout de mes limites. J’annonce à ma partenaire que le tsunami va arriver et elle retire sa bouche pour me finir à la main.

Délivrance, ces secondes d’extase sont juste merveilleuses. Je me vide de toute la rage et l’amertume accumulée depuis plus d’un an. Terminant l’écoulement de ma sève, ma cousine prolonge un tant soit peu son lent massage sur ma hampe. Elle finit par m’emboucher afin de me nettoyer, passant sa langue sous le frein, ce qui me fait frissonner. Elle part vers la salle de bain et revient avec une serviette pour nettoyer mon torse. Une fois cette tâche accomplie, elle approche de moi et je lui signifie mon désir de la voir étendue sur le dos, ce qu’elle fait sans poser de question.

— À mon tour à présent !

Je débute par de légers baisers dans le cou, sur sa veine jugulaire, ses paupières, son nez, ses pommettes, son front. Mes lèvres finissent par atterrir sur sa bouche. Je retrouve les sensations de tout à l’heure, sur la plage. Douces, moites, pulpeuses. Nous nous embrassons tels des morts de faim. Nos langues se trouvent, dansent un ballet sans fin, connaissant déjà les pas sans en avoir appris un seul. Chaude, au goût de fraise. Sa langue goûte la fraise ? Ah oui, je me souviens qu’elle a bu un Toschi Fragoli aux fraises. L’intérieur de sa bouche est chaud comme de la braise. J’embrasse un volcan de désirs sensuels, une tornade de fraicheur paradisiaque et érotique.

Je parcours son ventre, descends plus bas encore, lèche ses adorables orteils un moment et remonte vers son trésor sacré, jouant des doigts et de ma bouche au passage. Elle est épilée, bien. Je vais pouvoir m’adonner à l’une de mes activités favorites, tout du moins du temps où ma femme était encore de ce monde. Cueillir une perle. J’entame un léchage en règle du contour de ses lèvres, m’approchant lentement de ses secondes lèvres. Je peux affirmer que la mignonne mouille depuis un long moment déjà. Avant même avoir posé ma langue sur son coquillage. Je me rapproche de son antre, tournant autour jusqu’au moment où j’y enfonce la pointe du bout de ma langue, tel un dard. Il y a plus de jus que je ne le croyais. Un régal pour moi qui raffole du nectar de sa fleur.

Je remonte la pointe de ma langue, butinant autour de sa boule de chair, la faisant languir d’impatience.

— Vas-y !, me souffle-t-elle.

— Plaide-t-elle ? lancé-je laconique.

— VAS-Y !, s’écrit-elle bestialement.

Je dépose à présent ma langue sur son bourgeon en fleur. Lapant sans cesse son clitoris en érection.

— Oui… Oh OUI ! Continu mon amour. N’arrête pas. Ça vient, déclare-t-elle le souffle court.

Mon amour ? Elle doit surement avoir dit ça dans le feu de l’action. Elle dépose ses mains sur mes cheveux et s’y agrippe fermement. Je n’avais pas l’intention d’arrêter, ni même de m’en aller en si bonne route. Je continue mon balai lingual et finis par faire jouir Lily-Rose. Elle m’enserre alors la tête dans l’étau de ses jambes qui se sont refermées sur moi, me tenant fermement les cheveux au point où j’en ai mal. Je ne peux que prendre mon mal en patience. La tempête finit par se calmer et l’étau se détend. Je reprends une longue bouffée d’air avant de replonger entre les cuisses de ma partenaire afin de la nettoyer et essayer de faire durer un moment encore son extase. J’aime tout d’elle : sa voix, son rire, son odeur, sa façon de penser et d’être. Je crois que je suis amo… Non, ce doit être encore l’alcool qui parle pour moi. Oui, c’est surement ça. La désinhibition est quelque chose de terrible. Tout comme la passion passagère.

