CHAPITRE : Le piège

La classe est silencieuse. Selon l’expression consacrée, on entend les mouches voler. Aujourd’hui, je rend à mes élèves leur devoir de fin d’année, consistant à disserter sur la place du sexe dans les rapports homme/femme au niveau sociétal.

J’éprouve toujours un sentiment de supériorité, presque de sadisme, en marchant à travers les rangs pour distribuer les copies corrigées. En général, les verdicts sont sans surprise: il y a toujours ces cancres résignés qui voient, sans sourciller et sans surprise, la feuille marquée d’un E ou d’un F tomber sur leur pupitre. C’est mon instant de vengeance contre les élèves dissipés qui pourrissent mon cours. Et ma notation, sévère par essence, l’est encore plus envers eux.

Et puis il y a ces élèves sérieuses, comme Eva et Emilie. Toujours au premier rang, d’une assiduité sans faille et dont les copies sont un plaisir à corriger. Le genre de futures cadres qui iront loin, tant parce qu’elles ont la discipline et l’intelligence qui sied aux grandes carrières, que parce que leur beauté mettra tous les employeurs à leurs genoux. Qui ne rêverait pas d’une jeune collaboratrice alliant à ce point la grâce et l’esprit?

Ces deux talentueuses élèves, qui ont suivi mon cours de Sociologie du Sexe avec intérêt pendant toute l’année, sont de véritables bourreaux de travail, abonnées permanentes à l’excellence. Emilie, en particulier, peut se vanter de n’avoir sur son bulletin que des A, variant entre le A+ ou le A- selon que son devoir ait été parfait ou "seulement" admirable.

Emilie ne vit que pour ses résultats scolaires. L’on dit même, en salle des profs, qu’elle a atterri chez la psychologue en frôlant le burn-out. Sa seule et unique amie, Eva, est moins acharnée, mais ses résultats restent plus qu’honorables. Plus âgée et mature que la moyenne de la classe, car ayant repris ses études, elle semble être la seule à comprendre et à respecter la frénésie qui pousse Emilie à exceller au-delà du supportable, sous les quolibets fréquents de ses camarades jaloux et avides de casser la petite intello du cours.

Eva accueille son B+ avec un large sourire, et je profite de mon passage à son pupitre pour jeter un il à son uniforme décolleté. La vie de prof a ses bons côtés, surtout quant on met ses scrupules déontologiques de côté à la vue de jeunes seins galbés. C’est avec un il traînant vaguement sur la poitrine de sa voisine que j’attribue à Emilie un B+ tout aussi mérité. Mais un hurlement m’arrache à mon discret voyeurisme.

Le visage crispé d’une colère noire, Emilie n’en croit pas ses yeux. Elle hurle:

"B+!!!! B+!!!! CE N’EST PAS POSSIBLE!!! JE N’AI PAS B+!!!!"

Peu habitué à ce que la jolie et discrète étudiante trouble le cours, je la tempère:

— "Allons, allons Emilie, qu’est-ce qui ne va pas?"

"JE N’AI PAS B+!!! CE N’EST PAS POSSIBLE!! J’AI FORCEMENT UN A!!! Vous avez oublié des points!! C’est certain! Je devais avoir un A+! Vous le savez que je devais avoir un A+!!" dit-elle en déchiffrant fébrilement mes annotations en rouge sur sa feuille.

— "Excusez-moi Emilie mais…j’ai lu attentivement votre devoir, et c’est d’ailleurs du bon travail. Je serais content si seulement quelques autres élèves de cette classe avaient dépassé le C-!"

"NON! JE NE SUIS PAS LES AUTRES ÉLÈVES! Il me faut un A! Donnez moi le A que je mérite! JE LE MÉRITE!"

Emilie, d’ordinaire si belle avec ce visage fin drapé d’une chevelure à la blondeur angélique, est littéralement hystérique. J’essaie une autre stratégie en prenant le partie d’expliquer ma position.

— "Emilie…votre devoir est intéressant et bien écrit, mais je pense que la théorie que vous y développez est sujette à controverse. Pour vous, le coït est une façon pour la femme, physiquement inférieure à l’homme et longtemps considérée comme une citoyenne de seconde zone à travers l’Histoire, d’asservir le mâle au travers du plaisir. Vous ajoutez que la femme est seule maîtresse de la procréation, ce qui lui donnera systématiquement le dernier mot. Quelque part, vous vous cantonnez à la maxime "maman ou putain", et vous avez une vision presque marxiste de la sexualité, résumée à un moyen de domination de l’homme par la femme!"

La jeune fille s’exprime avec des tremblements, presque des sanglots colériques:

"Et c’est vrai! Ma théorie est forcément bonne! Je l’ai démontrée! J’ai besoin de ce A! Il faut que j’aie un A!"

Stupéfait par l’aplomb de la demoiselle, je prend le parti de ne pas envenimer la situation en entrant dans le débat. Il me semble avoir face à moi une vraie psychopathe, certaine de sa perfection et résolue à avoir gain de cause. Par dessus-ça, la classe commence à s’agiter autour de cette scène de crise, et je préfère désamorcer le début de brouhaha qui se fait entendre. Je me contente donc de répondre sobrement:

— "Nous en reparlerons si vous le voulez bien Emilie…. ALLONS! ALLONS! vu que ce contrôle ne fut pas brillant nous allons le corriger ensemble, prenez vos livres à la page…"

"DONNEZ MOI UN A IMMÉDIATEMENT!"

Emilie s’est levée de sa chaise et me regarde droit dans les yeux. Ces magnifiques yeux, nimbés d’une rage incontrôlable. Je perd mon sang-froid.

— "RASSEYEZ VOUS TOUT DE SUITE EMILIE OU JE VOUS COLLE UN F, ET NOUS EN PARLERONS EN RETENUE!"

Trop peureuse de voir une simple heure de punition entacher son irréprochable dossier, la demoiselle retrouve lentement sa place sur sa chaise. Eva se met à lui murmurer à l’oreille, sans doute pour la calmer. Je reste un instant à la toiser du regard, prenant l’air strict pour l’impressionner. Elle ne baisse pas les yeux tandis que sa voisine lui parle discrètement.

Sans donner suite à cet incident, je tâche de reprendre mon cours. L’avantage est que cet éclat de voix a complètement hébété la classe entière, et j’avoue que le reste de la séance se déroule dans des conditions de calme que beaucoup d’enseignants aimeraient connaître. Ce serait la perfection si Emilie et Eva ne me regardaient pas toutes les deux avec un air hargneux et vindicatif tout du long.

50min plus tard, la sonnerie retentit pour signifier la fin de l’heure, tandis que les élèves s’égaient en rangeant leurs affaires dans leurs sacs, je m’approche d’Emilie pour tâcher de tirer cette histoire au clair, et je commence à expliquer:

— "Ecoutez, vous êtes une brillante demoiselle, mais il faut aussi parfois admettre ses erreurs! Je ne vais pas vous donnez des points que vous ne méritez pas juste parce que vous me faites une crise en pleine classe! Et puis, enfin, un B…c’est une très bonne note…Votre amie Eva a aussi eu un B et elle est sans doute très satisfaite, n’est-ce pas Ev…"

C’est peine perdue, à peine ont-elles toutes deux rempli leurs sacoches qu’elles filent comme le vent en faisant la sourde oreille. Seule Eva me lance un ultime regard mécontent, comme si je les avais trahies en devenant le seul prof a avoir mis moins qu’un A à l’incroyable Emilie.

A vrai dire, la journée étant finie, je ne m’en offusque pas davantage, prenant cette attitude pour un caprice vit oublié d’adolescentes. Je vais à mon bureau pour reprendre ma serviette et mes quelques effets en attendant que la classe se vide. Je jette un oeil aux messages sur mon téléphone, je remet en ordre les chaises que certains n’ont pas rabattues sous leur table, puis, après avoir éteint les néons, je sors dans le couloir déserté et me retourne pour fermer derrière moi.

Alors que je cherche au fond de ma poche les clés de la salle, je sens un choc violent derrière le crâne. En une fraction de seconde, le sol semble se dérober sous moi, une douleur atroce semble paralyser tous mes muscles, ma vue se brouille, mon cerveau semble imploser….Puis le néant.