Remise de son état extatique, Lily s’excuse de son débordement verbal durant son orgasme et me signifie son désir de poursuivre notre "danse" et de passer à la prochaine figure. Sur ce, elle se tourne vers la table de chevet, ouvre le tiroir du haut et en sort un préservatif. Mais que fait un condom dans cette table ? me dis-je. Je ne peux poursuivre ma réflexion car déjà, des mains touchent ma verge et y glissent lentement l’étui en polyuréthane. Pour avoir souvent enfilé des préservatifs, je reconnais ceux faits de latex et ceux qui sont faits de l’autre matière.

— La protection c’est important, n’est-ce pas ?, me déclare l’ingénue.

— Tout à fait.

— Je ne voudrais pas tomber enceinte tout de suite.

À cette parole, mon pénis sursaute. Sur ce, ma belle tigresse sourit, m’enjambe et installe ses jambes de chaque côté de mes hanches. Elle caresse une dernière fois mon pénis, qui est au sommet de sa rigidité, avant de le positionner au niveau de l’ouverture de sa vulve. Doucement, me fixant du regard en affichant un rictus, elle s’abaisse progressivement, faisant pénétrer la tête de mon gland dans son vagin. Soudain, elle arrête la progression. Que c’est chaud. Je ressens une chaleur réconfortante, celle que je ressentais il y a plus d’un an et demi, avec ma femme.

— Prêts pour la suite ?

— Oh que oui !, lui signifié-je.

Mon bâton d’amour reprit sa progression tout en lenteur. C’est ma cousine qui fait tout le travail pendant que je me contente de jouer avec ses seins, attrapant son mamelon gauche au passage, avec ma langue. Je joue de la bouche sur les seins de ma cousine, la fille de mon oncle, pendant que mon pénis se fraye un chemin vers son utérus sans que j’en éprouve, à cet instant, le moindre remord. Cette scène est irréelle et pourtant elle se déroule sous mes yeux avec moi comme l’un des protagonistes principaux. Une fois au fond du puits ardent, Lily-Rose entame de lentes ondulations du bassin, massant ma hampe en entier. Elle sait y faire la coquine, ce n’est pas son premier rodéo.

Elle désire donner à notre union une touche de mystère, d’érotisme, de sensualité. Tout en douceur, à la noirceur de la nuit où seule la lumière lunaire nous éclaire, le tout dans une chambre luxueuse et spacieuse.

Soudain, ma belle émet un petit bruit de sourit tout mignon. C’est sa première démonstration de plaisir depuis sa chevauchée. Ce petit cri a le don de faire remuer mon membre.

— Oh, tu as bougé à l’intérieur. Mes cris te plaisent alors ?

— Beaucoup, si tu savais.

Forte aise, elle recommence de plus belle sa danse des hanches et augmente même la vitesse. À cet instant je me dis qu’elle est une déesse. Sa cavalcade continue, elle exprime plus souvent son plaisir par des sons affriolants, exagérant parfois la tonalité de ceux-ci. Je commence à ne plus pouvoir me retenir. Si elle maintient le rythme, je ne vais pas tarder à lâcher un geyser de sauce chaude. Afin de ne pas terminer sur cette note et la priver de son plaisir naissant, je désunis notre accouplement pour retourner ma cousine sur le dos avant de plonger à nouveau entre l’adorable étau que sont ses cuisses.

Le simple fait d’avoir bougé a fait retomber un peu la pression. J’ai évité la cata. Je n’aime pas venir trop tôt alors que ma partenaire n’a pas eu l’occasion de se satisfaire également. J’entame alors une progression lente, me prolongeant en elle comme le chemin d’une voie ferrée. Une fois au fond de son vagin, touchant le bout de son utérus, qui n’est pas aussi loin qu’il ny paraît, je démarre doucement pour augmenter progressivement la cadence. Lily-Rose recommence ses murmures de bien-être pour finir par de véritables cris de plaisir. Je me demande si les résidents du manoir l’entendent. Si oui, il doit y en avoir qui sont émoustillés.

Je désire prolonger indéfiniment mon coït avec ma cousine mais je dois être réaliste. Mon pénis ne pense pas comme moi. Lui, il est sur le point de venir. Elle sait vraiment y faire cette Lily, ça ne fait même pas quinze minutes que nous faisons l’amour que déjà je suis sur le point jouir.

— Eh, je vais venir. Tu veux que je me retire ?

— D’habitude je dis oui mais avec toi, c’est ok. Tu peux rester en moi. N’arrêtes surtout pas, je vais joui… Jouiiiir !!!!

Sur ces mots, Lily-Rose jouit intensément, expulsant beaucoup de cyprine. Vraiment beaucoup. Serait-elle une femme fontaine ? Je jouis également au son de la jouissance de ma partenaire. Tous deux épuisés mais heureux, en extase encore un moment, nous restons emboités l’un dans l’autre. Ce n’est que lorsque nous reprenons une respiration un peu plus dans la normale que nous nous désunions. Je m’abaisse vers le Graal pour récolter le jus du fruit défendu et nettoyer par là même ma partenaire. Une sorte de remerciement au passage. Qui a dit que remercier quelqu’un ne pouvait nous être bénéfique à tous les deux ?

Lorsque j’ai procédé au nettoyage en règle de ma sublime cousine, je remonte progressivement vers sa bouche, embrassant son corps en entier au passage, avant de lui offrir un baiser long et langoureux avec la langue, par-delà même, lui offrant son propre jus à déguster. Ce goût ne semble lui déranger puisqu’elle me dévore la bouche tout aussi ardemment. Une fois nos bouches séparées, et nayant plus aucun jus intime sur le menton et autour de la bouche, un mince filet de cyprine relit nos deux lèvres.

Cette dernière preuve, qui trahit notre union linguale, fait éclater de rire ma partenaire. Celle-ci descend vers mon outil ramolli et en extrait le préservatif. Elle entame à son tour un nettoyage en règle qui aurait pu démarrer une nouvelle partie de jambes en l’air si elle s’était éternisée sur son bâton à plaisir, et si la fatigue ne nous appelait au sommeil.

— Donne-moi le préservatif, je vais aller le jeter dans la toilette.

Le dernier acte provocateur de ma cousine fut de me signifie son refus par un signe de tête et de présenter le condom à ses lèvres, avant d’entre-ouvrir ceux-ci, d’y faire pénétrer la base de l’étui et d’y absorber tout son contenu, le trayant comme un tube à yaourt. Cette vue fit sursauter mon membre, notamment au moment où elle avala mon sperme, avant d’aller jeter le préservatif dans le bol du trône tout en tirant la chasse d’eau. Ma cousine revient à mes côtés.

— Dis ? Tu n’étais pas obligée d’avaler mon… Enfin tu vois.

— Je sais, dit-elle souriante. Mais dès que j’ai gouté à ton beau sexe que voici, dit-elle en le flattant, j’ai trouvé ton sperme bon. Il n’est pas trop amer ni acide. Jai eu envie d’essayer.

— Ah, tu aimes le sperme alors ?

— Bien sûr que non, gros bêta. Beaucoup de gars ne goûtent pas bon du tout. Par contre, le tien je l’aime bien. C’est un peu comme les pommes. Il y en a des acidulées, d’autres des amers, d’autres des sucrées. Le tien me fait plus penser à la troisième catégorie. Un petit goût sucré. Il y a seulement un autre gars que je connaissais et qui a un goût proche du tien.

— Ah, c’est bizarre, car d’autres femmes m’ont dit que pour elles, elles trouvaient que mon jus goutait plus l’acidulé, et pour d’autres l’amertume… Eh, tu as dit "connaissait" ce gars ? Il est mort ?

— Pour le gars, il est parti vivre dans un autre pays. Et pour ce qui est des femmes dont tu as parlé, chacune ses goûts alors. Il y en a qui n’aiment pas et d’autres qui aiment. C’est une chance pour toi non ?

Je souris et ferme les yeux pour imiter ma cousine. Après l’orage orgasmique, nous sombrons dans une agonie bien méritée. Moi sur le dos, Lily-Rose la tête appuyée contre mon torse et la main droite sur mon pectoral gauche.

Que va-t-il se passer au réveil après que l’alcool ne fera plus effet ? Allons-nous paniquer ? Nous enfuir ? Qui sait, tout peut arriver.

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