Au terme d’une durée indéterminée, je me réveille, les yeux embrumés. Une migraine épouvantable irradie l’arrière de mon cerveau. Je suis assis sur une chaise, et en écarquillant les yeux péniblement, je constate que je suis dans la salle de cours, assis au premier rang mais tourné vers le fond de la classe. Les lumières sont éteintes et les tables vides baignent dans la lumière faible du crépuscule tombant. Mon premier réflexe est de porter une main à ma tête endolorie, mais avec effroi, je constate que mes poignets sont menottés dans mon dos. Baissant alors les yeux sur mon corps, je réalise que je suis nu, et pour une raison que je ne m’explique pas, mon sexe est dressé d’une érection bien rigide. Comme pour répondre à mes interrogations, une voix féminine s’élève derrière moi:

"J’ai pensé que vous auriez du mal à bander après être resté inconscient, alors … ça a été difficile….mais je vous ai fait ingérer quelques petites pilules bleues pour vous donner un peu de … tonus!"

N’ayant pas repris tous mes esprit, je tente, avec un sens de l’équilibre bancal, de me lever de cette chaise, mais deux mains de femme viennent se poser sur mes épaules pour me faire me rasseoir instantanément.

"Restez assis, professeur! Mettez vous à l’aise…" me dit la voix sur un ton persuasif

Les mains quittent mes épaules pour venir caresser mon torse. Ma geôlière approche alors sa bouche de mon oreille et me murmure calmement:

"C’est vous qui m’obligez à faire ça….vous auriez dû me donner un A+…..je le méritais…."

Les idées se remettent en place dans ma tête, je réalise progressivement ce qui se passe et commence à articuler:

"Emi…..Emilie? Mais qu’est-ce que…."

La jeune fille dont j’ai deviné l’identité se redresse et me contourne pour venir me faire face. Les talons de ses escarpins font un claquement sur le sol à chacun de ses pas lents, mais à l’exception de ces chaussures, Emilie est entièrement nue. Elle me fixe impérieusement, ses grands yeux d’ange brillant d’une lueur démoniaque, tout à la fois sadique et lubrique. Sa nudité ne semble nullement l’incommoder, et elle se tient devant moi avec une grâce impudique, offrant à ma vue sa poitrine galbée, son corps appétissant, son intimité parfaitement rasée… Un instant ébahi, je comprend progressivement la tournure des évènements et je tente de la raisonner:

"Emilie…cette histoire de note….ce n’est pas comme ça qu’on peut la régler….et je ne la changerai pas… vous n’avez pas à coucher avec moi pour…."

A ces mots elle devient soudainement furieuse et me donne une gifle. Par réflexe j’essaie à nouveau de me lever, mais elle pose son pied sur mon torse en enfonce le talon de son escarpin dans ma chair, me repoussant au fond de la chaise en m’arrachant un râle de douleur. Piétinant ma peau et tortillant son talon un peu en dessous de mon têton droit pour torturer mon épiderme, elle me dit:

"Je ne couche pas pour réussir, même si ça te plairait, pauvre mâle! Je vais T’OBLIGER a me mettre un A+, pas te supplier! C’est toi qui vas me supplier!"

Elle retire son talon de mon torse, à mon grand soulagement et me saisit sous le menton pour m’obliger à la regarder.

"On va jouer à un jeu" me dit-elle avec un sourire sardonique. "Je vais vous démontrer ma thèse, monsieur le professeur, en ayant un coït avec vous….avec votre belle grosse bite….je vais vous asservir en vous insérer dans mes orifices….mais je doute que ça vous plaira…"

L’espace d’un instant, je me dis que pour un supplice, ça pourrait être bien pire, mais Emilie poursuit son explication

"…car si vous jouissez…si une seule goutte de votre sperme sort de vos couilles… je m’en emparerai et j’aurai une preuve que vous m’avez violée"

Je sursaute, incrédule et en même temps conscient de la portée de son plan machiavélique. Tachant néanmoins de garder mon sang-froid, je rétorque:

"Ça ne tient pas debout….une enquête montrera que c’est faux, que vous êtes à l’origine de tout ça… Emilie, détachez-moi!"

Pouffant d’un rire forcé des plus agaçants, mon élève s’éloigne de moi pour allumer les néons de la salle et me dévoiler son éternelle amie, Eva, se tenant au fond de la salle et m’adressant un baiser volant en soufflant dans sa main. Emilie revient près de moi et me murmure dans l’oreille gauche:

"J’ai un témoin….Elle racontera que tu m’as violée…et elle expliquera que tu la harcèles elle aussi depuis des mois…même si tu ne finis pas en taule, ta carrière de professeur sera finie, et je parie que ta femme ne te pardonnera pas de lui faire des infidélités avec tes jeunes élèves…"

Comprenant que ce piège est aussi tordu que bien ficelé, je lâche dans une colère désespérée:

"Espèce de petite sal…." CLAC

Une gifle vient me couper dans mon ardeur. Ma tortionnaire rétorque en me saisissant à la gorge:

"Fais attention comment tu me parles! N’aggraves pas ton cas! Maintenant on va baiser comme des bêtes….je vais te faire des choses que tu n’imagines même pas….tu vas découvrir que ma théorie se vérifie! "

Elle tire sa copie ornée d’un B de son sac posé à terre et l’amène devant mon nez en clamant:

"Maintenant tu as le choix….soit cette copie finit avec un A+, et je te laisserai peut-être sortir de cette pièce sans t’émasculer….soit cette copie finit tâchée de ton sperme, et là, tu dis adieu à ta carrière et à ta femme!"

Insoumis de nature, je me contente de répondre:

"Je ne marche pas au chantage!"

Presque contente de ma réponse, Emilie lâche avec un sourire:

"J’espérais bien que tu sois intègre jusqu’au bout….ça tombe bien, car je crois que ton gros chibre va être super pour me défouler"

Elle attrappe alors ma cravatte parmi mes effets chiffonnés sur le pupitre voisin. Le noeud n’est pas défait: elle a dû me la retirer simplement en la desserrant durant mon inconscience. Elle se poste debout devant moi en faisant se balancer cette cravate tel un pendule devant mon regard, comme on exhibe une corde au condamné qu’on va pendre. Elle se penche sur moi mais à ma grande suprise, ce n’est pas autour de mon cou qu’elle passe la bande de soie. Avec dextérité, elle la lance comme un lasso autour de mon sexe tendu, puis, tirant sèchement sur l’une des extrémités tout en maintenant le noeud, vient la resserrer étroitement pour étrangler mon sexe et mes bourses.

Elle se relève alors, et tire la cravatte de toutes ses forces, en m’ordonnant "Viens là! On va aller dire bonjour à Eva"

Je tente de résister, mais je sens le noeud de ma cravatte comprimer mes testicules et mon sexe douloureusement, si bien que cette irrépressible force m’oblige à me lever de ma chaise. Les mains menottées dans le dos, je me débats à grands renforts de coups de rein, manquant un instant de faire s’échapper la cravate des mains de ma tortionnaire, mais c’est sans espoir: elle s’en ressaisit d’une poigne plus forte, et me tire à elle pour me gifler au visage.

"TU MOBÉIS" rage-t-elle!

Puis elle me tourne le dos avec dédain, et entreprend de me tirer derrière elle avec la cravatte. Momentanément résigné, je la suis, tentant vainement de retirer mes solides menottes dans mon dos. Je marche derrière elle, contraint de suivre son rythme afin que la cravate ne se tende pas et ne se resserre pas davantage sur mes attributs masculins.

Elle, la tête haute, me promène comme un chien. Elle dandine ses fesses dans une démarche exagérée de mannequin marchant sur un podium, sous les applaudissements et les rires d’Eva. Elle est excitée en regardant son professeur entravé et soumis par une jeune élève. Emilie a un large sourire en me traînant derrière elle comme son trophée. Elle tire un plaisir sexuel intense à m’humilier, usant de ma cravate Armani hors de prix comme d’une vulgaire laisse pour me traîner tel un toutou derrière elle.

Elle s’arrête subitement et, la suivant de près, je lui rentre dedans par mégarde. Elle clame alors avec une indignation surfaite:

"Oh tu as vu! Il a touché mes fesses avec son sexe!"

Comme une garce, Eva, répond sur le même ton:

"Han! Oui je l’ai vu…c’est du harcèlement sexuel! c’est un attouchement! il a tenté de te pénétrer!…"

Emilie, triomphante devant la complicité totale de sa camarade, annonce sur le ton de l’institutrice réprimandant un élève:

"Il faut punir ce vilain garçon! Il doit apprendre sa première leçon"

Elle se tourne vers moi et appose ses seins rond et galbés contre mon torse, puis les frotte sensuellement sur ma peau, veillant à ce que ses tétons touchent les miens. Je suis un peu plus grand qu’elle, ce qui l’empêche de caresser sa poitrine comme elle l’entend. Elle s’en offusque, et rapidement, une amie vient à son aide.

La jolie Eva quitte sa place et vient pousser une table derrière moi pour m’y faire m’asseoir. Louchant littéralement sur mon membre en érection, elle pose ses mains sur mon torse et me pousse en arrière. Toute résistante étant vaine, je consens tacitement à poser mes fesses sur le bois froid.

Emilie enlace alors ma tête pour l’enserrer dans ses seins opulents, me privant de lumière et d’air dans la profondeur de son sillon inter-mammaire. Simultanément, je sens en bas une main qui s’est à nouveau emparé de la cravate qui pendait à mes attributs, et qui la tire vers le bas pour orienter mon sexe bandé à la perpendiculaire de mon corps. Emilie me laisse respirer un bref instant, mais vient s’installer à califourchon au dessus de moi, ses genoux sur la table de part et d’autre de mes hanches, pour m’empêcher de voir ce qui se trame autour de mon membre. Elle agrippe ma chevelure et enfonce derechef mon visage dans sa poitrine pour m’y étouffer.

Quelque chose de chaud et humide vient glisser sous ma hampe et remonte jusqu’à mon gland. Je comprend que la langue de Eva vient d’effleurer ma verge. Elle tient fermement ma virilité par le seul biais de la cravate, et entreprend de me procurer ce plaisir qu’il m’est défendu d’accepter…par le seul biais de sa langue. Je tente de protester, mais mes mots s’étouffent en gémissements pitoyable au creux des seins d’Emilie, qui me tient pendant une longue minute dasphyxie entre ses mamelles. Eva recommence. Sa langue brulante me lèche les bourses et remonte en frétillant jusque sous mon frein qu’elle vient agacer. Une brève seconde de relâchement me permet de prendre une bouffée d’air avant de me retrouver de force avec le téton gauche d’Emilie dans la bouche. Je le suce par automatisme, ma tête écrasée sur cet obus, arme féminine suprême.

Eva continue invariablement son jeu. Sa langue glisse sur le flanc droit de mon organe, y répandant une chaude salive. Puis elle passe sur le flanc gauche, caressant lentement les vingt-deux centimètres de mon engin pour y déverser de bas en haut ce liquide buccal. Le temps qu’elle remonte ainsi à senestre, je sens quelques filins se former et dégouliner à dextre. Elle passe alors sa langue pour les essuyer, comme on lèche un cornet de glace en train de fondre. Puis elle vient essuyer de même tout ce qu’elle a répandu sur l’autre rebord. Tandis que j’atteins un état proche de l’agonie entre les seins d’Emilie, Eva jouit du pouvoir que sa seule langue lui confère, et, jouant les expertes, elle s’exclame:

"C’est comme les Mr Freeze…je commence par les lécher parce qu’ils sont trop gros et longs pour ma petite bouche….mais je finis toujours par les sucer!"

Un baiser coquin sur le bout de mon gland, laissant s’attarder une paire de lèvres chaude sur sa pointe, vient appuyer ce propos. Emilie éclate de rire, ce qui fait trembloter ses nichons autour de ma tête, et me permet vaguement de respirer grâce au relâchement de ses bras qui m’entravent. J’entends le "smack" d’un autre bisou, déposé par Eva sur le cul rebondi de ma geôlière, frottant sur mon ventre.

Puis la chaleur d’une bouche féminine vient envelopper mon gland. Emilie retire ma tête de ses seins et me regarde avec une expression sadique. Tenu entre ses cuisses, les mains menottées, le regard de plus en plus crispé au fur et à mesure que la bouche d’Eva se resserre sur mon épieu, elle me sent impuissant.

Elle murmure alors à mon oreille:

"Ton supplice commence, mon chéri…"

Related posts

Bérénice – Chapitre 14

historiesexe

Ma belle mère, cette inconnue – Chapitre 1

historiesexe

Le meilleur de la famille – Chapitre 5

historiesexe

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte .